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Hennessy et la gastronomie du Shangri-La

Le restaurant Shang Palace de l’hôtel Shangri-La Paris propose cet hiver un menu gastronomique accordé aux cognacs Hennessy X.O. et Paradis Impérial, assemblage précis d’une dizaine d’eaux-de-vie sélectionnées sur les dix mille d’une année donnée. Elaborée par le chef étoilé des lieux, Samuel Lee Sum, cette mise en scène du travail du maître-assembleur de Hennessy, Yann Fillioux et du comité de dégustation qui œuvre avec lui au maintien d’une tradition séculaire via des dégustations quotidiennes, constitue une expérience inédite, pour le néophyte comme pour l’amateur éclairé. Ci-dessous, voici le déroulé complet du mariage entre le « caractère élégant des cognacs Hennessy » et la gastronomie raffinée, aux influences cantonaises, qui a fait ici et ailleurs la réputation du jeune chef hongkongais initié aux subtilités de la cuisine traditionnelle par sa mère et formé entre autres par Bobby Lo au Hong Kong Jockey Club de Pékin avant de rejoindre le groupe Shangri-La Hotels & Resorts en 2013. Ce menu sera proposé jusqu’à début février, sur réservation, au déjeuner ou au dîner (298 euros par personne).
 
Menu Hennessy au Shangri-La Hotel, Paris

Hennessy X.O Riviera (over ice)
Saint-Jacques bretonnes en parfait sashimi gingembre/citron vert, caviar osciètre gold

Hennessy X.O Original
Poitrine de porc croustillante, aubergines de Carrières-sur-Seine laquées sésame/gingembre
Homard de nos côtes, courges kabocha au parfum de vanille
Riz sauté du Chef en feuille de lotus
 
Hennessy Paradis Impérial
Mangue, avocat, baies rouges rafraîchis en délicate gelée d’osmanthe

Les médocs d’Advini

Via sa filiale bordelaise Antoine Moueix Propriétés, le groupe Advini vient d’acquérir 250 hectares de vignobles supplémentaires en Médoc et Haut-Médoc. En rachetant à la famille Lapalu l’intégralité des part du célèbre cru bourgeois médocain Château Patache d’Aux, de Château Liversan, de Château Plagnac et de plusieurs autres crus bourgeois, autant de propriétés dont le groupe assurait la distribution depuis 2015, Advini renforce son ancrage dans le vignoble bordelais. Dirigé par Thibault de la Haye, Antoine Moueix Propriétés représente désormais plus de 400 hectares de vignes. 


Ce développement correspond la volonté d’Advini d’assurer en amont la maîtrise de la qualité et la montée en gamme de ses maisons. Au total, de Châteauneuf-du-Pape (Ogier) à Cahors (Rigal), de Chablis (Laroche) à Bordeaux (Antoine Moueix Propriétés), de la Bourgogne (Champy) au Languedoc (Jeanjean) et au Roussillon (Cazes) en passant par la Provence (Gassier), Advini déroule 2 303 hectares de vignobles en France. Le groupe est également présent en Afrique du Sud (200 hectares) et au Chili, (150 hectares). Les productions de ses différents vignobles et maisons de vins sont exportées dans 106 pays.

Les 10 000 flacons de Bollinger

Hommage aux œnothèques de Bollinger inaugurées en juin dernier après trois ans de restauration et d’inventaire des vins anciens découverts en 2010 dans un caveau abandonné, la vidéo ci-dessus (issue de la chaîne YouTube de Champagne Bollinger) est un prélude à la mise en ligne sur le site de la maison d’une visite interactive de ces lieux « vivants » qui rassemblent plus de 65 millésimes, issus de 16 crus différents, élaborés depuis la fondation de Bollinger, en 1829. La « Galerie 1829 » réunit la collection de vin rouge, les millésimes antérieurs à 1952, tous les R.D. de Bollinger depuis la création de la cuvée (1952) et tous les exemplaires de “Vieilles vignes françaises”, cuvée issue de parcelles ayant résisté à l’épidémie de phylloxéra de la fin du XIXe siècle, depuis 1969. L’œnothèque « La Réserve » abrite quant à elle plus de 3 000 magnums de réserve anciens. Ce sont eux qui viennent enrichir les assemblages de leurs arômes riches et puissants et garantissent la permanence du style de Special Cuvée depuis 1892.

Pour visiter la « Galerie 1829 » depuis votre ordinateur ou votre mobile, cliquez .

Sous le sapin de l’amateur #2

A l’aube de ce millénaire, sur les hauts plateaux des Andes argentines, un autre “cheval” a vu le jour. Nouveau continent, nouveau vignoble, mais même savoir-faire, celui qui a fait la réputation du premier grand cru classé A. Réunis ici en un coffret-hommage proposé en édition limitée (300 exemplaires numérotés), la légende de Saint-Emilion (52 % cabernet franc, 47 % merlot et 1 % cabernet-sauvignon) et son digne héritier (69 % malbec, 21 % cabernet-sauvignon et 10 % petit verdot) ont bien des choses à dire à l’amateur de propos vinicoles. Présidant aux destinées de ces deux propriétés, Pierre Lurton explique que Cheval des Andes réunit deux histoires dans un vin. « Histoire entre l’Argentine et la France, deux pays forts d’une grande culture viticole. Histoire également entre Terrazas de los Andes et Château Cheval Blanc, qui se sont associés en 1999 pour chercher les meilleurs terroirs andins et y concevoir un grand vin, ancré dans ses racines de Mendoza, et inspiré par les équilibres Bordelais. »

Coffret Héritage 2011, Cheval des Andes – Château Cheval Blanc, 690 euros.

Disponible chez Lavinia et à La Grande Epicerie.


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C’est l’histoire d’un chêne.
Planté en 1656 et abattu en 2006, un vénérable chêne de la forêt de Tronçais a permis la production de cinquante-six barriques, dont trois ont été sélectionnées pour vinifier le millésime 2009 dans les châteaux Grand-Puy Ducasse, Meyney et Rayne-Vigneau, propriétés emblématiques du portefeuille de CA Grands Crus. Les cuvées “Chêne de Morat” du grand cru classé de Pauillac et du saint-estèphe ont été élevées dans les barriques n°20 et n°19 pendant 17 mois et celle du grand cru classé de Sauternes a passé 18 mois dans la n°24. Limitée à 300 flacons numérotés par château, cette production d’exception est ici réunie en un coffret dont il ne reste plus que quelques dizaines d’exemplaires disponibles.

coffretchenedemorat-1Coffret « Trilogy Collection » Chêne de Morat, 570 euros.

Disponible sur commande auprès de CA Grands Crus, tél. : 05 56 59 65 97.


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Chamirey raconte le mercurey.
Deux coffrets ont été composés par la famille Devillard pour les fêtes de fin d’année. Baptisé « Icônes », le premier contient trois bouteilles numérotées issues d’une production limitée (Château de Chamirey, mercurey 1er cru “Les Cinq” 2011 ; Domaine des Perdrix, nuits-saint-georges 1er cru “Les 8 Ouvrées” 2013 et échezeaux grand cru 2013, 357 euros) et constitue un parfait sans-faute pour qui veut réjouir un amateur de vins de Bourgogne. Pour qui veut l’éclairer un peu plus, le coffret ci-dessous propose une « balade gustative à travers les cinq premiers crus du château de Chamirey afin de mieux comprendre les terroirs de Mercurey. » Il réunit “Clos l’Evêque”, “Champs Martin”, “Clos du Roi”, “Les Ruelles”, “En Sazenay” et “Les Cinq” dans le millésime 2013 et dans une édition limitée à 100 exemplaires.

coffretchamirey-lescinq Château de Chamirey, coffret « Le Club des 5 & Les Cinq », 275 euros.

Disponible sur commande auprès de Domaines Devillard, tél. : 03 85 45 21 61.


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Les Baux, version bio.
« L’histoire dit que la Dame du Mas, au désespoir d’avoir perdu son chevalier aux croisades, s’était retirée ici, au creux du rocher des Baux de Provence. » Installées au cœur de ce « vallon des amants », « coin caché » fait pour le chagrin, Caroline Missoffe et sa soeur Anne Poniatowski, arrière-petites-filles du fondateur de ce domaine de 300 hectares, n’en mènent pas moins avec bonheur et de façon biologique leurs 57 hectares de vignes d’un seul tenant. Outre des vins d’appellation les-baux-de-provence dans les trois couleurs, la propriété produit également de l’huile d’olive, ce que vient confirmer ce coffret de fin d’année qui réunit les deux versions de la cuvée La Stèle de la maison : millésime 2015 pour le blanc (80 % rolle, 20 % roussanne) et 2013 pour le rouge (60 % syrah, 40 % cabernet-sauvignon).

coffretmasdeladameMas de la Dame, coffret AOP Les Beaux de Provence, 88 euros.

Disponible sur commande auprès de la propriété, tél. : 04 90 54 32 24.


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Pessac-léognan, en rouge et en blanc.
Propriété de la famille Kressmann depuis 1930, le château Latour-Martillac, grand cru classé de Graves, créait son second vin en 1986. Depuis, trente ans ont passé et « millésime après millésime, Tristan et Loïc Kressmann, poursuivent la tradition familiale qui sacrifie toujours le rendement à la qualité, avec leur équipe et l’aide des meilleurs œnologues consultants. » Pour clore cette année anniversaire de la naissance de l’étiquette Lagrave-Martillac, un coffret réunit ses deux versions dans le millésime 2014. Cette année-là, un été indien a donné au rouge « une extrême finesse avec de belles notes fruitées en bouche et un boisé délicat » et permis aux sauvignons entrant dans l’élaboration du blanc « d’exprimer toute leur vivacité, leur fraîcheur et leurs arômes d’agrumes et de fleurs blanches. »

coffretlagrave-martillacChâteau Latour-Martillac, coffret Lagrave-Martillac, 54 euros.

Disponible auprès de l’épicerie fine en ligne « Bien manger », c’est par ici.


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Un vin rouge de Provence.
Pour l’amateur qui ne s’est pas encore penché sur la question, les 80 ans du domaine familial fondé par Gabriel Farnet sur la presqu’île de Saint-Tropez et actuellement mené par ses petits-fils, Jean-Etienne et François Matton, sont une très bonne raison de découvrir la version rouge de la production provençale. Signature du château Minuty, la gamme « Or » qu’ils ont créée décline différentes cuvées, dont cet assemblage de mourvèdre et de grenache élevé en barrique pendant 15 mois. « Avant d’élaborer “Rouge et Or”, nous avons dû attendre plusieurs années », explique François Matton. « Nous souhaitions un vin rouge fruité, marqué par le soleil, avec une typicité du Sud, de la rondeur et de la légèreté. Le mourvèdre, cépage peu acide et tannique, apporte de la complexité et une belle structure à ce vin. »

chateauminuty-cuveerougeetorChâteau Minuty, cuvée Rouge et Or 2014, 22 euros (au domaine).

Disponible chez les cavistes.

Mes magnums (26), le pape des graves

Pape-clément, grand cru classé pessac-léognan rouge 1986

Ce qu’il fait là 1986, millésime de trente ans bientôt, est celui du renouveau du château Pape-Clément. Celui qui signe l’arrivée aux commandes d’un grand propriétaire. Tant il est vrai que si tout le monde compte au moment d’élaborer un grand vin, c’est le propriétaire qui rend tout possible. Et 1986 est une grande bouteille confirmée par nos experts.

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Sous le sapin de l’amateur #1

L’art de vivre en Provence passe aussi par les vins. De Sainte Roseline à la Villa Beaulieu en passant par Minuty, Pibarnon ou encore Trévallon, Guy Jacquemont emmène son lecteur en promenade au cœur du patrimoine architectural et œnologique de ce territoire généreux et lui ouvre les portes de ses plus beaux domaines. « Souvent, le mot “paradis ” m’est venu à l’esprit dans ces lieux de paix », écrit-il. Passionné par le vin et les demeures du vignoble (expert en la matière, il a mené sa carrière professionnelle en tant que spécialiste des transactions de châteaux viticoles), Guy Jacquemont poursuit ici avec le photographe Denis Laveur et avec les éditions du Chêne une collaboration débutée en 2013 avec le Beaujolais, suivi par la Bourgogne (2014) et Châteauneuf-du-Pape (2015).

Art de vivre à la française en Provence, Guy Jacquemont. 

Editions du chêne, 192 pages, 35 euros.


noelEtoilé.
« Qui dit Charolles dit veau, vache, mouton, volaille, fromages aussi… Qui dit Charolles dit la Bourgogne, escargots, vignobles du Mâconnais et confins du Beaujolais. Qui dit Charolles dit Frédéric Doucet, l’amour du terroir et la jeune cuisine étoilée de l’Hôtel de la Poste. » Paru au printemps dernier dans la collection « Le verre et l’assiette » des éditions Glénat, Frédéric Doucet à Charolles, les recettes de l’Hôtel de la Poste vient tout juste d’être récompensé par la maison de champagne Collet qui distingue chaque année depuis 2013 un livre signé par un chef cuisinier. La compétition 2016 portait sur dix ouvrages qui sont autant d’idées de cadeaux, on les découvrira ici.

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Frédéric Doucet à Charolles, les recettes de l’Hôtel de la Poste,
Frédéric Doucet (recettes), Jean Serroy (textes), Matthieu Cellard (photos).

Glénat, 224 pages, 39 euros


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C’était mieux avant.
Autant qu’à l’amateur de vins, cet ouvrage s’adresse aux férus d’histoire et de graphisme. Les boissons, leur diversité et leur commerce sont ici représentés au fil d’affiches publicitaires qui sont autant d’œuvres illustrées signées, entre autres, par Cassandre, Mucha, Joseph Stall, Cappiello ou encore d’Ylen. Cette sélection couvrant près d’un siècle, de la fin du XIXe aux années 80, a été réunie par un passionné de l’art des affichistes, Emmanuel Lopez, fondateur de la galerie Etampe moderne et auteur, chez le même éditeur, de deux autres livres consacrés aux affiches de l’automobile et de la publicité.

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Les Affiches des vins, Emmanuel Lopez. 

Éditions Citadelles & Mazenod, 184 pages, 49 euros


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Bio.
Toujours instructif pour l’amateur est le parcours qu’a mené avant lui un autre amateur. Si ce genre de transmission se fait souvent en famille ou entre amis, les plus célèbres parmi les passionnés partagent parfois avec le public leur amour pour le vin. De la découverte du « jus de grappes » avec son père bistrotier aux instants partagés avec Lino Ventura, Jean Carmet, Michel Audiard ou Serge Gainsbourg, Pierre Perret revient ici sur un long compagnonnage. « Du petit vin du matin qui accompagne les parties de pêche au grand cru exceptionnel », de souvenirs en anecdotes (de la difficulté de trouver un tire-bouchon dans l’île de Java, par exemple), il navigue comme à son habitude entre humour et tendresse.

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Ma vie en vin, Pierre Perret. 

Cherche-Midi, collection « Documents », 296 pages, 16 euros


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Les bons accords.

Après un recueil consacré au poisson paru en 2012, le chef Sébastien Chambru (L’Ô des vignes à Fuissé) et le photographe Mathieu Cellard (qui signe également les photos de l’ouvrage de Frédéric Doucet, voir ci-dessus) ont à nouveau collaboré avec la maison d’édition spécialisée dans la bande-dessinée d’Olivier Sulpice. Leur nouvel ouvrage décline quarante recettes issues de vingt rencontres entre le chef et des vignerons. Le principe de ce voyage viticole et gastronome en Bourgogne ? « A chaque étape, Sébastien est accueilli par un vigneron qui a préparé le plat familial qu’il aime déguster avec ses vins. De retour dans son restaurant, avec les mêmes ingrédients, il crée un nouveau plat. »

20dejeunersautourduvin_bambooedition20 déjeuners autour du vin – Rencontres viticoles & gustatives en Bourgogne,
Sébastien Chambru.
 Bamboo Edition, 316 pages, 40 euros


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Et l’on n’oublie pas d’ajouter à ces parutions d’automne deux ouvrages dont nous vous avions parlé cet été : Entre les vignes, conversations libres avec des vigneronnes & vignerons de Bourgogne (c’était ici) et le Guide Amphore des vins bios 2017 (c’était ).

Les Parisiens de Margot avec Isidore Taylor, dans EN MAGNUM #06

Coupe de champagne en main, Isidore Taylor a répondu aux questions de Margot Ducancel, l’épatante auteur du blog « rouge aux lèvres »

Champagnes de vignerons, la boutique éphémère

Dès demain et jusqu’au 31 décembre, « Les champagnes de vignerons », la marque collective créée en 2001 par le syndicat général des vignerons de la Champagne tiendra boutique au cœur de Paris. Issues d’exploitations familiales et fruits d’un savoir-faire unique transmis de génération en génération que l’amateur se verra détailler tout au long de cette festive période, les cuvées présentées dans ce pétillant pop-up store sont d’« uniques, rares et expressifs reflets » de leurs terroirs respectifs.

Vingt-quatre vignerons et coopératives « qui portent haut et fort la richesse de l’appellation » feront découvrir aux visiteurs la typicité de leurs champagnes, des activités ludiques et pédagogiques seront proposées chaque jour et l’on pourra assister à d’expertes masterclass thématiques du jeudi au dimanche, il suffit pour cela de s’inscrire ici. Outre ce parcours initiatique au cœur de la diversité de l’AOC champagne, la boutique permettra d’acheter ses cuvées préférées, sur place et sur commande.

Enfin, un coffret « Les champagnes de vignerons » spécialement créé pour l’occasion donnera à chacun l’occasion de faire un geste de solidarité puisqu’une une partie des bénéfices de sa vente sera reversé à une association caritative d’aide à l’enfance.

L’Instant champagnes, la boutique éphémère des champagnes de vignerons
Du 9 au 31 décembre (fermé le 25 décembre), de 12 h 30 à 20 h.
Galerie L’Imprimerie,

16, rue Saint Merri, 75004 Paris.

Le crémant de Castel

Avec pour objectif la commercialisation de 200 000 cols en 2017, ce qui représente un tiers du marché des crémants de Bordeaux en grande distribution, Castel se lance dans la proposition en photo ci-dessus. Première pour le groupe, ce projet en gestation depuis déjà deux ans est mené par sa filiale Oenoalliance et élaboré dans son établissement de Beychac, dont le savoir-faire technique s’est élargi ces six derniers mois aux méthodes de production des vins effervescents. Nouvelle référence de crémant de Bordeaux au « profil net, frais et aérien », Malesan bénéficie d’un temps d’élevage supérieur à celui exigé par le cahier des charges de l’appellation et sera lancé en avril prochain. « En travaillant étape par étape et de manière progressive avec les viticulteurs et caves partenaires », notamment au suivi rigoureux et régulier des parcelles sélectionnées, l’étiquette devrait habiller un million de bouteilles de crémants de Bordeaux en 2019 et 2 à 2,5 millions une fois engagée sa commercialisation à l’international.

Le marché des effervescents est en pleine mutation et Castel anticipe ici de belles perspectives de croissance de la demande des consommateurs en crémants de Bordeaux. Les appellations d’origine productrices de vins effervescents ont en effet gagné des amateurs ces quatre dernières années, celles produisant des crémants encore plus que les autres (+ 1,9 % en volume, + 3,5 % en CA, source : données IRI arrêtées à P06-2016). Par ailleurs, les études menées par le groupe ont mis en lumière quatre attentes majeures des consommateurs : la recherche de la diversité (86 % des interrogés mixent les offres effervescentes), la recherche de plaisir (critère de choix n°1), la recherche d’un meilleur qualité-prix et la recherche d’origine (critère de choix n°2). Ce dernier point place Bordeaux (« la référence qualitative ») et son crémant en bonne place dans la recherche d’un vin « avec sa spécificité propre » auquel se fier en terme de qualité et de goût « pour soi et ses invités. »*

Aujourd’hui, seules deux marques de crémant de Bordeaux existent en grande distribution, sans couverture nationale complète, et le marché de ces vins est principalement orienté vers l’export. La famille Castel a donc décidé d’accompagner la progression de la demande des consommateurs français et de rééquilibrer l’offre bordelaise, d’autant plus légitime que son vignoble connaît moins de problèmes d’approvisionnements que d’autres régions productrices de crémants qui ont subi une baisse de récolte entre 2014 et 2015 (Alsace, Bourgogne, Loire). Si 670 hectares sont actuellement consacrés au crémant de Bordeaux, ce chiffre devrait continuer à évoluer ces prochaines années (entre 2015 et 2016 la hausse de la production est de 40 %). Comme l’a souligné Hervé Grandeau, président de la fédération des grands vins de Bordeaux, lors d’une réunion fin septembre à La Cité du vin, « la chance est de pouvoir augmenter sa production, contrairement aux autres bassins qui sont à saturation. »

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* Sources : études Castel Altitude Innovation 2015 et Consopôle 2016.

Prix du livre de chef 2016

Parmi dix propositions * qui ont donné lieu à autant de dîners au cours de cinq mois de compétition, c’est le livre Frédéric Doucet à Charolles (Glénat) qui remporte l’édition 2016 du prix créé il y a quatre ans par la maison Champagne Collet.

Dans la préface de ce livre qui raconte sous la plume de Jean Serroy et au fil des photos de Mathieu Cellard « la construction d’un homme qui deviendra un grand chef d’une tout aussi grande humilité », Michel Troisgros dit de l’étoilé propriétaire de l’Hôtel de la Poste à Charolles qu’il invente une cuisine qui, entre mémoire et modernité, « nous raconte son pays. »

Prenant en compte toutes les facettes des ouvrages signés par les chefs cuisiniers, du contenu rédactionnel à l’originalité des thèmes abordés en passant par la qualité des illustrations, du graphisme et de la fabrication, la maison Collet distingue cette année :

« un écrin de sincérité de la plus noble simplicité, qui laisse la part belle aux producteurs, aux traditions, à la transmission familiale et plus généralement aux hommes qui entourent le chef Frédéric Doucet. »

* Pierre Augé, Cuisine libre (Hachette Pratique) ; Franck Baranger, Le Nouveau bistrot (Hachette Cuisine) ; Rémi Chambard, Les Etangs de Corot – Paris de campagne (Glénat) ; Julien Duboué, Sud-Ouest (Alain Ducasse Edition) ; Frédéric Doucet, Frédéric Doucet à Charolles (Glénat) ; Jany Gleize, La Bonne Etape (éditions Brigitte Eveno) ; Denny Imbroisi, L’Italie de Denny Imbroisi Alain Ducasse Edition) ; Philippe Mille, Le Goût à l’état brut (Albin Michel) ; Gaël Orieux, Cuisiner la mer (Editions de La Martinière) ; Jean-Yves Schillinger, JY’S (Editions du Chêne).

Frédéric Doucet et les membres du jury présidé par Olivier Charriaud, directeur général de Champagne Collet : Stéphane de Bourgies, photographe, Boris Coridian, journaliste, Déborah Dupont, propriétaire de la Librairie Gourmande, Bertrand Glory, directeur commercial et marketing de Champagne Collet, Pierre Maunoury, rédacteur en chef du magazine 3 Etoiles, Sophie Menut, rédactrice en chef du magazine Cuisine et vins de France et Nicolas Rouvière, éditeur chez Keribus Editions.
Frédéric Doucet et les membres du jury présidé par Olivier Charriaud, directeur général de Champagne Collet : Stéphane de Bourgies, photographe, Boris Coridian, journaliste, Déborah Dupont, propriétaire de la Librairie Gourmande, Bertrand Glory, directeur commercial et marketing de Champagne Collet, Pierre Maunoury, rédacteur en chef du magazine 3 Etoiles, Sophie Menut, rédactrice en chef du magazine Cuisine et vins de France et Nicolas Rouvière, éditeur chez Keribus Editions.