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Collet, plus grand le champagne

La générosité de ces formats permettant un meilleur vieillissement du vin et amplifiant le caractère exceptionnel de l’ouverture d’un champagne, la maison Collet a décidé de proposer un très large éventail de ses cuvées en magnum (1,5 litre), jéroboam (3 litres) ou encore mathusalem (6 litres, soit l’équivalent de huit bouteilles).

Ces grands, voire très grands flacons, souvent réservés aux étiquettes et millésimes d’exception, concernent désormais le brut de Champagne Collet, disponible en magnum et jéroboam, sa cuvée Art Déco (magnum, jéroboam et mathusalem), son champagne blanc de noirs premier cru (magnum et jéroboam), son blanc de blancs premier cru (magnum), ses champagnes millésimés 2000, 2004 et 2006 (magnums) et enfin son brut rosé (magnum).

Ce dernier est un assemblage de pinot noir (50 %), chardonnay (40 %) et meunier (10 %) issus de vingt premiers et grands crus champenois qui a vieilli quatre ans en cave. Sur le sujet des accords mets et champagnes, autour desquels elle organise chaque année depuis 2013 son Prix du livre de chef, la gastronome maison d’Aÿ précise que le champagne rosé est « un caméléon qui s’adapte pratiquement à tous les mets, pourvu qu’ils soient peu sucrés et peu amers. »

Champagne Collet, Brut rosé, 75 euros le magnum.

Ruinart, masterclass étoilée

A réserver dès à présent, la belle proposition faite à l’amateur parisien par la maison Ruinart et Le Royal Monceau d’une déclinaison d’accords mets et champagne conçus par Hideki Endo, chef exécutif du Matsuhisa Paris, se tiendra le jeudi 12 avril. Dès 19 heures, dans le cadre intimiste du cinéma du palace, une très exclusive masterclass sur l’effervescence menée par Frédéric Panaïotis, chef de cave de Ruinart, fera la part belle aux champagnes Dom Ruinart Blanc de Blancs 2006 et 1996. Cette « excursion gustative » se poursuivra dans les salons du Royal Monceau avec un menu en en cinq plats qui « mettra en avant les saveurs japonaises et péruviennes pensées tout particulièrement pour trois cuvées : Dom Ruinart Blanc de Blancs 2006, Dom Ruinart Rosé 2004 et Dom Ruinart Rosé 1998. » Tarif : 350 euros par personne, plus de détails et réservation en cliquant .

Alfred Latour et les vins Nicolas


Alfred Latour, Le Livreur Nectar (1961, 60 x 40 cm). Projet d'affiche pour Nicolas. © Fondation Alfred Latour, tous droits réservés.

La saison Alfred Latour (1888-1964) qui ouvre aujourd’hui en pays d’Arles porte trois regards différents sur l’œuvre de celui qui, formé aux Arts décoratifs au début du XXe siècle et membre de l’Union des artistes modernes (UAM) fondée en 1929 par Robert Mallet-Stevens, fut un peintre, un graveur, mais aussi un photographe, un affichiste et plus encore. Parmi les apports de cet artiste pluridisciplinaire dont les œuvres sont aujourd’hui visibles, entre autres, au Centre Pompidou, au British Museum ou encore au Philadelphia Museum of Art, sa contribution au renouveau de la publicité en France et en Europe s’exprimera notamment au fil d’une longue collaboration avec la maison de vins Nicolas.

Doté d’un « vocabulaire artistique qui lui permet d’aborder avec aisance tant le graphisme et le design de mode que la publicité et la photographie », Alfred Latour se voit d’abord confier la typographie et la mise en page du luxueux Catalogue des grand vins fins qu’Etienne Nicolas édite chaque année depuis 1928 et fait illustrer par des peintres tels que Kees van Dongen, Raoul Dufy ou Bernard Buffet. Bientôt, il sera également en charge des affiches, puis de tout ce qui relevait de la communication de la maison Nicolas, participant à son image durant trente ans. L’exposition visible à l’Espace Van Gogh aborde ce travail pendant que les deux autres présentent l’œuvre photographique d’Alfred Latour, découverte en 2016.

Alfred Latour – Les gestes d’un homme libre

Espace Van Gogh (Arles), du 29 mars au 2 mai 2018.


Alfred Latour – Cadrer son temps
Musée Réattu (Arles), du 29 mars au 30 septembre 2018.


Alfred Latour – Eygalières dans l’objectif d’un peintre

Maison des Consuls (Eygalières), du 28 mars au 2 septembre 2018.

Sir Winston Churchill en verticale


Le 3 avril, dans le cadre des « dégustations du mardi » régulièrement organisées par l’historique caviste parisien Legrand Filles et Fils, la soirée proposée aux amateurs sera consacrée à une maison que Winston Churchill considérait comme « l’adresse la plus délectable au monde », celle fondée en 1849 par Pol Roger. Devenue l’une des « dernières grandes maisons de champagne à la fois familiale et indépendante », et par ailleurs membre de l’association internationale Primum Familiae Vini qui regroupe les grandes familles du vin, Champagne Pol Roger a lancé son emblématique cuvée au nom du « Vieux lion » en 1975, à l’occasion du dixième anniversaire de sa mort. Le dîner au champagne qui se tiendra mardi rue de la Banque lui fera la place d’honneur en déroulant la verticale suivante : Brut Vintage 2009 ; Sir Winston Churchill 2006, 2004 et 2002 ; Brut Vintage 1999 ; Sir Winston Churchill 1996. Tarif : 150 euros par personne, détail du menu et réservation en cliquant .

D’un clic, votez pour un vigneron qui s’installe

Ils sont jeunes, ils ont le courage de se lancer dans le métier de leur rêve, ils ont des idées plein la tête pour défendre leur terroir et leur vision du vin. Le concours Vignerons et Terroirs d’Avenir donne les moyens aux gagnants de réaliser leur projet.

Les 6 et 7 mars derniers, c’était l’effervescence au Mas Neuf, propriété des Vignobles Jeanjean (AdVini), près de Montpellier. Dix jeunes vignerons étaient venus défendre leur projet et tenter de remporter le premier prix du concours Vignerons et Terroirs d’Avenir. Face à eux, un jury de professionnels reconnus de la filière viticole (consultants, journalistes, experts, gagnants des deux précédentes éditions).

Des candidats sous pression
Stress, nuit quasi blanche, chacun essayait de relativiser comme il pouvait le matin du « grand oral ». La veille, tous avaient planché une nouvelle fois sur leur projet avec le soutien d’étudiants de l’école d’ingénieurs Montpellier Sup Agro et de cinq experts d’AdVini, les obligeant parfois à revoir une grande partie de leur présentation du lendemain. Les jeunes vignerons étaient venus défendre leur projet seul, en couple ou carrément en famille.

Un 1er prix qui peut changer une vie
Le premier prix du concours Vignerons et Terroirs d’Avenir, c’est 50 000 euros et dix journées de conseils avec les experts partenaires d’AdVini. Le deuxième prix permet d’obtenir 25 000 euros et également le soutien de professionnels. « Participer à ce concours nous a d’abord permis de prendre du recul sur notre projet. Remporter le 1er prix donne un vrai coup de pouce pour démarrer et mettre en œuvre des initiatives dont nous n’avions pas les moyens. C’est fabuleux qu’un concours aide autant les jeunes vignerons simplement en leur demandant de défendre ce en quoi ils croient », confie Nicolas Fernandez, du domaine La Calmette à Cahors, lauréat 2017 avec sa compagne Maya Sallée.

À vous de jouer
Cette année, vous pouvez voter et soutenir un jeune vigneron dans son projet. Les résultats seront dévoilés le 26 avril prochain. Le choix du public sera-t-il le même que celui des professionnels ?

Comment faire pour voter ?
Durant trois semaines, à raison de deux vidéos par semaine diffusées sur la newsletter enmagnum.com, vous découvrirez les six projets en lice : chaque candidat a eu deux minutes pour présenter son parcours, son projet, sa passion. Vous pourrez retrouver l’ensemble des vidéos sur la page dédiée du site enmagnum.com et voter pour le candidat de votre choix.
Grâce au prix du public, en plus de vos encouragements, le candidat gagnera 2 000 euros.
La remise des trois prix aura lieu le 26 avril 2018 au Club Français du Vin, 44 rue Vivienne à Paris.
Il y a dix invitations à gagner (l’occasion de déguster les vins des vainqueurs), alors votez et partagez.

 

En chiffres

3e édition
100 candidatures reçues
200 000 euros pour les gagnants
80 étudiants ingénieurs impliqués aux côtés des candidats retenus

 

C’est quoi ce concours ?

Vignerons et Terroirs d’Avenir, crée en 2015 par AdVini, Montpellier SupAgro et SupAgro Fondation, a pour ambition de favoriser l’installation durable de jeunes vignerons dans des terroirs français. L’idée est d’encourager le développement de l’activité viticole en soutenant des projets humains et respectueux de l’environnement qui mettent en avant la grande variété des terroirs français.
AdVini est le leader Français des vins de terroirs, présent sur 2 333 hectares de vignobles, trente domaines & châteaux et onze maisons de vins en France et en Afrique du Sud.
Montpellier SupAgro, Institut supérieur des sciences agronomiques de Montpellier, est une école d’ingénieur en agronomie qui regroupe plus de 1600 élèves et notamment une spécialisation reconnu internationalement en Vigne et Vin.
SupAgro Fondation, la fondation de Montpellier SupAgro, a pour objectif de co-construire des projets collectifs entre les entreprises, les enseignants-chercheurs et les étudiants comme avec le concours Vignerons et terroirs d’avenir.

En Magnum #11, en kiosque dès demain

Avec des bordeaux (2015), des bourgognes (les vins que l’on veut absolument), la Corse de Michel Bettane, des vins autrichiens, des restaurants italiens, des master class, des interviews de magnums. Bref, il est grand, il est intéressant, à lire absolument.
En Magnum #11, dans tous les bons kiosques à partir du vendredi 30 mars.

Si d’aventure, vous ne le trouviez pas, rendez-vous sur enmagnum.com, rubrique abonnement.

Mes magnums (60), un grand champagne rosé très bon, très cher

Champagne Veuve Clicquot,
La Grande Dame, brut rosé 2004

Pourquoi lui
Quand on voit ce que deviennent ses prédécesseurs, on se dit qu’il y a urgence à faire les courses. En caler douze bouteilles dans un coin de la cave et commencer à les boire dans dix ans et pendant dix ans. En garder deux pour jouer les prolongations. C’est ça, un rosé de Veuve Clicquot. On peut aussi en caler vingt-quatre.

On l’aime parce que
On comprend au premier nez qu’il est déjà bon et pour longtemps. Le charme quasi oriental des arômes d’un grand champagne rosé jeune est irrésistible et son évolution, ébouriffante. Oui, 2004, c’est jeune pour un grand champagne.

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Accords de Pâques

Ce week-end, au fil des 50 kilomètres de vignobles que déroule la route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, soit 7 300 hectares en AOC pessac-léognan, graves, sauternes et barsac reliés par une même structure en charge de l’œnotourisme, les châteaux fêteront Pâques avec leurs visiteurs. A quinze kilomètres de Bordeaux, c’est Larrivet Haut-Brion qui ouvrira les festivités samedi à 14 h 30, sur inscription préalable (tarif : 10 euros par personne, tél. : 05 56 64 99 87). Accompagnés par un conteur, les enfants seront invités à découvrir les œufs cachés dans le jardin de la propriété en relevant de ludiques défis. Pendant ce temps, les plus grands participeront à un atelier mêlant vins de la propriété et chocolats de la maison Saunion « qui enchantent les gourmands de la région depuis quatre générations. » Samedi encore, comme chaque année, la Maison du vigneron de Sauternes (tél. : 05 57 31 00 89) donne rendez-vous aux amateurs pour une dégustation de sauternes accordés à des « chocolats gourmands d’artisans du sud-Gironde. » L’entrée est libre et un espace sera dédié aux enfants. Dimanche, la course aux œufs qui se tiendra dans les jardins du château de Mongenan (départ à 15 heures, tarif : 3 euros par enfant, 10 euros par adultes, tél. : 05 56 67 18 11) sera couronnée par un tirage au sort mettant en jeu un trésor de louis d’or en chocolat et une dégustation des vins blanc et rouge de la propriété.

Lundi dès 10 heures, c’est à un « jeu de piste pour explorateurs en herbe » qui les mènera de la vigne au cuvier et des chais à la cave que seront conviés les visiteurs du château Jouvente. Relayée par un livret, cette découverte du vignoble et du patrimoine historique de la propriété sera clôturée par une dégustation (tarif : gratuit pour les enfants, 5 euros par adulte, tél. : 05 56 62 49 69). Lundi toujours, la forteresse de Villandraut se tranformera carrément en école de sorcellerie : « À 14h, les deuxièmes années, en quête de la pierre philosophale, se soumettent aux épreuves de potions, de divination, d’arithmancie ou encore de “quidditch”. » Accompagnés par leurs parents, les plus petits partiront à la recherche des milliers d’œufs de dragon cachés dans le château et tout le monde se retrouvera autour d’un grand goûter final (tarif : 4 euros pour les enfants de 7 à 12 ans et réservation impérative au 05 56 25 87 57 ; 2 euros pour les enfants de moins de 7 ans). Signalons pour terminer que le château Haut-Nouchet, « précurseur d’une viticulture respectueuse de ses sols et de son environnement » inaugure ce 31 mars à l’intention des amoureux de la nature une visite de son domaine au printemps qui sera proposée jusqu’au 28 avril. Samedi, Pâques oblige, les rouges de cette propriété seront « magnifiés par le chocolat » (tarif : 12 euros par personne, tél. : 05 57 12 07 65).

Mes magnums (61), un champagne de vigneron, un vrai

Champagne Pierre Gimonnet & Fils,
Millésime de collection 2006

Pourquoi lui
Il y a longtemps qu’on aime les champagnes de Gimonnet, alors bonne occasion de partager de vieux souvenirs en même temps qu’un blanc de blancs issu de vieilles vignes, plus séveux et minéral qu’obligatoirement aérien.

On l’aime parce que
Au bout de plus de dix ans, il commence à livrer tous ses secrets qui nous parlent de terroirs, de vignerons, de pluie et de soleil. Il est beau comme ça, notre Gimonnet.

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La Cité du vin et de la musique

Nicolas Lancret, Le Repas de noces. Réunion des Musées nationaux (RMN)

« Dionysos : triomphes et cortèges bachiques », « Danse : bacchanale, ballets, bals populaires », « Amour et ivresse », « Figures de caractère et allégories », « Concerts et tables galantes », « Banquets, tavernes et cabarets », tels sont les thèmes abordés par la seconde grande exposition artistique installée à La Cité du vin, dont le propos est de « révéler la richesse des liens entre la musique et le vin à travers un parcours sensible, sonore et visuel, qui convoque tour à tour les arts de la peinture, de la musique ou de la scène. » Organisée sous le commissariat de Florence Gétreau, historienne de l’art, musicologue et directrice de recherche émérite au CNRS, et scénographiée par Loretta Gaïtis, architecte-scénographe ayant notamment réalisé des projets pour le musée d’Orsay et le Grand Palais, cette exposition « à voir et à entendre » qui a bénéficié du concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France déploie plus de 150 œuvres issues de collections françaises et européennes.

« De la Renaissance à la fin du XIXe siècle, les évocations associant le vin et la musique, inspirées de l’Antique, sont nombreuses et apparaissent sous des formes renouvelées dans tous les milieux, qu’ils soient princiers, bourgeois ou populaires. Dionysos (Bacchus pour les Romains) est le dieu du vin et de l’inspiration créatrice. Dans ses formes allégoriques, la musique est elle-même fréquemment associée au vin, à l’amour et à la sensualité. (…) On retrouve ces références mythiques et symboliques au coeur de grandes oeuvres picturales, mais aussi dans l’imagerie populaire, les décors des objets du quotidien, dans les ballets et les opéras comme dans les répertoires de chansons imprimés ou de tradition orale. »

Visible jusqu’au 24 juin, Le vin & la musique, accords et désaccords (XVIe-XIXe siècle) déroule dans la salle des colonnes de La Cité du vin un parcours ponctué de huit points d’écoute individuels et trois cabinets collectifs diffusant des extraits de pièces musicales (Lully, Rameau, Massenet, Duvernoy, etc.), des captations vidéo de grands airs d’opéra (Puccini, Verdi) ou encore des enregistrements inédits de chansons et d’airs “à boire”. Un parcours a été spécialement conçu pour le jeune public (à partir de huit ans) et doté d’un livret d’accompagnement leur permettant de découvrir l’histoire des instruments et des genres musicaux et la variété des décors, des costumes et bijoux de scène. Autour des différents thèmes soulevés par cette exposition traitant d’un « sujet neuf », comme le précise Florence Gétreau dans la vidéo ci-dessous, différents événements, spectacles et ateliers rythmeront durant trois mois la programmation culturelle de La Cité du vin, plus de renseignements en cliquant .

Le vin & la musique, accords et désaccords (XVIe-XIXe siècle)
La Cité du vin, du vendredi 23 mars au dimanche 24 juin. 

Entrée : 8 euros ou 24 euros le billet combiné exposition + parcours permanent.