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Un robot dans les vignes de Saint-Emilion

Dans le cadre d’une quête permanente de solutions innovantes s’inscrivant dans une approche durable de la viticulture, Bernard Magrez vient de faire l’acquisition pour le château Fombrauge d’un robot électrique viticole créé par la société Naïo Technologies. Doté d’une autonomie de 8 heures, TED est un robot enjambeur de 800 kg équipé de quatre roues motrices dont la vitesse de travail est de 4 km/heure. Développé pour le désherbage mécanique de la vigne, il est particulièrement adapté au vignoble saint-émilionnais (1,50 mètre d’inter-rang et 1 mètre d’intercep). La recherche d’une alternative efficace à l’utilisation des herbicides est le premier moteur du développement de la robotique dans la viticulture et ce robot de dernière génération va permettre aux vignobles Bernard Magrez de poursuivre une démarche de protection de l’environnement entamée il y a de nombreuses années.

« Le cahier des charges de ce nouvel outil est complexe : il doit assurer différentes fonctions mécaniques de l’entretien du sol [et] doit permettre un désherbage précis et efficace sous le rang. Son porte-outil multifonctionnel peut être pourvu de différents outils de travail comme un rotor Kress ou une lame intercep. Au niveau de l’inter-rang, TED est équipé d’un outil de tonte qui permet une gestion mécanique de l’enherbement du vignoble. » Bientôt, ce très écologique et performant robot sera également capable de réaliser différentes taches comme l’épamprage, l’effeuillage et le rognage. Ce caractère évolutif fait l’objet de travaux de recherche & développement et TED est envisagé comme un “vecteur” d’outils et de capteurs qui, outre la réalisation de travaux mécaniques, doivent aussi permettre aux viticulteurs « de recueillir d’autres informations techniques ou œnologiques. »

Haute valeur environnementale à Chinon

Au 1er janvier 2017, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, 503 entreprises étaient certifiées HVE (niveau 3), dont 40 % d’exploitations viticoles. D’après les estimations du même ministère, ce label obtenu au terme d’un exigeant processus en trois niveaux en faveur de la biodiversité concernerait plus de mille exploitations françaises au 1er janvier 2018. Menés depuis plus de quinze ans dans une démarche d’agriculture raisonnée, les vignobles de Christophe Baudry et Jean-Martin Dutour (120 hectares de vignes pour une production de 750 000 cols) ont rejoint en fin d’année les rangs des propriétés viticoles de “haute valeur environnementale”. Cette certification vient valider les résultats des domaines de la Perrière et du Roncé et des châteaux de La Grille et de Saint Louans en termes de biodiversité, de stratégie phytosanitaire et de gestion de la fertilisation. Selon les propriétés, le logo HVE figurera sur les étiquettes des vins à partir des millésimes 2016 ou 2017.

« Cette certification reconnait le sérieux de notre travail et l’attention que nous portons à ce que nos pratiques soient durables et préservent cet environnement particulier que nous revendiquons fièrement au travers de nos différents domaines » a commenté le duo de vignerons en précisant par ailleurs que cette reconnaissance ne prenait pas en compte d’autres aspects de leur stratégie environnementale, comme la construction d’un toit photovoltaïque de 1200 m2 visant à produire sans carbone une part importante de l’énergie consommée pour vinifier et élever leurs vins, le soin apporté à toutes les étapes de la vinification et de l’élevage pour réduire l’utilisation du soufre au strict nécessaire ou encore leur engagement social consistant à privilégier l’emploi local et durable. Sans considérer cette certification comme une finalité, Christophe Baudry et Jean-Martin Dutour estiment qu’elle est « une jolie étape » dans l’histoire de la maison qu’ils ont fondée en 2003 sur la base de leurs domaines respectifs avant d’acquérir ensemble les deux « fleurons de l’appellation » (Saint Louans en 2006 et La Grille en 2009).

Mes magnums (55), un grand du Chili (très bon)

Almaviva, chili 2014, Baron Philippe de Rothschild
et Viña Concha y Toro

Pourquoi lui
Nous sommes sensibles à toutes les bonnes idées. Là, refaire l’histoire de Opus One, mais au Chili, se réincarner dans l’accord Philippe de Rothschild – Robert Mondavi, c’était un pari. Il date de 1997 et c’est Philippine de Rothschild qui a poussé les propriétaires de l’immense affaire familiale chilienne, Concha y Toro. Le résultat est là, c’est un grand vin du Chili. Il y en a d’autres, mais celui-là, il est dans nos pages.

On l’aime parce que
Tout l’esprit de Bordeaux interprété par les terroirs chiliens. C’est un bordeaux blend augmenté de carménère, cépage quasi-emblématique du Chili. Bref, cinq cépages dans votre verre, voilà qui promet des complexités interminables, quelle chance.

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Crus bourgeois du Médoc, classement homologué


Par arrêté daté du 29 décembre 2017 et publié au Journal Officiel le 4 janvier dernier, le cahier des charges régissant le classement quinquennal des crus bourgeois médocains a été officiellement validé par les pouvoirs publics. Ces textes définissant les critères de sélection des crus candidats et restaurant la hiérarchie en trois niveaux (cru bourgeois, cru bourgeois supérieur et cru bourgeois exceptionnel) qui a longtemps caractérisé ces vins avaient préalablement été approuvés en assemblées générales extraordinaires par les adhérents du syndicat des crus bourgeois du Médoc. Ces mentions devraient donc à nouveau figurer sur les étiquettes des vins à partir du millésime 2018.

Les grands axes fondant ce projet de classement qui a nécessité cinq années de travail respectent les principes suivants : qualité du vin mesurée lors d’une dégustation à l’aveugle sur plusieurs millésimes ; indépendance et impartialité des jury et dégustateurs, encadrés par un organisme de vérification ; valorisation des points positifs mis en avant par chaque château ; respect de l’environnement ; contrôles perdurant pendant toute la durée du classement ; engagement vis à vis des consommateurs ; traçabilité et authentification de chaque bouteille. Cette homologation permet d’initier les procédures du futur classement, qui sera publié en 2020 et établi pour cinq ans. Le dépôt des candidatures débutera en mars.

Shawn, le winemaker qui organise des concours de beauté

Il s’appelle Shawn Mathyse, il a 29 ans, mais déjà beaucoup de métier dans cette Afrique du Sud qui l’a vu naître. Dès son arrivée en stage à la Tasting Room du domaine, Ken Forrester a repéré ses aptitudes et l’a poussé pour qu’il fasse de solides études. Il l’a inscrit dans l’Université du vin de Stellenbosch où il est resté trois ans. Pour Shawn, c’était facile, il faisait tous ses stages chez Ken, ce qui l’a sans doute empêché d’aller voir ailleurs, mais ce qui a peu à peu conforté sa position et son futur métier. Sur ce sujet, il s’exprime avec infiniment d’humilité, bien sûr, il ne fait pas le malin du tout, mais quand on le pousse un peu, on réalise que c’est plus important que ce qu’il veut bien nous dire. Chaque fois que Ken Forrester s’en va courir le monde pour vendre le vin, c’est Shawn qui se débrouille tout seul à toutes les étapes de la vinification, mise en bouteille comprise. Il fait ça sous l’œil bienveillant de…

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Bourgogne, deux nouvelles AOC


©BIVB-AurélienIbanez

Après la validation de leurs nouveaux cahiers des charges par l’Inao en juin dernier, les appellations bourgogne-côte-d’or et vézelay ont été officiellement validées début novembre par l’arrêté paru au Journal Officiel. Les vins de ces deux aires de production, l’une régionale (1 000 hectares plantés en pinot noir et chardonnay) et l’autre “village” (66 hectares de chardonnay) arboreront cette nouvelle dénomination dès le millésime 2017. Spécificité toute bourguignonne, le bourgogne-côte-d’or dépend du cahier des charges de l’AOC bourgogne et bénéficie en fait d’une dénomination géographique complémentaire, comme par exemple le bourgogne-hautes-côtes-de-beaune (il y en a quatorze en tout).

C’est en référence à l’orientation de la côte viticole (à l’est, “côte d’orient”) que les vignerons ont choisi le nom de “côte d’or” pour leur appellation et non à cause de la couleur que prennent les vignes à l’automne qui, elle, a inspiré au XIXe siècle le nom du département. La mosaïque du vignoble bourguignon est désormais régie par 84 cahiers des charges qui déterminent la densité de plantation et le rendement – entre autres – de 7 AOC régionales, 44 AOC village (y compris Vézelay) et 33 AOC grand cru. Quant aux premiers crus, ils bénéficient de dénominations géographiques complémentaires au sein du cahier des charges des AOC village. Ce dernier identifie officiellement 640 climats.

Un champagne dans l’heure 



Déjà dotés par la maison Cattier d’un service de livraison à domicile en une heure, les amateurs parisiens* peuvent désormais programmer à l’avance ladite livraison sur le site de la maison, c’est par . Les champagnes Cattier proposés dans le cadre de ce service, au sens le plus large (7 jours sur 7, de 12 h à 22 h) sont le Blanc de blancs premier cru et le Rosé premier cru. Le tarif ? 35 euros.

* Paris, Asnières, Boulogne-Billancourt, Clamart, Courbevoie, Garches, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Meudon, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Saint-Cloud, Sèvres et Suresnes.

#22 Dernière minute

Visite à faire et à offrir, les parcours “multi-sensoriels” proposés par la maison Hennessy, fleuron du groupe LVMH installé à Cognac depuis plus de 250 ans, se réservent en ligne ici. Entre « surprise et tradition », cette immersion dans les coulisses du berceau historique d’Hennessy sur les bords de la Charente dévoile bien des secrets à l’amateur comme au connaisseur au long de différentes propositions, guidées par des experts et toutes suivies d’une dégustation. Cette découverte de l’univers Hennessy se prolonge au sein de sa boutique de 200 m2, seul espace au monde à réunir autant de collections, dont certaines éditions non commercialisées en France. Parmi les carafes issues des collaborations de la Maison avec des acteurs d’avant-garde « en quête d’excellence », citons la toute récente édition limitée Hennessy X.O du designer australien Marc Newson (photo) ou encore les séries de Hennessy Very Special signées par les artistes Ryan McGinness, Scott Campbell et JonOne.

Les visites Hennessy :
Hennessy Signature (durée : 1 h 30, 18 euros),
Hennessy X.O Symbole (durée : 1 h 30, 30 euros),
Hennessy Exception (durée : 2 h, 75 euros).

Un nouveau château pour Bernard Magrez

Déjà propriétaire de plus de quarante châteaux à travers le monde, dont quatre grands crus classés du vignoble bordelais (Pape-Clément dans les Graves, La Tour Carnet en Haut-Médoc, Fombrauge à Saint-Emilion et Clos Haut-Peyraguey à Sauternes), Bernard Magrez vient d’acquérir un nouveau domaine en appellation pessac-léognan. Situé en plein cœur de Léognan, « véritable musée à ciel ouvert bordé de nombreux ruisseaux et d’une église vieille de deux mille ans », le château Le Sartre est bordé au sud et à l’ouest par les “esteys” du Sartre et de l’Eau Blanche. Ce vignoble de 33 hectares dont le sol argilo-graveleux « offre une perspective de terroir aux propriétés exceptionnelles » produit aujourd’hui 140 000 bouteilles.

Dans le droit fil du développement à grande échelle d’un service recherche et développement visant à mettre en place des techniques de viticulture plus performantes tout en intégrant les enjeux environnementaux, Bernard Magrez investit sur ces terres avec un objectif de pérennisation et de durabilité. Du travail méticuleux effectué à la vigne sortiront deux grands vins, un rouge issu des cépages cabernet-sauvignon et merlot qui s’étendent ici sur 23 hectares, et un blanc issu des cépages sémillon et sauvignon blanc, qui couvrent 10 hectares. Une exploitation optimale du vignoble est prévue et certaines parcelles sensibles seront dotées de nouvelles technologies afin de les protéger du gel et autres problématiques actuelles liées au climat.


#21 Toutes les civilisations du vin


Série documentaire sur les femmes et les hommes qui consacrent leur vie à la vigne dans le monde entier, Des Vignes et des hommes a été diffusée cet automne sur Arte et saluée par la presse pour « la qualité et la beauté » de ses différents reportages. « Dans ces documentaires de 26 minutes, même si cela peut surprendre, on ne traite pas de la production du vin. Filmer les vignes, le terroir et ses hommes nous amène à parler d’histoire, de science, de culture, de géologie, d’art », expliquait ici Guillaume Pérès, producteur associé chez Grand Angle – Ecrans du Monde, la maison de production à l’origine de cette série co-produite par la Fondation pour la culture et les civilisations du vin. Les vingt épisodes qui constituent les étapes de ce tour du monde des vignobles en ultra HD viennent de faire l’objet d’une édition en cinq DVD signée par Rimini Editions, maison spécialisée dans les classiques du cinéma.

Des Vignes et des hommes, coffret 5 DVD, 30 euros.