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Château d’Escurac, médoc 2003

LE VIN
Cet ancien vainqueur de la coupe des crus bourgeois trouve ici un millésime où il peut donner toute sa mesure. Ample en attaque, il montre une grande plénitude en bouche tout en ne se départissant pas de cette fraîcheur épicée finale qui fait tout son charme.

15,5/20

LE DOMAINE

Un médoc régulier et équilibré avec un très bon rapport qualité-prix, sur lequel veille son vigneron discret, Jean-Marc Landureau, depuis 1989.

Gérard Bertrand, le bio-man du Languedoc

Sa haute stature et son air détendu très sudiste pourraient laisser croire à de la nonchalance. Mais non. Il est clair, net et précis autant qu’il est possible. Il s’y applique, soucieux qu’il est de convaincre et de transmettre une sorte de message. Gérard Bertrand est un passionné et un « partageux ». Son implication de longue date dans une viticulture la plus propre possible ne constitue pas un axe de communication, c’est plus personnel. Pour autant, il n’invoque pas la conservation de la planète de ses enfants ou, a contrario, les obligations faites par le grand commerce global. Non, du bio et de la bio-dynamie, il expose…

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Haut-Bailly, patrimoine vivant

Décerné par l‘Etat et distinguant « les entreprises françaises dont les savoir-faire artisanaux et industriels constituent un patrimoine culturel », le label Entreprise du patrimoine vivant est obtenu à l’issue d’un rigoureux processus de sélection mené par l’Institut supérieur des métiers (ISM).

Premier à Bordeaux à rejoindre les rangs de ces pépites qui forment « la vitrine des savoir-faire français », ce sont les mots d’Alexis Govciyan, le directeur de l’ISM, le château Haut-Bailly vient ainsi de voir reconnus le soin apporté à « la culture et la vinification de vignes centenaires où se côtoient six cépages différents » et sa démarche continue de recherche et d’innovation pour conserver cet héritage.

Désormais placé sous le signe de l’excellence française (aux côtés des maisons Hermès, Bernardaud ou encore Bollinger, entre autres), ce patrimoine sera accessible au public « à l’heure où vendanges et fermentations battent leur plein », le grand cru classé de Graves ouvrant les portes de son chai dans le cadre des « Journées des savoir-faire d’excellence » organisées par l’ISM les 14 et 15 octobre prochains.


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Mas de Daumas-Gassac, rouge 2009

LE VIN : Nez d’une grande fraîcheur avec encore des accents de fruits noirs et d’épices et une touche de menthe sauvage. La bouche se révèle d’une étonnante jeunesse, elle s’est épurée et le tannin possède du style et de l’éclat. C’est déjà très bon mais ce vin pourra se garder au moins deux décennies.

16,5/20

LE DOMAINE :

On a beaucoup écrit sur le mas de Daumas-Gassac. Aimé Guibert (qui vient de disparaître, au printemps 2016) a su identifier, sur Aniane, des terroirs qualitatifs aptes à porter un cabernet-sauvignon non autorisé par les appellations locales. En blanc, il a également choisi de vinifier un assemblage de chardonnay, de viognier et de petit manseng qui lui interdisait l’accès à l’appellation. Son domaine produit donc un rouge et un blanc en IGP de l’Hérault, qu’il a su imposer à un niveau de prix inconnu dans cette catégorie. Le blanc reçoit un élevage en cuve inox alors que le rouge est partiellement élevé en barrique. La gamme est complétée par des igp agréables, conçues pour être bus rapidement.

Magnums aux enchères

Estimé entre 7 800 et 8 100 euros, le lot de trois magnums de Petrus 1995 en photo ci-dessus a été adjugé 10 400 euros lors de la vente aux enchères organisée par la maison Artcurial jeudi et vendredi derniers. Celle-ci portait sur 3 700 flacons, dont l’essentiel provenait d’une même cave privée, et 84 % des lots ont été vendus. Un double-magnum de Petrus 1979, « format très rare sur le marché », a également été acquis pour 4 700 euros (estimation 3 700-3 900 euros).

Parmi les étiquettes qui ont suscité un vif intérêt auprès des acquéreurs, un lot de six bouteilles de Château Latour 2009 a été adjugé 5 600 euros (estimation : 4 500-4 600 euros) et un lot de trois magnums de Château Lafite Rothschild 2010 a été acquis pour 4 500 euros (estimation : 3 900-4 100 euros). La maison note également le succès des chateauneuf-du-pape d’Henri Bonneau, parmi lesquels était proposé un magnum de 2006, qui ont doublé leur estimation.

Commentant l’engouement suscité par cette vente de rentrée dont le résultat est de 423 726 euros, Laurie Matheson et Luc Dabadie, en charge du département Vins fins & Spiritueux d’Artcurial, estiment que la dispersion d’un importante cave contenant une grande diversité de vins « correspond à l’attente des enchérisseurs français et étrangers. » Prochain rendez-vous les 27 et 28 septembre.

Porto célèbre ses vins fortifiés

260 ans, ça se fête. Au nord du Portugal, Porto a célébré ses vins en grande pompe au cours du Port Wine Day, le 10 septembre dernier.

Par Christelle Zamora

Âgée de 260 ans, la dénomination de la région de production du Douro n’est pas une vieille dame pour autant. Elle a pour élixir des vins fortifiés, c’est-à-dire des vins auxquels de l’alcool a été ajouté en cours de fermentation, une pratique très présente dans le bassin méditerranéen, parmi les plus appréciés au monde. Et il faut bien reconnaître que certains portos ignorent, parfois au-delà de 100 ans, l’outrage de l’âge. Preuve en a été donnée par le spécialiste Bento Amaral, du service des agréments de l’Institut des vins du Douro et de Porto (IVDP), avec une dégustation de quatorze portos rares parmi lesquels une série de colheita de 1938, 1952, 1963, 1968 signés Adresen, Niepoort, Kopke et une autre de vintage 1935, 1952, 1983, 1996 issus des maisons Ramos Pinto, Quinta do Noval, Vintage Port, Ferreira…

Outre la création d’une carafe à décanter par l’architecte Alvaro Siza, ce vénérable anniversaire a évidemment donné lieu à un dîner, inauguré par Luís Capoulas Santos, ministre de l’Agriculture, avec 200 invités triés sur le volet. Les plus jeunes ont aussi été invités à la fête, dix-huit Port Wine Sunset Party et Garden Party ayant été organisées par les grandes firmes. Chez Churchill’s, une expérience sensorielle a mêlé musique électronique, projection et dégustation de portos tawny. Différentes dégustations ont également permis d’apprécier les vins rouges secs du Douro dans leur diversité. Manuel de Novaes Cabral, l’actuel président de l’IVDP, s’est déclaré très satisfait de cet événement et entend renouveler l’expérience le 10 septembre 2017 à Porto et dans la région du Douro. On a hâte !

Hôtel viticole


Installé à Lauris, entre Durance et Lubéron, le domaine de Fontenille inaugure en cette période de vendanges une nouvelle proposition à destination de ses hôtes (l’endroit est membre du réseau des Small Luxury Hotels of the World), escapade d’une nuit et un jour mêlant l’œnologie et la gastronomie avec pour fond « l’ambiance passionnée et concentrée d’un vignoble en pleine effervescence. »

Jusqu’au 18 octobre, les amateurs résidant à l’hôtel pourront ainsi « s’improviser vendangeurs » (cueillette manuelle des raisins, tri des grappes autour de la table de tri, initiation au processus de vinification), apprécier la cuisine étoilée de Jérôme Faure au restaurant gastronomique Le Champ des Lunes (ou sa déclinaison “bistronomique” à La Cuisine d’Amélie) et, bien sûr, déguster les cuvées du domaine sur la terrasse de la bastide, en surplomb du parc.

Domaine de Fontenille, à partir de 299 euros le séjour « de la vigne à la cave ». Renseignements et réservation au 04 13 98 00 00.

C'est parti pour les vendanges

Les amateurs qui voudraient voir d’un peu plus près la réalité du métier seront accueillis dès ce week-end et jusqu’à fin octobre par les vignerons champenois de la Côte des Bar. Six domaines labellisés Vignobles & Découvertes sont partenaires cette année de l’opération consistant à faire participer des “vendangeurs d’un jour” à la récolte manuelle des raisins, une initiation complétée par une dégustation de différentes cuvées afin de découvrir « les nombreux cépages et leurs arômes » et par un repas avec les vendangeurs et le vigneron, tradition oblige.

Vendangeur d’un jour en Champagne, les domaines concernés et les dates programmées sont .

C’est parti pour les vendanges

Les amateurs qui voudraient voir d’un peu plus près la réalité du métier seront accueillis dès ce week-end et jusqu’à fin octobre par les vignerons champenois de la Côte des Bar. Six domaines labellisés Vignobles & Découvertes sont partenaires cette année de l’opération consistant à faire participer des “vendangeurs d’un jour” à la récolte manuelle des raisins, une initiation complétée par une dégustation de différentes cuvées afin de découvrir « les nombreux cépages et leurs arômes » et par un repas avec les vendangeurs et le vigneron, tradition oblige.

Vendangeur d’un jour en Champagne, les domaines concernés et les dates programmées sont .

L'avenir est au bonheur

Présent en Afrique du Sud depuis 2010 avec une propriété de 70 hectares (L’Avenir), le groupe Advini vient d’acquérir à deux pas le domaine Le Bonheur, 163 hectares situé au cœur de Stellenbosch, et de prendre une participation majoritaire dans une propriété considérée comme « la maison du chenin blanc » et située sur les contreforts de l’Helderberg, Ken Forrester Vineyards. Sur le même fonctionnement qu’en France, où les vignobles et maisons passés sous bannière Advini, Ogier à Châteauneuf-du-Pape, Laroche à Chablis, Vignobles Jeanjean en Languedoc, Cazes en Roussillon, Gassier en Sainte-Victoire, Rigal à Cahors, entre autres, représentent 2 072 hectares, Ken Forrrester reste président de la société. « Il en poursuivra le développement en s’adossant à la force de vente d’Advini dans de nombreux pays. Ken Forrester Vineyards et Advini ambitionnent ainsi de doubler l’activité dans les prochaines années. »