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Champagnes rosés, le top du top

une-champagne-rosésQuasi inexistants il y a trente ans, les champagnes rosés sont aujourd’hui incontournables pour (presque) toutes les Maisons. Ce sont des vins exceptionnels, pour des instants rares et intimes.




Laurent-Perrier
Grand Siècle Alexandra Rosé 2004

La robe finement mordorée de la cuvée demeure la même, millésime après millésime, tout comme la délicatesse quintessentielle du vin, son raffinement et sa persistance. S’y ajoute dans ce millésime une dimension de fraîcheur et de vivacité qui la rend inoubliable.
www.laurent-perrier.com

350 €


Krug
Brut Rosé

Un rosé qui ne joue jamais avec un caractère flatteur et primaire mais exalte au contraire la profondeur et la finesse d’un grand cru de Champagne, avec une persistance infinie.
www.kruglovers.com

209 €


Charles Heidsieck
Rosé Millésimé 1999

Une dimension aérienne quasi surnaturelle, une finesse aromatique éblouissante, une tendreté profonde et longue.
www.charlesheidsieck.com

85 €


Bollinger
Grande Année Rosé 2004

Suavité et profondeur magnifiques, relevées par une palette aromatique extraordinairement épanouie.
www.champagne-bollinger.com

145 €


Veuve Clicquot-Ponsardin
La Grande Dame Rosé 2004

Élancé et brillant, d’une remarquable allonge et d’une grande finesse, ce rosé est d’un style moins vineux que le Vintage mais sa finale saline est inoubliable.
www.veuve-clicquot.com

312 €


Dom Pérignon
Dom Pérignon Rosé 2003

Une extraordinaire alliance entre raffinement et gourmandise : ce 2003 rosé possède une suave plénitude relevée par une extraordinaire finesse de texture et d’arômes, magistral.
www.domperignon.com

335 €


Billecart-Salmon
Élisabeth Salmon Rosé

Superbe élégance aromatique avec beaucoup de finesse et de profondeur, raffinement absolu. Grand vin.
www.champagne-billecart.fr

179.95 €


Jacques Selosse
Brut Rosé

Chardonnay d’Avize et pinot noir d’Ambonnay composent l’assemblage de ce rosé à la texture soyeuse, il est long et subtile, avec une fraîcheur vibrante en finale.

68 €


Taittinger
Comtes de Champagne Rosé 2005

Fraîcheur vive et éclatante sur les notes de fruits rouges, allonge pleine d’allant et de profondeur.
www.taittinger.com

160 €


Deutz
Rosé Millésimé 2008

Onctuosité et subtilité brillamment associées à une vigueur racée et svelte, bouquet remarquablement ouvert et diversifié, du grand art.
www.champagne-deutz.com

57€


Philipponat
1522 2006

Belle robe aux reflets mordorés, bouquet épanoui, floral et un rien pâtissier, harmonieux, rond, long et de belle profondeur.
www.philipponnat.com

80€


Pol-Roger
Rosé Vintage 2004

Belle robe aux reflets mordorés, bouquet épanoui, floral et un rien pâtissier, harmonieux, rond, long et de belle profondeur.
www.polroger.com

69€


Gosset
Célébris rosé 2007

Pâle, brillant, raffiné, d’une délicatesse de fruit remarquable et d’une vinosité affirmée.
www.champagne-gosset.com

122€


Ayala
Rosé Nature

Rosé sans concession, pour amateurs exigeants : pur, presque minéral, c’est un vin de très grande intensité, s’assouplissant aujourd’hui en finale.
www.champagne-ayala.fr

51€


Pommery
Rosé Apanage

Très joli rosé, délicat et subtil, d’une brillante fraîcheur fruitée, d’une longueur suave et tapissante, mais sans mollesse.
www.vrankenpommery.com

72.50€


Joseph Perrier
Cuvée Royale Rosé

Très beau fruit charmeur et complexe, allonge souple, finesse et persistance.
www.josephperrier.com

45€


Piper-Heidsieck
Brut Sauvage Rosé

Très coloré, vineux, intense, à l’exact opposé de la plupart des autres rosés champenois mais réussi.
www.piper-heidsieck.com

35€


Perrier-Jouët
Blason Rosé

Le style épanoui et confortable de la marque convient bien au rosé, qui séduit par sa précision aromatique avec ses notes de framboise, de sucre et de meringue et son allonge suave.
www.perrier-jouet.com

48€


Alain Thiénot
Brut Rosé

Robe pâle, fins arômes de fruits rouges et en particulier de fraise des bois, allonge tendre et délicate, très joli rosé fin, svelte et long.
www.thienot.com

35€


Henriot
Brut Millésimé 2005

Gras, gourmand, onctueux et élancé, un rosé à la belle persistance gourmande.
www.champagne-henriot.com

43€


Les nouveaux amis de Miss Glou Glou,#2 Laurent Courbis

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Avec son frère Dominique, Laurent Courbis gère 24 hectares à Saint-Joseph, 8 ha à Cornas et, depuis peu, 1 ha à Crozes-Hermitage et ½ ha à Saint-Péray. Le travail leur réussit bien, leur domaine a une super cote. Ils bossent dur.

Vous n’aviez pas assez boulot, pour vouloir vinifier deux nouvelles appellations ?
C’est un échange de parcelles que nous avons fait avec deux autres vignerons. Nous leur louons Crozes-Hermitage et Saint-Péray et eux nous louent des parcelles de Saint-Joseph. Donc, nous ne nous sommes pas agrandis, nous nous sommes diversifiés. Ce n’est pas un procédé très courant, mais on apprécie le travail de ces vignerons, ça donne envie.

Vous vous ennuyiez ?
Non, mais c’est important d’avoir une gamme à proposer à nos clients. C’est plus grisant que de ne faire qu’une seule appellation. On change de terroir, de style de vins, ça permet de découvrir autre chose.

Vous travaillez avec votre frère depuis 1990. Comment vous vous entendez ?
C’est mon grand frère. On a pas du tout les mêmes caractères mais on a la même vision des choses. Dominique s’occupe de l’aspect viticole et de la gestion. Moi je m’occupe de la vinification et du commerce. Après on discute beaucoup, on fait les dégustations ensemble. On s’entend beaucoup mieux maintenant que quand on était gamin. C’était plus compliqué avec mon père, car la place de patriarche, ça compte. C’était plus difficile de trouver sa place. Maintenant qu’il est décédé, qu’on est que tous les deux, l’entente est plus évidente. Il y a moins de compétition, nous sommes deux adultes.

Qu’est-ce qui vous apaise ?
J’essaie de passer le plus de temps possible avec ma famille, d’être avec eux au moins le dimanche, me promener avec les enfants. Vous savez, Victor et Agathe sont ma plus grande fierté. Le vin, j’en suis content mais on ne peut pas comparer. Sinon, quand il y a des moments plus calmes dans l’année, je profite de la mairie.

De la mairie ? Qu’est-ce qu’elle vient faire là-dedans ?
Ben, je suis maire de mon village. Je suis sans-étiquette. Mon père était maire. C’est mon deuxième mandat. Ce sont des choses de terroir, de territoire. Quand vous aimez votre terroir, vous défendez votre territoire. En essayant de faire des beaux vins et de les vendre et, après, en le mettant en avant en tant que maire. On a des projets pour le village. C’est rural. C’est une passion, une envie de faire progresser son lieu.

Le vin et vous – l’anecdote honteuse :
Mmmmh. Avoir goûté mes vins à 6 heures du matin tout seul comme un couillon, parce qu’on y a pensé toute la nuit, mais c’est pas drôle. Ben oui, parfois on ne peut pas dormir. Il y a bien aussi quelques soirées aux magnums. Disons qu’avec les potes, on aime bien faire la fête.

Cet interview a été publié le 1er décembre sous une forme différente dans Mes Dimanches Vin, le supplément mensuel du Journal du Dimanche.

Les nouveaux amis de Miss Glou Glou,#1 Didier Cuvelier

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Juste pour voir, nous avons demandé à Ophélie Neiman aka Miss Gou Glou, blogueuse, journaliste, auteure de passer à la question six fiers représentants du vignoble français. Bravo, les gars, vous vous en êtes bien sortis.

De son château Léoville-Poyferré, 2e grand cru classé à Saint-Julien, Didier Cuvelier a quasiment doublé la taille du vignoble depuis 1979 pour atteindre 80 ha. Surtout, il a hissé la qualité de son vin au fil des ans et lui a rendu une réputation à la hauteur de son statut. Il possède également le Château Le-Crock à Saint-Estèphe qui reste pimpant. Retour sur un parcours serein.

Vous est-il arrivé de penser que ce que vous faisiez, ce n’était pas bon ?
Oui, quand j’avais des mauvaises notes en dégustation. De toute façon, j’ai commencé par n’avoir que des mauvaises notes, surtout sur les millésimes anciens. Ma famille était persuadée que Léoville-Poyferré était super, mais dans les années 70, les vins n’étaient quand même pas de très haut niveau. Donc ça vous motive, on se retrousse les manches et on travaille.

De quoi êtes-vous le plus fier ?
D’avoir aussi restauré les bâtiments. J’adore ça, moi, faire des travaux. Dans une autre vie, j’aurais aimé être architecte. Je travaille avec deux d’entre eux et ça me passionne. L’idée de créer, d’améliorer, la beauté du paysage, poser des lignes…

Vous pourriez poser un enduit sur la façade de ma maison ?
Non, en fait je ne suis pas très bricoleur. Ma femme l’est beaucoup plus.

Qu’est-ce que vous avez raté ?
Disons que certains millésimes m’ont laissé de mauvais souvenirs. 1988, par exemple. Un cadre qui m’avait convaincu de ramasser plus tôt. Il m’avait pris la tête. Et j’avais ramassé trop tôt.

C’est quoi la différence entre Léoville-Poyferré, Léoville-Barton et Léoville-Las-Cases ?
Ah. On a des styles complètement différents. Nous à Poyferré, à la différence de Las-Cases, nous ne sommes pas du tout d’un seul tenant. Nous avons la chance d’avoir des groupes de parcelles à différents endroits sur tous les types de sol de Saint-Julien. Et je pense que pour la complexité du vin, c’est fabuleux.

Vous êtes le meilleur alors ?
Euh, chacun ses supporters, hein. Moi, de toutes façons, j’aime bien les trois vins. Je n’ai pas de préféré.

Au fait, comment va Le-Crock ?
J’ai confié la vinification à une jeune femme œnologue depuis 2000 et elle me le féminise un peu, elle me fait des beaux vins. Sentimentalement, on a toujours aimé Le-Crock. C’est plus… c’est un château magique, en haut d’une colline. On a toujours beaucoup rigolé là-bas. Mon frère, mes deux sœurs et moi nous nous y sommes mariés. Chaque fête est systématiquement une réussite. C’est un endroit très positif, voilà. J’aime les maisons positives.

Le vin et vous – l’anecdote honteuse :
J’ai souvent bu de grands vins avec des nourritures épouvantables. C’est mon côté lillois, on n’est pas du tout obsédé par la nourriture, contrairement aux Bordelais.

Donc un Léoville-Poyferré avec un kébab, ça ne vous choque pas ?
Non, rien ne me choque.

En fait, vous l’avez déjà fait…
En fait, oui.

Cet interview a été publié le 1er décembre sous une forme différente dans Mes Dimanches Vin, le supplément mensuel du Journal du Dimanche.

Pour bien commencer



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On réserve la primeur des bonnes nouvelles de l’année 2014 aux soirées organisées pour la deuxième année
par l’hôtel (+ restaurant gastronomique ** + spa) La Bouitte. Au-delà de ses douillettes prestations hôtelières, appréciées des habitués des 3 Vallées, le plus grand domaine skiable au monde, ce luxueux chalet savoyard
dont le nom signifie « petite maison » en patois est doté de la plus belle cave des Alpes, avec pas moins de mille références. Si l’on ajoute à cela le fait – démontré scientifiquement – que l’altitude est bénéfique à la dégustation
de vins, même le plus rétif aux joies de la neige des amateurs devrait envisager le voyage.

D’autant plus que, pour la première fois, l’un des plus prestigieux et racé terroir de Bourgogne a accepté de se prêter au jeu des accords mets-vins. C’est le Clos de Tart et ce sera le 12 février. Avant cela, la soirée du 15 janvier sera dédiée à la vallée du Rhône et aux châteauneuf-du-pape blancs et rouges de Château de Beaucastel. Après, ce sera la Loire, avec le domaine Didier Dagueneau, au mois de mars. Ces soirées, qui débutent à 19 h 30, sont proposées à un tarif plus que raisonnable compte tenu des vins présentés, ceux-ci étant offerts aux convives
par les viticulteurs et l’hôtel.


Menu Carte Blanche (cinq plats), 190 € par personne. Renseignements et réservation ici.


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Les fêtes sont finies,continuons les réjouissances

une-blancs-31Voici une sélection de vins blancs labellisés B & D. De quoi entrer dans l’année 2014 avec ce qu’il faut de bonne humeur.




Domaine Paul Blanck
Furstentum riesling blanc 2011

Il a l’acidité qui fait défaut au 2009, avec beaucoup d’élégance et toujours cette trame légèrement tannique. À regoûter dans quelques années.

17,00 €


Château de Fieuzal
blanc 2011

Remarquablement expressif et riche, avec ses arômes d’agrumes, ses nuances florales, minérales et citronnées, sa bouche savoureuse, bien tramée, longue et d’une fraîcheur éclatante.

40,00 €


Château Malartic-Lagravière
blanc 2012

Nez pur, sur les fruits blancs, souple, charmeur, peu de complexité mais grande buvabilité, fraîcheur et finesse, glissant.

50,00 €


Château Smith Haut-Lafitte
blanc 2012

Franc, net, très fruité, très gras, de l’allonge, très joli style.

65,50 €


Jean-Marc Brocard
Les Butteaux blanc 2011

Compact, riche, droit, avec de la densité et une légère salinité qui complète le jus de fruits blancs.

14,40 €


Domaine Laroche
Les Bouguerots blanc 2011

Jus dense, avec une ampleur savoureuse, où les agrumes et le melon bien mûr s’expriment agréablement. Ce n’est pas sa minéralité qui domine aujourd’hui mais plus son charme, les vignes sont très jeunes.

43,00 €


Domaine William Fèvre
Les Lys blanc 2011

Belle expression serrée en bouche, un vin riche en extrait sec, beaucoup de densité comme souvent dans ce terroir exposé au nord, finale citronnée.

24,50 €


Domaine d’Alzipratu
Pumonte blanc 2012

Encore un peu trop technique par ses notes de thiols mais très droit, équilibré et subtil en fin de bouche. Attendre un an pour le retour des agrumes et du terroir, si l’on peut.

16,00 €


Vignobles Jeanjean
Mas de Lunès blanc 2012

Assemblage de roussanne et de marsanne, intéressant mélange de saveurs acides et amères qui le complexifient. C’est un blanc destiné à la table.

8,70 €


La Cave d’Irouléguy
Andere d’Ansa blanc 2012

Très mûr, des saveurs de fruits jaunes, de pêche, avec une bonne concentration, il étonnera ceux qui ne connaissent pas l’appellation.

7,50 €


Henry et Jean-Sébastien Marionnet
sauvignon vinifera franc de pied blanc 2012

Grand style, élégant, presque aérien, c’est un sauvignon unique, flamboyant. Même ceux qui n’apprécient pas le cépage devront abdiquer.

14,00 €


Domaine Alphonse Mellot
La Moussière blanc 2012

Nez de pêche et de poivre blanc, la bouche est souple avec de belles rondeurs.

17,50 €


Domaine aux Moines
blanc 2011

On a du gras et une bonne tension au nez comme en bouche, avec une trame minérale bien dessinée.

19,00 €


Domaine de la Taille aux Loups
Clos de Mosny blanc 2012

On semble ici avoir tiré la quintessence du grand chenin, évanescent , proche d’un idéal que peu avaient approché. Un grand terroir vu par un grand vigneron.

18,00 €


Brotte
Domaine de Barville blanc 2011

Toute petite cuvée de pure roussanne développant une matière très riche, très mielleuse mais avec beaucoup de panache. Vin de grand caractère à faire vieillir.

30,00 €


Appel à candidature



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C’est ici et avant le 14 février qu’il faut s’inscrire au concours de l’Académie Amorim, dont la vocation
est de soutenir la recherche en œnologie et d’approfondir les connaissances sur le vin et son environnement.
Les dotations sont de 5 000 euros pour le grand prix et de 3 000 euros pour celui de l’initiative.

Les bons vœux du vin

Pour célébrer 2014, la Bourgogne, par le biais de son interprofession (BIVB), a joué au jeu des arômes
dans un film permettant aux amateurs de visualiser tous les mots que le dégustateur utilise pour décrire un vin. L’interprofession bordelaise (CIVB) a mis en avant les belles couleurs des robes de ses différents vins.
L’Alsace souhaite aux amateurs une année pétillante. Et c’est très joyeusement que le Val de Loire prend
la résolution de faire découvrir la diversité de ses vins et des savoir-faire de son vignoble.

Orgamic. Manque un « s », nan ?

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Je n’ai pas un goût marqué pour les étiquettes rigolottes qui fleurissent dans les étagères des alter-cavistes et des marchands en ligne d’entrée de gamme. Ces étiquettes signalent neuf fois sur dix le vin approximatif , celui dont le blogueur béat vantera « le fruit explosif », cette petite horreur du goût dont l’excellent Jacques Lardière m’a dit un jour qu’il ne rendrait pas le monde plus intelligent. Ce « fruit explosif » sert surtout à masquer l’absence de profondeur de vins élaborés pour ne pas durer, une hérésie. C’est donc plutôt à reculons que je me décidai après des mois d’hésitation et d’embarras à attraper cette bouteille. Ça s’appelle Orgamic et déjà, je m’ennuie. Manque un « s » ? Nan, c’est pour la blague deux-en-un, orgasmique et organique, oh la la. Et puis, pendant que le vin s’aère…lire la suite

#23 Lynch-Bages & Cie



LYNCH BAGES[LIV].indd.pdf

Grand cru classé de Pauillac, l’histoire de Lynch-Bages colle à celle du Médoc. Aujourd’hui, c’est un véritable
art de vivre que la famille Cazes, propriétaire du domaine, met en valeur en même temps que ses vins élaborés avec exigence et passion. Jean-Michel Cazes, désormais relayé par ses enfants, a fait renaître à Bages un village tout entier dédié au vignoble, aux activités économiques et culturelles, au patrimoine et à la gastronomie qui en découlent. Le Relais & Chateaux Cordeillan-Bages en est la plus belle des vitrines. Le chef Jean-Luc Rocha, deux étoiles au guide Michelin et Meilleur Ouvrier de France en 2007, présente dans cet ouvrage 52 recettes originales inspirées par l’histoire et les origines de cette famille généreuse et légendaire.

Lynch-Bages & Cie, une famille, un vin et 52 recettes, par Jean-Michel Cazes et Kinou Cazes-Hachemian, Jean-Luc Rocha et Philippe Martineau, 240 pages. Glénat, 49 50 €


Cet article est paru dans le supplément vin au Journal du Dimanche du 1er décembre dernier.

Une année à suivre

Avant de laisser derrière nous les aléas climatiques et viticoles de 2013, retour sur ces vendanges compliquées,
à Bordeaux et en Bourgogne, via le blog du directeur général d’AXA Millésimes. Christian Seely considère évidemment vain « d’essayer de prétendre que 2013 est une grande année. » Pour autant, il refuse qu’elle soit qualifiée de “mauvaise année”. Conscient que le fait d’écrire « un article dédaigneux sur la qualité globale d’un millésime est un moyen facile de faire du journalisme à sensation, particulièrement facile si vous n’avez pas réellement goûté les vins », il précise qu’appréhender les millésimes en des termes tranchés, noir ou blanc,
«c’est méconnaître la nature du vin en général et en particulier la vraie nature des vins de Bordeaux ».

Il détaille longuement ici les vendanges des rouges de Pichon Baron et de Petit-Village et ce qui a été fait pour protéger la qualité des raisins et des vins qui en résulteront, qui seront évidemment présentés – avec fierté –
en primeur. Pour le domaine bourguignon de l’Arlot, c’est Jacques Devauges, directeur technique, qui prend
la parole dans cette vidéo, expliquant notamment que le pinot noir est est un cépage qui s’accommode bien d’une saison tardive et de conditions de maturité lente, propices à révéler la complexité et la finesse de ses arômes.
Selon lui, ce millésime sera très intéressant à suivre.