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Les vins d’Hélène, apprendre à déguster à la maison

Une initiative originale et sympathique plutôt destinée aux dégustateurs débutants. Les vins d’Hélène proposent une dégustation gratuite à domicile de quatre vins pour des groupes de 12 personnes minimum. La démarche encadrée par un ambassadeur est centrée autour du ressenti et de la perception des vins plutôt que sur une approche purement analytique de la dégustation.

À la fin de la dégustation, les convives peuvent commander les vins qui les ont enthousiasmés parmi les quatre dégustés. Ils peuvent aussi choisir de commander parmi la carte des vins d’Hélène, une bonne sélection du vignoble français. Vous pourrez retrouver les vins d’Hélène au Grand Tasting Paris, les 1er et 2 décembre au Carrousel du Louvre (stand numéro 71).

Plus d’infos sur : lesvinsdhelene.com
Sur le Grand Tasting Paris : grandtasting.com

Le Taittinger 2017

La 51e édition de la gastronome compétition imaginée en 1966, au cours d’un dîner au château de la Marquetterie, par Claude Taittinger et Georges Prade, commandeur de l’Ordre des coteaux de Champagne, s’est tenu lundi sous la présidence d’Emmanuel Renaut. C’est la cinquième fois consécutive que le chef trois-étoiles du Flocons de sel a bien voulu « apporter son énergie et sa bienveillance à ce concours tout en veillant à l’équité entre les candidats des différentes maisons, renommées ou plus modestes. » La session 2017 de ce concours international, organisé et jugé par des professionnels* qui couronnent ici « une cuisine associant le respect des règles classiques et une certaine créativité », a vu s’affronter huit jeunes chefs, dès 6 h 30 du matin, au sein de l’école Ferrandi, sur le thème Gibier à poils accompagné d’une sauce ou d’un jus dans une saucière et de trois garnitures : une garniture à base de pommes de terre, une garniture à base de potimarron et châtaignes et une garniture libre.

Au cours des quelques heures qui leur étaient imparties, les candidats ont également du réaliser une figure imposée : Interprétation de tartelettes aux coings et figues présentées sur assiettes décorées. Après un comptage des points sous contrôle d’huissier, la remise des prix s’est déroulée dans le cadre du palace The Peninsula Paris autour d’un dîner conçu par le chef Christophe Raoux, Meilleur ouvrier de France 2015, qui « illustrait parfaitement le niveau recherché » par chacun des aspirants au “Taittinger”. Avant de remettre le trophée 2017 à Tom Meyer, 24 ans (photo), Pierre-Emmanuel Taittinger a ouvert la cérémonie par un discours engagé, rappelant que « la liberté devait être farouchement protégée, que les goûts, les envies des uns et des autres ne devaient en aucun cas être annihilés par des discours moralisateurs. » C’est un chef japonais, Tomoaki Sakata, qui est arrivé deuxième de ce palmarès, la troisième marche du podium étant occupée par Romain Masset du restaurant Régis et Jacques Marcon.

* Le jury de cuisine regroupait quatre chefs : Bernard Leprince, Christian Née (La Pyramide, 2 étoiles), Amandine Chaignot (Rosewood Hotel London) et Lars Van Galen (Larnsnik, 1 étoile). Le jury de dégustation réunissait Marcel Ravin (Monte Carlo Bay, 1 étoile), Michel Roth (Président Wilson, 1 étoile), Pierre Résimont (l’Eau Vive, 2 étoiles), Stéphane Decotterd (Pont de Brent, 2 étoiles), Michel Roux (Le Gavroche, 2 étoiles), Hiroshi Horita, (Mange Tout, 1 étoile) et Sonja Frushammer. Les chefs invités étaient Stéphanie Le Quellec, (Le Prince de Galles, 1étoile), Christophe Bacquié (Monte Cristo, 2 étoiles), Ulf Wagner (Sjomagasinet , 1 étoile), Jonathan Zandbergen et Christophe Raoux (The Peninsula Paris).

Mouton Rothschild 2015, l'œuvre

Si un grand artiste illustre chaque année depuis 1945 l’étiquette de Château Mouton Rothschild, ce qui constitue une collection réunissant les plus grands noms de la création contemporaine, celle dévoilée ci-dessus, en même temps que l’œuvre du peintre allemand Gerhard Richter, est importante à plus d’un titre. D’une part, il y a la qualité exceptionnelle du millésime qu’elle accompagne et la renommée de l’artiste qui a bien voulu l’illustrer et d’autre part, cette étiquette arbore pour la première fois la signature de Philippe Sereys de Rothschild, représentant des trois propriétaires (Camille Sereys de Rothschild, Julien de Beaumarchais de Rothschild et Philippe Sereys de Rothschild). Ce dernier a en effet décidé que l’étiquette de Mouton porterait désormais la marque de la génération qui a succédé à la baronne Philippine de Rothschild, disparue en 2014.

Mouton Rothschild 2015, l’œuvre

Si un grand artiste illustre chaque année depuis 1945 l’étiquette de Château Mouton Rothschild, ce qui constitue une collection réunissant les plus grands noms de la création contemporaine, celle dévoilée ci-dessus, en même temps que l’œuvre du peintre allemand Gerhard Richter, est importante à plus d’un titre. D’une part, il y a la qualité exceptionnelle du millésime qu’elle accompagne et la renommée de l’artiste qui a bien voulu l’illustrer et d’autre part, cette étiquette arbore pour la première fois la signature de Philippe Sereys de Rothschild, représentant des trois propriétaires (Camille Sereys de Rothschild, Julien de Beaumarchais de Rothschild et Philippe Sereys de Rothschild). Ce dernier a en effet décidé que l’étiquette de Mouton porterait désormais la marque de la génération qui a succédé à la baronne Philippine de Rothschild, disparue en 2014.

Le Château Lamothe Bergeron fait sa révolution

Installé entre les terroirs de margaux et saint-julien, Lamothe Bergeron fait partie des châteaux qui ont la chance de « regarder la rivière ». Comprenez qui occupe les meilleures graves laissées par l’estuaire de la Gironde. Après des périodes de rayonnement puis d’oubli, ce château médocain revient aujourd’hui sur le devant de la scène notamment grâce au fort développement de son offre œnotouristique. Anne Melchior, la responsable œnotourisme de la propriété n’y est évidemment pas étrangère.

Les infrastructures du parcours œnotouristique ont été pensées et réalisées à l’initiative du Directeur du Château – Laurent Mery – avec les rénovations en 2014-2015. L’équipe se compose principalement de jeunes passionnés du vin, ce qui apporte une touche de légèreté et de dynamisme aux différents évènements. Résultat : un premier Best Of Wine Tourism en 2016, catégorie Découverte et Innovation. Le jeu des sons et lumières, les vidéos, le côté très ludique et accessible de la visite remportent un grand succès auprès des visiteurs.

Après ce premier prix, Anne Melchior ne manque pas d’idées pour continuer à développer ce concept très innovant. Dégustations de baies de raisins (cabernet sauvignon, merlot et petit verdot), accords mets et vins avec des macarons, paniers pique-nique, visites prestige avec dégustation verticale de cinq millésimes avec ses fiches de dégustations : le parcours est déjà très varié.

Le tourisme d’affaires est également en développement avec des déjeuners professionnels, des dîners avec un chef à domicile et la location de la grande salle de séminaire.

Légende photo : Anne Melchior (au centre), avec Catherine Leparmentier (Chargée de Développement Oenotourisme, CCI de Bordeaux Gironde), accompagnée des membres de l’Eductour (organisé en parallèle des Great Wine Capitals).
Légende photo : Anne Melchior (au centre), avec Catherine Leparmentier (Chargée de Développement Oenotourisme, CCI de Bordeaux Gironde), accompagnée des membres de l’Eductour (organisé en parallèle des Great Wine Capitals).

Le château vient tout juste de remporter un Best of Wine Tourism Or 2018 dans la catégorie Services œnotouristiques et a atteint les 1000 visiteurs au mois de septembre 2017.

La période hivernale laisse du temps à Anne Melchior et son équipe pour penser aux innovations de la prochaine saison… Un Best Of Wine Tourism Evènementiel pour 2020 ? À suivre…

Par Mayalen Boutareaud

Des cocktails pour l'hiver

Cycle de conférence et d’animations à destination des professionnels comme du grand public des amateurs, la sixième édition du festival parisien dédié à l’univers du cocktail se tiendra dimanche de 12 h à 19 h à l’Elysée Montmartre (72, boulevard de Rochechouart, 75018). Au cours de cette journée dont l’objectif est de rendre accessible à tous des réalisations qui ne sont plus l’apanage des bars branchés, on parlera “carte des cocktails” et “bar écoresponsable” et on évoquera l’atout que la marque “France” et la qualité de la formation à la française représente pour la nouvelle génération de bartenders.

Côté pratique, on apprendra les bases de la mixologie et aussi quelques secrets, comme la réalisation de sirops et infusions maison ou la préparation de cocktails d’hiver, les boissons chaudes et autres remèdes miracles du genre grog étant finalement les premiers représentants de cet art du mélange. Si le billet d’entrée au Paris Cocktail Festival (20 euros seul, 34 euros à deux, 42 euros à trois, la billetterie est ) donne accès à toutes les animations, il est préférable de s’inscrire ici au préalable pour assister aux conférences, qui seront systématiquement assorties de la dégustation d’un cocktail.

Des cocktails pour l’hiver

Cycle de conférence et d’animations à destination des professionnels comme du grand public des amateurs, la sixième édition du festival parisien dédié à l’univers du cocktail se tiendra dimanche de 12 h à 19 h à l’Elysée Montmartre (72, boulevard de Rochechouart, 75018). Au cours de cette journée dont l’objectif est de rendre accessible à tous des réalisations qui ne sont plus l’apanage des bars branchés, on parlera “carte des cocktails” et “bar écoresponsable” et on évoquera l’atout que la marque “France” et la qualité de la formation à la française représente pour la nouvelle génération de bartenders.

Côté pratique, on apprendra les bases de la mixologie et aussi quelques secrets, comme la réalisation de sirops et infusions maison ou la préparation de cocktails d’hiver, les boissons chaudes et autres remèdes miracles du genre grog étant finalement les premiers représentants de cet art du mélange. Si le billet d’entrée au Paris Cocktail Festival (20 euros seul, 34 euros à deux, 42 euros à trois, la billetterie est ) donne accès à toutes les animations, il est préférable de s’inscrire ici au préalable pour assister aux conférences, qui seront systématiquement assorties de la dégustation d’un cocktail.

Six vins blancs pour les fêtes

jo-landron-les-houx-2009Jo Landron – Les Houx 2009
Jo Landron, les moustaches graissées au melon de Bourgogne, figure parmi les meilleurs et les plus réguliers producteurs de muscadet. Les vignes sont conduites en bio. Les vins évoluent parfaitement avec le temps. Ici, toutes les cuvées sont de grand style et méritent d’être dégustées en magnum.
Toujours vif et citronné, ce vin présente une longueur élégante.
Note: 16
Trouvez ce vin ici

marc-tempe-gc-schoenenbourg-2010Marc Tempé – Grand Cru Schoenenberg 2010
Idéaliste, Marc Tempé l’est assurément, et chaque millésime lui donne l’occasion d’aller jusqu’au bout de ses convictions, généralement avec succès. Ses vignes conduites en biodynamie lui donnent de tout petits rendements qu’il n’hésite pas à élever plusieurs années (parfois 4 ou 5 ans), souvent avec très peu voire pas de soufre. Dans le verre, on reconnaît son style par la richesse des bouches et la splendeur parfois exubérante des parfums de fruits et de fleurs très mûrs, et quand le botrytis s’en mêle, les cuvées de grains nobles touchent au sublime.
Un assemblage original de pinot gris (70%) et gewurzt (30%), issus du lieu-dit Kronenbourg, élevés six ans en pièce. Il fera de beaux accords, sa note devrait monter avec un peu plus de vieillissement. Il est sec.
Note: 16.5
Trouvez ce vin ici

claude-riffault-sancerre-les-chasseignes-2016Claude Riffault Les Chasseignes 2016
Soucieux de figurer dans le peloton de tête du Sancerrois, Stéphane Riffault tient solidement la barre de cette propriété familiale où il prend l’avis de son père Claude. Les vignes sont labourées et enherbées, et les ébourgeonnages sont stricts pour optimiser la maturité. Les cuvées sont toujours bien différenciées suivant les terroirs, elles sont de plus en plus précises dans leur définition. Les progrès sont manifestes sur les derniers millésimes et les vins, représentatifs chacun d’un terroir, forment une gamme cohérente et qualitative très pédagogique.
Avec ce terroir de caillotes pour cette cuvée, on est plus en tension saline.
Note: 16
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jean-claude-bachelet-chassagne-montrachet-les-macherelles-2015Jean-Claude Bachelet – Chassagne Montrachet Les Macherelles 2015
Jean-Baptiste et Benoît dirigent ce domaine familial historique du XVIIe siècle avec la plus grande précision. Les 10 hectares ou 80 parcelles de vignes plantées entre Saint-Aubin et Chassagne-Montrachet sont cultivés depuis 2016 sous pratiques biodynamiques, et le chai inauguré en 2010 est une cathédrale érigée en ode à une œnologie d’intuition et de grande précision. La progression entamée l’an passé dans notre hiérarchie des domaines est largement justifiée. Tous les blancs sont d’une rare précision.
Attaque puissante presque opulente, finale plus enlevée, en miroir d’un terroir d’argiles profondes.
Note: 15
Trouvez ce vin ici

heritiers-comte-lafon-clos-du-four-2016Les Héritiers du Comte Lafon – Mâcon Milly Lamartine – Le Clos du Four – 2016
Dominique Lafon est célèbre dans le mondovino pour son domaine de Meursault, mais celui créé à Milly Lamartine en 1999 n’en a pas moins fait ses preuves. Ce sont aujourd’hui 21 hectares qui sont conduits en agriculture biologique certifiée, sous la direction de Caroline Gon. Les vins sont vinifiés en foudres et en demi-muids, travaillés sur la réduction jusqu’à la mise en bouteille. L’exploitation cultive des terroirs très intéressants et variés sur différents secteurs du Mâconnais, dans le but de hisser le sud de la Bourgogne vers le haut. Il faut si possible aérer les vins pour qu’ils s’expriment au mieux, leur style étant caractérisé par leur verticalité.
Trouvez ce vin ici

huet-le-mont-moelleux-1ere-trie-2015Domaine Huet – le Mont – Moëlleux 1ère Trie – 2015
Homme d’expérience et de talent, Jean-Bernard Berthomé a eu la lourde tâche en 2012 de succéder à Noël Pinguet, l’un des hommes du vin parmi les plus brillants de son époque. Les 35 hectares de vignes restent cultivés selon les principes de la biodynamie avec le même soin qu’auparavant. La tendreté crayeuse du vouvray sec le-haut-lieu, la minéralité du moelleux le-mont et la puissance tranchante du clos-du-bourg donnent le ton. Les blancs secs possèdent quelques sucres résiduels qui conviennent parfaitement à la cuisine asiatique, les demi-secs sont équilibrés et les liquoreux, quand les millésimes le permettent, sont immenses et capables de vieillir plus d’un demi-siècle.
Nez miellé avec une touche de safran et d’orange sanguine, la bouche offre une belle ampleur, avec onctuosité et fraîcheur finale.
Note: 16.5
Trouvez ce vin ici

Retrouvez ces vins, ces suggestions d’associations et bien d’autres sur le site : www.laroutedesblancs.com

La mort de Patrick Maroteaux

L’homme était aussi discret qu’il était élégant. À la tête du château Branaire-Ducru, quatrième cru classé de Saint-Julien, il a fait progresser ses vins avec application et ténacité pour rendre à la propriété familiale toute l’identité de son terroir. Il s’est acquitté de ses obligations inter-professionnelles à la tête de l’Union des grands crus de Bordeaux de 2000 à 2008 au bénéfice de tous ses pairs.

Il s’est éteint le 19 novembre après un long combat qui l’a vu se battre contre la maladie avec courage. Son fils François-Xavier nous précise : « il est parti apaisé ».

À sa famille, toute l’équipe de Bettane+Desseauve présente ses condoléances attristées.

Quelques suggestions d’accords pour les fêtes, avec La Route des Blancs

L’équipe de La Route des Blancs, premier site de ventes privées exclusivement consacré aux grands blancs, nous propose de mettre quelques blancs à l’honneur, sur nos tables de fête ! L’occasion de (re-)découvrir des pépites de nos vignobles et de tenter des accords un peu moins conventionnels que les traditionnels « foie gras-sauternes » ou « chapon-champagne »…

Difficile d’imaginer un repas de réveillon sans commencer par un foie gras… mais que boire ?
LRDB : Evidemment, le premier réflexe, c’est de penser « moelleux » Bordelais (Sauternes ou Barsac en tête) ou, plus globalement, du Sud-Ouest (Pacherenc, Jurançon, Monbazillac…). Normal, nous direz-vous, à canard du Sud-Ouest, vin du Sud-Ouest ! Mais, sur la Route des Blancs, nous sommes plutôt joueurs, alors nous avons bien envie de vous emmener ailleurs… A commencer par l’Alsace, autre grand pays du foie gras (on l’oublie souvent) ! Que diriez-vous d’un Grand Cru Schoenenbourg 2010 de Marc Tempé ? Cet assemblage original de pinot gris et gewurztraminer vous envoûtera immédiatement par la richesse de son fruit, évoquant la mirabelle confite, la mangue rôtie, la pêche, et par ce bouquet épicé, entre musc, poivre gris et herbes fines. Avec son toucher soyeux, caressant, il va parfaitement enrober la matière fondante de votre foie gras, surtout si vous jouez la carte d’un foie poêlé, accompagné d’un chutney de mangues ! Cerise sur le gâteau : pour peu que, pour la suite du repas, vous ayez envie de laisser libre cours à une inspiration exotique, ce Schoenenbourg aura fière allure tout du long : poule faisane rôtie aux quatre épices, canard ou porc laqué, gambas à la citronnelle et lait de coco… le choix est large !

Une autre proposition ?
LRDB : Evidemment, un grand Vouvray moelleux, surtout si vous privilégiez un foie gras mi-cuit accompagné d’une compote de rhubarbe ou de poire finement relevée ! Comme ce n’est pas toujours Nöel, autant se laisser tenter par le plus grand : le Vouvray Le Mont Première Trie 2015 du mythique Domaine Huet ! Inutile de préciser qu’avec son bouquet extraordinairement complexe et sensuel, entre fleurs d’eau, fruits gourmands et notes fumées, sa droiture et son incroyable persistance en bouche, ce Vouvray pourra vous accompagner lui aussi tout au long du dîner. Surtout si vous décidez d’enchaîner avec un plat d’inspiration orientale, comme un tajine de veau à l’abricot… Evidemment, il existe une autre option pour ce Vouvray d’anthologie : vous le laissez tranquillement en cave et l’ouvrez en… 2050 ! Mais çà, c’est pour les plus patients, ou les plus jeunes !

Autre grand classique : le plateau de fruits de mer…
LRDB : Nous aurions plutôt tendance à éviter des accords un peu trop « ton sur ton », « iode sur iode » pourrait-on dire, type Chablis ou Sancerre très typé par une ambiance marine tirée des sols calcaires à coquilles d’huîtres. Pourquoi ne pas aller du côté du Mâconnais, avec un chardonnay à la fois sensuel et minéral. Le Mâcon-Milly-Lamartine Clos du Four des Héritiers Comte Lafon devrait exceller dans ce registre. Evidemment, si c’est un 2016, c’est encore un bébé, il ne faudra pas hésiter à lui faire faire un aller-retour bouteille-carafe-bouteille ! Huîtres, tourteau, clams, crevettes, le tout avec un peu de beurre doux ou demi-sel, ce Clos du Four sera parfait ! Il a en lui toute la force et la vitalité pour s’harmoniser avec ces saveurs. Et ce côté convivial, qui va si bien à un beau plateau de fruits de mer que l’on partage en famille ou entre amis…

Pas de Sancerre alors ?
LRDB : Le principe, pour les fêtes plus encore qu’à d’autres moments, c’est bien de se faire plaisir ! Alors, au diable les interdits… Pour celles et ceux qui raffolent de poissons crus ou fumés, nous vous suggérons le Sancerre Les Chasseignes 2016 du Domaine Claude Riffault. Avec sa minéralité crayeuse, légèrement iodée et son bouquet très frais autour des agrumes et des herbes fines, il devrait faire un tabac pour accompagner un tartare de bar ou de dorade, bien relevé (ciboulette ou coriandre, une touche de gingembre et de radis noir, raifort et citron vert). Ou un sashimi bien sûr, avec son wasabi. Et que dire d’un saumon sauvage fumé, servi avec une salade tiède de pomme de terre : ce Chasseignes à l’énergie jubilatoire devrait faire l’unanimité autour de la table !

Passons au plat de résistance : poisson ? viande blanche ? volaille ?
LRDB : Poisson noble à chair ferme, type sole ou barbue, belle volaille pochée et sa sauce crémeuse, et même viande blanche – ris de veau par exemple : dans tous les cas, il est difficile de ne pas ouvrir un beau Bourgogne Blanc !
En ce moment, nous nous laisserons volontiers tenter par un Chassagne-Montrachet 1er cru Les Macherelles 2015 du Domaine Jean-Claude Bachelet. Ici, Benoît et Jean-Baptiste réussissent la rencontre parfaite entre terroir et millésime : floral, aérien, minéral, mais aussi dense, gourmand et lactique dans ses arômes, doté d’un fruit magnifiquement mûr et enrobé, nous n’avons absolument aucun doute sur son impeccable tenue pour accompagner une barbue rôtie, une belle poêlée de noix de Saint-Jacques, déglacées au Noilly-Prat, avec ou sans truffe, mais aussi des ris de veau à la crème ou une poularde de Bresse en demi-deuil. Son interminable finale, élégante et délicatement relevée de quelques touches épicées, devrait décupler le plaisir de chaque bouchée…

Une dernière suggestion pour finir ?
LRDB : Même si on ne l’attend pas forcément pour un réveillon, juste l’envie de vous parler d’un vin que nous adorons, et qui, avec les années, se révèle d’une incroyable versatilité dans les accords qu’il autorise : le Muscadet Les Houx signé Jo Landron, sur le millésime 2009 par exemple ! Pour son côté marin, vous pouvez parfaitement jouer la carte des huîtres chaudes, rôties au four, plutôt de pleine mer, ou d’un sandre accompagné d’une purée de céleris et d’épinards. Pour son fruit très gourmand, presque confit, teinté d’une touche épicée, vous pourrez aussi l’apprécier sur une volaille au curry. Et pour tous ceux qui comptent réveillonner à la montagne, au pied des pistes, nous vous assurons qu’avec sa jolie patine, il se comportera fort bien pour accompagner une fondue savoyarde joyeuse et conviviale !

Retrouvez ces vins, ces suggestions d’associations et bien d’autres sur le site : www.laroutedesblancs.com