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Bio, biodynamique et nature

La deuxième édition du salon des vins biologiques, biodynamiques et nature de la ville de Pantin se tiendra samedi (13 h – 22 h) et dimanche (11 h – 18 h) au bord du canal de l’Ourcq, devant le théâtre du Fil de l’Eau. Cette « flânerie dégustative » rythmée par des conférences – programme complet ici – qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine du développement durable et accompagne l’engouement des consommateurs pour la viticulture bio, dont les surfaces certifiées et en conversion ne cessent d’augmenter (9 % du vignoble français), avait attiré plus de 600 visiteurs l’année dernière. Les vignerons présents, dont on trouvera la liste ici, ont été sélectionnés avec l’aide de Pierre Guigui, journaliste, auteur et organisateur du concours international des vins bios et en conversion, et Christophe Brunet, créateur de la société L’Envin. Les tarifs pratiqués sur le salon seront les même que chez les producteurs (prix départ cave). Plus de renseignements en cliquant .

La belle santé du rosé languedocien

Commercialisation des rosés issus d'AOC du Languedoc.

Vingt-sept millions de cols en 2017 et une croissance de 38 % en sept ans (image ci-dessus), l’engouement des amateurs français pour le rosé (un ménage sur deux en consomme) a de belles conséquences dans les appellations du Languedoc. Si les consommateurs sont séduits par « une gamme variée offrant aussi bien des vins fruités et souples que structurés », l’interprofession des vins du Languedoc (CIVL) souligne la progression soutenue des ventes de vins issus des différentes indications géographiques protégées languedociennes (voir image ci-dessous) qui ont connu une hausse de 10 % depuis 2011. Par ailleurs, les rosés d’AOC, tirés par l’appellation étendard languedoc (qui représente 52 % des ventes, soit 16,6 millions de cols en 2017) s’exportent de façon dynamique aux Etats-Unis (51 % des volumes), au Royaume-Uni (11 %) et aux Pays-Bas (8 %). Sur ces marchés, comme en France, la demande des consommateurs pour les rosés languedociens continue à progresser en 2018.

Commercialisation des rosés issus d’IGP du Languedoc.

Pour Jérôme Villaret, délégué général du CIVL, l’une des raisons de ce succès réside dans « une culture historique des rosés avec une grande diversité des terroirs et une gamme de cépages utilisés en assemblage – syrah, cinsault, grenache, mourvèdre – qui privilégient une palette de vins très large, des rosés clairs fruités et souples aux rosés foncés structurés, correspondant aux goûts des consommateurs d’aujourd’hui. » Il explique également que les producteurs et négociants régionaux ont su construire une gamme de rosés très qualitatifs. Enfin, l’inclinaison des consommateurs pour cette couleur est accompagnée : « L’an passé, le CIVL a anticipé l’engouement du marché français et international pour les rosés et a encouragé les vignerons à développer leur production de rosé. » Ainsi, malgré une petite récolte, le bilan 2017 en AOC languedoc montre une progression de 23 % des vins rosés par rapport à 2016, une augmentation qui va permettre à l’appellation de « répondre sereinement à toutes les demandes. »

Sauvegarde du patrimoine viticole

La troisième édition du week-end organisé dans le vignoble de Gaillac par l’association Les Z’elles Gaillacoises, avec le soutien du premier réseau professionnel de femmes de vin du Sud-Ouest (SO Femme & Vin), se déroulera samedi et dimanche à Brens, au lieu-dit Baynac, « sous l’œil bienveillant du fameux pigeonnier » que les bénéfices de l’événement contribueront à rénover (photo ci-dessus). Outre la vente aux enchères des cuvées d’une trentaine de vigneronnes, offrant pour l’occasion dix-huit bouteilles de leur production, qui se tiendra dimanche à 15 heures sous le marteau de Philippe Amigues, commissaire-priseur à Albi, ces deux jours de découverte des vins de Gaillac seront rythmés par différents rendez-vous. Dégustations, conférence sur les pigeonniers du Tarn, concert, expos de photos et de peintures et enfin randonnées dans le vignoble à pieds, à vélo et en voiture. La dégustation des cuvées proposées aux enchères se tiendra dimanche avant un repas champêtre. Plus de détails ici.

« Huit siècles avant la création des AOC, le vignoble gaillacois est un des mieux protégés et organisés de France (interdiction de mélanger les vins avec des vins “étrangers”, taille règlementée, ban des vendanges, organisation du temps de travail) et le seul engrais autorisé est la “colombine” (déjections de pigeons). C’est ainsi que l’on peut observer un nombre conséquent de pigeonniers dans le vignoble. Aujourd’hui, ne servant plus, beaucoup d’entre eux sont à l’abandon »

Le succès de l’IGP méditerranée

Pour son bilan de mi-campagne, l’interprofession des vins du Sud-Est, qui représente un territoire viticole déroulant neuf indications géographiques protégées (IGP) annonce qu’en grande distribution, parmi les ventes de vins à indication géographique protégée, une bouteille sur dix est issue de l’IGP méditerranée. Le vin rosé domine toujours dans toutes les dénominations du Sud-Est et le méditerranée ne fait pas exception avec 123 539 hectolitres vendus à mi-campagne. En moyenne, sur les trois dernières années, la dénomination régionale réalise 60 % de ses volumes en rosé, 31 % en rouge et 9 % en blanc.

« Malgré une campagne 2017 impactée par les aléas climatiques, les sorties de chais enregistrées (…) sont en légère hausse par rapport à la campagne précédente avec 439 341 hectolitres enregistrés vs. 431 132 hectolitres en 2016-2017. » La baisse de volume en production a été compensée par les stocks et permet de réaliser un chiffre meilleur que la moyenne des six dernières années, établie à 418 788 hectolitres. Côté prix, « l’excellente vitalité de l’IGP méditerranée » se traduit par une hausse de 22 %, à 102,54 euros l’hectolitre, accompagnée par une hausse de 10 % de ses ventes, tous millésimes confondus (+ 23 725 hectolitres).

Le vin en Chine

A l’occasion du salon Vinexpo Hong Kong qui s’est tenu ces trois derniers jours, le groupe Castel a rappelé ses vingt ans de présence et de succès en Chine (une histoire et un anniversaire dont nous vous avions parlé ici), a confirmé ses avancées sur le marché japonais (entré dans le top 10 des marchés du groupe à l’export) et a mis au point l’infographie publiée ci-dessus qui rappelle entre autres qu’en Chine, le nombre de consommateurs de vin a plus que doublé entre 2011 et 2017 et que cela représente 67 millions de consommateurs supplémentaires.

Sources des chiffres :
(1), (6) et (7) : Selon l’OIV, 2017.
(2) Le Figaro, 2017.
(3) Selon l’étude Vinexpo-IWSR, 2017.
(4) et (5) Mon-viti.com, 2017.

10 vins sud-américains (et 110 vins au verre)

C’est avec un afterwork que Les 110 de Taillevent lance ce soir sa saison d’été qui sera consacrée à des vins sud-américains. Entre 18 et 20 h, pour peu de s’annoncer ici, on découvrira le chilien viognier Pedrogoso 2015 du domaine Tabali (Vallée de Limari) et le mexicain Petite Sirah 2015 du domaine L.A. Cetto (Baja California), respectivement proposés à 8 et 6 euros le verre ou 40 et 30 euros la bouteille. Précisons que les 110 vins au verre qui font la réputation du lieu sont également au programme et que la maison servira pour l’occasion des planches à partager (Sud-Américaine : 15 euros ; Ibérique : 18 euros ; Fromages : 15 euros). Quant aux accords en hommage à l’Amérique du Sud que le restaurant inaugure dès demain (une entrée, un plat et un dessert « aux saveurs locales » proposés à la carte), il seront l’occasion de découvrir une sélection de dix vins et de deux ron (rhum).

Plus de détails et réservation en cliquant .

Ci-dessus, Ceviche de daurade, Leche de tigre et avocat et un vin du domaine Tabali (Chili), Entrecôte d’Argentine, Légumes marinés et grillés, Sauce Chimichurri et un rouge du domaine Trapiche (Argentine) et Ananas du Costa Rica Caramélisé aux épices et au citron vert et le travail du domaine Viu Manent (Chili), trois accords à découvrir jusqu’au 31 juillet au restaurant Les 110 de Taillevent.

Vin jaune d’Arbois, un record mondial

La longévité exceptionnelle du vin jaune d'Arbois est illustrée par ce millésime 1774, adjugé plus de 100 000 euros. Photo : Jura Enchères.

La dispersion des derniers flacons de « la plus belle cave du Jura », une vente aux enchères dont nous vous avions parlé en détail ici, a donné lieu samedi dernier à un record, les trois flacons du millésime 1774 proposés aux amateurs s’envolant à 103 700 euros, 76 250 euros et 73 200 euros, bien au-delà de leur estimation (15 000-20 000 euros) et du dernier records d’enchères concernant une bouteille semblable du même millésime (57 000 euros en 2011). Les nombreux vignerons de la région qui s’étaient déplacés pour assister à cette vente historique ont applaudi ces exceptionnelles adjudications, menées sous le marteau de Brigitte Fenaux (Jura Enchères).

Le géant chinois Alibaba choisit l’expertise Bettane+Desseauve

Les meilleurs vins commercialisés sur les sites du groupe Alibaba seront notés en exclusivité par Bettane+Desseauve.

Ce mercredi 30 mai 2018, lors du salon Vinexpo Hong Kong, Mike Hu, FMCG CEO du groupe Alibaba, Michel Bettane et Thierry Desseauve, les deux dirigeants du groupe d’experts vins internationaux Bettane+Desseauve, ainsi que Guillaume Zhuang, président de Bettane+Desseauve China, ont annoncé la signature d’un accord important entre les deux groupes.
Ce dernier porte sur l’utilisation exclusive des notes Bettane+Desseauve pour les vins proposés sur les sites et boutiques en ligne de Tmall, une des plateformes incontournables du e-commerce chinois.
« Nous apprécions la sûreté, l’indépendance et la qualité des évaluations de Bettane+Desseauve pour aider les consommateurs à choisir les meilleurs vins. Nous connaissons également la réputation mondiale de Michel Bettane, Thierry Desseauve et de leurs équipes d’experts. », a déclaré Mike Hu.
« Nous sommes depuis longtemps convaincus que le e-commerce nécessite à la fois des opérateurs puissants et des contenus de qualité pour fournir au consommateur toutes les informations et la prescription dont il a besoin. La notoriété et le dynamisme du groupe Alibaba représentent pour nous une opportunité formidable pour faire connaître au public chinois toutes les facettes de la civilisation du vin », a précisé Thierry Desseauve.
Grâce à l’accord signé ce jour, Tmall utilisera les notes publiées dans le Guide des Vins Bettane+Desseauve et dans le guide virtuel (appli et site) Grand Tasting pour signaler aux consommateurs les meilleurs vins proposés dans les boutiques. Alibaba et Bettane+Desseauve envisagent également des actions communes sur le marché du vin en Chine.

Prix du livre de chef 2018, premier dîner


La sixième édition du prix organisé par la maison Collet (Aÿ) autour des ouvrages de gastronomie signés par des chefs s’est ouverte lundi à Paris avec un dîner d’accords mets-champagne conçu par Christopher Coutanceau. Premier des dix chefs en lice à présenter son livre, paru début mai aux éditions Glénat, le chef de la maison Coutanceau** (La Rochelle) témoigne dans Cuisinier Pêcheur de sa passion pour l’océan et de sa créativité dictée par la mer. Défenseur de la faune et de la flore marine qui collabore avec de nombreuses associations de préservation des ressources marines et milite pour une pêche artisanale, Christopher Coutanceau dévoile à l’amateur ses recettes, mais aussi un calendrier des pêches et des recommandations pour préparer respectueusement les produits de la mer.

Les six accords de Christopher Coutanceau :

Bonbon de lieu jaune au basilic

Champagne Collet Brut Millésimé 2009

Langoustines vivantes de la Cotinière marinées à cru,
gelée de pinces, caramélisées, araignée de mer au naturel

Champagne Collet Blanc de Blancs

Huîtres au lait d’estragon, caviar Kristal et hélichryse

Champagne Collet Extra Brut

Turbot en 2 services :  bardes et févettes, filet et caponata

Champagne Collet Esprit Couture

Sardines de la tête à la queue, ormeaux, glace aux bouffis
Champagne Collet Millésimé 2008 Collection Privée

Galets framboise et fleur de sel de l’île de Ré

Champagne Collet Rosé Dry Collection Privée

La mort soudaine de Serge Dassault

Serge Dassault est mort hier après-midi, dans son bureau. Il ne serait venu à l’idée de personne qu’il meure dans son lit. Cet accident cardiaque brutal souligne une réalité — Serge Dassault était un travailleur infatigable — et la transforme en légende. Il avait 93 ans. Nous ne dresserons pas ici l’interminable liste de ses activités industrielles et politiques, ce n’est pas le lieu. En revanche, nous saluerons son choix de confirmer dans le groupe le Château Dassault, acquis par son père au début des années 70 et devenu plus récemment un grand saint-émilion. Et de lancer peu à peu la création d’un petit groupe de propriétés, ou d’intérêts dans des châteaux prestigieux.

Il avait confié à son fils Laurent la direction des activités viticoles de la famille.
Nous lui adressons nos condoléances attristées et amicales.

Nicolas de Rouyn