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Primeurs 2011, le bout du tunnel est proche

Plus de 70 vins aujourd’hui notés de 16 à 17. Là, on est dans le grand vin. Demain, les meilleures notes. Et lundi, les blancs secs. Ainsi, Bettane+Desseauve aura communiqué à tous les internautes qui suivent ce site l’ensemble des commentaires de nos dégustateurs sur le millésime 2011. Gratuitement ? Oui, bien sûr.

Domaine de l’A – 17
Côtes de Castillon
Il y a déjà tout, la texture soyeuse et crémeuse, l’amplitude et la profondeur en bouche et un tanin dynamique de grande race.

Château Bergat – 17
Saint-Émilion grand cru
Fruité, charme et délicatesse, superbe équilibre en finesse, avec en bouche une réelle tension et surtout une trame tannique très fine.

Château Boyd-Cantenac – 17
Margaux
Magnifique plénitude, équilibre rare dans l’appellation et dans ce millésime pour un vin à large dominante de cabernet, superbe assise tannique, grande classe.

Château Cantenac-Brown – 17
Margaux
Nez floral, élégant, parfaitement typé, texture assez soyeuse de raisin mûr, fin de bouche solide, bien affirmée mais sans agressivité, style moderne mais sûr, il mérite un large succès.

Château Faugères – 17
Saint-Émilion grand cru
Vin gras et gourmand, belle intensité généreuse, du fruit, solidement épanoui. Grande vigueur.

Château Gazin – 17
Pomerol
Floral à souhait au nez comme en début de bouche, on apprécie la sève de ce vin qui offre une fraîcheur de première saveur et un tanin crémeux bien intégré. Il y a un beau volume.

Château Hosanna – 17
Pomerol
Grande finesse suave, sans lourdeur ni exubérance, mais avec une vraie suavité, notes de lait de coco discrètement associées au floral, grande allonge veloutée et fraîche.

Château Jean-Faure – 17
Saint-Émilion grand cru
Toujours élégant, ce vin joue la fraîcheur et l’équilibre avec ce qu’il faut de sève et cette subtilité qui traduit le terroir qui le porte.

Château L’Arrosée – 17
Saint-Émilion grand cru
Droit, sans fioritures mais de grande tenue. Allonge persistante avec un tanin surfin. Il y a de la race !

Château L’Église Clinet – 17
Pomerol – La Petite Eglise
Dense, frais et floral, raffinement tannique impressionnant par la densité et la finesse associée, allonge fraîche, subtile et florale, grande allonge fraîche.

L’If – 17
Saint-Émilion grand cru
Nouvelle propriété de Jacques Thienpont située à côté de Troplong Mondot et vinifiée avec un luxe de soins similaire à celui qui prévaut pour Le Pin : même style épanoui et grande prise de bois assumée.

Château La Croix de Gay – 17
Pomerol – La Fleur de Gay
Beau volume musclé et onctueux, remarquable réussite, profonde et de grande sève.

Château La Croix-Saint-Georges – 17
Pomerol
Vin très floral sur fond de fruits noirs, chair harmonieuse avec des tanins fondants et frais et une fin de bouche subtile et précise dans un registre aromatique allant de l’œillet à la violette en passant par la guimauve. C’est superbement réalisé !

Château La Fleur de Boüard – 17
Lalande de Pomerol
Ultra moelleux, grande onctuosité et tanin surfin, allonge subtile et florale, finale profonde. Grand vin.

Château Lafleur – 17
Pomerol – Les Pensées de Lafleur
Grande vivacité, parfum floral racé, fraîcheur immense, le fin chocolat s’impose en finale, vin intense et vibrant.

Château Lafon-Rochet – 17
Saint-Estèphe
Forte couleur, saveur ample et caractéristique de cèdre, terroir fortement marqué, beaucoup d’énergie, excellente vinification et sélection rigoureuse.

Château Larcis Ducasse – 17
Saint-Émilion grand cru
Volume souple mais de belle finesse tannique, soupe de fruits noirs et rouges, allonge dynamique, finale tendre mais longue. À la fois raffiné et énergique.

Château Fontenil – 17
Vin de table – Le Défi de Fontenil
Gras et ample, générosité musclée, belle race, de la vigueur et de la finesse, longueur intense. Un must dans le millésime.

Château Magdelaine – 17
Saint-Émilion grand cru
Floral fin, corps délicat mais svelte et long. la finale, très suave et tendre, se révèle d’une grande longueur subtile.

Château Monbousquet – 17
Saint-Émilion grand cru
Nez enjôleur de petits fruits rouges et de nougatine, tanin surfin, bouche enveloppante, même si le vin assume une certaine fluidité, il possède une énergie suave et profonde ultra séduisante. Belle personnalité.

Château Petit-Gravet Aîné et Clos Saint-Julien – 17
Saint-Émilion grand cru
Quelle fraîcheur rare dans ce millésime, subtil et profond, beau tanin fin, longueur insinuante, quel style !

Château de Pressac – 17
Saint-Émilion grand cru
Beau vin élégant, souple et harmonieux; le plus réussi des Pressac, et très caractéristique de la réussite globale des crus du secteur de Saint-Étienne de Lisse.

Château Prieuré-Lichine – 17
Margaux
Margaux complet, associant une belle prise de bois à un potentiel aromatique particulièrement élégant, donnant une impression d’assurance de style supérieure à celle des millésimes précédents.

Roc de Cambes – 17
Côtes de Bourg
Grand style intense, volume spectaculaire, charnu et intense, allonge brillante, très profond, racé et intense. Un très grand Roc de Cambes.

Château Rouget – 17
Pomerol
Belle plénitude en bouche avec une sensualité de tanins épicés et mûrs, on apprécie la structure. Avec l’élevage le style va s’affiner et l’on aura une très belle bouteille.

Château La Tour-Martillac – 16,5-17
Pessac-Léognan
Bien constitué, texture assez large pour l’appellation, tanin ferme, style un peu plus traditionnel dans l’extraction et la prise de bois que chez ses voisins.

Château Desmirail – 16,5-17
Margaux
Le cru poursuit ses progrès : nez et bouche élégantes et précises, typicité margalaise affirmée, de la souplesse, du style mais aussi du potentiel de vieillissement grâce à des tanins cachant bien leur masse.

Château Ducru-Beaucaillou – 16,5-17
Saint-Julien – La Croix de Beaucaillou
Arôme noble de cèdre, texture précise, sans maigreur, tanin racé lui aussi, un archétype de beau saint-julien.

Goulée – 16,5-17
Médoc
Impressionnante réussite, comme d’habitude, arômes de cèdre dignes des meilleurs saint-estèphes, et intensité de constitution qui donne le ton à l’appellation.

Château Lagrange – 16,5-17
Saint-Julien
Finesse bien dégagée, au détriment peut-être de la richesse de texture, tanin harmonieux.

Château Latour – 16,5-17
Pauillac – Forts de Latour
Le millésime lui a donné une forme imposante, rigoureuse, pas encore très souriante, avec beaucoup d’énergie dans la fin de bouche, mais il n’égalera pas en finesse et en raffinement aromatique Alter Ego ou le Clos du Marquis.

Château Malescot Saint-Exupéry – 16,5 -17
Margaux
Un peu de réduit au nez mais le vin se déploie en totale liberté en bouche, affirmant finesse de texture et densité du tanin. Vin de caractère, fidèle à ses habitudes.

Château Montrose – 16,5 -17
Saint-Estèphe
Forte couleur, vin de très grande puissance, au tanin assez austère, et au potentiel aromatique pas aussi diversifié que chez certains voisins. Il est vrai que l’échantillon était servi un peu trop chaud.

Château Pédesclaux – 16,5-17
Pauillac
Excellent nez de cèdre, corps complet pour l’année, tanin ferme mais enveloppant, bonne suite en bouche. Pauillac parfaitement typé et confirmation de la reprise en main du cru.

Château Potensac – 16,5 -17
Médoc
Remarquable raffinement de texture, tanins nobles, plus délicatement extraits que dans les derniers millésimes, vraiment remarquable.

Château Talbot – 16,5-17
Saint-Julien
Fruité fin et original de cerise, texture fine et onctueuse, tanins fermes, beaucoup de sincérité, de charme et de précision.

Château Valandraud – 16,5-17
Saint-Émilion grand cru – Virginie de Valandraud
Très beau volume racé, fruit brillant, finesse onctueuse, allonge subtile. Bravo!

Clos Badon – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Savoureux, onctueux et fin, une réussite brillante, un volume ultra fin.

Château Beauséjour – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Robe profonde, fruits noirs très présents et bien mûrs, bouche ronde mais avec une pointe d’acidité qui s’impose en finale. Racé, mais nerveux. Vin profond.

Château Bellefont-Belcier – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Volume épanoui et charnu, bon fruit toasté, allonge généreuse, tanin fin, séduisant avec de la classe.

Château Bellevue – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Droit et très fin, beau vin élégant, grand raffinement. Le cru est fidèle à son (magnifique) terroir du secteur de Belair.

Château Bonalgue – 16-17
Pomerol
Le toasté du nez disparaît progressivement au profit des fruits noirs et de la menthe, on apprécie surtout l’attaque en bouche pleine, avec de la tension et une fin de bouche florale très agréable, avec le juteux de tanin habituel.

Château Bourgneuf – 16-17
Pomerol
Très jolie définition aromatique florale et finement truffée, bouche ample, suave et profonde, allonge raffinée. Beau vin onctueux.

Capet-Guillier – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Très dense, grande trame acide et corps vigoureux : le beau terroir de côtes du cru s’exprime remarquablement.

Château Certan de May – 16-17
Pomerol
Bouche droite et longue, allonge racée, tanin ferme mais fin, pas dans un style suave mais avec de la personnalité.

Clos du Clocher – 16-17
Pomerol
Le vin est juteux, presque massif et dense avec des tanins gras et épicés. Il y a du vin mais peu de nuances à ce stade, elles viendront avec l’élevage.

Clos La Madeleine – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Nez très racé avec ce qu’il faut de concentration et de fraîcheur, le tanin est stylé et profond avec une magnifique finale florale et épicée.

Château Fayat – 16-17
Pomerol
Du fruit, floral, une allonge fine. Brillante définition, bel équilibre.

Château Feytit-Clinet – 16-17
Pomerol
Ample et généreux, ce vin présente déjà une structure suave et gourmande, avec des tanins juteux très bien enrobés.

Château Figeac – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Robe de belle profondeur, fruit rouge fin et frais associé à des notes de fin caramel. Bouche svelte, souple mais avec beaucoup de personnalité, tanin fin, allonge fraîche. Vin droit, sans lourdeur, d’une dimension modérée mais avec de la tension. Un vin classique et aristocratique, qui séduit sans imposer.

Château Fleur Cardinale – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Nez de toast et de fruits noirs, gras, généreux et harmonieux, beau vin au volume charnu et charmeur, à l’allonge certaine. Élégant, gourmand et non dénué de race.

Gracia – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Belle dimension et velouté de tanin superbe, c’est gras, onctueux, généreux et ultra séduisant. Remarquable dans son registre charmeur et suave.

Château Grand Corbin-Despagne – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Volume souple, fruit discret mais fin, allonge simple, volume équilibré, longueur ample avec beaucoup de sève. Beau potentiel.

Château La Gaffelière – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Fruité, souple, élégant mais d’une dimension assez modeste en attaque. Il y a de la finesse, du charme et une finale qui reprend du poil de la bête : c’est un vin délicat qui dévoile peu à peu son potentiel.

Château Lafite-Rothschild – 16-17
Pauillac – Les Carruades de Lafite
Une recherche évidente de souplesse et de finesse avec comme résultat une texture d’une remarquable accessibilité dès la naissance. Mais les amateurs de grands vins apprécieront davantage Duhart-Milon.

Château Larrivet Haut-Brion – 16-17
Pessac-Léognan
Beaucoup de densité, avec un tanin solide, pas encore pleinement policé et certainement un grand avenir.

Château Le Bon Pasteur – 16-17
Pomerol
Gras et gourmand, charnu, long et distingué, tanins ronds et intenses, longueur généreuse, de l’intensité en finale.

Château Monbrison – 16-17
Margaux
Comme souvent un exemplaire style margalais.

Château Nénin – 16-17
Pomerol
Environ 45 % de la propriété, 78 % merlot, 22 % cabernet franc. Fruité dense, même style primeur que Fugue mais avec plus de fraîcheur et de profondeur, allonge très fruitée.

Château Pavie-Decesse – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Robe profonde, prise de bois encore assez sévère, de l’amertume en finale, le vin s’exprime encore tout d’un bloc. Il faudra le revoir même si le potentiel est important.

Château Quinault l’Enclos – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Svelte, élégant, fruit délicat, allonge subtile, fruit frais, joli fraîcheur. Une très jolie expression, sans épate mais précise et sincère de ce terroir original de la périphérie de Libourne.

Château Rauzan-Gassies – 16-17
Margaux
Beaux parfums, entre la fleur et le fruit rouge, excellente constitution, tanin racé, sans doute le meilleur départ dans la vie de ce cru depuis plusieurs générations car la prise de bois est enfin réussie !

Château Rol Valentin – 16-17
Saint-Émilion grand cru
La fraîcheur des arômes de rose et de poivre qui se mêlent aux fruits noirs fait saliver, l’attaque en bouche est ample et les tanins se révèlent charmeurs et crémeux. C’est le crooner de Saint-Émilion.

Château Rol Valentin – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Belle densité sans rudesse, bouche onctueuse et fine, profondeur sculptée, beau volume.

Clos Saint-Martin – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Vin ample, solide et profond, générosité gourmande, beau volume.

Château Soutard – 16-17
Saint-Émilion grand cru
Très belle finesse de tanin, allonge délicate et profonde, intensité discrète mais énergique. Beau volume et confirmation des progrès du cru.

Château Vray Croix de Gay – 16-17
Pomerol
Nez riche de mûre avec des accents épicés, la bouche est séveuse et onctueuse, avec un fruit intense, vin de grande dimension, texture superbe.

Château Poujeaux – 16,5
Moulis
On passe à la vitesse supérieure sur cet échantillon : belle prise de bois, fin de bouche plus complexe et plus racée, ensemble chaleureux et équilibré, très prometteur.

Champagne + dessert


La maison de champagne Duval-Leroy organise la 7e édition de son concours de gastronomie consacré à la pâtisserie. Cette année, les participants devront réaliser un dessert classique et créer un dessert libre à partir de ces produits de saison : mirabelle, pêche de vigne et verveine. Evidemment, un accord mets-champagne devra être proposé, avec l’une de ces quatre cuvées Duval-Leroy : Femme de Champagne Millésime 2004, Lady Rose, Rosé Prestige et Duval-Leroy Demi-Sec. La sélection des candidats-pâtissiers a commencé (le concours est réservé aux professionnels, dossier d’inscription à télécharger ici) et dure jusqu’au 24 juin. Les huit candidats finalistes seront sélectionnés courant juillet et la finale et la remise du trophée Carol Duval-Leroy «Dessert of the Year» 2012 aura lieu le 10 septembre.

Un plan pour demain soir


On se décide tout de suite, il y a très peu de places, si l’on veut participer à la dégustation organisée
ce vendredi par «Crus Paris» des vins des différents domaines menés par Emmanuel Reynaud.
Au programme, le millésime 98 de ses châteauneufs-du-pape (Château Rayas, Pignan), côtes-du-rhône (Château de Fonsalette) et vacqueyras (Château des Tours). Il y aura aussi du Rayas blanc (2006).
Le buffet sera italien, involtini de veau avec mortadella et parmigiano, polpettone de veau au romarin, boulettes d’agneau en croute de noisette, brochettes d’agneau au speck fumé et pruneaux…
Tarif : environ 100 euro, réservation par mail adressé à [email protected] ou [email protected]

Bar glacé

La Bouteille Blanche est le concours du meilleur sommelier de montagne qu’organisent ensemble les vignobles Bernard Magrez et La Folie Douce (un «vrai» restaurant de pistes situé à 2200 mètres d’altitude, qui combine fooding et clubbing et dont la cave à vins aux 500 références est la plus haute d’Europe).
Lors de cette troisième édition, 24 sommeliers français et italiens des plus prestigieux établissements de stations se sont affrontés sous les flocons de Val d’Isère au cours de trois épreuves de dégustation à l’aveugle. C’est Romain Boully, assistant sommelier à La Fruitière (Val d’Isère) qui a reçu le titre de «Meilleur Sommelier de Montagne 2012». Il est suivi par Guy Brémond et Meghan Tessier (Hôtel Le Lana, Courchevel) et Taylor Chad (Hôtel Annapurna, Courchevel).

Primeurs 2011, il vaudrait mieux que votre vin soit publié demain

Nos commentaires de dégustation sur les Primeurs 2011, la publication continue. Aujourd’hui, les vins notés de 15,5 à 16,5. Là, on commence à attaquer les très bons vins. Que vous soyez amateur ou vigneron, votre vin préféré a surtout intérêt à ne pas être dans la liste d’aujourd’hui… Demain sera encore meilleur. Et après-demain, c’est plus.

Clos des Baies – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Coloré, plein, très floral au nez et en bouche, générosité profonde et onctueuse, belle allonge fine.

Château Balestard La Tonnelle – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Robe profonde, nez de mûres, attaque généreusement construite avec beaucoup de chair et des tanins solides sans avoir la finesse des plus grands. Bon volume intense.

Château Beychevelle – 16-16,5
Saint-Julien
Un peu de réduction au nez, vin strict et tendu, un peu plus mince le jour de notre dégustation que certains de ses voisins. L’élevage devrait l’harmoniser.

Château Canon – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Nez fumé, bouche droite et volumineuse, plus en structure qu’en nuances. Le volume est pour l’instant en place, mais l’ensemble reste pour l’instant d’une personnalité un peu limitée à force d’être sans aspérités.

Château Carbonnieux – 16-16,5
Pessac-Léognan
Très léognan dans ses notes épicées, son toucher de bouche sérieux et épicé, et son tanin précis. Un bordeaux classique d’excellent rapport qualité-prix.

Château Cos Labory – 16-16,5
Saint-Estèphe
Arôme noble de tabac et de cèdre, puissant, parfaitement équilibré et persistant : style parfait et encore une fois un rapport qualité-prix probable exemplaire. Du vrai et du pur saint-estèphe.

Château Fombrauge – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Nez de fruits noirs agrémenté de touches épicées, bouche bien enrobée avec des tanins harmonieux, il y a un beau volume.

Château Fonplégade – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Fruité souple, allonge svelte mais persistante, dimension intéressante avec de la fraîcheur.

Château Greysac – 16-16,5
Médoc
Belle couleur, forme très soignée, tanin frais et raffiné, excellent échantillon et vin à suivre.

Château d’Issan – 16-16,5
Margaux
Ensemble tendu, serré, dotés de tanins plutôt austères et appuyés mais avec la pleine préservation du cachet du terroir. Il faudra enrober ce socle tannique par un élevage adroit.

Château La Lagune – 16 -16,5
Haut-Médoc
Forte couleur, vin tendu et strict, tanin racé et plus à nu que dans des millésimes précédents, style médocain classique, à attendre !

Château La Tour Figeac – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Notes de fruits cuits au nez comme en bouche, premier échantillon fatigué. Deuxième échantillon plus droit, mûr et dense, bonne saveur intense.

Château Labégorce – 16-16,5
Margaux
Robe bleu noir assez impressionnante pour l’appellation, échantillon marqué par le fût neuf et des arômes toastés lourds mais heureusement fugaces. En revanche, la richesse de sa texture et son tanin maîtrisé promettent une évolution très favorable en fût et en bouteille.

Château Margaux – 16-16,5
Margaux – Pavillon rouge
Peu de chair mais tanin supérieur à la moyenne, assez réservé sur le plan aromatique, finesse évidente, texture plutôt austère pour plaire à tous.

Château Marquis d’Alesme – 16-16,5
Margaux
Bien dans la ligne de l’année, sérieux, tendu, avec un tannin pas encore complètement intégré, mais avec une réserve aromatique suffisante pour éviter l’austérité

Château Marquis de Terme – 16-16,5
Margaux
Notes de fève de cacao au nez, signe de maturité très élevée du raisin, construit en puissance, riche en alcool naturel et en tanins, même si ceux-ci sont encore accrocheurs. On ne lui trouve pas une finesse égale à celle de nombreux autre margaux mais plutôt une allure de pauillac !

Château Olivier – 16-16,5
Pessac-Léognan
On a ici choisi la rondeur et le fruit plus que la puissance, avec pourtant un tanin soutenu. Cela permettra de le boire plus tôt que la moyenne de ses pairs.

Clos de l’Oratoire – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Gras et gourmand, fruits des bois, belle saveur ronde et charmeuse, équilibré et long.

Château Petit Faurie de Soutard – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Robe dense, fruits noirs (mûre), allonge avec de la sève et de la chair, bon tanin, vin de merlot joliment réussi.

Château Phélan-Ségur – 16-16,5
Saint-Estèphe
Jolie prise de bois, et priorité donnée à la finesse et à la souplesse en bouche, ce qui conduit à un tanin civilisé pour l’année. Fraîcheur et distinction mais sans le corps des très grands millésimes.

Château Soleil – 16-16,5
Puisseguin-Saint-Émilion – Le Rival
Droit, frais, long et sans lourdeur, fruit brillant, une vraie réussite.

Château Villemaurine – 16-16,5
Saint-Émilion grand cru
Droit et d’une réelle élégance racée mais sans fioritures, allonge svelte et distinction fruitée en finale.

Château Cap de Mourlin – 15,5-16,5
Saint-Émilion grand cru
Fruité et expressif, dimension droite, assez simple mais de bonne longueur, vin classiquement réalisé, avec de la fraîcheur et du volume.

Château Franc-Mayne – 15,5-16,5
Saint-Émilion grand cru
Beaucoup de finesse et de délicatesse de tanin à défaut d’une dimension vraiment impressionnante. Il joue en élégance.

Château Haut-Bages Libéral – 15,5-16,5
Pauillac
Ressemble un peu à Clerc Milon par la présence d’une acidité assez mordante, beaucoup de corps et de potentiel de terroir mais pour le moment peu de charme.

Château La Serre – 15,5-16,5
Saint-Émilion grand cru
Correctement bâti, allonge et équilibre, pas totalement épanoui mais sérieux.

Château Lassègue – 15,5-16,5
Saint-Émilion grand cru
Très gras, onctueux, dense, serré et volumineux, puissant mais avec un tanin qui s’est affiné, serré mais il y a de l’onctuosité. Typique du terroir de côte.

Château Le Moulin – 15,5-16,5
Pomerol
Grosse prise de bois mais il y a du vin derrière, c’est plein de sève et de richesse, sans amertume. Finale sur des notes d’After Eight.

Château Trottevieille – 15,5-16,5
Saint-Émilion grand cru
Robe plus souple, fruit tendre, bouche gourmande et souple, finesse élégante et un rien limitée à ce stade mais il y a de l’agrément.

L’autre clef des terroirs

Comme un pendant au film de Guillaume Bodin dont nous avions parlé ici, le livre d’Antoine Lepetit, qui vient de paraître aux Editions La Pierre Ronde, entreprend de répondre aux questions que l’amateur de vin se pose au sujet des vignobles conduits en biodynamie. Par exemple, les vins issus de la biodynamie sont-ils meilleurs que les autres ? La biodynamie est-elle scientifique ? Ou encore, quelle est la différence entre bio et biodynamique ? Les réponses sont , et aussi dans les librairies qui s’intéressent un peu sérieusement au vin.

 

Stéphane Derenoncourt n'est pas content

Et on le comprend. Des journalistes de peu de conscience transformeraient en « rupture » à scandale un fait banal dans le cours d’une collaboration entre un propriétaire et un consultant. Voici ce qu’il nous a adressé avant que le journal ne sorte. C’est avec grand plaisir que nous reproduisons son communiqué et que nous lui apportons notre soutien plein et entier.

« Bien que je ne fasse pas beaucoup de communiqués de presse, mais suis plutôt du genre taiseux, il est des circonstances que je ne peux laisser passer. En effet, vous pourrez lire dans quelques jours dans la rubrique « les brèves » d’une revue spécialisée dans le vin, une note concernant les relations entre Derenoncourt Consultants et les vins Olivier Decelle qui n’est en rien une information, mais une rumeur.
L’information juste est la suivante…Lire la suite

Du flair

Loin des sirènes hurlantes et des ambiances nocturnes, cette série policière, diffusée avec succès sur France 3, met en scène un tout nouveau genre d’expert dans un décor de vignobles et de châteaux bordelais. Ce sont les talents de dégustateur (nez, mémoire, palais) de son œnologue de héros, Benjamin Lebel, incarné par Pierre Arditi, qui vont permettre la résolution d’une enquête criminelle où le vin et ses mystères prennent beaucoup de place. Les quatre premiers épisodes seront disponibles en coffret DVD
à partir du 2 mai (Citel, prix public conseillé : 24,99 Euros).

Le vignoble dans la garrigue


Voilà un site tout nouvellement lancé (le 10 avril) dont il faut noter le caractère complet. Outre
les belles photos de la région (Languedoc), du domaine (Mas Belles Eaux) et de ce qui s’y passe, vendanges et assemblages de vins élevés dans l’idée d’en faire de «grands crus» du Languedoc (voir
le film), on trouvera les infos nécessaires à la compréhension du millésime 2011 – «récolte superbe» –
et une e-boutique proposant l’achat en ligne des différents vins de la maison (ci-dessus, photo Vinexia). Allez, on va se promener.

Château-Latour fait cavalier seul. Et alors ?

La décision de Château-Latour de sortir du système de la vente en primeurs à partir du millésime 2012 appelle quelques commentaires. Voici ce qu’en dit Thierry Desseauve :
« Il y a déjà un moment que Château-Latour donne des signes d’indépendance par rapport au négoce bordelais. Là, nous sommes devant la première rupture nette du lien séculaire entre une propriété de premier plan et le négoce de place. Château-Latour en sort alors qu’il est presque au faîte de la puissance des premiers crus de Bordeaux.
François Pinault sait ce qu’il fait. Il est un grand connaisseur – et un acteur majeur ¬- de l’univers des marques de luxe. Il connaît l’importance de la maîtrise du commerce au sens le plus large, réseau de distribution et points de vente. Ce qui signifie aussi que Château-Latour fait son entrée dans cet univers sous l’aile d’un propriétaire emblématique.
On peut également en conclure que les cousins Rothschild et leurs deux premiers grands crus (lafite et mouton) vont confirmer leurs liens avec le négoce bordelais et lui adresser tous les signes d’un partenariat indéfectible. En attendant de voir comment va réagir Bernard Arnault. Il sera passionnant de voir qui va gagner.
»
Mais alors, Château-Latour va-t-il être vendu dans les boutiques Saint-Laurent et Gucci ?
On peut se poser d’autres questions.
Se demander, par exemple, ce qui pousse Château-Latour à agir de la sorte. À la lecture du communiqué de presse de Frédéric Engerer, directeur général de Latour, on pourrait croire que le souci qui le guide est de voir ses vins bus à leur optimum. Bien sûr, bien sûr. Mais nous ne serons pas à ce point naïfs.
On peut se dire aussi qu’il y a une volonté d’accaparer la plus forte proportion de la marge. On peut également spéculer sur la position à terme de Latour dans le grand cirque des vins spéculatifs. Est-ce parce qu’un 2001 est prêt à boire qu’il devient objet de désir, qu’on l’achètera pour le revendre cinq ans après ? Difficile à croire, les plus-values sont trop improbables par rapport à l’achat en primeur. Et les grands amateurs ou les collectionneurs, ces gens riches, mais normaux, dont une part non négligeable du plaisir réside dans la possession de l’objet-bouteille ? Celui qui chaque fois qu’il descend dans sa cave les contemple avec bonheur, qui parfois en remonte une pour voir où elle en est, estimer combien de temps encore il faut lui laisser. Gérard Sibourd-Baudry, fameux patron du caviste Legrand à Paris, va plus loin, il parle de la relation quasiment amoureuse que la plupart de ses clients entretiennent avec leurs bouteilles rares, grands millésimes et grands formats. Ces consommateurs-là existent, évidemment. Ils seront bien aimables d’attendre que le château lâche quelques bouteilles sur le marché ? On peut légitimement penser qu’ils iront faire leurs emplettes chez Lafite, Margaux ou Cheval Blanc, histoire d’avoir quelques jolis cols à caresser.

Time will tell.

Nicolas de Rouyn