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OK, OK, j’aime le lynch-bages

J’ai eu la chance de rencontrer le célèbre réalisateur américain à Los Angeles à l’occasion du lancement mondial du dom-pérignon 2003 en juin. Nous nous sommes parlé. Voilà ce que nous nous sommes dits. Au-delà du champagne, c’est assez édifiant. David Lynch est épatant. Interview.

Et voilà que vous plongez dans le champagne…

Oui. Les gens de Dom Pérignon m’ont demandé de travailler avec eux sur l’image de la marque.

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>Pourquoi avez-vous accepté ?

Money. Et aussi parce que j’avais le droit de chercher quelque chose de neuf, de jouer avec des technologies, de découvrir.

Vous aimez le champagne ?

Je ne suis pas ce qu’on appelle un grand amateur, mais je comprends pourquoi on aime Dom Pérignon.

Travailler sur ce sujet, c’était un grand changement ?

Non. Quand vous travaillez, vous plongez dans votre travail. Ce n’est pas un problème d’univers, mais de concentration. J’ai fait des publicités en Europe et la liberté d’action y est bien plus grande qu’aux USA. Et puis quand on vient vous voir en vous disant « OK, allons-y », c’est toujours très excitant.

Vous avez une méthode ?

Oui, j’en ai une, pour tout ce que j’entreprends. Rester en accord avec moi-même. Respecter mes idées. Ne jamais abandonner celles qui me semblent bonnes, et être en charge de la décision finale. On a toujours le contrôle sur ce qu’on fait, mais plus rarement sur le résultat final. C’est dommage.

C’est un sujet facile, Dom Pérignon ?

Il faut laisser libre cours aux images lire la suite

Les petits magnums

Il s’en est fallu de quelques semaines pour que deux des maisons les plus emblématiques du meilleur de la Champagne ne sortent leurs nouveaux flacons ensemble. Priorité à Bollinger devant Charles Heidsieck. L’un comme l’autre a retrouvé dans ses archives de vieux flacons dont les chefs de caves respectifs, Mathieu Kauffmann et Thierry Roset, ont décidé qu’ils avaient toutes les qualités du monde. Et, particulièrement, la faculté de reproduire les qualités de vieillissement propres au magnum dans un format 75 cl..lire la suite

Le nouveau verre Lalique est-il seulement très beau ?

La cristallerie historique a été reprise in extremis par le premier des collectionneurs des œuvres de René Lalique, Silvio Denz, aussi connu pour être le propriétaire de Château Faugères, nouveau promu au rang de grand cru classé de Saint-Émilion. Ce garçon est également propriétaire de vignobles en Toscane et en Espagne. C’est peu de dire qu’il aime le vin…lire la suite

Marie-Odile a un frère, un père, un site

Marie-Odile a un frère, un œnologue qui fait aussi de très jolies photos. Marie-Odile a également un père, c’est courant. Un œnologue catégorie « grands hommes », disciple de l’indispensable Émile Peynaud et conseiller des plus grands châteaux de la Rive gauche bordelaise.

Bienvenue dans la célèbre famille Boissenot.

Si les garçons sont plutôt œnologues, on l’a vu, Marie-Odile a choisi de créer un site de vente de vins sur internet. Non, elle ne présente pas tous les grands dans tous les millésimes à -20 %, il n’y a qu’un seul site pour ça et je ne vous le conseille pas. Oui, elle commence avec une amie brésilienne, et l’affaire en est à ses balbutiements, mais ça vaut la peine d’aller voir….lire la suite

Ambassadeurs de Bourgogne

Si ses climats et lieux-dits font la richesse du vignoble, ils sont aussi d’une grande complexité pour l’amateur. S’il est étranger, on pourrait même parler d’opacité. Parce que la demande est forte de mieux comprendre ce terroir et son histoire, et parce que les vins de Bourgogne – 28 000 hectares de vignes, 200 millions de bouteilles par an, 0,5 % de la production mondiale de vin – s’exportent dans 150 pays, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a mis en place en 2008 un programme visant à sélectionner, former et accréditer des « formateurs officiels des vins de Bourgogne ». Depuis 4 ans, le succès de cette action ne se dément pas. Pour la session 2012, seize candidats ont été choisis sur une centaine de postulants. Originaires de France, de Belgique, d’Espagne, du Canada, de Chine et de Hong Kong, du Japon, des Etats-Unis, de Finlande et, pour la première fois, du Brésil, ils ont été retenus pour leur savoir-faire et leur expertise poussée dans le domaine des formations au vin et pour leur connaissance de la Bourgogne. Quatorze d’entre eux ont réussi l’examen final d’évaluation. Désormais accrédités pour 3 ans, ces lauréats vont pouvoir partager avec leurs futurs élèves les valeurs du vignoble bourguignon, la connaissance de ses vins, mais aussi de la culture et de l’histoire locale, qu’ils ont acquis lors d’une formation de 5 jours faite de cours théoriques, de visites de domaines, maisons de négoce et caves coopératives, de lectures de paysages au coeur des principaux vignobles et de dégustations. Au total, le BIVB s’appuie maintenant sur un réseau de 71 formateurs officiels « Vins de Bourgogne » dans 17 pays différents. Un site internet spécialement dédié leur donne accès outils de formation, à des informations sur les vins de Bourgogne, à un forum de discussion et à la photothèque du BIVB. Pour la France, les accrédités – forts de quatre nouveaux venus cette année – couvrent l’essentiel du territoire (voir carte ci-dessus).

Capital

A l’occasion de son 25e anniversaire, le Guide des Gourmands – sous-titré « Le carnet d’adresses des chefs et des vrais amateurs », pour ceux qui ne seraient pas au courant – fait cette année l’objet d’une édition intégrale contenant plus de 2000 adresses, nouveaux talents ou valeurs confirmées, dont une centaine ont été découvertes en 2012 aux quatre coins de la France. Douze nouveaux « Coqs d’Or », soit les meilleurs parmi les meilleurs, font leur entrée dans le club très fermé des adresses élues (et convoitées). Elles sont désormais au nombre de 145.
Le Guide des Gourmands 2013 est en vente dès aujourd’hui, ici, au prix de 20 euros.

Spéculer sur le vin,mais comment ?

Nulle intention ici de vous inciter à le faire, mais plutôt quelques conseils et quelques données si vous êtes fermement décidés à jouer quelques sous sur des grands crus dont l’histoire récente nous enseigne qu’ils prennent beaucoup de valeur. Cette enquête de Vincent Bussière sera publiée en trois parties.

Avec plus de dix milliards d’euros de recettes à l’export, le vin devait un jour ou l’autre intéresser les marchés financiers. Cet intérêt s’explique d’abord par la hausse continue de la demande mondiale, en progrès de près de 5 % l’an dernier à 232 milliards de litres selon les données compilées par Vinexpo. Les raisons de ces succès sont connues : l’engouement des pays émergents qui fait plus que compenser le déclin inexorable de la consommation en Europe. Mieux, cet essor se double d’une hausse de la valeur des vins vendus, du fait là-encore de l’explosion du nombre de milliardaires, qui ne jurent que par les grands crus tricolores.

Les marchés pointent deux autres atouts. Une valorisation constante des flacons, même en période de récession. Et des rendements plutôt élevés, de l’ordre de 15 % annuels depuis près de 60 ans. Mais ces qualités ne concernent qu’une petite minorité de marques premium, avec des prix de vente dépassant les 80 euros le col, comme l’explique Jean-Marie Godet, DG de la Financière d’Uzès : « Sur un million de vignobles dans le monde, nous en suivons à peine 200, et n’en retenons qu’une quinzaine pour intégrer notre fonds Uzès Grand Cru. Si le marché mondial du vin pèse entre dix et quinze milliards d’euros par an, notre cœur de cible ne dépasse pas deux ou trois milliards d’euros ».

Et puis, à l’inverse de produits toxiques et alambiqués comme les subprimes, les grands crus représentent « un univers concret, sain et facile à comprendre » pour les gérants d’actifs comme Myriam Mascherin, à la tête de Nobles Crus, le fonds luxembourgeois lancé il y a deux ans par Elite Advisors.

D’abord initiée au Royaume-Uni, ce mouvement de création de fonds spéculant sur les millésimes s’est propagé à l’Europe continentale via le Luxembourg, avant de gagner la France. Et le point de départ londonien ne s’explique pas que par son attractivité fiscale. La City abrite en effet le Liv-Ex, véritable Cac 40 du Vin. Cet indice contribue grandement à fluidifier et clarifier un univers qui traîne encore une réputation d’opacité. (à suivre ici, lundi prochain)

Vincent Bussière

Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?


On se balade en Cadillac.

Des portes de Bordeaux à celles de Langon, la région des Cadillac Côtes de Bordeaux déroule des paysages vallonnés façonnés par les vignobles où les châteaux historiques succèdent aux sites gallo-romains, aux villages fortifiés et autres somptueuses bâtisses attachées à la mémoire de personnages célèbres. Les Journées du patrimoine qui ont lieu samedi et dimanche dans toute la France (toutes les infos sont ici) sont une belle occasion de visiter ses châteaux viticoles, du très classique et bordelais château de Birot (XVIIe siècle) au très historique château de Peneau (il date de 1515). On se renseigne sur les horaires de visite auprès de la Maison des vins de Cadillac, au 05 57 98 19 20 ou auprès de son office du tourisme, au 05 56 62 12 92.

On découvre les bourgognes.
La cuverie historique du château de Chamirey (Mercurey), édifié au au XVIIe siècle, a été restauré dans la pure tradition régionale – pierre de Corton, chêne de Bourgogne, verre et métal vieilli – par ses propriétaires, la famille Devillard. Ouvert au public depuis début août, ce caveau de dégustation a été conçu pour que les amateurs puissent découvrir et mieux comprendre cette Côte Chalonnaise moins connue que la Côte d’Or. Du mardi au samedi, de 10h à 19h, on peut y goûter, et acheter, les vins du château ainsi que ceux des domaines des Perdrix (Nuits Saint Georges), de la Ferté (Givry), de la Garenne (Macon-Azé) et du Cellier aux Moines (Givry). Au printemps prochain, cet élan œnotouristique se poursuivra avec l’ouverture d’une table d’hôtes mettant à l’honneur les vins des domaines Devillard et la création d’une bibliothèque pédagogique du vin.
Cuverie du Château de Chamirey : rue du Château, 71640 Mercurey. Tél .: 03.85.44.53.20

On part en Italie.
Baron Philippe de Rothschild France Distribution commercialise depuis le 3 septembre dernier sur le marché français le célèbre vermouth italien Carpano Classico, propriété du groupe Fratelli Branca Distillerie. C’est en 1786, à Turin, qu’Antonio Benedetto Carpano a créé le vermouth en décidant d’aromatiser les vins du Piémont avec un assemblage de plantes aromatiques. Aujourd’hui, on trouve différentes variantes de Carpano, le Classico, le Punt e Mes, plus puissant, et le très réputé Carpano Antica Formula, rond et velouté, tous deux également distribués par la maison Baron Philippe de Rothschild. Maintenant que vous avez accès au véritable vermouth de Turin, il ne vous reste plus qu’à apprendre (en anglais) à faire un Negroni, variante corsée de l’Americano créée à Florence en 1919 par Fosco Scarelli pour le comte de Negroni, qui préférait le gin au soda. 


Vignobles et vendanges


On continue, en direct des domaines et avec des textes signés de leurs propriétaires, le tour des vignobles à l’heure des vendanges 2012, grâce à Vignobles & Signatures (plus d’infos sur cette association ci-dessous et aussi ici).

« Le domaine du Grand Veneur d’Alain Jaume & Fils a été déclaré «futur star» par Robert Parker en 2007.
C’est à la main que les vendangeurs récoltent les fruits de ces 78 hectares menés en bio et labellisés par Ecocert. Deux parcelles de viognier (soit 1,5 ha) ont été vendangées le 23 août et une troisième (2 ha) le 29 août, toujours
le matin de 7 à 11 heures. L’état sanitaire était parfait et l’on a constaté sur les grappes quelques baies de couleur « violette », une coloration pelliculaire due à une super concentration en sucre et à un début de flétrissement.
Juillet et août ont été relativement secs sur le secteur de Châteauneuf-du-Pape. Quasiment pas une pluie en 2 mois. Nous attendions avec impatience un peu d’eau fraîche venue du ciel, mais « sans les glaçons » si possible ! Nos voeux ont été exaucés le 29 août avec un orage et 40 mm de pluie très bénéfiques qui ont permis une hydratation de la plante et le maintien de l’activité photosynthétique des feuilles. Idéal pour les rouges qui devraient continuer
à accumuler des composés phénoliques en quantité et surtout diffuser en cuves des tanins soyeux et bien mûrs. Le vrai départ des vendanges a eu lieu hier, mercredi 12, avec les syrahs de notre côtes-du-rhône Les Champauvins, situées sur un plateau argilo-caillouteux en bordure directe de l’AOC Châteauneuf-du-Pape. Lors du premier contrôle de maturité de ces parcelles au 25 août, nous avions constaté une bonne accumulation des sucres, mais les raisins n’étaient pas encore mûrs. Grâce à la pluie, l’accumulation des sucres a progressé plus lentement et, presque trois semaines plus tard, les raisins sont parfaitement noirs. La dégustation des pellicules des baies témoigne d’une maturité aboutie. L’équipe ira ensuite à Lirac, au Clos de Sixte, pour y récolter 8 hectares de syrah. Les parcelles de grenache du châteauneuf-du-pape Grand Veneur seront vraisemblablement récoltées autour du 20 septembre et celles de mourvèdre (Les Origines et Vieilles Vignes) à la fin du mois. Une excellente qualité de vendanges en perspective, à condition que la météo reste favorable… Comme toujours ! »

« En 1978, entre le pic Saint-Loup et le mont Hortus, sur des pentes d’éboulis, Marie-Thérèse et Jean Orliac
ont créé un domaine sur des terres abandonnées, là où il n’y avait plus rien, sauf des paysages sublimes (voir photo ci-dessus). Le vide permet l’innovation. Maison et cave en bois ont été inventées pour eux par une sœur architecte. Aujourd’hui, les vendangeurs auront le choix entre ce domaine pionnier et le vignoble du Clos Prieur situé à 25 km de là dans le vieux village de Saint-Jean-de-Buèges, au pied du Larzac. Les quatre enfants Orliac, Marie, François, Yves et Martin, vont les accueillir pour la récolte de ce millésime qui a connu un hiver très sec avec une vague de froid très intense qui a engendré un débourrement tardif (10 à 15 jours de retards selon les secteurs). Malgré un printemps pluvieux, la floraison s’est réalisée pour le mieux, en particulier pour les blancs et la syrah, laissant espérer une récolte sur pied normale. Ce ne sera malheureusement pas le cas pour les grenaches et mourvèdres, pour lesquels la récolte s’annonce beaucoup plus petite après un mois d’août chaud et sec qui a accéléré la maturité des baies avec des chutes importantes et rapides de l’acide malique. Les vendanges ont débuté il y a quinze jours pour le muscat et le viognier, avec un léger retard (4/5 jours) par rapport à une année
dite normale, retard qui semble se confirmer aussi sur les autres cépages. Les premiers moûts se caractérisent
par de faibles teneurs en sucre et des acidités moyennes. Enfin un millésime qui s’annonce avec des degrés raisonnables, il devrait être très digeste ! »


« C’est en labourant à cheval, à 12 ans, les vignes d’un voisin que Pierre Gaillard s’est pris de passion pour le vignoble. Dans son sillage, il y a aujourd’hui toute la famille. Pascale, son épouse, et leurs trois enfants, Elise, Jeanne et Pierre-Antoine. Et différents vignobles. Les vendangeurs sont conviés au domaine Madeloc à Banyuls-sur-Mer, au domaine Cottebrune à Faugères, en Languedoc, et sur les pentes de Malleval dans les Côtes du Rhône du nord. A Banyuls-sur-Mer, sous la direction d’Elise, les vendanges ont commencé le 18 août par les blancs. La météo cafouilleuse du début de saison, et sa pluviométrie importante, a entraîné des incidents au niveau de la floraison et la récolte s’annonce hétérogène et petite en volume. La fin de saison très chaude et très ensoleillée a, dans la plupart des cas, homogénéisé les qualités et le millésime s’annonce plutôt bon à l’exception de quelques incidents d’échaudage, le passage du temps humide aux fortes chaleurs ayant été violent. A Faugères, la récolte dirigée par Maxime Sécher, assisté de Pierre-Antoine Gaillard, a démarré le 4 septembre avec les blancs. Là aussi, la météo du printemps a engendré une petite récolte en volume, mais elle semble ici beaucoup plus régulière et d’un très bon niveau qualitatif, en blanc comme en rouge. Pour finir, au nord de la Vallée du Rhône, Pierre Gaillard et sa fille Jeanne sont d’accord pour dire que le début de saison a été très compliqué, avec des alternances de temps chaud et froid et une pluviométrie beaucoup plus fréquente et importante que la normale. Ce mauvais temps a perturbé le potentiel d’une récolte qui s’annonce hétérogène. Malgré leur vigilance, la forte pression des maladies de la vigne (mildiou et oïdium) a plus ou moins affecté certains secteurs et entraîné, outre de nouvelles pertes de récolte, un état sanitaire qui n’est pas aussi parfait qu’ils l’auraient souhaité. Le beau temps revenu début août a cependant assaini la situation dans l’ensemble et permet d’espérer de nouveau un beau millésime. La météo des prochains jours sera déterminante. »


*Association fondée il y a 28 ans et fondée sur la solidarité entre vignerons et l’amour du travail bien fait. Depuis janvier 2012, Vignobles & Signatures compte 17 vignobles, des entités familiales leaders dans leurs appellations. C’est l’une des plus importantes forces économiques du vignoble français avec 1 620 hectares de vignes, 12 338 000 bouteilles, 410 salariés, et un chiffre d’affaires de 76 900 000 euros.

Vendanges à la romaine


Le domaine Pierre Gaillard (qui fait partie de l’association Vignobles & Signatures, nous vous en parlons ici) accompagne depuis 2004 le Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal, située face à Vienne, au bord du Rhône, dans l’organisation des « Vinalia », une reconstitution des vendanges telles qu’elles étaient pratiquées à l’époque des Romains. Le foulage des raisins se fait au pied et le pressurage à l’aide d’un pressoir reconstitué sur le site archéologique. Pierre Gaillard est directement impliqué dans l’élaboration des « cuvées romaines » dégustées chaque année et préparées d’après des textes datant du premier siècle après J-C, comme ceux de Pline l’Ancien ou Columelle. Ces recettes antiques sont l’occasion de tester l’utilisation des plantes dans le vin, très fréquente dans l’Antiquité. Les expérimentations menées cette année vont permettre d’appréhender l’usage de la céramique. En effet, au cours des « Vinalia 2011 », le musée a fait reconstituer deux grandes jarres en terre cuite, appelées « dolium », utilisées dans les chais gallo-romains. Les deux « dolia » installées au domaine Pierre Gaillard, d’une contenance d’environ 300 litres, ont pour objectif de tester des processus de vinification très proches de ceux des Romains et devraient permettre d’obtenir des vins blancs tels qu’on les appréciait il y a deux mille ans.