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Summer Wine Night, les vins du Languedoc sous le ciel de la capitale

Group of friends enjoying picnic while drinking red wine and eating snack appetizer outdoor - Young people cheering and having fun together - Focus on right bottom hands glasses - Vintage filter

Le 14 juin prochain aura lieu la Summer Wine Night, une soirée organisée par le CIVL (les vins de l’AOC Languedoc et des IGP vins du sud) et Bettane+Desseauve sur un rooftop parisien, ou comment renouveler l’expérience de la dégustation.

Vue à 360° sur les terroirs du Languedoc
Sur un rooftop de 1 200 m2 avec une vue imprenable sur Paris, 90 vignerons du Languedoc viendront à la rencontre des Parisiens pour leur faire découvrir des vins frais et généreux, reflets de la grande variété des terroirs languedociens, qui s’étendent des Cévennes aux pieds des Pyrénées.

Tu tires ou tu pointes ?
La soirée, organisée autour de quatre espaces découvertes et d’une terrasse à ciel ouvert, proposera plus de 300 vins dans les trois couleurs (blanc, rouge et rosé). Les meilleurs domaines du Languedoc, sélectionnés par les experts Bettane+Desseauve, seront présents à travers quatre ambiances.
Côté gourmandises, vous pourrez déguster des iceRoll à la framboise dans une ambiance rose flashy (La Nuit du rosé), des tapenades et autres tartinades (le Sud gourmet), une sélection de produits du terroir entre terre et mer (Les Terroirs du goût). Vous pourrez même faire une partie de pétanque sous les oliviers avec vue sur les toits de Paris… Pas mal, non ?

Attention le nombre de places est limité et aucune entrée ne sera délivrée sur place.
Pour réserver, c’est ici : https://www.weezevent.com/summer-wine-night.
Tarifs préférentiels : 19 et 24 euros (dans la limite des places disponibles).
Plein tarif : 29 euros.
Le Dernier Étage, 11 rue Forest, 75018 Paris.
Dégustation de vins ouverte de 17h à 23h le jeudi 14 juin 2018.
Les entrées ne seront plus acceptées à partir de 22h00.

Concours d’anniversaire


En ce mois de juin, La Cité du vin fête ses deux ans et accompagne cette célébration d’un beau cadeau pour l’amateur : la possibilité de gagner une soirée privée pour dix personnes au Belvédère, « point d’orgue du parcours permanent » situé au huitième étage du musée et offrant une vue panoramique sur Bordeaux.

Là, l’heureux gagnant de ce tirage au sort (le règlement du concours est à découvrir ici) et ses invités bénéficieront d’une dégustation commentée de vins du monde. Pour participer, il suffit de cliquer avant le dimanche 17 juin.

Rappelons que l’exposition temporaire Le vin & la musique, accords et désaccords, dont nous vous avions parlé en détail ici, est visible jusqu’au 24 juin et notamment lors des nocturnes des 15 et 16 juin.

Les vins de Bourgogne sont à Tokyo

A l’instar de Londres (en janvier dernier) et Hong Kong (fin février-début mars), Tokyo s’apprête à vivre une semaine ryhtmée par différents événements autour des vins de Bourgogne proposés par les importateurs, les cavistes, les restaurants, les bars à vins, etc. Dégustations, dîners de vignerons ou promotions en magasin et en ligne, cette première édition tokyoïte orchestrée par le bureau interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) est entre autres relayée par ce site internet (dont la photo ci-dessus est une capture) et un incontournable hashtag (#BourgogneWeek).

Le vignoble de Chablis sera tout spécialement mis à l’honneur demain, le BIVB organisant à l’intention des prescripteurs une dégustation commentée de onze vins, du petit-chablis au chablis grand cru. Quant aux climats du vignoble bourguignon, dont la manifestation annuelle commence ce vendredi (plus de détails ici), ils rencontreront l’art floral japonais au jardin Happo-en, un rendez-vous auquel seront conviés les « influenceurs connectés. » Troisième marché des vins de Bourgogne à l’export, le Japon représente 9 % des volumes et 11 % du chiffre d’affaires. Malgré le ralentissement global des importations japonaises de vin (-3,3 % en volume), le marché reste prioritaire pour le BIVB et la Bourgogne Week Tokyo est appelée à devenir récurrente.

Coupe des crus bourgeois 2018



Evénement orchestré par Jacques Dupont et Olivier Bompas, journalistes au Point, et parrainée par Fabrice Sommier, meilleur ouvrier de France en sommellerie (2007) et Master of Port (2010), la huitième édition de la compétition entre les crus bourgeois médocains qui se tient aujourd’hui à Paris s’apprête à distinguer le meilleur du millésime 2015 parmi 155 vins candidats (tous issus de la sélection officielle des crus bourgeois du Médoc). A l’issue d’une dégustation à l’aveugle par un jury d’experts (sommeliers, Masters of Wine, acheteurs, œnologues, journalistes, etc.), douze lauréats seront nommés. Une nouvelle dégustation, à l’aveugle encore, permettra de déterminer le grand gagnant.

Savez-vous faire les cannelés ?

Cru classé de Graves doté d’un vignoble de 30 hectares, l’hospitalier château Haut-Bailly (nous vous avions parlé de ses chambres d’hôtes ici) fait depuis longtemps la part belle à la gastronomie. Orchestrée depuis 2012 par le chef Jean-Charles Poinsot, la cuisine de La Table Privée de Haut-Bailly (quatre à quinze couverts) est une expérience avec vue sur les vignes autour des vins qui en sont issus, au fil d’accords qui changent avec les saisons. Depuis peu, le gourmet en visite peut parfaire ses connaissances au sein d’un atelier dirigé par Anne Fahmy, ex-juriste internationale reconvertie à la cuisine, une passion de toujours solidifiée par un retour aux études (CAP cuisine et CAP pâtisserie).

Au programme de cette session de deux heures et demie (cours de cuisine, visite de la propriété et dégustation des préparations en accord avec l’un des vins du château), les grands classiques de la cuisine française et des recettes traditionnelles « comme les gougères bourguignonnes ou les canelés bordelais » (photo ci-dessus). Premier rendez-vous était donné aujourd’hui et les prochaines dates prévues sont les 11 juin, 2 juillet, 20 août et 27 août (d’autres dates sont envisageables, sur demande et selon disponibilité). Tarif : 95 euros par personne pour un groupe de 4 à 8 personnes, 100 euros par personne pour un groupe de 2 à 3 personnes. Plus de détails et réservation au 05 56 64 65 11.

Bio, biodynamique et nature

La deuxième édition du salon des vins biologiques, biodynamiques et nature de la ville de Pantin se tiendra samedi (13 h – 22 h) et dimanche (11 h – 18 h) au bord du canal de l’Ourcq, devant le théâtre du Fil de l’Eau. Cette « flânerie dégustative » rythmée par des conférences – programme complet ici – qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine du développement durable et accompagne l’engouement des consommateurs pour la viticulture bio, dont les surfaces certifiées et en conversion ne cessent d’augmenter (9 % du vignoble français), avait attiré plus de 600 visiteurs l’année dernière. Les vignerons présents, dont on trouvera la liste ici, ont été sélectionnés avec l’aide de Pierre Guigui, journaliste, auteur et organisateur du concours international des vins bios et en conversion, et Christophe Brunet, créateur de la société L’Envin. Les tarifs pratiqués sur le salon seront les même que chez les producteurs (prix départ cave). Plus de renseignements en cliquant .

La belle santé du rosé languedocien

Commercialisation des rosés issus d'AOC du Languedoc.

Vingt-sept millions de cols en 2017 et une croissance de 38 % en sept ans (image ci-dessus), l’engouement des amateurs français pour le rosé (un ménage sur deux en consomme) a de belles conséquences dans les appellations du Languedoc. Si les consommateurs sont séduits par « une gamme variée offrant aussi bien des vins fruités et souples que structurés », l’interprofession des vins du Languedoc (CIVL) souligne la progression soutenue des ventes de vins issus des différentes indications géographiques protégées languedociennes (voir image ci-dessous) qui ont connu une hausse de 10 % depuis 2011. Par ailleurs, les rosés d’AOC, tirés par l’appellation étendard languedoc (qui représente 52 % des ventes, soit 16,6 millions de cols en 2017) s’exportent de façon dynamique aux Etats-Unis (51 % des volumes), au Royaume-Uni (11 %) et aux Pays-Bas (8 %). Sur ces marchés, comme en France, la demande des consommateurs pour les rosés languedociens continue à progresser en 2018.

Commercialisation des rosés issus d’IGP du Languedoc.

Pour Jérôme Villaret, délégué général du CIVL, l’une des raisons de ce succès réside dans « une culture historique des rosés avec une grande diversité des terroirs et une gamme de cépages utilisés en assemblage – syrah, cinsault, grenache, mourvèdre – qui privilégient une palette de vins très large, des rosés clairs fruités et souples aux rosés foncés structurés, correspondant aux goûts des consommateurs d’aujourd’hui. » Il explique également que les producteurs et négociants régionaux ont su construire une gamme de rosés très qualitatifs. Enfin, l’inclinaison des consommateurs pour cette couleur est accompagnée : « L’an passé, le CIVL a anticipé l’engouement du marché français et international pour les rosés et a encouragé les vignerons à développer leur production de rosé. » Ainsi, malgré une petite récolte, le bilan 2017 en AOC languedoc montre une progression de 23 % des vins rosés par rapport à 2016, une augmentation qui va permettre à l’appellation de « répondre sereinement à toutes les demandes. »

Sauvegarde du patrimoine viticole

La troisième édition du week-end organisé dans le vignoble de Gaillac par l’association Les Z’elles Gaillacoises, avec le soutien du premier réseau professionnel de femmes de vin du Sud-Ouest (SO Femme & Vin), se déroulera samedi et dimanche à Brens, au lieu-dit Baynac, « sous l’œil bienveillant du fameux pigeonnier » que les bénéfices de l’événement contribueront à rénover (photo ci-dessus). Outre la vente aux enchères des cuvées d’une trentaine de vigneronnes, offrant pour l’occasion dix-huit bouteilles de leur production, qui se tiendra dimanche à 15 heures sous le marteau de Philippe Amigues, commissaire-priseur à Albi, ces deux jours de découverte des vins de Gaillac seront rythmés par différents rendez-vous. Dégustations, conférence sur les pigeonniers du Tarn, concert, expos de photos et de peintures et enfin randonnées dans le vignoble à pieds, à vélo et en voiture. La dégustation des cuvées proposées aux enchères se tiendra dimanche avant un repas champêtre. Plus de détails ici.

« Huit siècles avant la création des AOC, le vignoble gaillacois est un des mieux protégés et organisés de France (interdiction de mélanger les vins avec des vins “étrangers”, taille règlementée, ban des vendanges, organisation du temps de travail) et le seul engrais autorisé est la “colombine” (déjections de pigeons). C’est ainsi que l’on peut observer un nombre conséquent de pigeonniers dans le vignoble. Aujourd’hui, ne servant plus, beaucoup d’entre eux sont à l’abandon »

Le succès de l’IGP méditerranée

Pour son bilan de mi-campagne, l’interprofession des vins du Sud-Est, qui représente un territoire viticole déroulant neuf indications géographiques protégées (IGP) annonce qu’en grande distribution, parmi les ventes de vins à indication géographique protégée, une bouteille sur dix est issue de l’IGP méditerranée. Le vin rosé domine toujours dans toutes les dénominations du Sud-Est et le méditerranée ne fait pas exception avec 123 539 hectolitres vendus à mi-campagne. En moyenne, sur les trois dernières années, la dénomination régionale réalise 60 % de ses volumes en rosé, 31 % en rouge et 9 % en blanc.

« Malgré une campagne 2017 impactée par les aléas climatiques, les sorties de chais enregistrées (…) sont en légère hausse par rapport à la campagne précédente avec 439 341 hectolitres enregistrés vs. 431 132 hectolitres en 2016-2017. » La baisse de volume en production a été compensée par les stocks et permet de réaliser un chiffre meilleur que la moyenne des six dernières années, établie à 418 788 hectolitres. Côté prix, « l’excellente vitalité de l’IGP méditerranée » se traduit par une hausse de 22 %, à 102,54 euros l’hectolitre, accompagnée par une hausse de 10 % de ses ventes, tous millésimes confondus (+ 23 725 hectolitres).

Le vin en Chine

A l’occasion du salon Vinexpo Hong Kong qui s’est tenu ces trois derniers jours, le groupe Castel a rappelé ses vingt ans de présence et de succès en Chine (une histoire et un anniversaire dont nous vous avions parlé ici), a confirmé ses avancées sur le marché japonais (entré dans le top 10 des marchés du groupe à l’export) et a mis au point l’infographie publiée ci-dessus qui rappelle entre autres qu’en Chine, le nombre de consommateurs de vin a plus que doublé entre 2011 et 2017 et que cela représente 67 millions de consommateurs supplémentaires.

Sources des chiffres :
(1), (6) et (7) : Selon l’OIV, 2017.
(2) Le Figaro, 2017.
(3) Selon l’étude Vinexpo-IWSR, 2017.
(4) et (5) Mon-viti.com, 2017.