Domaine viticole déroulant 80 hectares de vignes en appellation côtes-de-provence (déclinée ici dans les trois couleurs), le château de Berne est également un hôtel cinq-étoiles doté d’un spa qui propose en ces premiers jours de juin d’arrêter le temps quelques jours pour venir profiter d’un week-end alliant « farniente et éveil des papilles. » Misant sur un repos absolu dans le cadre si typiquement provençal du château, le forfait “Détente et Gourmandise” se décline sur trois jours et comprend deux nuits en chambre “Deluxe” (on les découvrira ici) et autant de petits-déjeuners, un dîner au restaurant gastronomique Le Jardin de Benjamin (boissons non comprises), une séance de massage d’une heure à choisir parmi les propositions du spa by Cinq Mondes (le menu est là) et un cours de cuisine suivi d’une dégustation des mets préparés accordés à des vins. Tarif : 1 620 euros pour deux, tous les détails sont là.
Sur la route des grands crus de Bourgogne
Agence dédiée à la découverte du vignoble bourguignon dans ce qu’il a de plus mythique, Bourgogne Gold Tour se fait fort de proposer à l’amateur des wine tours privés d’un genre unique (notamment celui dont nous vous avions parlé ici) et d’une grande précision (guide bilingue expert en vins, visites commentées du vignoble avec lecture de paysages dispensée en français, anglais ou allemand, etc.). A l’occasion de la célébration des 80 ans de la route des grands crus de Bourgogne, qui traverse trente-sept villages viticoles qui sont autant d’appellations légendaires, sept séjours ont été conçus en partenariat avec les grandes signatures de l’hôtellerie et de la restauration de la région (tarif moyen pour deux personnes : 900 euros, plus de détails ici). Sous des noms évocateurs, Les Champs-Elysées de la Bourgogne, Une terre bénie des dieux, ces expériences de dégustation d’une journée ou plus incluent toutes « un choix de vins exceptionnel », c’est-à-dire douze à dix-huit grands vins de Bourgogne, dont deux à douze grands crus. Parmi les luxueuses prestations délivrées par cette agence (transport “VIP” en Bourgogne, en France et à l’international, conciergerie, survol des vignes en montgolfière, photographe personnel), précisons qu’elle peut se charger de l’expédition de vins vers vingt pays.
Tout Saumur en une soirée
Site touristique de 4 500 m2 doté d’un immense dédale de caves troglodytiques, Vinovalley est installé dans un chai qui appartenait autrefois à la maison de fines bulles de Neuville. Là, une boutique déployant un éventail de vins de Loire riche de plus de 250 référence et un restaurant installé sous le puits de lumière d’une typique cathédrale de tuffeau (la vallée de Saumur compte près de 1 200 km de ces galeries souterraines) accueillent les visiteurs pour différentes expériences œnologiques, culinaires et artistiques. Dernière proposition en date, le dîner-spectacle équestre qui se tiendra à douze mètres sous terre les 16 et 17 juin prochains (mais aussi les 29 et 30 septembre, les 20 et 21 octobre et les 1er et 2 décembre 2017) et verra se succéder quatre artistes différents est à réserver auprès de l’office de tourisme de la capitale de l’équitation (le site est là) ou directement auprès de Vinovalley (tél. : 02 41 52 81 61). Tarif : 65 euros par personne, plus de détails en cliquant ici.
A vos paniers !
Le rendez-vous annuel proposé par les viticulteurs travaillant sous la bannière “Vigneron Indépendant” (ils sont aujourd’hui 7 000, réunis au sein de 32 fédérations départementales et 10 fédérations régionales) est devenu un classique de l’œnotourisme et plus de 41 000 visiteurs ont déployé leur nappe sur les tables ou les pelouses de 400 domaines viticoles lors de la dernière édition.
Le principe de l’événement est toujours aussi simple : on choisit ici une destination près de chez soi (ou justement pas), on emporte de quoi pique-niquer et le vigneron chez qui vous décidez de vous installer pour ce déjeuner en famille ou entre amis vous offrira de quoi l’accompagner. En même temps qu’à la dégustation du fruit de son travail, il vous initiera sûrement à quelques secrets de son métier.
Ces échanges privilégiés, souvent assortis d’animations dans les vignes, les chais ou les alentours spécialement organisées pour l’occasion – dans le vignoble de Loire, par exemple, des balades en gabare, des concerts ou encore des parties de pétanque sont au programme – se tiendront samedi, dimanche et lundi dans toute la France. Evidemment, succès de l’événement oblige, la réservation est fortement conseillée. Plus de renseignements en cliquant là.
Rhône nord, des classiques revisités
La poursuite du développement de la maison Nicolas Perrin en vallée du Rhône est parfaitement résumée par l’image ci-dessus, “faire-part” illustrant le changement de nom qui découle de son association avec le domaine Les Alexandrins à Mercurol.
Menée aux côtés de la famille Perrin par Nicolas Jaboulet, représentant de la sixième génération de la famille de vignerons de Tain-l’Hermitage, Guillaume Sorrel, fils de Marc Sorrel (Domaine Sorrel en hermitage) et Alexandre Caso, spécialiste des terroirs du nord de la vallée du Rhône, l’aventure “Domaine et Maison Les Alexandrins” est une évolution que Nicolas Jaboulet qualifie de « tout à fait naturelle » pour la maison Nicolas Perrin : « Je travaillais avec Guillaume et Alexandre depuis 2012 sur la mise en place d’un travail parcellaire pour nos vins de Crozes-Hermitage. Rapidement, on a compris que nous étions fortement liés par notre connaissance des terroirs et des vins qui avaient marqué l’histoire de la vallée du Rhône Nord. Aujourd’hui, le goût commun des grands vins de notre région nous amène à aller plus loin ensemble, tant autour des vieilles vignes du domaine Les Alexandrins (8 hectares en crozes-hermitage et saint-joseph) que dans la recherche de nouvelles parcelles pour la Maison. »
Côté “domaine”, les trois hommes cherchent des trésors, vignes oubliées ou vieilles vignes sur des terroirs d’exception, afin d’obtenir « la plus haute expression » des deux appellations concernées. Côté “maison”, Les Alexandrins joue une carte plus variée, aussi bien au niveau des appellations que dans le style des vins. Il s’agit ici de revisiter les traditions du nord de la vallée du Rhône « avec un regard neuf » et en s’appuyant sur le succès croissant que connaît la maison depuis 2007, sous le nom de Nicolas Perrin, en France comme à l’international. La toute nouvelle gamme “Maison Les Alexandrins” affiche donc « un style à la fois contemporain et intemporel » qu’elle décline dès ce mois de juin, dans le millésime 2015, en dix vins issus des terroirs dénichés par Alexandre Caso, crozes-hermitage rouge et blanc, hermitage rouge et blanc, saint-joseph, mais aussi cornas, condrieu, côte-rôtie et deux étiquettes mettant spécifiquement en avant les cépages de la région, syrah et viognier.
« Nous sommes fortement liés par notre connaissance des terroirs et des vins qui ont marqué l’histoire de la vallée du Rhône Nord »
Nicolas Jaboulet
La Bourgogne à Paris, J-7
Lancés en 2015 par l’interprofession bourguignonne (BIVB), Les bourgognes gourmands donnent rendez-vous aux amateurs parisiens dès le 8 juin à l’occasion de l’édition 2017 d’un événement qui se déploiera cette année dans une cinquantaine d’endroits : des bars à vins, des tables bistronomiques et des restaurants mythiques, mais aussi au musée ou encore dans les caves d’un palace.
Moments inattendus, conviviaux, insolites, à deux, entre amis ou entre passionnés, la diversité des expériences proposées se veut refléter celle du vignoble de Bourgogne. De brunch bourguignon en atelier animé par des professionnels, de dégustation privée en balade urbaine, un verre à la main, tout le programme de ces dix jours est à découvrir sur le site dédié à l’événement, c’est par là.
Relayée sur les réseaux sociaux via le hashtag #BourgogneGourmand, l’opération permettra à un heureux amateur de se voir offrir un week-end en Bourgogne (le règlement complet de ce jeu-concours organisé en partenariat avec le Comité régional du tourisme de Bourgogne-Franche-Comté est ici).
Mélodie bourguignonne
Les secrets des climats bourguignons, le rythme de la vigne au long des quatre saisons, telle est la partition que décline pour ses visiteurs le nouvel espace de la maison Bouchard Père & Fils inauguré en avril dernier, la Cave du château. Envisagé comme un cours de solfège offrant à l’amateur l’occasion de percevoir toutes les nuances du « répertoire » de la célèbre maison bourguignonne, des villages aux premiers et grands crus, ce parcours didactique et initiatique « illustre le travail minutieux des hommes qui composent avec la richesse du terroir pour créer des vins d’exception. »
Dans l’ancien château de Beaune, forteresse du XVe siècle dans les caves de laquelle s’épanouissent depuis 1820 les vins de cette maison fondée en 1731 qui appartient à la famille Henriot depuis plus de vingt ans, l’atmosphère n’invite pas à aller « plus vite que la musique » mais bien à se laisser transporter « au rythme d’une douce mélodie où se mêlent notes olfactives et harmonie des saveurs. » C’est à la façon d’un concert d’arômes délivré par les 130 hectares de vignes de Bouchard Père & Fils, dont 12 hectares de grands crus et 74 de premiers crus, qu’il faut envisager cette expérience de dégustation.
La belle sommellerie
La maison Riedel annonce le renforcement de son partenariat parisien avec l’institut Le Cordon Bleu, école privée dédiée à l’art culinaire et à l’hôtellerie (dotée de plusieurs campus dans le monde) qui propose depuis 2009 un cursus “Métiers du vin”. Une vingtaine d’étudiants sortent diplômés chaque année de cette formation dirigée par le sommelier Frank Ramage. Ce dernier précise que la mission de l’école est de transmettre « un savoir-faire et un savoir-être français » à travers un enseignement technique pointu et que cela ne peut se faire qu’avec des outils d’excellence. Une évidence, donc, que ce partenariat avec Riedel : « Exigence, rigueur, précision et optimisation de nos compétences permettent à chacun de s’exprimer et de véhiculer cette image d’excellence qui nous est si chère. »
« Ce partenariat représente une formidable opportunité de valoriser une nouvelle fois l’approche de la dégustation et le service du vin auprès de passionnés et de futurs acteurs du monde du vin, le tout dans un établissement à la renommée internationale »
Philippe Guillon,
directeur de RSN Riedel France
Pour la cristallerie autrichienne qui a inventé le verre œnologique, cette collaboration naturelle, « tournée vers la jeunesse, au service du vin et de ses ambassadeurs », se traduit par la dotation de verres adaptés à la dégustation professionnelle et par différentes interventions auprès des étudiants au cours de l’année au fil de master-class visant à les sensibiliser à la compréhension de « l’impact de la forme du verre sur l’expression au nez et en bouche des vins. » En échange, l’institut Le Cordon Bleu Paris met à la disposition de la filiale France de RSN Riedel les espaces de dégustation de ses nouveaux locaux du quai André Citroën afin que le groupe puisse y recevoir ses clients et prescripteurs. Dernier rendez-vous en date, un atelier 100 % pinot noir organisé avec le concours de grands dégustateurs.
Legrand Filles et Fils, dîner au comptoir
Le nombre de places est très limité et il faut réserver vite si l’on veut profiter du dîner gastronomique accompagné de très beaux vins qui sera exceptionnellement proposé au comptoir de dégustation, habituellement ouvert au déjeuner, du caviste parisien Legrand Filles et Fils. Les accords proposés dans le menu ci-dessous ont été élaborés par la chef Lucie Boursier-Mougenot et le responsable de la cave, Raphaël Huet. Tarif : 290 euros par personne (95 euros sans les vins), réservation uniquement par mail ([email protected]).
L’Aubergine :
Aubergine laquée au Miso, chips de riz et bonite séchée
Champagne Krug « Grande Cuvée »
La Langoustine :
Langoustine des côtes écossaises et sa bisque, ventrèche de porc noir de Bigorre, artichauts poivrades
Domaine Zind Humbrecht, pinot gris Clos Windsbuhl 2002
Le Rouget :
Rouget juste cuit à la flamme, sabayon safran et fenouil confit
Domaine du Clos des Papes, châteauneuf-du-pape rouge 1986
Le Pigeonneau :
Pigeonneau de Mesquer, petits pois et fève de cacao
Château Ducru Beaucaillou 1986, 2e cru classé de Saint-Julien
La Fraise :
Crème de citron, fraises ciflorettes et sirop de chartreuse
Domaine Huet, vouvray Clos du Bourg moelleux 1976
Le champagne, ce cadeau
Pour fêter ses cent ans d’existence, la marque de champagne appartenant à la Coopérative régionale des vins de Champagne (CRVC) illustre l’esprit d’audace qui la caractérise depuis l’origine en changeant radicalement d’identité et en se passant désormais de particule. Ce saut dans la modernité qui concerne l’ensemble de son univers digital (le nouveau site est à découvrir là), son logo (les deux C enchâssés de Champagne et Castelnau ) et ses étiquettes est une épure dominée par le blanc, accompagné par une couleur différente sur chacune des cuvées Castelnau : noir pour le brut, bleu pour le brut Réserve, rouge pour le champagne rosé, argent pour le blanc de blancs millésimé et or pour le brut millésimé.
Des bulles et des cubes, la version rosé de la célèbre cuvée Mosaïque de la marque fondée en 1962 par une union d’une trentaine de vignerons (d’alliance en alliance, elle fait aujourd’hui partie d’une union de coopératives qui fédère 1 800 vignerons) est ici accompagnée d’un seau carré et de quatre flûtes sculptées dans des cubes. Champagne Jacquart, coffret Rosé Cube Box, 75 euros
Rosé dedans, rose dehors, cette cuvée de champagne brut de la maison Henriot est obtenue par l’ajout à l’assemblage de pinot noir vinifié en rouge et a connu un séjour d’au moins deux à trois ans dans le calme et l’obscurité des caves de la Maison, à Reims. Parfait pour l’apéritif, ce champagne rosé peut également passer à table pour accompagner par exemple « un plat exotique, une viande rosée ou un dessert aux fruits rouges. » Champagne Henriot, brut rosé, 105 euros