Evelyne Roques-Boizel, PDG et ambassadrice de Champagne Boizel a décidé de célébrer l’été, ce temps pour « buller », en dotant le champagne rosé de la maison, assemblage de chardonnay (20 %), de pinot noir (50 %) et de pinot meunier (30 %) qui peut se déguster de l’apéritif jusqu’au dessert, d’une tenue appropriée pour la plage (la piscine, le jardin, le pont d’un bateau, etc.). Déclinée en quatre couleurs, bleu mer, jaune soleil, vert gazon et rouge cerise, cette collection de joyeux petits sacs en toile transat est une série limitée uniquement disponible auprès de la maison Boizel (Tél. : 03 26 55 21 51).
Boizel Transat, champagne Boizel Rosé et son pochon rayé, 58,50 euros
Photo : Atelier Mai 98
Collection croisière
La Martinette, version été
Le château La Martinette (Lorgues) a installé un caveau de dégustation et de vente éphémère au milieu de ses vignes. Jusqu’à mi-septembre, l’amateur sera accueilli tous les week-ends dans ce cabanon situé entre l’entrée du domaine et le château, « à portée vue du futur chai » signé par l’architecte Bernard Mazières, qui devrait être opérationnel pour la vendange 2017. « Nous avons installé un chalet en bois au cœur d’une ruine que nous ne sommes pas autorisés à reconstruire. Les chasseurs s’y étaient installés pour se retrouver après la battue », explique Alexei Dmitriev, gérant associé de La Martinette. Tout l’été, les côtes-de-provence rouges, rosés et blancs vinifiés par Guillaume Harant, le directeur technique de la propriété, avec le concours de l’œnologue Stéphane Derenoncourt, seront présentés par Mathilde, fille de vignerons en formation « commerce des vins et œnotourisme ». Ces dégustations commentées pourront être suivies d’une balade, un itinéraire d’environ une heure dans les vignes en restanques de ce très ancien domaine ayant été balisé et jalonné de panneaux explicatifs et de tables pour pique-niquer.
Caveau d’été du château La Martinette, samedi et dimanche de 10 h à 18 h.
Plus de renseignements au 04 94 73 84 93
Le meilleur de l’année, bis
Pour la deuxième année consécutive, Laurent Fresnet, chef de cave de la maison Champagne Henriot, a été sacré Sparkling Winemaker of the Year à l’issue de l’édition 2016 de l’International Wine Challenge (IWC). En toute logique, son travail a été très récompensé lors de l’IWC (médailles d’or pour les champagnes Brut Souverain, Blanc de blancs, Brut rosé, Brut millésimé 2006, Rosé millésimé 2008 et Cuvée des Enchanteleurs 2000), mais aussi lors des Decanter World Wine Awards où le Brut Millésimé 2006 et le Blanc de blancs de la maison Henriot ont également été distingués. « Fils de viticulteur et très grand connaisseur du terroir, Laurent Fresnet n’a de cesse de faire valoir le style de Champagne Henriot » depuis 2006 a indiqué la maison, qui parle aussi d’un grand artiste et d’une fierté en évoquant celui qui résume ainsi ce qu’il défend au quotidien : « La terre, le fruit, le travail de l’homme et le temps. »
60 ans de coopération
Plus grande coopérative de Champagne par la taille de son vignoble (325 hectares en Côte des Bar), la maison Chassenay d’Arce fête ses soixante ans d’existence cette année. Situées dans la vallée de l’Arce, au sud de la Champagne, ses vignes dont l’encépagement est essentiellement constitué de pinot noir (90 %) sont exploitées par 130 familles de vignerons. Très présents à l’international, les champagnes Chassenay d’Arce sont régulièrement récompensés et salués par la critique, notamment les rosés et les cuvées Pinot Blanc et Confidences. Ce sont les succès de cette coopération, « aventure humaine » qui dure depuis 1956, autant que ses valeurs fondatrices transmises de génération en génération qui ont été célébrés début juillet par la maison en présence de tous les vignerons.
« Chassenay d’Arce est comme un livre, de nombreux chapitres ont été écrits mais nous sommes loin de l’épilogue et ce sont nous, adhérents et salariés, qui somment les acteurs de cette belle saga. »
Franck Barroy, président de Champagne Chassenay d’Arce
Peter Gago, l’homme qui fait Grange au sud du sud
Ce Gallois arrivé tout petit en Australie dans les valises de ses parents y a construit une vie et une réussite. Il est le patron de l’œnologie du grand groupe Penfolds et l’auteur du brillant Grange, le grand vin australien.
Au moment où les vignobles de France, d’Italie, d’Espagne, s’apprêtent à vendanger le fruit du labeur de l’année, Peter Gago monte dans un gros avion aux soutes pleines de ses échantillons et vient porter sa bonne parole sur le Vieux continent.
Il vient raconter ce que nous ne connaissons pas, ce dont nous n’avons qu’une idée floue, les vins australiens, la douceur des collines de Koonunga, la qualité de la lumière du sud de l’île-continent. Il insiste toujours beaucoup sur la lumière australe, comme un facteur de maturité des raisins que nous n’imaginons pas du tout. Il a les yeux qui brillent et on comprend tout l’amour qu’il porte à ce pays si lointain pour nous.
Lire la suite ici sur le blog bonvivant
Daniel Pires quitte le Laurent
Daniel Pires est sommelier. Un bon, voire un grand sommelier. Je le sais pour l’avoir pratiqué quelques années de suite au restaurant Laurent, ce merveilleux endroit bien planqué dans les jardins des Champs-Élysées. Pour avoir fait toute sa carrière dans ce sanctuaire du classicisme le plus contemporain et sous la bienveillante direction du grand Philippe Bourguignon et de son adjoint, l’excellent Patrick Lair, aujourd’hui à la retraite l’un et l’autre, il n’en est pas moins un garçon curieux et follement passionné de vins, au point de le croiser dans les endroits les plus improbables. Au salon des vins bizarres, par exemple. Où j’étais aussi, je le confesse. C’est dire sa largeur de vue (et la mienne, au passage).
Aujourd’hui, Daniel quitte le Laurent pour donner un tour nouveau à sa carrière. « Une création d’entreprise », dit-il, mais dans un endroit mythique, l’espace de la rue Troyon à l’Étoile qui a accueilli le restaurant gastronomique de Guy Savoy pendant des années. Il aura la charge de créer la carte des vins en tant que chef-sommelier dans ce nouvel établissement à qui nous souhaitons le meilleur. Et à lui, aussi, surtout.
Nicolas de Rouyn
La photo : de gauche à droite, Daniel Pires, Patrick Lair, Philippe Bourguignon et le chef du Laurent, Alain Pégouret. Il manque sur cette photo Ghislain Mahieu, l’actuel chef-sommelier du Laurent.
Erratum EN MAGNUM #04
La tristesse de la disparition de Jean-Louis Foucault (Clos Rougeard) dit « Charly » à la fin de l’année 2015 ne doit pas cacher le bonheur de savoir encore Bernard Foucault dit « Nady », son frère, parmi nous. En effet, une erreur malheureuse nous a fait indiquer page 49 de notre magazine que Nady nous avait quitté.
Avec toutes mes excuses,
Michel Bettane.
Coteaux du Liban, Rouge Passion 2010
LE VIN :
Vin très équilibré et bien fait aux arômes d’épices, de mûre et de cerise noire. Ce 2010 composé de cabernet-sauvignon, syrah, carignan et grenache est d’inspiration très méditerranéenne tout en étant très frais.
14,5/20
LE DOMAINE :
Nicolas Abou Khater, diplômé de l’université de Bourgogne, possède un vignoble sur les coteaux de Zahlé dans la Bekaa. Il vivait en vendant son raisin à un vigneron de la région avant de créer Coteaux du Liban en 2000. Ses vins ont été très vite considérés parmi les plus grands du Liban. Mort en 2009 dans un accident, la cave est depuis dirigée par sa femme Roula, pianiste de métier, et son fils Roland, qui n’a pas encore terminé ses études. Après plusieurs années, ces derniers ont réussi à redonner à cette cave sa réputation d’antan.
Mes magnums (11) un châteauneuf-du-pape
Les Arpents des Contrebandiers, chateauneuf-du-pape 2013, Mas Saint-Louis
Ce qu’il fait là
Un beau châteauneuf-du-pape en magnum, c’est toujours un grand moment. Dans dix ans, certes, mais la patience est la mère de toutes les vertus.
Pourquoi on l’aime
Parce qu’il aura fallu attendre que le Bettane+Desseauve le distingue (révélation de l’année en 2015) pour qu’il sorte d’un long anonymat. Ce n’est que justice et nous souhaitons saluer la qualité des vins de la famille Geniest, aux commandes depuis 1890.
Combien et combien
150 magnums. 45 euros le magnum, raisonnable.