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Appel à candidatures

Depuis 1992, l’académie Amorim, institution constituée de personnalités du monde du vin, délivre un grand prix “Sciences et Recherche” à un travail universitaire scientifique, juridique, économique ou culturel. En 2016, l’académie met en place un grand prix “Innovation & Développement” en partenariat avec le salon Vinitech Sifel dont la vingtième édition accueillera fin novembre 800 exposants sur 65 000 m2. En complément du premier, qui soutient la recherche et concourt à l’amélioration des connaissances sur le vin, ce prix attribué tous les deux ans récompensera de « jeunes entrepreneurs ayant réalisé concrètement un projet autour du vin dans les domaines touchant aux aspects culturels, à la production, à l’environnement, aux technologies, à la communication et à la commercialisation. »

« Grâce à son soutien financier et à son accompagnement des équipes lauréates, l’Académie Amorim entend contribuer à l’émergence des prochaines grandes innovations du monde du vin »

Le comité de sélection de ce premier « Grand Prix Innovation & Développement » d’une valeur de 4 000 euros, qui sera remis le 30 novembre prochain sur le salon Vinitech Sifel, sera présidé par Ophélie Neiman. Vous êtes dirigeant d’une jeune entreprise de moins de 3 ans ? Vous avez réalisé un projet innovant dans le domaine du vin susceptible susceptible « d’intéresser le monde de la sommellerie, des cavistes ou de la grande distribution » ? Le dossier d’inscription est disponible en téléchargement sur le site de l’académie Amorim, c’est par ici, ou sur demande écrite auprès de son secrétariat ([email protected]). Clôture des candidatures le 19 septembre 2016.

Le groupe Œno renouvelle son conseil d’administration


Acteur majeur de la filière vitivinicole, le groupe Œno est présent dans le monde entier via deux métiers complémentaires, le bouchage (avec la fabrication et la commercialisation de bouchons en liège technologique Diam et de bouchons traditionnels Piedade) et l’élevage du vin avec la tonnellerie Seguin-Moreau et la société de conseil et de recherche et développement Vivelys.

Le 25 juillet prochain, lors de l’assemblée générale mixte de ses actionnaires, le conseil d’administration du groupe proposera au vote le renouvellement pour une durée de trois ans des mandats de Mmes Véronique Sanders et Marie-Amélie Jacquet et de M. François Heriard Dubreuil en qualité d’administrateurs et de MM. Henri Vallat et André Charles en qualité de censeurs. Il sera également proposé de ratifier la nomination à titre provisoire, en décembre dernier, de M. Vivien Heriard Dubreuil.

Deux résolutions seront proposées au vote concernant les nominations pour trois ans en tant qu’administrateur indépendant de Mme Alessia Antinori*, en remplacement de Mme Angela Muir, administrateur depuis 2004 dont le mandat arrive à son terme, et de Mme Catherine Clément Chabas**. « Si ces résolutions sont adoptées par l’Assemblée générale, le Conseil d’administration sera composé de treize administrateurs, dont cinq femmes, et deux censeurs. Le nombre d’administrateurs indépendants sera de 7 sur 13 administrateurs (hors censeurs), soit un taux supérieur au seuil du tiers recommandé par le Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF dans les sociétés contrôlées. »

GroupeŒno-métiers

*Née en 1975 et propriétaire de Fattoria di Fiorano (Rome), Alessia Antinori est titulaire d’une licence en viticulture et œnologie du Département des sciences de l’alimentation et de la technologie de l’Université agraire de Milan (1998). Elle a démarré sa carrière en menant plusieurs projets pour le domaine de Montenisa dans la région de Franciacorta (1999-2005). Elle a également été responsable pendant cette période de plusieurs projets expérimentaux pour Marchesi Antinori, société viticole italienne dont l’antériorité remonte à 1385. De 2006 à 2009, elle a été responsable export sur les marchés émergents avant de rejoindre les États-Unis en tant qu’ambassadrice de la famille Antinori pour le marché américain. Elle a été présidente de la Familiae Vini Premium (2003-2004 et 2014-2015), organisation qui regroupe douze des plus prestigieuses familles viticoles du monde. Au sein du groupe Marchesi Antinori, Alessia conseille les sociétés Tormaresca Srl, Antinori Società Agricola a R.L., Palazzo Antinori Srl et Le Mortelle Società Agricola a R.L. et occupe la fonction de vice-présidente de Marchesi Antinori Spa.

**Née en 1964, diplômée de l’Institut commercial de Nancy (1985) et expert-comptable (1990), Catherine Clément Chabas a débuté sa carrière chez PricewaterhouseCoopers (PwC) comme auditrice avant de rejoindre l’éditeur informatique Hyperion (Oracle) en 1993, en charge du suivi de l’offre consolidation financière dont les équipes de développement étaient aux Etats-Unis. En 1996, forte de cette double compétence système et fonctionnelle, Catherine Clément Chabas intègre l’équipe Management Reporting Solution de PwC, dont elle devient associée en 2000. En 2005, elle crée son propre cabinet, C4 Conseil, spécialisé en consolidation et normes comptables internationales (IFRS). Elle intervient auprès de directions financières de grands groupes industriels et bancaires. En 2012, elle cède son cabinet, dont l’effectif est de 15 personnes, à RSM où elle intervient en tant qu’expert IFRS.

EN MAGNUM #4, le numéro vert

Le numéro 4 de notre joli magazine sort vendredi 24 juin (après-demain) chez votre marchand de journaux. L’histoire continue, puisque ça se passe bien.

Ce numéro est consacré (pour l’essentiel, mais pas seulement) à la viticulture bio. Du coup, on l’a appelé « le numéro vert », mais il n’est pas surtaxé. C’est le bio et la biodynamie à notre façon, sans affolement et sans négligence ou aveuglement idéologique. Il y a même un avis contraire, article rédigé par l’ingénieux André Fuster, également blogueur (clic). C’est dire la largeur de vue, c’est dire l’œcuménisme. Avec, évidemment, les dix maîtres du bio et les dix cuvées qu’il faut avoir bues avant de parler.

Les autres sujets sont bien aussi.
Un papier magistral nous explique comment peut durer le phénomène rosé, ou pas. Un autre propose 85 vins à moins de quinze euros, les médaillés d’or du concours Prix-plaisir. À l’autre bout du canapé, Aubert de Villaine nous dit ce qu’il y a dans sa romanée-conti.
Des photos d’une nuit de gel à Chablis pour comprendre les difficultés d’être vigneron, des magnums (bio) interviewés, la double page de bande dessinée de l’impeccable Régis Franc, aussi producteur de Chante-Cocotte (un futur grand vin des Corbières dans les trois couleurs). Notre ami blogueur Coureur de vin a visité des restaurants « nature », la pointe de la flèche bistronomique, il en est sorti vivant (ah, ah) et plutôt content, à deux ou trois clowneries près.
Nous avons aussi publié, comme d’habitude si l’on peut dire, une série de dix Têtes de cuvée, sorte de galerie de souvenirs, les belles personnes croisées dans le vignoble depuis dix ans, tous praticiens du bio ou de la biodynamie. Onze géants verts, quoi.

blog bonvivant

Champagne, nos grandes cuvées, première partie

C’est cher mais bon.


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1

Billecart-Salmon

Nicolas-François Billecart 2002 159,95 euros 19/20

Billecart a connu un incroyable (mais mérité) succès avec son rosé, laissant dans un relatif entre soi happy few le reste de la gamme d’une maison ultra perfectionniste. Au sommet de celle-ci se situe ce Nicolas-François Billecart, d’une finesse intense et tendue assez unique. Pinot et chardonnay, grands crus, vinification en partie en fûts, c’est un champagne svelte, ultra racé, aux accents minéraux et floraux, champion accompli de la profondeur et de persistance.
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Bollinger

La Grande Année Rosé 2005 119 euros 19/20

Longtemps dissimulée derrière la mythique cuvée « RD » (récemment dégorgée), la grande année blanc ou rosé révèle à notre avis encore mieux ce dont bollinger est le nom aujourd’hui : un champagne profond, racé, évidemment tendu, mais aussi fichtrement élégant et beaucoup plus consensuel que la réputation de la maison, du moins en france, le laisse encore accroire. En 2005, le rosé frôle le sublime tandis que le blanc est d’une magnifique précision.
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3

Charles Heidsieck

Blanc des Millénaires 1995 117 euros 19/20

Cette cuvée légendaire, qui bénéficia à l’époque d’un tirage important, est d’assez loin le plus ancien millésime disponible sur le marché (hors remise en marché de cuvées d’œnothèques). D’une tendresse et d’une finesse en bouche absolues, elle constitue l’archétype du style Charles Heidsieck, mis au point par le regretté chef de cave Daniel Thibaut puis par son successeur, le brillant régis camus. Le chardonnay champenois parfait, les pieds dans le calcaire, la bulle dans les étoiles.
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4

De Saint-Gall

Orpale blanc de blancs 2002 64 euros 17,5/20

Dans la catégorie « Meilleur secret de la Champagne », Orpale peut concourir. L’importante cave coopérative Union Champagne, sise à avize, est un partenaire fondamental des plus grands (en particulier du plus grand) en matière d’approvisionnement de blancs de la côte éponyme. Saint-Gall est sa marque propre et cet Orpale, issu de chardonnay des grands crus de la côte des blancs, possède une classe soyeuse et racée remarquablement épanouie en 2002.
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5

Deutz

Amour de Deutz, rosé 2006 144 euros 19/20

Deutz eut longtemps un problème avec sa cuvée de prestige, William Deutz, souvent austère et ne se révélant qu’avec le temps. Aujourd’hui, la maison commercialise un 2002 formidable et en pleine maturité. Mais la réussite de la maison dans cette catégorie réside bien plus dans la création d’un blanc de blancs nommé amour suivi aujourd’hui d’un amour rosé. Finesse superlative, délicatesse absolue, profondeur subtile, ce 2006 est grand. Très grand.
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7

Dom Pérignon

2005 Magnum 435,95 euros 19/20

Il fut un temps où Dom Pérignon était la version prestige du style Moët et Chandon. Par la volonté marketing de LVMH, mais aussi par celle, profondément assumée, du chef de cave Richard Geoffroy. Le principe « réductif » est toujours martelé, l’équilibre aussi entre chardonnay et pinot noir, mais l’ensemble affiche une personnalité subtile aromatiquement (zeste, grillé, floral), une attaque en bouche qui est le contraire de l’agressivité, une persistance fraîche, délicate, mais profonde.
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6

Drappier

La Grande Sendrée rosé 2006 58,50 euros 18/20

La petite maison auboise, devenue grande sous l’impulsion hyperactive et imaginative de Michel Drappier, produit depuis quatre décennies cette cuvée issue d’un terroir spécifique d’Urville (Côte des Bar) en blanc et en rosé. Eblouissant rosé de saignée (92% de pinot noir et 8% de chardonnay), ce 2006 est un champagne de gastronomie d’une droiture, d’une vivacité et, in fine, d’une plénitude assez inoubliables.
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8bis

Duval Leroy

Femme de Champagne 1996 Magnum 324 euros 18/20

Carole Duval-Leroy a eu la légitime idée de célébrer avec sa cuvée de prestige la femme en général et celle de champagne en particulier, ce qui est la moindre des choses pour un vin qu’on a tant associé au genre féminin. Elle a choisi un vin de grand caractère dans un millésime qui n’en manque pas non plus, 1996. Austère à ses débuts, le vin (comme beaucoup de 1996) est passé par plusieurs phases avant de s’épanouir pleinement aujourd’hui. Fin, profond, d’une incroyable persistance.
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9

Nicolas Feuillatte

Palmes d’or rosé 2006 105 euros 16,5/20

Success-story impressionnante – la marque a été acquise et développée par le centre viticole de chouilly il y a moins de 30 ans – Nicolas Feuillate a créé tôt sa cuvée de prestige, Palmes d’Or, mais on peut penser qu’elle possède encore une marge de progression importante au vu de l’importance de ses approvisionnements. Rosé de macération coloré et intense, ce 2006 issu de pinots noirs de Bouzy et des Riceys a du caractère et une densité qui séduit à table.
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10

Gosset

Célébris 2002 108,95 euros 19/20

Gosset afficha longtemps ses convictions « vineuses » jusque dans le caractère rigoureux, très construit, aux angles parfois abrupts de sa cuvée célébris. 2002 marque un tournant franchement passionnant. Par la nature à la fois généreuse et très équilibrée du millésime (le sommet de la décennie, avec 2008), Célébris gagne ici en rondeur et en onctuosité sans perdre son impressionnante architecture. C’est certainement le plus beau vin d’une maison qui a pourtant un sacré pédigrée.
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11

Henriot

Cuvée des Enchanteleurs 2000 120,90 euros 16,5/20

Lorsque le regretté Joseph Henriot créa les enchanteleurs, il venait de quitter Veuve-Clicquot pour relancer sa propre maison. Il l’a fait avec la volonté de l’inscrire dans l’univers des cuvées de prestige. Sortie très tardive (actuellement, le 2000 est en vente), style à la fois ambitieux et accessible (notes confites et florales du bouquet, onctuosité et fraîcheur, finale finement apéritive), élégance de l’habillage. Si 2000 n’est pas à notre avis le plus grand millésime de la cuvée, la feuille de route est brillamment suivie.
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12

Jacquesson

Cuvée n° 734 69,50 euros 18/20

Plus que les intenses, mais sans concession, cuvées de cru (Dizy, Avize et Aÿ), c’est véritablement la ressortie avec un dégorgement tardif d’une des premières cuvées 730 qui constitue la quintessence du style Jacquesson. 734 est une « base 2006 », c’est-à-dire un vin non millésimé assemblant une majorité de 2006 et des vins de réserve plus anciens. Droiture, grande énergie racée et fine, à peine assagie par le vieillissement sur pointe.
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Gosset, la suite de l'histoire

Après avoir occupé pendant quinze ans la fonction de chef de cave dans diverses maisons de Champagne, Odilon de Varine est devenu en 2006 le directeur général adjoint de Gosset. Aujourd’hui, plus tôt que prévu (en lire plus ici) et en étroite collaboration avec les œnologues et toute l’équipe ayant œuvré sous la conduite de Jean-Pierre Mareigner, chef de cave de la maison durant plus de trente ans, Odilon de Varine reprend le flambeau de ce dernier, avec pour guide la passion qui habitait sa démarche et ce précepte qu’il aimait à rappeler :


« Chez Gosset, nous élaborons d’abord un vin, les bulles le subliment »

Lyon gagne tous ses matchs


Après le SPIT (nous vous en avions parlé ), le concours inter-grandes écoles organisé par la maison Pol Roger, versions nationale et internationale (c’est ici et ), les étudiants de l’EM Lyon viennent de remporter l’édition 2016 de la Left Bank Bordeaux Cup, concours organisé par la Commanderie du Bontemps dont la finale a eu lieu vendredi dernier au château Lafite Rothschild. Depuis 2002, cette compétition permet aux clubs œnologiques d’universités et de grandes écoles du monde entier de se mesurer. Entre le 24 janvier et le 11 mai, cinquante équipes se sont affrontées à New York, Shanghai, Hong Kong, Londres et Paris. Les finalistes présents à Pauillac étaient les amateurs de haut vol des clubs de l’école polytechnique de Lausanne (Suisse), de l’université d’Oxford (Royaume-Uni), de la Hong Kong Baptist University et de la Huaiyin Normal University (Chine), de la Wharton School et de Yale (Etats-Unis) et enfin de Sciences Po Paris et de l’EM Lyon. La première épreuve était une série de dix questions théoriques et la seconde, une série de trois dégustations à l’aveugle assorties de ces questions :

Quelle est l’appellation ?

Quel est le millésime ? 

Classer les vins
du plus jeune au plus vieux.

Les membres du jury étaient Eric de Rothschild (Lafite Rothschild), Charles Chevallier (Lafite Rothschild), Eric Kohle (Lafite Rothschild), Emmanuel Cruse, Grand maître de la Commanderie du Bontemps, Jean-Michel Cazes (Château Lynch Bages et Château les Ormes de Pez), Robert Cottin ( Maison Dubos Frères, La Vinothèque), Véronique Dausse (Château Phelan Ségur), Douglas Demichel (La Bordelaise des Grands Vins), Timothée Bouffard (Bureau Ripert), Véronique Sanders Van Beek (Château Haut Bailly), Patrice Pages (Château Fourcas Dupré), Philippe de Lur Saluces (Château de Fargues), Alexander Van Beek (Château Giscours et Château du Tertre). Côté vins, la finale de l’édition 2016 a proposé à la dégustation : Château Fieuzal 2004 (pessac-léognan)
 ; Château Smith Haut Lafitte 2001 (pessac-léognan)
 ; Château Malartic Lagravière 2007 (pessac-léognan)
 ; Château Lagrange 2002 (saint-julien) ; Château Giscours 2002 (margaux) ; Château Saint-Pierre 2002 (saint-julien) ; Château de Fargues 2006 (sauternes) ; Château Doisy Védrines 2009 (barsac) ; Château Doisy Daëne 2008 (barsac).

En photo, le club d’œnologie de l’EM Lyon (Sup’ de Coteaux), vainqueur de la Left Bank Bordeaux Cup 2016. Le baron Eric de Rotschild a offert aux lauréats de rares flacons de Château Lafite Rothschild.

Une grande fête d'anniversaire

Créée en 1998 au moment de la Coupe du monde de football, la fête bordelaise devenue le premier événement œnotouristique de France célèbre son dixième anniversaire à l’heure de l’Euro. Si la compétition empêche la tenue habituelle des concerts place des Quinconces, les deux kilomètres de “route des vins” installés le long des quais de la Garonne et déployant le travail de près de 80 appellations combleront sans mal les attentes des centaines de milliers amateurs attendus dès jeudi dans la ville, tout comme La Cité du vin qui a ouvert ses portes début juin, attraction majeure que n’a pas manqué de relever la presse internationale qui a fait de Bordeaux l’une des destinations touristiques incontournables de l’année 2016 (en lire plus ici). 



Parmi les dix villes invitées pour cette édition spéciale de Bordeaux fête le vin, sept “capitales du vin” (Mainz, Bilbao, Porto, Cape Town, Mendoza, Valparaiso et San Francisco) seront à l’honneur lors de sessions de découverte des grands vins du monde. A l’honneur également les villes de Hong Kong, Québec et Bruxelles, avec lesquelles Bordeaux Grands Evénements, la chambre de Commerce et d’Industrie et le conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux organisent sur le modèle bordelais le Hong-Kong Wine and Dine Festival (prochaine édition du 27 au 30 octobre 2016), Bordeaux fête le vin à Québec (prochaine édition du 31 août au 3 septembre 2017) et eat ! Brussels, drink ! Bordeaux (prochaine édition du 8 au 11 septembre 2016). 


En guise de gâteau d’anniversaire, l’aventure Bordeaux fête le vin se raconte dans un livre publié aux vendu en librairie et à l’office de tourisme de Bordeaux Métropole depuis hier. Editions Sud Ouest, 96 pages, 17,90 euros.
En guise de gâteau d’anniversaire, l’aventure Bordeaux fête le vin se raconte dans un livre publié aux vendu en librairie et à l’office de tourisme de Bordeaux Métropole depuis hier. Editions Sud Ouest, 96 pages, 17,90 euros.

Si l’accès à l’essentiel des animations qui se tiendront dans la ville ce week-end est libre et gratuit, il faudra se munir d’un Pass Dégustation (désormais numérique) pour accéder aux huit pavillons dédiés aux appellations du vignoble bordelais : « Saint-Emilion, Pomerol, Fronsac », « Médoc et Graves », « Côtes de Bordeaux », « Sweet Bordeaux », « Bordeaux rouge, Bordeaux supérieur rouge », « Rosés de Bordeaux, Bordeaux blanc, Entre-Deux-Mers, Crémant de Bordeaux », « Les grandes marques des maisons de négoce » et « Vins d’Aquitaine », (Bergerac, Buzet, Saussignac, Haut-Poitou, Côtes de Duras, Montravel, Madiran, Pécharmant, Côtes du Marmandais, Monbazillac, Vins de pays charentais, Jurançon, Irouléguy…).

Un pass spécial est dédié à la dégustation des grands crus classés en 1855, uniquement vendu en ligne (65 euros, c’est par ici). Départs quotidiens vers le vignoble, en minivan, en car ou en bateau, expositions (notamment des performances de street art proposées par l’Institut culturel Bernard Magrez), ateliers pédagogiques et ludiques proposés en continu par l’Ecole du vin de Bordeaux, films, concerts, danse sur le miroir d’eau devenu l’emblème de la ville qui célèbrera également ses dix ans avec des chorégraphes et des danseurs professionnels et amateurs, dj sets, feux d’artifice et prolongations dans plus de cinquante restaurants bordelais, le programme de cette édition anniversaire est riche en rencontres, dialogues et festivités autour du vin de Bordeaux, tout est .







Bordeaux fête le vin, du 23 au 26 juin 2016

Week-end à Reims

Le vin le plus festif au monde, invité à toutes les célébrations, n’avait jusqu’alors pas de fête “grand public” permettant à ses amateurs de le découvrir et le déguster dans le vignoble qui le voit naître, un patrimoine fait de coteaux, maisons et caves viticoles tout récemment inscrit sur la liste de l’Unesco. Ce week-end, ce manquement sera réparé avec la première édition d’un événement créé par deux Champenois, dont celui-là, et un Bordelais qui rassemblera samedi soir et toute la journée de dimanche à Reims les professionnels du champagne et le public des amateurs (5 000 visiteurs sont attendus).

Avec pour ambition de devenir « la grande célébration du champagne en Champagne », La Champenoise accueillera 80 exposants, producteurs, maisons de négoce, vignerons et coopératives, aux halles du Boulingrin. Parmi les présents, Abelé, Billecart-Salmon, Bollinger, Charles Heidsieck, Collet, Henriot, Taittinger ou encore Thiénot. La liste complète des producteurs de champagne et de produits du terroir est à retrouver ici, tout comme le déroulé de cette nouvelle fête du vignoble champenois.

La Champenoise, les 25 et 26 juin à Reims.
Entrée 16 euros en prévente , 20 euros sur place.

La Part des Anges a 10 ans


La dixième édition de la vente aux enchères caritative de cognacs d’exception organisée par l’interprofession du cognac (BNIC), avec pour la première fois la maison de vente Artcurial, se déroulera le jeudi 22 septembre 2016 et sera parrainée par Guy Savoy. Des collectionneurs du monde entier sont attendus pour cette soirée de gala dont les bénéfices ont permis de soutenir depuis 2006 une quinzaine de projets dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, du patrimoine ou encore du social. Parmi les vingt-quatre maisons de cognac donatrices listées ci-dessous, qui offriront pour l’occasion des carafes et assemblages exceptionnels, la maison J.A. Renault vient de dévoiler la carafe en photo ci-dessus, baptisée « Hourglass – Age du temps ».

Spécialement créé pour cette édition anniversaire de La Part des Anges, cet assemblage est un hommage « aux longues années de vieillissement » nécessaires à l’émergence des arômes intenses des cognacs aboutis proposés par cette maison fondée en 1835. Eau-de-vie de Grande Champagne distillée au cours de l’hiver 1950 dans le village de Saint-Preuil puis vieillie soixante ans en fût de chêne et conservée depuis 2010 en dame-jeanne afin que son équilibre soit préservé, ce rare cognac a été doté d’un flacon tout aussi unique. Sablier enchâssé dans un habillage de chêne surmonté d’un capot en ébène de Macassar, cette carafe imaginée par la maison J.A. Renault, première d’une série de sept exemplaires numérotés, est estimée 4 000 euros.

• ABK6
• Château de Cognac S.A.S
• Château Montifaud
• Courvoisier
• Delamain & C°
• Maison Bache-Gabrielsen

• Maison Boinaud

• François Voyer
• Cognac Frapin

• Maison Ferrand
• Gautier
• Godet Cognac
• Hardy Cognac

• Jas Hennessy and Co
• Hine

• Maison J.A. Renault

• Léopold Gourmel
• Louis Royer

• Martell
• Cognac Meukow
• Normandin Mercier

• Distillerie Merlet
• Rémy Martin

• Tiffon