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Château-Figeac en impériale

Ce jeudi, la maison Christie’s proposera aux enchères une sélection unique de millésimes de Figeac issus des caves du château. D’années mythiques en impressionnants formats, cette vente qui se tiendra à Londres promet quelques temps forts à l’amateur, par exemple un jéoroboam* de 1949 (estimation : 3 000-5 000 livres sterling, soit 3 400-5 700 euros) , une impériale* de 1982 (2 000-3 000 livres sterling) ou encore un lot de trois bouteilles du millésime 1961 (900-1 200 livres sterling). Propriétaire de ce grand cru classé de Saint-Emilion, Marie-France Manoncourt envisage comme un « honneur » la présentation avec Christie’s de cette sélection de trésors effectuée par la famille.

« C’est un hommage à l’histoire de notre famille dévouée à Figeac depuis 125 ans, à l’instar de mon époux Thierry Manoncourt qui a passé sa vie à la recherche de l’excellence et à la mise en valeur du terroir unique et fabuleux de Figeac. Afin de faire de cette vente aux enchères un événement inoubliable, nous avons personnellement choisi toutes les bouteilles qui seront présentées, avec une sélection de millésimes de 1934 à 2010 et des formats rares qui ont vieilli dans les conditions idéales de nos caves. » Le catalogue complet de la vente est à découvrir ici.

* D’une contenance de 4,5 litres, un jéroboam bordelais est l’équivalent de six bouteilles. Appelée mathusalem en Champagne ou en Bourgogne, l’impériale correspond à huit bouteilles.

bettane+desseauve fait salon à Shanghai ce week-end

Si vous êtes ce week-end à Shanghai, ne ratez pas le Grand Tasting au Park Hyatt. Ce salon, organisé par bettane+desseauve, vous propose de découvrir 200 domaines de 15 pays différents (voir la liste complète ici).

Pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend, retour en images sur l’édition 2016

Le Grand Tasting Shanghai
Samedi 11 et dimanche 12 mars 2017
De 10h00 à 18h00
shanghai.grandtasting.com

Un bordeaux à moins d’un euro ? Très mauvaise nouvelle.

Un vin de Bordeaux vendu moins d’un euro en grande distribution* ? Cette nouvelle qui « ne manquera pas d’en choquer plus d’un » ne laisse pas indifférent Jacques-Olivier Pesme, expert de la filière vin et directeur de la Wine & Spirit Academy du groupe Kedge Business School. Nous reproduisons ci-dessous sa réaction en trois points à ce qu’il estime être une « stratégie pernicieuse pour l’ensemble des acteurs » :

« Mauvaise nouvelle pour les vins de Bordeaux et les vins français en général. Le positionnement de nos vins sur le marché est un enjeu collectif dont le but est de défendre une certaine image qualitative. C’était l’un des points clés du plan “Bordeaux Demain” lancé en 2010 pour redynamiser la filière bordelaise. A moins d’1 € la bouteille, quand bien même s’agissant d’un prix après réduction, cela est difficile à justifier. »

« Mauvaise nouvelle pour la grande distribution, dont les ventes in situ ont tendance à baisser au profit de circuits plus courts. La grande distribution, qui parfois se prétend partenaire des petits producteurs, ne peut se complaire dans une telle bataille de prix. On sait le prix minimum que le vin doit raisonnablement coûter. »
 

« Mauvaise nouvelle pour le consommateur enfin, trompé par l’idée que l’on peut boire bon pour rien ou presque. Il faut éduquer à boire mieux et non pas pousser à boire à n’importe quel prix. »



*Source : Rayon Boissons – Quand Carrefour vend du bordeaux à 0,96 € la bouteille.

Une expo pour l'anniversaire de Champagne Palmer

En 1947, quand la Société des grands crus de la Champagne s’installe à Avize, sept vignerons décident de s’associer pour créer la marque Palmer & Co. Tous propriétaires de premiers et grands crus dans la côte des Blancs et la montagne de Reims, ils sont « animés par la recherche de la perfection. » Après avoir racheté les caves d’un négociant à Reims (en 1959), acquis des vignes dans d’autre grands terroirs champenois (1970) et investi dans des outils de production plus performants dans les années 80, la maison Palmer a racheté dans les années 90 à une maison voisine un vaste ensemble de caves et cuverie « au cœur de la cité des Sacres. ». C’est là que les amateurs sont invités à venir admirer dès demain le travail des sept artistes (peinture et sculpture) réunis pour l’exposition célébrant les 70 ans d’existence de cette maison qui dispose désormais de 415 hectares de vignes (dont 200 classés en grands et premiers crus), produit 700 000 bouteilles par an (dont 490 000 sont exportées) et se trouve être l’une des rares à proposer, lorsque le millésime ou l’assemblage se prête à l’exception, de grands formats de flacons allant « jusqu’au monumental nabuchodonosor. »

Exposition « 7 », du 4 au 26 mars.

Tous les jours de 14 h à 18 h, entrée libre.

Palmer & Co. 67, rue Jacquart, 51100 Reims.

Une expo pour l’anniversaire de Champagne Palmer

En 1947, quand la Société des grands crus de la Champagne s’installe à Avize, sept vignerons décident de s’associer pour créer la marque Palmer & Co. Tous propriétaires de premiers et grands crus dans la côte des Blancs et la montagne de Reims, ils sont « animés par la recherche de la perfection. » Après avoir racheté les caves d’un négociant à Reims (en 1959), acquis des vignes dans d’autre grands terroirs champenois (1970) et investi dans des outils de production plus performants dans les années 80, la maison Palmer a racheté dans les années 90 à une maison voisine un vaste ensemble de caves et cuverie « au cœur de la cité des Sacres. ». C’est là que les amateurs sont invités à venir admirer dès demain le travail des sept artistes (peinture et sculpture) réunis pour l’exposition célébrant les 70 ans d’existence de cette maison qui dispose désormais de 415 hectares de vignes (dont 200 classés en grands et premiers crus), produit 700 000 bouteilles par an (dont 490 000 sont exportées) et se trouve être l’une des rares à proposer, lorsque le millésime ou l’assemblage se prête à l’exception, de grands formats de flacons allant « jusqu’au monumental nabuchodonosor. »

Exposition « 7 », du 4 au 26 mars.

Tous les jours de 14 h à 18 h, entrée libre.

Palmer & Co. 67, rue Jacquart, 51100 Reims.

Carafes d'exception, geste d'exception

La dixième édition de la vente aux enchères caritative organisée chaque automne depuis 2006 par le Bureau national interprofessionnel du cognac a permis de récolter 265 700 euros au profit des Apprentis d’Auteuil, fondation reconnue d’utilité publique qui éduque et forme plus de 25 000 jeunes en difficulté familiale, sociale et scolaire et accompagne 6 000 familles dans leur rôle éducatif au sein de 200 établissement répartis dans toute la France.

Outre les flacons d’exception offerts par vingt-quatre maisons de cognac (nous vous en avions parlé ), la maison Artcurial – en charge de La Part des Anges pour la première fois cette année – a également proposé aux collectionneurs venus assister à cette soirée de gala une œuvre d’art et un dîner pour deux à La Monnaie de Paris, le restaurant de Guy Savoy. Depuis sa création, La Part des Anges a soutenu une quinzaine de projets caritatifs dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, du patrimoine et du social.



En photo ci-dessus, de gauche à droite, Nicolas Truelle, directeur général de la fondation Apprentis d’Auteuil, Thierry Campos, directeur du lycée Victorine Magne, Jean-Bernard de Larquier, président du Bureau national interprofessionnel du cognac et Catherine Le Page, directrice du Bureau national interprofessionnel du cognac. ©Apprentis d’Auteuil

Carafes d’exception, geste d’exception

La dixième édition de la vente aux enchères caritative organisée chaque automne depuis 2006 par le Bureau national interprofessionnel du cognac a permis de récolter 265 700 euros au profit des Apprentis d’Auteuil, fondation reconnue d’utilité publique qui éduque et forme plus de 25 000 jeunes en difficulté familiale, sociale et scolaire et accompagne 6 000 familles dans leur rôle éducatif au sein de 200 établissement répartis dans toute la France.

Outre les flacons d’exception offerts par vingt-quatre maisons de cognac (nous vous en avions parlé ), la maison Artcurial – en charge de La Part des Anges pour la première fois cette année – a également proposé aux collectionneurs venus assister à cette soirée de gala une œuvre d’art et un dîner pour deux à La Monnaie de Paris, le restaurant de Guy Savoy. Depuis sa création, La Part des Anges a soutenu une quinzaine de projets caritatifs dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, du patrimoine et du social.



En photo ci-dessus, de gauche à droite, Nicolas Truelle, directeur général de la fondation Apprentis d’Auteuil, Thierry Campos, directeur du lycée Victorine Magne, Jean-Bernard de Larquier, président du Bureau national interprofessionnel du cognac et Catherine Le Page, directrice du Bureau national interprofessionnel du cognac. ©Apprentis d’Auteuil

Meilleure carte des vins 2017

Le premier concours national de la meilleure carte des vins a soumis à l’analyse d’un jury d’experts plus de 10 000 propositions issues de différentes catégories d’établissement, du restaurant de chaîne au restaurant gastronomique en passant par les restaurants traditionnels, les brasseries et bistrots et, bien sûr, les bars à vins. C’est dans cette catégorie que le bar parisien Ô Chateau (photo), dont l’objectif depuis son ouverture en 2010 est de rendre les grands vins « accessibles au plus grand nombre », s’est vu décerner le prix de la meilleure carte de France.

Parmi les mille références sélectionnées par le chef sommelier des lieux, Alexandre Savoie, cinquante sont proposées chaque soir à la dégustation au verre. Avec sa carte des vins qui couvre un très large spectre d’appellations, des plus en vue aux plus confidentielles, et fait la part belle aux « vignerons artisans qui accordent une attention spéciale aussi bien au travail de la vigne qu’à la vinification », Ô Chateau est le seul établissement parisien distingué par cette première édition du Tour des Cartes (le palmarès complet est à retrouver et les 100 meilleures cartes des vins de France sont listées ici).

Les secrets du champagne

Le champagne expliqué par ceux qui le font, c’est tout le propos de la dégustation organisée en collaboration avec bettane+desseauve qui se tiendra le 7 avril prochain à Reims. Accueilli par une maison, une coopérative ou un vigneron différent chaque année, la septième édition de cet événement ouvert aux amateurs (la réservation se fait ici) se déroulera dans le cadre de la maison G.H. Mumm.

Outre les champagnes de cette dernière, cette soirée exceptionnelle qui dévoilera « les secrets d’élaboration de cuvées fondamentalement identitaires et uniques » à une centaine de professionnels présentera également le travail des chefs de caves des maisons Alfred Gratien, Charles Heidsieck, Henri Giraud, Dom Pérignon, Tarlant et Mailly Grand cru.

La partie gastronomique sera assurée par Arnaud Lallement, le chef triplement étoilé de L’Assiette champenoise, et le service par les étudiants du lycée des Métiers de Bazeilles et d’Avize Viti Campus. Tenue de soirée de rigueur, plus de renseignements sur cette « occasion unique de partager un moment avec les plus grandes personnalités du monde du vin en Champagne », en cliquant ici.

Verny, pour les chanceux

Verny, au début, je pensais à Gallimard, à Françoise, je trouvais ça littéraire, rive gauche, chic. Non. Déjà, ce n’est pas un patronyme, mais un prénom, celui du saint patron des vignerons de Bourgogne, d’Auvergne et du Jura. Ceci, avant d’être remplacé par Saint-Vincent, dont on connaît le succès, chaque hiver dans presque tous les villages du vignoble. Même chez les saints patrons, la concurrence est rude.

Verny, aujourd’hui, c’est un caviste en chambre, au deuxième étage d’un immeuble de la rue Saint-Honoré, vers l’église Saint-Roch, au milieu des belles adresses de la mode, Colette, des maroquiniers, etc. Dans l’entrée de l’immeuble, grande sobriété, le mot « vin » n’est même pas mentionné. Le créateur de cet endroit s’appelle Olivier Madinier, on l’avait connu au Verger de la Madeleine, avant que le pâté de maison soit acquis par un fond moyen-oriental et que cette affaire de vin (pouah) soit gentille d’aller se faire pendre ailleurs.

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