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La grande dame en rose

Lentement, l’étiquette glisse sur le verre humide du magnum 1989, c’est tropical, c’est même torride. Pourtant, nous ne sommes pas dans un bar à ti-punch sur une plage de cocotiers, mais dans un établissement d’un classicisme cossu qui n’invite pas précisément à la débauche. Nous sommes à Bordeaux, à la Grande Maison, le restaurant (l’hôtel) que Bernard Magrez a inventé et dont il a confié les clés de la cuisine à Joël Robuchon…lire la suite sur le blog bonvivant

Tokay Aszu 6 Puttonyos 2006 Szepsy


 

Tokay Aszu 6 Puttonyos 2006 Szepsy

LE VIN : Je goûte hélas trop peu souvent sa production personnelle mais ce somptueux 2006 en donne une haute idée : l’éclat, la beauté et la pureté du bouquet, impossible à traduire en mots car ici le sucre, l’acidité et l’amer le plus noble se font valoir dans un ensemble d’un éclat prodigieux. On est bien loin de la dualité simpliste oxydation ménagée ou non oxydation, ni dans le débat sur le degré idéal d’alcool transformé. On est dans la vérité d’un sang de vigne porteur de toute la violence du terroir volcanique complètement domptée par le savoir-faire humain, avec un rebond épicé que Tokay est seul à posséder dans l’univers des liquoreux. Où qu’on puisse la trouver il faut se précipiter sur cette bouteille magique.

19/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR


LE DOMAINE : Istvan Szepsy est “la “ grande figure du vin de Tokay, celle qui a inspiré le renouveau du vignoble et les vignerons qui l’ont pris en charge. Je garderai indéfiniment la mémoire de la visite que j’ai pu faire avec lui il y a une vingtaine d’années de ses vignes et de toutes les informations qu’il a eu la gentillesse de me donner sur l’histoire, le style, la façon idéale de cultiver le vignoble et de produire ces vins liquoreux incomparables.

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Vignes en fleurs, Montrose en fête

Jeudi dernier, 1 600 professionnels et amateurs venus du monde entier ont découvert le nouveau chai spectaculaire de Château Montrose, deuxième grand cru de Saint-Estèphe, à l’occasion de la traditionnelle Fête de la Fleur célébrant depuis 1949 la floraison de la vigne. La Commanderie du Bontemps Médoc et Graves, Sauternes et Barsac, animée par le Grand Maître Emmanuel Cruse (Château d’Issan), avait décidé cette année de donner ce grand dîner (voir photo ci-dessus) à l’heure de la clôture de la 18e édition de Vinexpo.

Manière de célébrer, aussi, les 200 d’histoire du vignoble de Montrose, Martin et Olivier Bouygues ont accueilli les invités dans le chai-cathédrale de la propriété, « écrin spectaculaire dans un style XVIIIe typique du bordelais. ». Dans l’ordre d’apparition des vins, château-rayne-vigneau 2010, château-olivier 2012 et château-beaumont 2009 ont ouvert la soirée, suivis lors du dîner imaginé par Christian Le Squer, le chef étoilé du George V, par château-tronquoy-lalande, 2012 en blanc et 2010 en rouge, château-malartic-lagravière 2005, château-montrose 1986 et château-rieussec 2007.

La nouvelle présidence de La Vigie

La disparition de Joseph Henriot (auquel Thierry Desseauve et Michel Bettane ont rendu hommage ici et Nicolas de Rouyn, ) a donné lieu à la nomination d’un nouveau président par le conseil d’administration du groupe familial La Vigie qu’il avait fondé avec ses sœurs et qu’il dirigeait.

C’est Gilles de Larouzière (en photo ci-dessus, à gauche), administrateur de cette holding familiale depuis 2011, qui a été désigné à l’unanimité. Le parcours de ce diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et titulaire d’une licence de droit âgé de 40 ans « s’est développé dans le secteur du conseil en stratégie et management, notamment depuis 2011 chez Capgemini Consulting. Il accompagnait plus particulièrement les grands acteurs nationaux de services financiers, auprès desquels il a conduit divers projets de stratégie et de transformation. » Cette nomination exprime « l’engagement renouvelé » des actionnaires et s’inscrit dans la continuité des valeurs qui le fondent, « la recherche de l’exception, la culture d’excellence et de rigueur, le souci des clients. »

« Au moment où m’est confiée cette responsabilité, je veux rendre un profond hommage à l’œuvre visionnaire de Joseph Henriot et y associer l’ensemble des actionnaires et des collaborateurs du groupe », a déclaré Gilles de Larouzière. Le conseil d’administration a également renouvelé son entière confiance au directeur général de La Vigie, Richard Moreau (ci-dessus, à droite), entré en 2012 en tant que directeur administratif et financier du groupe, afin qu’il poursuive « avec les dirigeants des différentes maisons (voir ci-dessous), les membres du comité exécutif et l’ensemble des collaborateurs, la stratégie de développement engagée depuis sa nomination. »

Spécialisé dans les grands vins de Champagne et de Bourgogne et les liqueurs et bénéficiant d’une implantation à New-York, le groupe La Vigie emploie plus de 350 collaborateurs et son chiffre d’affaires représentait près de 100 millions d’euros en 2014, dont 60 % réalisés à l’export (vers plus de 50 pays).

Champagne Henriot
« Etablie depuis 1640 en Champagne, la famille Henriot a fondé en 1808 avec Apolline Henriot la maison Champagne Henriot. Cette maison, toujours familiale et indépendante, poursuit son travail d’excellence et sélectionne les meilleurs crus, produisant des champagnes qui se distinguent par leur finesse, leur élégance exceptionnelle, leur complexité et leur richesse éclatante. »


Bouchard Père et Fils
« Fondée en 1731 à Beaune par Michel Bouchard, Bouchard Père & Fils est l’une des plus anciennes maisons de vins en Bourgogne. Au fil du temps un assemblage de terroirs réalisé avec patience et minutie s’est constitué. Il compte aujourd’hui 130 hectares de vignes, dont 12 hectares sont classés en grand cru et 74 hectares en premier cru, répartis sur des appellations prestigieuses : Montrachet, Corton-Charlemagne, Beaune Grèves Vigne de l’Enfant Jésus, Bonnes-mares, Meursault Perrières… »

William Fèvre
« Etablie à Chablis, la maison détient un prestigieux vignoble de 78 hectares dont 15 hectares sont classés en grand cru (Bougros, Les Clos, Les Preuses, Bougros Côte Bouguerots, Valmur, Vaudésir,…) et 16 hectares en premier cru (Beauroy, Fourchaume, Montmains, Montée de Tonnerre, Vaillons, Les Lys, Mont de Milieu, Vaulorent…). »

Villa Ponciago
« Dernier-né du groupe, ce domaine est pourtant millénaire et avait été donné par son propriétaire en 949 à l’abbaye de Cluny. Il s’établit sur les coteaux de Fleurie, autour du château de Poncié et de son cuvage. Situé sur le mamelon de Poncié et la colline de Montgenas, ce terroir de coteaux de roche cristalline, drainant, pauvre et exigeant, rassemble les conditions pour retrouver les qualités historiques qui ont fait la réputation de Fleurie. »

Lejay-Lagoute
« Fondé par Auguste-Denis Lagoute en 1841 à Dijon, Lejay-Lagoute est le premier liquoriste à créer une recette inédite, à la texture onctueuse et aux arômes puissants : la toute première Crème de Cassis. Nourrie depuis lors par une recherche constante de qualité et d’innovation, la Maison, qui possède par ailleurs les marques Kir© et Kir Royal©, poursuit de génération en génération son travail d’excellence. »

Frais + effervescents,les nouveaux vins de Castel

Le salon international Vinexpo qui s’est tenu la semaine dernière à Bordeaux a été l’occasion pour l’entreprise familiale Castel, « référence mondiale des métiers du vin, de la bière et des boissons gazeuses » de présenter ses deux choix stratégiques « du patrimoine à la conquête. » Tournée vers les marchés internationaux dès 1949, Castel est animé par « la volonté d’offrir le meilleur de la vigne au plus grand nombre, sur son territoire comme au-delà des frontières », où le groupe s’adapte aux différentes habitudes de consommation rencontrées et réalise 25 % de son activité. Ses propositions reposent sur deux piliers, Châteaux & Domaines Castel (20 propriétés) et la marque Famille Castel.

Parmi les innovations présentées en avant-première à Bordeaux, « iSK » et sa bouteille givrée en verre dépoli est une « nouvelle manière décomplexée d’apprécier le vin », frais, léger (9°), en version rosé ou blanc. Surfant sur la même tendance d’apéritifs conviviaux, Giola Spritz, Giola Blanc & Limoncello, Giola Blanc et Cerise Ciliegia sont « des vins effervescents à fines bulles, aromatisés aux saveurs typiques de l’Italie, qui allient élégance et fraîcheur. » Enfin, dans son rôle de « promoteur de terroirs », le premier producteur de vins en Europe (quatrième au niveau mondial) lance L’Océade, un vin sec et fruité « issu d’un terroir unique bénéficiant des embruns de l’Atlantique » (IGP atlantique, rosé et blanc).

Vinexpo Bordeaux, rendez-vous en 2017

Vinexpo a fermé ses portes jeudi soir sur cinq jours d’un salon auquel ont participé 2 350 exposants venus de 42 pays avec un bilan provisoire mentionnant 36 % d’étrangers parmi ses visiteurs. Si le classement reste à affiner, l’engouement des visiteurs chinois semble se confirmer avec une augmentation de 14 % par rapport à 2013. Pays invité d’honneur de cette édition, les Etats-Unis occupent la deuxième place du classement avec une hausse de 14,5% du nombre d’acheteurs. Vinexpo est également un « rendez-vous majeur pour les professionnels du sud de l’Europe » avec une forte présence espagnole et italienne, dont les acheteurs se classent en 3e et 4e position. Ils sont suivis par les opérateurs anglais et allemands. La fréquentation totale reste stable, la légère baisse du nombre des visiteurs français étant compensée par une hausse de 2 % du nombre de visiteurs internationaux. Outre le service de rendez-vous personnalisé One2Wine, qui a permis l’organisation de plus de mille rencontres d’affaires sur le salon, Vinexpo accueillait pour la première fois une #DigiZone dédiée à une nouvelle réalité de l’économie du vin, la communication digitale. Cet espace a accueilli « les blogueurs et influenceurs web qui ont pu échanger autour de technologie, nouveaux moyens de communication et cépages insolites. » Toutes les nouveautés mises en place cette année, dont nous vous avions parlé ici, ont été appréciées et un nouveau format, sur quatre jours, sera mis en place en 2017. En attendant cette prochaine édition bordelaise, Vinexpo se tiendra à Hong Kong aura lieu du 24 au 26 mai 2016 et à Tokyo les 15 et 16 novembre 2016.

Champagne sur-mesure

Déjà à l’origine de la cuvée des meilleurs ouvriers de France (MOF) sommeliers, la maison de Champagne menée par Carol Duval-Leroy (en lire plus ici) permet désormais à tout un chacun de vivre, de l’intérieur et de façon tout à fait personnelle, « ce moment unique » qu’est la création d’un champagne.

« Une cuvée sur-mesure, c’est un cadeau que j’aurais aimé recevoir », confie Carol Duval-Leroy qui a créé ce programme unique en son genre « pour faire plaisir. » Imaginée comme un travail d’orfèvre façonné sur la base de la noblesse des vignobles en premier et grand crus de Champagne de la maison, cette généreuse proposition autorise les grands amateurs à venir au domaine, à Vertus, « écouter le silence des caves, observer le travail des vignerons et apprendre les secrets de la vinification. »

Au cours de ce séjour dédié à l’histoire de la maison, à la découverte du travail de sa chef de cave, Sandrine Logette-Jardin, et à la rencontre des équipes travaillant au domaine, « les meilleures conditions sont réunies pour créer la plus belle des cuvées. » Trois pionniers s’y sont déjà essayé, les chefs Eric Frechon (Lazare, Paris) et Christophe Bacquié (hôtel du Castellet) et la sommelière Rachel Lefebvre (Octopus, Béziers).

Prosecco Superiore, épisode 3 : Son vrai visage


Prosecco Superiore, la terre originelle

Prosecco, des bulles légères et pas chères au bord de la rupture ? Peut-être, mais connaissez-vous le « Conelgliano Valdobbiadene Prosecco Superiore », érigé en 2009 en DOCG (une appellation plus stricte que la DOC, l’AOC italienne) ? A la vue de ce coquet vignoble aux pentes vertigineuses qui se nichent dans le contrefort des Dolomites, à quatre-vingts kilomètres de Venise, on comprend qu’il se passe quelque chose sous le bouchon. Découverte en cinq épisodes, toutes antennes dehors.


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Mille heures par an

Alors la DOCG se bat. Pour justifier le prix d’une bouteille, deux fois plus élevée que la DOC. « C’est bon, mais n’avez-vous pas un DOC ? », s’entendent dire les Nino Franco et Bisol dans leurs négociations commerciales. La DOC nargue même sa grande sœur. A la bourse de Trévise, le prix au litre de DOC a dépassé le prix du DOGC (2,60 à 2,70 euros contre 2,40 à 2,50 euros), tant la demande en DOC est forte et la pénurie guette. Un comble ! Les producteurs de DOCG, malgré leurs coûts de production dix fois plus élevée qu’en plaine, se voient contraints de déclasser leur vin.
En plaine, on utilise la machine à vendanger et le tracteur. En Prosecco Superiore, les pentes raides comme des murs accaparent les travailleurs entre 700 et 1 000 heures par an, à 8 euros de l’heure minimum. Le mode d’élaboration reste le même, de la cuve close et de l’ajout de sucre et de levures pour la seconde fermentation.
Rien n’empêche, en revanche, un DOC bien fait d’être de meilleure qualité qu’un DOCG mal fagoté, comme dans toutes les régions du monde.

Sous les pieds du glera

Crapahutons sur les collines et observons ce mystérieux glera qui feint d’avoir cent ans alors qu’il n’en a pas dix, et ses compagnons d’origine les perera, verdiso et bianchetta, autorisés à hauteur de 15 % avec le pinot, chardonnay et le glera lunga. Les vignes sont bien tenues, aux densités de 3 000 à 4 500 pieds hectare, taillées en Guyot (qui remplace la traditionnelle taille Sylvoz), largement enherbées. Peu de trace d’herbicide. Cuivre et soufre sont légion. Le pays des viticulteurs dans l’âme. En cave, c’est le règne de l’œnologie italienne, des machines hyper pointues, des filtres dernier cri, des cuves où l’on se mire, du matériel médical générateur d’ozone chez Adami pour stériliser les cuves ! Le tout géré par de grands professionnels, de la vigne au marketing, certains innovant de façon réjouissante, comme Marchiori (voir le site marchioriwines.com).
Les vins sont propres, lissés, même en DOCG, avec pour beaucoup d’entre eux, peu de surprise et de vibration pour l’amateur de sensations fortes. Des bulles fraîches, des vins faciles, légers, croquants, sans vice ni vertu, des vins pour fêter, des vins pour le table quand il s’agit de dry, à l’aise sur les paste, les rizotto et les tiramisus. Et surtout, des vins à sabler tout de suite.[/col][col width= »six »]
Une pyramide artificielle sur le papier annonce des « rive » ( 43 en tout ) des « crus » mettant en avant les différentes parcelles et altitudes. Mais la cuve close et le glera ne permettent pas de vraies variations gustatives. D’ailleurs, peu de producteurs les mettent en avant, chacun y allant de son propre cru, de sa propre sélection de vieilles vignes ou clos monopole, compliquant l’étiquette à souhait. Ou de sa propre marque.

Les bonnes trouvailles

Dans cette marée de vins agroalimentaires (dans le bon sens du terme, des vins bien élaborés grâce à une méthode assumée), il faut frapper aux bonnes portes et goûter les bonnes cuvées. Les Vecchie Viti de Ruggeri, les cuvées haut de gamme de Mionetto, les vins bourrés de caractère de Marchiori, le Bosco di Gica et le Col Credas d’Adami, la Cuvée del Fondatore brut de Valdo (six mois en autoclave), les délicieuses gammes de Le Vigne di Alice et de Sorelle Bronca… Des hommes et des femmes amoureux de leur terre, qui ajoutent un petit plus, montrent la voie et le potentiel de ces vins et peut-être aussi du terroir.
Le mode d’élaboration peut faire la différence. Les sœurs Bronca ajoutent pour la deuxième fermentation le jus de raisin conservé jusque-là en cuve réfrigérée, et du sucre de raisin, plus onéreux. Les mousseux gagnent en fraîcheur et en gourmandise.
Certains s’essaient à la méthode traditionnelle, parfois surprenante, d’autres, comme Bisol ou Villa Sandi, en ont fait un axe majeur de leur production, et les Col Fondo, fermentés en bouteille, apportent le petit peps nécessaire à une consommation de masse. Après quelques jours et de nombreuses visites, le prosecco parle. Il parle Superiore. Il nous parle d’un vignoble, d’un terroir, de professionnels à la pointe de la technologie, de cuvées qui méritent largement l’attention. Plus qu’un phénomène, en effet. Grazie, Giancarlo !

*Giuliano Bartolomiol, Dreaming of Prosecco, d’Ettore Gobbato, Veronelli Editore, 2009.


À LIRE > Épisode 1 : Retour sur les origines du « monstre »

> Épisode 2 : 2009, l’année charnière du Prosecco Superiore

> Épisode 4 : Les quatre forces économiques du prosecco


À SUIVRE > Bonus



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Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?

En Alsace, outre les animations organisées à Molsheim en marge de la 11e édition du très festif Marathon du vignoble (les découvrir ici), la cave de Ribeauvillé organise ce dimanche le troisième et dernier de ses « Œnogame », atelier ludique destiné à l’éveil des sens. Quiz, identification des saveurs et dégustation à l’aveugle dans des verres noirs sont au programme de ce 21 juin. Tarif : 8 euros par personne, sur inscription. Plus de renseignements en cliquant . On peut également s’inscrire dès à présent pour le 11e « Rallye des grands crus » qui aura lieu dimanche prochain, 9 kilomètres dans le vignoble au départ de la cave. Tarif : 20 euros par personne, plus d’infos ici.

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La 4e édition du « Trail de Sancerre » organisé par la Maison des sancerre, les vignerons du Sancerrois et Sancerre Running avec différents partenaires se tiendra demain sur deux parcours alliant beauté des paysages et passages techniques (ils ne sont pas visibles en ligne, leurs tracés étant essentiellement constitués de chemins privés). Cette année, 2 000 coureurs sont attendus sur les 15 kilomètres de sous-bois, vignes et vues sur la Loire de la « Fillette » et les 35 kilomètres de la « Magnum », qui inclut des passages dans les caves et fait partie du Trail Tour National 2015. Seule course à proposer des inscriptions le jour-même, celle des « P’tits Vitis » est réservée aux enfants de 7 à 13 ans. Après avoir couru 900 mètres au cœur du village de Sancerre, ils franchiront le même ligne d’arrivée que leurs aînés. Nombre de dossards limités, plus de renseignements .


Leplusdeb+d
©UniVerre

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Artiste sud-africain de 32 ans, 
Luc de Muelenaere est installé en France, et plus précisément en Dordogne, depuis 2007. Cette proximité avec les vignes a inspiré son travail et notamment la trentaine de ses sculptures réalisées à partir de bouteilles de vin fondues – par exemple, un Prince charmant de deux mètres de haut – qui sont exposées depuis quelques jours dans la salle de réception et les chais du château Marquis de Terme (Margaux). L’exposition « Uni Verre » est visible jusqu’au 3 juillet, sur rendez-vous (Tél. : 05 57 88 30 01).

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La promenade gourmande organisée chaque année par la Fédération des vignerons indépendants de Saône et Loire partira ce dimanche de Buxy pour huit kilomètres d’un parcours ludique et musical réunissant amateurs et vignerons autour de la découverte de l’appellation montagny et de ses vins (plus d’information sur ce cru de la côte chalonnaise en cliquant ici ). « Vins et gourmands en promenade », uniquement sur réservation au 03 85 27 91 99.

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Et bien sûr, on n’oublie pas la fête des pères. Les cadeaux, c’est par ici.

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Œnovidéo 2015, les prix


Le palmarès de la 22e édition du festival international de films sur la vigne et le vin, qui s’est déroulée à Cluny du 11 au 14 juin, sous le patronage de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) et de la chaire Unesco Culture et traditions du vin, a distingué quatorze films sur les trente-deux, venus de treize pays, qui étaient en compétition cette année. Parmi eux, c’est A la source du vin de Philippe Gasnier (Girelle Production), un film racontant « une formidable aventure humaine de vignerons » en Georgie, qui a obtenu le Grand prix Œnovidéo à l’unanimité du jury. Avec des récompenses attribuées à des réalisations australiennes, américaines, belges, espagnoles, françaises, géorgiennes, mexicaines et suisses, le palmarès de cette édition 2015 (à découvrir ici dans son intégralité) confirme le caractère international du festival.

Prix du meilleur long-métrage :
Vendanges, de Paul Lacoste (Production Everybody on Deck)

Prix du meilleur scénario :
La colère des raisins, de Romain Decelle (Production La Baraque à Films)

Prix du court métrage :
Les chineurs de vins, de Maxime Granata et Renaud, marchand de vins, de Thomas Rault

Prix du public, décerné par la ville de Cluny :
Insecticide mon amour, de Guillaume Bodin (Dahu Production)

Prix du meilleur film destiné aux professionnels :
Chasselas forever, de Florian Burion (Octuor Films production). 

Ce film a également reçu les prix Paysages et environnement et Science et culture.