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Dîner des grands chefs


L’année dernière, c’était à Versailles, et il s’agissait de fêter l’entrée de la gastronomie française au Patrimoine mondial de l’Unesco. Pour la deuxième édition de cette rencontre au sommet de l’art de vivre, c’est à New-York que Relais & Châteaux organise son dîner. Pas moins de 45 chefs cuisiniers venus du monde entier (voir la liste complète) mettront en vedette les meilleurs produits américains. Pas tous ensemble, évidemment. Les convives auront droit à des assiettes pensées par trois chefs, accompagnées par du champagne de la maison de Pommery. Ce soir, au Gotham Hall, sur Broadway, on boira les cuvées Louise 1989, 1990 et 1999 et la version rosé du millésime 2000.

La meilleure d’entre toutes


C’est l’espagnole Elena Arzak qui a reçu le prix Veuve Clicquot de la «Meilleure Femme Chef du monde», succédant à la française Anne-Sophie Pic, de la Maison Pic à Valence, qui l’avait reçu l’an dernier. Représentante de la quatrième génération à diriger le restaurant Arzak de Saint-Sébastien – trois étoiles au Michelin, une première pour la cuisine basque – Elena Arzak a fait ses classes dans les plus grandes cuisines d’Europe (Troisgros, Bras, Pierre Gagnaire, Carré des Feuillants et Le Vivarois, en France, Louis XV à Monaco, Antica Ostería del Ponte en Italie, Le Gavroche à Londres et El Bulli en Espagne) avant de revenir à l’affaire familiale, où elle travaille en tandem avec son père. A l’annonce du résultat, issu du vote de 837 critiques, elle a évoqué cette belle histoire de cuisine et de famille qui a débuté en 1897 : « Je me sens très humble, c’est vraiment une surprise. Je suis heureuse pour Arzak, le restaurant, mon père et ma famille… Quatre générations ! Je me souviens quand ma grand-mère cuisinait, elle était une telle inspiration pour moi. Avec ce titre, je pense encore plus à elle». Du côté de chez Veuve Clicquot, on s’est déclaré ravi que le nom de la maison soit associé à cette «magnifique personnalité». Les résultats des «World’s 50 Best Restaurant Awards» seront officiellement annoncés le 30 avril, lors de la cérémonie qui se tiendra à Londres et sera diffusée en direct ici.

Plus de Latour en primeur ?

«La rumeur a filtré vendredi après-midi. Latour cesserait de vendre son vin en primeur. J’ai envoyé
un sms à deux négociants de ma connaissance et alors que le premier ne pouvait rien confirmer – bien qu’il ait entendu exactement la même chose – le deuxième en savait plus. Les négociants qui s’occupent
de Latour ont été informé par une lettre reçue ce vendredi 13 avril qu’à partir de 2012 Château Latour ne serait plus vendu en primeur
».
La suite – de l’info, de la rumeur, de la nouvelle – sur ce blog (en anglais).

Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?


On fait salon. C’est la dix-huitième édition du Printemps des vins de Blaye. Quatre-vingt vignerons attendent les visiteurs au cœur de la Citadelle pour leur faire découvrir les différents crus de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux. Restaurateurs et producteurs locaux sont également présents et un dîner des vignerons est organisé le samedi soir. Réservation et informations ici.


On s’intéresse à l’art.
«Kremlin, un projet contemporain», le résultat du travail mené par l’artiste Laurent Le Deunff avec les élèves de première année de l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux (photo ci-dessus), est exposé à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 14 mai au Musée des arts décoratifs de Bordeaux.


On fait une découverte. Repris en 2006 par Béatrice et Neil Joyce, le Domaine Dalmeran est un vignoble des Alpilles conduit en agriculture raisonnée et en conversion bio qui ne produisait jusqu’à présent que des vins rouges et rosés (AOC Baux de Provence). Le dernier-né de la maison vient changer la donne, il s’appelle «Dalmeran en blanc» tout simplement. 25 euro, cavistes et domaine.


On fait du shopping. Jusqu’à lundi, 23 heures, la site de la maison Lavinia propose à la vente une verticale de vins du château Gombaude-Guillot : presque tous les millésimes des années 2000, de 1 à 9 sans le 5. C’est une exclusivité, et c’est privé. Allez, on vous le dit, le code c’est «pomerol» et on le tape dans cette case.

On se détend. On peut (ré)écouter l’interprétation que Giovanni Mirabassi, au piano, Glenn Ferris, à la trompette, et Flavio Boltro, au trombone, ont donnée du millésime 2011 de Château Palmer et de son Alter Ego sur le site de la radio partenaire du concert, TSF Jazz, et sur celui du château.

Les 9 blogueurs américains les plus influents

Le site Vintank a publié une liste des neuf blogueurs américains les plus influents. Ces blogueurs ont été sélectionnés pour leur capacité à toucher des milliers d’amateurs de vin – consommateurs ou professionnels – et à faire évoluer l’industrie viticole.

Alder Yarrow – http://vinography.com (membre de l’équipe de Jancis Robinson)
Lenn Thompson et Evan Dawson aka NY Cork Report – http://www.newyorkcorkreport.com
Joe Roberts – http://www.1winedude.com … Lire la suite

Vin bio : Basile Tesseron a quelque chose à dire

Quand j’ai rencontré Basile Tesseron la première fois, il y a quelques années, il m’avait longuement expliqué ce qu’il voulait faire à Lafon-Rochet et comment il voulait s’y prendre. Il est étonnant de constater que ce programme annoncé a été suivi à la lettre, prudence comprise.

Il sait qu’on ne mène pas n’importe comment 45 hectares d’un grand cru classé très exposé aux caprices océaniques, que le coup de tête n’est pas une méthode de gestion. Pour être aux commandes, il n’en a pas moins des comptes à rendre à sa famille.

Les propos qu’il tient sur la viticulture bio sont frappés au coin du bon sens et de la mesure. Pour que nul n’ignore le fond de sa pensée, voici comment il conclut : « Avec le bio, avant tout, il faut pas être con. » On ne saurait mieux dire. Regardez cette vidéo jusqu’au bout, ça vaut le détour.

Nicolas de Rouyn

Fils de, un nouveau métier

Il se passe des choses dans tous les vignobles, Saint-Émilion compris. Nous voici au château Guadet. Peu à peu, le propriétaire Guy-Petrus Lignac passe la main à son fils Vincent. Coup de chance, ce fils n’est pas seulement un héritier, il a également une vista. Comme d’autres, cela commence dans les vignes, une agriculture propre est le sujet. C’est un petit vignoble traité comme un jardin. Vincent Lignac a fait ses classes tout autour du monde dans des vignobles
« émergents »… Lire la suite

C'est l'heure du casting

Organisée par l’Interprofession des vins de Loire (InterLoire), première à avoir lancé une application
pour smartphones dédiée à l’œnotourisme, « La Loire aux Trésors » est une toute nouvelle approche du vignoble, ludique, moderne et on ne peut plus initiatique. Destinée aux amateurs n’ayant jamais exercé
un métier vinicole, ce jeu-concours scénarisé verra trois duos de candidats s’affronter lors d’épreuves thématiques – paysages et terroir, dégustation, accords mets et vins, culture et patrimoine – et d’activités organisées sur les différentes appellations du troisième vignoble de France (touraine, montlouis, chinon, saumur, coteaux-du-layon et muscadet).
On reparlera en temps et en heure des différentes étapes de cette aventure qui sera diffusée en six épisodes sur internet. Ce qu’il faut retenir aujourd’hui, c’est que le trésor à gagner, c’est 5 000 euros et que pour participer au casting qui aura lieu les 12 et 13 mai, on s’inscrit ici et maintenant.

Mon royaume pour un cheval (blanc)

Il y a un peu plus d’un an, à l’automne 2010, le même millésime mythique de ce même vin mythique
– à ce point-là, le grand cru se fait géant – avait beaucoup fait parler de lui en réalisant un chiffre record d’enchères (304 375 dollars). Il faut préciser que le flacon était d’un format très particulier : 6 litres.
On dit un mathusalem en général, mais une impériale si la forme est bordelaise. Aujourd’hui, c’est une bouteille normale (si l’on peut dire), une seule, qui sera proposée parmi de nombreux lots de champagnes, spiritueux et autres grands crus lors de la vente organisée par Artcurial. Le catalogue complet ici.

Y.U.M.M.Y.

Le M.I.A.M. est un magazine iconoclaste branché bistrots autant que chefs étoilés, food art autant que vins, un genre qui plaît parce qu’il démontre qu’urbain n’est pas le contraire d’épicurien. Et qu’il le prouve en organisant autour de la cuisine des événements créatifs qui ont peu à voir avec la gastronomie à la papa (on saura tout ici). Pour la première édition de 2012, c’est l’esprit du film « American Graffiti »
qui sera invoqué ce soir dans les cuisines du restaurant de la Rotonde (de la Villette, place Stalingrad,
à Paris). Au menu, de la pure street food américaine revue et corrigée (un black hot-dog, ça vous tente ?) et de la musique, pointue évidemment. Parce que tout ça est très rock’n roll, on paiera avec des jetons achetés sur place ou en prévente sur digitick.