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Voyage autour de ma cave par Thierry Desseauve – Jour 2

Voyage autour de ma cave, ou la chronique quotidienne d’un amateur pas désespéré par temps de confinement. Chaque jour Thierry Desseauve déniche, ouvre et raconte une bouteille mémorable de sa cave.
Jour 2 : Château Pontet-Canet, pauillac 2003

Great champagne and british humor

L’humour décalé, ingrédient majeur de son travail. Ses œuvres naissent de l’assemblage de dessins au trait et de commentaires piquants écrits à la main. Après Jaume Plensa en 2017, Liu Bolin en 2018, ou Vik Muniz en 2019, voici David Shrigley. Il a été choisi cette année par Ruinart pour une réinterprétation libre de la Maison. Un nouveau cru artistique intitulé Unconventional bubbles (Bulles singulières), à savourer en VO. Par Pascale Cassagnes

Carte blanche à l’artiste britannique David Shrigley
Ce Britannique au flegme presque indolent et au regard affûté est le douzième artiste à se prêter à l’exercice et à porter sur la maison bientôt tricentenaire (fondée en 1729) un œil tout neuf. « Quand on décide de faire une œuvre sur le thème de la fabrication du champagne : il faut visiter plusieurs fois la région ; il faut échanger avec les professionnels en les écoutant attentivement, puis visiter les crayères, les vignes et les installations de production ; il faut apprendre à déguster du champagne sans oublier de faire la liste de choses à dessiner : les vignes, les raisins, le sol, une bouteille, un verre, le chef de caves, des vers de terre, la météo etc. » explique-t-il. Après plusieurs séjours à Reims, son expérience, fertile, s’est traduite par une série de 36 dessins et gouaches, sculptures, néons et céramiques monumentales qui capturent l’odeur des crayères.

Messages in the bottle
Réunies sous le titre « Unconventional Bubbles » (Bulles singulières), ses œuvres viennent sonder la complexité de la fabrication de ce vin d’exception, les gestes et expressions des travailleurs de la vigne, œnologues et autres collaborateurs Ruinart. Ils font aussi passer un message sur la transmission (Wisdom passed between generations = la sagesse se transmet entre les générations), l’importance de la nature (Worms work harder than us = les vers de terre travaillent plus durement que nous) et les enjeux environnementaux (Please do not destroy the world). « La fragilité des éléments fait partie de nos vies, de notre pensée politique ; on doit l’admettre et on ne peut pas y échapper. Inévitablement, cela a eu un impact sur la production de champagne comme sur d’autres industries qui dépendent de l’environnement naturel. » Sur place également, David Shrigley a laissé sa trace dans les crayères, comme bien d’autres, célèbres et anonymes, avant lui. « Pendant trois jours, j’ai pu sculpter en relief ma vision de la production des vins de la maison Ruinart : un chariot élévateur qui sert à transporter les bouteilles, les visages des hommes qui y ont travaillé ou y travaillent. »  Dévoilées à Paris il y a quelques jours lors d’une grande soirée à l’Opéra Bastille, les œuvres de cette carte blanche 2020 vont faire le tour de 37 foires d’art contemporain dans le monde.

Jéroboam de collection
Cette nouvelle collaboration artistique a aussi donné naissance à un objet de collection : un coffret en édition limitée (chacun des trente coffrets est numéroté et signé par l’artiste) accueillant un jéroboam de blanc de blancs. C’est la première fois qu’un artiste intervient directement sur l’emblématique flacon Ruinart, dont la forme est héritée du XVIIIe siècle. Objet fonctionnel, le coffret se métamorphose en seau à champagne au moment de la dégustation : sa base peut accueillir de la glace pour rafraîchir les bouteilles. Un coffret so unconventional rappelant que servir et déguster un grand champagne, c’est tout un art. Et une fête, comme l’évoque une de ses œuvres, The Celebration will begin as soon as the bottle is open (la fête commence dès l’ouverture de la bouteille).

Un grand cru de Bourgogne qu’on connaît moins, à tort

Domaine Michel Magnien,
clos-de-la-roche grand cru 2015

Pourquoi lui
Frédéric Magnien est un garçon sérieux et habité par sa fonction. Il croit à ses terroirs, à ses façons de faire, aux vins qui sortent de ses chais. Passé à la bio-dynamie « pour aller au bout de l’idée », il est engagé profondément dans une voie de pureté et d’expression. Chacun en jugera, mais ce garçon est convaincant.

On l’aime parce que
Qui peut dire qu’il n’aime pas les grands crus de Bourgogne ? Il faudrait être fou. En boire est déjà une chance, tant les rendements sont minuscules et les prix, majuscules.

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Voyage autour de ma cave par Thierry Desseauve – Jour 1

Voyage autour de ma cave, ou la chronique quotidienne d’un amateur pas désespéré par temps de confinement. Chaque jour Thierry Desseauve déniche, ouvre et raconte une bouteille mémorable de sa cave. Jour 1 : Domaine des Tours, vin de pays de Vaucluse 2013

Le challenge du château Gassier distingue à nouveau une jeune sommelière

En bas à droite, Oliver Souvelain, directeur du château Gassier, Marie Wodecki, Margot Duffort et Mathias Dandine, la lauréate, la marraine et le parrain de l'édition 2020 du “Challenge Château Gassier en Provence”

Pour sa deuxième édition, le challenge de sommellerie organisé par le provençal château Gassier (Puyloubier) a mis en lumière, comme l’année dernière, les talents d’une jeune sommelière. Après Daphnée Extrassiaz (nous vous en avions parlé ici), c’est Marie Wodecki, 22 ans, qui a remporté la session 2020 de cette compétition organisée en concertation avec l’association des sommeliers formateurs et celle des sommeliers Alpes-Marseille-Provence. L’objectif de ce concours réservé aux élèves sommeliers de France (mention complémentaire en sommellerie) est la mise en avant de la richesse des terroirs de Provence et du savoir-faire des domaines de cette région dans l’élaboration de rosés de gastronomie, qui sert de fil conducteur aux différentes épreuves.

Ce second opus du “Challenge Château Gassier en Provence” a permis à soixante-cinq candidats de démontrer leurs connaissances en la matière. Une dizaine d’élèves ont été sélectionnés pour la demi-finale, épreuve de dégustation à l’aveugle au cours de laquelle il leur a été demandé une analyse sensorielle d’un grand vin de Provence. Mercredi, la finale qui s’est tenue au château Gassier a vu s’affronter les cinq derniers candidats en lice, Fiona Forneris (lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme d’Occitanie), Anna Arhance (lycée hôtelier de Gascogne), Noé Malleval (lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage), Guylaine Poisson (lycée hôtelier François Rabelais d’Ifs) et Marie Wodecki, élève au CFA Groisy en alternance avec son travail au restaurant Le Clocher (Annecy-le-Vieux) 

Constituée par quatre épreuves*, cette dernière étape s’est déroulée devant un jury d’experts : Margot Duffort (chef sommelière, Le Gindreau ; championne de France en titre des Olympiades des métiers), Mathias Dandine (chef du restaurant étoilé La Magdeleine), Christian Péchoutre (meilleur ouvrier de France en sommellerie), Robert Desbureaux (président de l’association des sommeliers formateurs), Stéphane Opiard (président des sommeliers Alpes-Marseille-Provence) et Daphnée Extrassiaz (sommelière au Moulin de Léré). « C’est avec grand professionnalisme que les cinq finalistes ont su montrer leur passion pour le vin. Ils ont fait preuve d’une très grande justesse dans la réalisation des épreuves afin de convaincre les cinquante professionnels réunis pour l’événement. »

* Première épreuve : conseiller une table de six convives ; procéder au service avec carafage de la cuvée (Château Gassier, Elevae 2016, côtes-de-provence Sainte-Victoire). Deuxième épreuve : sélection et justification d’un accord mets-vin rosé (Duo de coquilles Saint-Jacques cuites et crues, pois, petits pois, asperges ; Domaine Ott, Château Romassan 2018, bandol ; Château Gassier, Cuvée “946” 2018, côtes-de-provence Sainte-Victoire). Troisième épreuve : dégustation à l’aveugle d’un vin blanc de Provence (Château Simone 2017, palette). Quatrième épreuve : identifier des mets provençaux (banon, poutargue, rouille, etc.)

Le Taillevent se prépare à l’arrivée d’un nouveau chef

Jusqu’alors chef du restaurant Le Meurice – Alain Ducasse, Jocelyn Herland (photo) prend la tête des cuisines du Taillevent, table parisienne des frères Gardinier ayant tout récemment retrouvé sa deuxième étoile (nous vous en avions parlé ). C’est Amaury Bouhours qui lui succède en tant que chef exécutif au Meurice et c’est par un communiqué commun que les groupes Ducasse* et Gardinier** annoncent ce mercato des pianos. Le chef auvergnat, qui garde de ses débuts en pâtisserie la rigueur et la précision, rejoindra le 15, rue Lamennais début avril avec pour mission d’affirmer son style et exprimer pleinement sa créativité : « Je ne pouvais pas rêver d’un défi plus exaltant. Le Taillevent est l’une des adresses les plus mythiques de Paris. »

Jocelyn Herland a travaillé aux côtés d’Alain Ducasse pendant de nombreuses années, du 59 Poincaré (trois étoiles au guide Michelin) où il débute en 1997 jusqu’au restaurant du Plaza Athénée, avant de rejoindre l’aventure londonienne at The Dorchester en tant que chef exécutif, une réussite saluée par trois étoiles. De retour à Paris, il a pris les rênes des cuisines du Meurice en 2016. Grâce à lui, Le Taillevent et l’équipe menée par Antoine Pétrus, son directeur général – Baudoin Arnould, directeur du restaurant, François Josse, chef pâtissier et Anastasia Tess, chef sommelière – s’apprêtent à entamer un nouveau chapitre après le départ de David Bizet, qui a choisi de retrouver l’environnement d’un palace.

Au Meurice, le restaurant Alain Ducasse dit donc adieu à celui qui a dirigé les cuisines durant quatre années et c’est une transition en douceur qui s’annonce, les rênes étant confiés à l’un de ses collaborateurs, en poste depuis 2016. Trentenaire, Amaury Bouhours a passé pratiquement toute sa carrière dans des établissements étoilés, notamment ceux d’Alain Ducasse, qui a repéré très tôt son potentiel. Premier stage au Louis XV, à Monaco, six ans au Plaza Athénée, sous la direction de Christophe Moret, Christophe Saintagne puis Romain Meder, sous-chef d’Adrien Trouilloud chez Lasserre, l’expérience est riche avant que le chef ne rejoigne Le Meurice, auprès de Jocelyn Herland. Le binôme se sépare aujourd’hui, le plaisir des gastronomes est redoublé.

* Le Louis XV – Alain Ducasse, Monaco ; Alain Ducasse au Plaza Athénée, Paris ; Alain Ducasse at the Dorchester, Londres ; Alain Ducasse at Morpheus, Macao ; Le Meurice – Alain Ducasse, Paris ; Beige – Alain Ducasse et Esterre, Tokyo, Idam, Doha ; Spoon, Paris ; Bib & Guss, Nanterre ; Cucina, Paris et Saint-Tropez ; Ômer, Monaco ; Rivea, Las Vegas ; Voyages by Alain Ducasse, Macao ; BBR, Singapour ; Blue, Bangkok ; miX, Dubaï ; Rech, Paris et Hong Kong ; Le Relais Plaza, La Cour Jardin, Le Dali, Paris ; ore – Ducasse au château de Versailles, Versailles ; Aux Lyonnais, Champeaux, Allard, Adjugé, Paris ; Benoit Paris, Tokyo et New York.

** Le Taillevent, Les 110 de Taillevent à Paris et Londres et Les Caves Taillevent (Paris, Tokyo et Beyrouth), Les Crayères à Reims, Le Comptoir du Caviar et Drouant à Paris et Gardinier Florida Citrus aux Etats-Unis.

Pour ses 25 ans, Minuty offre un nouveau flacon à sa cuvée historique

Cuvée qui occupe une place privilégiée au sein de la gamme des vins du domaine familial mené par Jean-Etienne et François Matton, le rosé Prestige de Minuty a été sublimé par un flacon à sa mesure qui a nécessité deux ans de recherche et de développement. A la minéralité et à la droiture de ce « symbole incontournable des vins rosés de qualité », dont le succès en France ne se dément pas depuis son lancement il y a vingt-cinq ans, répond désormais une bouteille « tout en longueur et en épure. »

Lignes sobres et habillage minimaliste caractérisent cette interprétation par les équipes créatives de Minuty des codes habituellement réservés à la parfumerie : « Conserver l’âme et la typicité de Prestige tout en y insufflant une énergie nouvelle, tel était le défi de cette création. » Inscrit dans une démarche d’amélioration continue pour réduire l’impact de ses activités sur l’environnement, le château Minuty – qui est l’un des principaux producteurs de côtes-de-provence et l’un des derniers domaines de la région où les vendanges sont entièrement réalisées à la main – a vu ses pratiques certifiées HVE l’an passé.

Minuty, cuvée Prestige :

• Cépages : grenache, tibouren, cinsault, syrah
• Appellation : côtes-de-provence
• Vinification : éraflage, foulage puis pressurage à basse pression ; sélection des premiers jus, débourbage statique et fermentation à basse température
• Accords : Carpaccio de veau, poissons grillés, petits farcis provençaux, cuisine orientale
• Prix conseillé : 18,50 euros

Dans l’intimité d’un grand cru classé : l’hospitalité selon Malartic-Lagravière

La saison sera bientôt lancée à Malartic-Lagravière et, avant toute chose, précisons à l’amateur qu’il a désormais la possibilité de réserver directement sur son site internet toutes les propositions œnotouristiques que lui réserve cette propriété de 53 hectares située à 15 kilomètres au sud de Bordeaux, propriété de la famille Bonnie depuis 1997. En 2020, le grand cru classé de Graves (en rouge et en blanc, ils sont seulement six dans ce cas) accueillera les visiteurs tous les samedis, dès le mois d’avril et jusqu’à fin octobre, et sera ouvert tous les jours fériés à l’exception du 1er et du 21 mai.

Témoin de l’importance accordée ici à l’hospitalité et de l’augmentation conséquente* de la fréquentation de ces lieux, des chais aux jardins classés, l’équipe du château a encore été renforcée. Parmi ces nouvelles recrues, une personne trilingue en charge des visites et un chef à demeure s’occupant des déjeuners et dîners et de l’“atelier du chef”, animation tout récemment récompensée par un Best of Wine Tourism. Visite privée, visite premium, visite cépages, l’expérience Malartic commence ici.

* Plus de mille personnes de vingt-cinq nationalités différentes sur les six mois de la belle saison 2019.

En Magnum + Chais d’œuvre + 1 magnum Bollinger

Lisez En Magnum, déguster la sélection d’avril de Chais d’œuvre et recevez un magnum de champagne Bollinger

1 club, 1 MOF
Les lecteurs attentifs d’En Magnum ont déjà entendu parler de Chais d’oeuvre. Pour les autres, les distraits et les oublieux aussi, de quoi s’agit-il ? D’un club d’amateurs fondé par le MOF Manuel Peyrondet, sommelier haut de gamme passé par les meilleures maisons (Taillevent ou le Royal Monceau, par exemple). Le principe est simple : en s’abonnant au coffret Chais d’oeuvre, on reçoit deux (ou trois, selon l’abonnement) bouteilles par mois, commentées par Manuel Peyrondet et on a accès aux ventes privées du club, aux cours d’œnologie et même aux sorties dans le vignoble. L’abonné peut acheter les bouteilles qu’il a reçues s’il les a trouvées à son goût.

Une sélection qui nous ravit
Mais arrêtons-nous une seconde sur les ventes privées. Parce que nous suivons toutes les ventes de vin sur internet, nous avons très vite remarqué la singularité de l’offre Chais d’oeuvre, jusqu’à devenir nous-même membre du club, puis à entretenir de cordiales relations avec les boys & girls de cette start-up qui, à force, a grandi pour devenir un acteur majeur du vin sur le Net. Là, on trouve des vins introuvables ou rarissimes ou inconnus. Autant d’occasions d’élargir son horizon, son expérience. C’est tellement vrai que les abonnés comptent dans leurs rangs très privés quelques vignerons célèbres et comme dirait l’autre, c’est un peu comme entrer dans une pizzeria et trouver plein d’Italiens en train de dîner, ça rassure.

Vite, un abonnement
Voilà que les abonnés de Chais d’oeuvre vont découvrir un exemplaire d’En Magnum dans leur coffret d’avril, quelle chance. En retour, les lecteurs d’En Magnum se voient offrir l’opportunité de devenir membre du club Chais d’oeuvre. En utilisant le code ENMAGNUM pour vous abonner au coffret joliment nommé “En route vers les étoiles” (trois bouteilles), vous recevrez un magnum de champagne Bollinger, quelle chance.

Pour bénéficiez de l’offre En Magnum + coffret En Route vers les étoiles + Bollinger, c’est ici
https://www.chaisdoeuvre.fr/enmagnum

Champagne, ces maisons tant admirées de par le monde

Réjouie par sa fort belle deuxième place, la maison Charles Heidsieck s’est fait le relais du classement des maisons de champagne les plus admirées au monde établi par le magazine Drinks International. Qualité des vins, pertinence de la stratégie marketing ou encore packaging, plus de cinquante d’entre elles ont été évaluées à l’occasion de cette septième édition de The World’s Most Admired Champagne Brands, menée en collaboration avec Giles Fallowfield, l’un des plus grands spécialistes en la matière.

Composé de plus de 300 experts, le jury international avait pour mission d’évaluer les maisons selon différents critères et une attention particulière a été portée à leurs bruts sans année afin d’apprécier la constance des vins et leur qualité. Reflet des progrès effectués par la maison Charles Heidsieck, classée quatorzième en 2015, ce résultat est décrit par Stephen Leroux, son directeur général, comme « un accomplissement qui couronne le travail de plusieurs générations et témoigne de l‘engagement de toute une équipe, portée par la passion et l’attention du groupe familial EPI-Descours. »

Qui trouve-t-on juste avant Charles Heidsieck ? Louis Roederer, première des maisons de champagne les plus admirées au monde. Qui trouve-t-on juste après ? Pol Roger. Voilà pour le podium de tête, le classement complet est à découvrir ici.