Accueil Blog Page 501

Le off du Grand Tasting, ça prend forme

Capture_d_e_cran_2013_11_24_a_19.47.52

Tous les grands événements provoquent un off important. Regardez le Festival de Cannes. Le Grand Tasting, c’est pareil. Cette période est propice aux événements Vin.
La saison a commencé avec Vin sur Vin fait salon, le petit salon organisé par le blogueur Fabrice Le Glatin sur une péniche dans l’un des plus beaux décors du Paris historique. C’était beau et c’était bien et le côté confidentiel collait bien à l’intention.
Bientôt, c’est Philippe Cuq qui inaugure sa nouvelle cave, Le Lieu du vin, du 4 au 8 décembre au 3 de l’avenue Gambetta à Paris, dans le 20e. Un garçon sincère avec une belle sélection, allez-y en confiance. Déjà, Allcool a ouvert au 123, boulevard Voltaire dans le 11e. Là, les vins sont sélectionnés par Bettane+Desseauve.
On attend à tout moment l’annonce du prochain…lire la suite

Champagne, le road-trip(vous n'irez pas, vous devriez)

L'austère et crayeuse campagne champenoise
L'austère et crayeuse campagne champenoise
L’austère et crayeuse campagne champenoise

Reims. On est si vite arrivé. À peine le temps d’en finir avec votre quotidien d’élection que vous voilà propulsé sur la place de la gare. Un joli tour dans le vignoble champenois commence forcément par tenter d’épuiser les beautés de la ville des sacres, des rois. Dans cette très ancienne capitale mérovingienne, quinze siècles plus tard, le visiteur ne saurait être indifférent aux beautés de la cathédrale, ses 2 300 statues, cette histoire qui tient tellement au cœur des Rémois que les plus généreux d’entre eux en ont fait une destination pour leurs dons. Il faut dire qu’on n’en finit pas de panser les plaies des bombardements allemands de la guerre de 14-18. Les travaux de restauration pourtant entrepris dès 1919 durent encore.

Chez Pommery, à Reims
Chez Pommery, à Reims

Les crayères
Avant d’aller déjeuner, on choisira de plonger au centre de la terre par l’entremise de l’un ou l’autre des réseaux de crayères. Et là, ce n’est plus le souvenir des Mérovingiens qu’on y célèbre, mais celui de la tribu des Rèmes. Ils ont creusé des sortes de puits tronconiques s’évasant sous terre à partir de l’ouverture pratiquée en surface et appelée « essor ». De cette belle craie, ils ont tiré des moellons qui constituaient les soubassements des maisons de ce qui allait devenir Reims. Vite abandonnées, on en retrouvait l’utilité en cas d’invasion de Huns ou de Goths, pour se protéger des vicissitudes propres à ces époques incertaines. Cinq grandes maisons de Champagne en possèdent aujourd’hui et proposent de les visiter. Pommery et ses bâtiments élisabéthains, Ruinart, Taittinger, Veuve-Clicquot, Martel. Sans aller jusqu’à qualifier ces réseaux souterrains de ville sous la ville, il faut reconnaître l’intérêt crucial que ses grottes immenses, humides et fraîches constituent pour la conservation du champagne. Mais certaines reçoivent des expositions d’art contemporain, d’autres baignent dans l’humidité providentielle, toutes affichent des températures idéales par temps chaud, autour de 10-12°C. Pas moins d’un milliard de bouteilles attendent leur heure dans les caves et les crayères de Champagne. Et puisqu’on y est, sur cette même butte Saint-Nicaise, on ne rate pas la visite de la très joliment restaurée Villa Demoiselle, sommet du genre anglo-normand, dont chaque détail est une œuvre d’art en même temps qu’un tour de force, mené de main de maître par Nathalie et Paul-François Vranken, propriétaires du champagne éponyme et des champagnes Pommery, avec ces incroyables bâtiments élisabéthains, aut-lieu historique du champagne et sanctuaire ultra-moderne de l’art contemporain, de l’autre côté de la rue.

Les Crayères
À table. On hésitera longuement entre les charmes de L’Assiette champenoise, le restaurant mené par le jeune chef-propriétaire Arnaud Lallement et ceux des Crayères, justement, le Relais & Châteaux propriété du groupe Gardinier (Taillevent à Paris et Phélan-Ségur à Saint-Estèphe). Les deux ont deux étoiles au Michelin. Et puis, le vaste parc et ses beaux arbres, le choix entre gourmand et gourmet, la réputation du chef Philippe Mille et du sommelier Philippe Jamesse, tout ça l’emporte. C’est là, au gastronomique Le Parc ou au bistronomique Le Jardin que vos pas vous portent. Bonne pioche.

L'orangerie de Moët & Chandon, à Épernay
L’orangerie de Moët & Chandon, à Épernay

On ze road again
Vers le milieu de l’après-midi, quand la lumière baisse un peu, en route pour Épernay. Traverser la montagne de Reims à l’assaut des coteaux, s’enfoncer dans la forêt avant de redescendre vers la Marne, bon fleuve un peu mou, c’est lui le responsable des équilibres climatiques pour l’instant. Au passage, à Mareuil-sur-Aÿ, on admirera le reflet du Clos des Goisses dans les eaux calmes de la rivière. La colline et son reflet forment une très parfaite bouteille de champagne et la maison Philipponnat, propriétaire de ce clos en avait fait, quelques temps, une vieille histoire, l’image de ses réclames. Sur les routes étroites, de belles autos. Se souvenir que la région est riche. Un hectare de vigne rapporte à son propriétaire entre 50 000 et 70 000 euros par an, minimum. Il fût un temps où la maison Moët & Chandon incitait ses ouvriers et collaborateurs de toutes sortes à acheter de la vigne, puis à signer un contrat avec la maison. L’idée était de sécuriser les apports de raisin. Cette idée a fait la fortune, récente, de ces familles, revenu et patrimoine. À un million d’euros minimum l’hectare de vigne, il n’y a pas de chiffres après la virgule, les calculs sont simples et le concessionnaire Mercedes dit merci.
Cumières, Bouzy, les villages défilent, le pays des pinots à vins rouges, la grande époque du bouzy a passé dans les…lire la suite

Les millésimes dorment

Nathalie et Paul-François Vranken

Nathalie et Paul-François Vranken
Nathalie et Paul-François Vranken


Comme le champagne est un vin qui vieillit très bien, les Champenois ont l’habitude d’en oublier des rangs entiers au fond de caves parfaites. Ils savent s’en souvenir le moment venu. Voici ceux de Nathalie et Paul-François Vranken.




Comme tous les trésors retrouvés, celui qui porte le nom de « Millésimes d’Or » est d’abord une fascinante plongée dans le passé. En orchestrant ce retour émoustillant vers l’histoire glorieuse du plus spirituel des vins,
le champagne, Paul-François Vranken, fondateur de la maison éponyme, retrouve et unit aux siennes la mémoire de deux maisons essentielles. Vranken, c’est d’abord une success story partie de rien ou plutôt de l’ambition d’un jeune belge amateur de champagne qui s’installe à Reims et créée sa propre maison en 1976 avec pour tout pécule quelques 120 000 francs. L’entreprise grandit au rythme de l’appétit dévorant de son fondateur et de sa compréhension parfaite de cet univers en plein bouleversement qu’est alors la Champagne.

Le plus fameux vin pétillant de la planète a construit son aura sur des maisons et des marques créées par d’autres entrepreneurs, au XVIIIe, XIXe et, plus rarement, jusqu’au milieu du XXe siècle. Au début des années quatre-vingts, les dynasties à bout de souffle ont cédé la place à des entrepreneurs, tandis que le monde entre dans une nouvelle ère de consommation dans laquelle les marques fortes sont amenées à jouer un rôle essentiel. Bientôt de grands groupes de luxe ou des producteurs de spiritueux vont redessiner la carte du champagne, mais Paul-François Vranken sait à merveille s’immiscer au cœur de ce bouleversement pour transformer la saga seulement romantique d’un homme en construction d’un véritable groupe. Le pragmatisme a des vertus. Il acquiert ainsi successivement en 1998 puis 2002 Heidsieck-Monopole et Pommery. Deux monstres sacrés de la Champagne. Heidsieck-Monopole est l’un des trois Heidsieck (avec Charles Heidsieck et Piper-Heidsieck, aujourd’hui propriétés de Christopher Descours) issus de la dynastie créée en 1785 par l’Allemand Florens-Louis Heidsieck. Pommery, marque née en 1856, fut sous l’impulsion de Louise Pommery, veuve du fondateur, puis avec la famille de Polignac, l’un des seigneurs de Champagne tout au long de son histoire. En rachetant ces illustres et emblématiques signatures, Paul-François Vranken récupéra les stocks de bouteilles des deux maisons.
Trente et un millésimes de 1874 à 1969, vingt de 1970 à 1990 et voilà cinquante et une bouteilles qui passent en revue toutes les grandes années et celles qui ont acquis un statut de mythe, parmi lesquelles 1898, 1907, 1921, 1928, 1929, 1937, 1947, 1949, 1961, 1969, 1989, 1990. Reconditionnés sous la marque « Millésimes d’Or »,
ces flacons précieux sont pourtant restés exactement les mêmes que lorsqu’ils ont été mis en cave. « Les vins ont tous été dégorgés avant leur première commercialisation », explique ainsi Thierry Gasco, chef de cave de Pommery et gardien du trésor. « Je ne veux pas mettre sur le marché des vins fraichement dégorgés (1), mais des vins qui s’expriment de la manière la plus naturelle possible. Le principe est de proposer ces grandes bouteilles uniquement sur demande, après consultation des disponibilités et dégustation pour vérifier la qualité du cru. » Existant en différents formats (75cl, magnums et parfois jéroboams), ces merveilles racontent avec une vitalité surprenante une histoire séculaire et fascinante.
Après la seconde fermentation du champagne, les bouteilles sont conservées, parfois très longtemps, dans la cave, le vin étant au contact au contact des levures de fermentation. Ce dépôt est expulsé avant la commercialisation et remplacé par du vin et du sucre qui constitue le dosage du champagne. Cette opération est appelée « dégorgement ».

Thierry Desseauve

Le joli come-back de Lanson

Philippe Baijot

Les marques, c’est comme les gens. Quand elles sont maltraitées, elles rentrent dans leurs coquilles, se renfrognent. De désespoir, elles ne font plus attention à rien, elles sortent dans la rue en cheveux et les enfants cruels leur lancent des cailloux. Les marques sont fragiles et leur puissance, revendiquée parfois avec beaucoup d’arrogance, est mal assurée. Elles peuvent très facilement avoir connu les sommets, les trompettes de la renommée, les yeux doux des jolies filles et, sur un faux pas, sombrer dans un marigot d’où plus rien de bon ne sort.

Philippe Baijot
Philippe Baijot

Ainsi de Lanson.
Il aura fallu 250 ans pour faire le trajet sommet-marigot et retour. Inscrite au panthéon des belles maisons de Champagne pendant des lustres, il a suffi d’une parenthèse assez courte dans l’histoire de la maison pour faire plonger l’image. Mais pas la notoriété. Lanson = champagne est une vérité tangible. Ce constat a poussé un beau jour Philippe Baijot à reprendre la maison.
C’est qui, ce monsieur ?

Un homme de Champagne. Cavalier, marin et bon vivant. Un type en pleine forme qui a le mérite immense de n’avoir pas sa langue dans sa poche. Sauf dans les interviews, bien sûr. Mais, en off, l’homme est drôle et incisif. Il est tonique. Ce qui tombe plutôt bien si l’on considère la sorte d’Himalaya qui se dresse devant lui à l’heure où il décide de relancer Lanson. Le constat est assez sévère ; la tâche, immense.

(Naturellement, ami lecteur, tu te demandes pourquoi. Pour te faire une réponse intelligible, il faut faire un petit détour. Allons-y.)

Une maison de Champagne, ce sont des vignes (jamais assez) et des livreurs de raisins. C’est-à-dire des contrats passés avec des vignerons indépendants qui garantissent l’approvisionnement en matière première de la maison qui assure la vinification et le commerce du champagne. Un système vertueux en Champagne (depuis déjà longtemps et après bien des bagarres) qui assure la prospérité de tous. Une maison de Champagne est astreinte à un certain nombre de règles fixées pour l’essentiel par l’appellation. Respecter ces règles est le seul moyen d’obtenir l’agrément de l’appellation. Par exemple, le champagne n’est autorisé à la vente qu’après quinze mois de conservation en cave pour un brut sans année et trois ans pour un millésimé. Mais comme le secret n°1 du bon champagne est le vieillissement, la plupart des grandes maisons, dont Lanson, soucieuses de la qualité de leurs produits allongent ces délais jusqu’à trois ans pour un brut et cinq ans ou plus pour un millésimé. Tous les chefs de caves vous le diront, arqueboutés qu’ils sont sur leurs trésors, répugnant à les livrer aux équipes commerciales, les laissant toujours partir à regret.

Bref, c’est le patron d’une maison qui fait le vin, à la fin. S’il exige du chef de caves de mettre les vins sur le marché au bout des quinze mois réglementaires, le chef de caves ne peut que se soumettre ou se démettre. Peu se démettent pour d’évidentes raisons. Un patron de maison, lui, a toujours mille bonnes raisons (le coût des stocks, la sécurisation des parts de marché, la nouvelle Audi, etc.) pour justifier de mettre les vins trop tôt dans les flûtes des consommateurs.
Sauf que.

Lire la suite

Brimoncourt, nouveau bon champagne

Les naissances m’ont toujours beaucoup ému. Surtout si le nouveau-né est un vin. Sinon, moins. C’était Chante-Cocotte, il y a peu, un très beau bébé chez Monsieur et Madame Régis Franc, voir le faire-part ici. Quelques semaines plus tôt, Macàn, un nourrisson ambitieux, fruit d’une gestation à quatre mains entre les familles de Rothschild et Alvarez, une histoire moderne.
Autre région, autre vin.

Brimoncourt

Un champagne est né. A champagne is born.
La marque, c’est Brimoncourt. Les deux garçons à l’origine de tout ceci sont très contents du bambin et nous aussi. Il faut dire que de belles et bonnes fées se sont penchées sur le berceau. Bref, on ne va pas lever le voile trop vite, mais déjà le champagne est bon. Lire la suite

Le millésime 2013 à la Fête des grands vins de Bourgogne



michel bettane

À l’occasion de la 141e édition de la Fête des grands vins de Bourgogne, Michel Bettane s’est rendu au palais
des congrès de Beaune afin de déguster le millésime 2013 des vins de Givry et Saint-Aubin. Alors qu’une telle dégustation n’est jamais évidente, Michel Bettane nous explique la particularité de ces vins jeunes et l’intérêt
de les déguster pour les professionnels.

Le salon des outsiders


Malgré ce que son nom pourrait laisser penser, le salon organisé par Jean-Marc Quarin, critique et auteur installé
à Bordeaux, qui se tiendra samedi à Paris (10 h à 19 h 30, plus d’infos ici) ne sera pas consacré à un type de vinification ou à des vins marginaux. Au contraire. Pas très loin de l’idée qui fut à l’origine du “salon des refusés”, celui des “outsiders” ne sera consacré qu’à Bordeaux, avec pour ambition de faire connaître au public « des vins dont le goût est supérieur à ce que l’étiquette laisse paraître. » Autour de ce concept d’outsider qui a valeur de mention dans le Guide Quarin des Vins de Bordeaux, quarante exposants (leur liste est ) proposeront des dégustations de vins quasi inconnus du grand public, mais pas des experts, dont la qualité dépasse la réputation.

Conçue de façon très pédagogique, cette journée fera la part belle à tout ce qui concerne le goût et mettra à mal bien des idées reçues. Par exemple qu’il n’y aurait à Bordeaux que des vins chers, qu’il serait impossible de faire
un grand vin sans un grand terroir ou encore que le sauternes ne conviendrait qu’au foie gras et aux desserts
(voilà qui devrait réjouir cet amateur). Les trois ateliers de dégustation prévus auront pour thème les bordeaux rouges jeunes, le goût de la rive droite vs. celui de la rive gauche, et la différence entre un bon vin et un grand vin. Pour acheter sa place, c’est par ici, ou par si vous voulez profiter de l’offre de réduction aimablement proposée par Château Guiraud, qui sera évidemment présent.

Bichot, l’acheteur historique



albéricbichot


Fondée en 1831, la Maison beaunoise a depuis toujours partie liée avec l’institution des Hospices de Beaune.
De leur histoire commune on retient, au début du XIXe siècle, ce leg de François Blondeau (marié à une héritière Bichot) d’un domaine dont faisait partie une parcelle située à Volnay, dont le fruit est aujourd’hui vendu aux enchères sous le nom de « Cuvée Blondeau ». Il y a aussi, dès 1876, les achats de pièces de vins effectués par
la Maison Bichot. La tradition s’est perpétuée et, cette année encore, l’achat de cinquante-six futs (pour 760 300 €) signe l’exemplarité et la constance de cette relation. Avec l’acquisition de 39 pièces de rouges et 17 de blancs, Albéric Bichot (en photo ci-dessus) n’a pas dérogé à cette règle qui veut que la maison dont il a la charge en tant que représentant de la sixième génération soit «premier acheteur» de la vente des vins des Hospices, ceci depuis une quinzaine d’années. Au-delà des habitudes maison, il s’agissait aussi pour lui de donner « un signe fort » de confiance dans ce millésime 2013.

« Si des commentaires parfois réservés sont apparus sur ce millésime, alors que les vendanges n’étaient même
pas encore faites, cette vente rétablit la vérité. Si nous, les professionnels du vins, n’avions pas jugé ce millésime
à la hauteur, les enchères ne serraient jamais montées aussi haut
(jusqu’au record, NDLR). 2013 fut très perturbée au niveau climatique, mais le travail de toute une année dans les vignes, puis en cuverie, a permis au final à la Bourgogne de disposer de vins magnifiques, bien équilibrés, nets, avec des puretés aromatiques sensationnelles. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir acquis de très belles pièces dont, entre autres, le Mazis-Chambertin Grand Cru Madeleine Colignon et le Bâtard-Montrachet Grand Cru Dames des Flandres. Ces vins ont été façonnés avec talent par les équipes des Hospices, et c’est maintenant à nous de les élever avec le soin et l’attention qu’ils méritent. Avec ces achats et ceux de nos confrères, nous contribuons à notre façon à l’amélioration des équipements de l’hôpital de Beaune, à la modernisation des infrastructures et à la conservation des monuments historiques, dont l’Hôtel-Dieu qui attire tant de passionnés dans notre belle ville tous les ans. »

Jolie rosé


Le très influent classement des 100 cent meilleurs vins de l’année délivré par le Wine Spectator distingue un seul et unique rosé, celui de Miraval, le domaine dont Angelina Jolie et Brad Pitt sont les propriétaires (en joint-venture avec la famille Perrin, chargée de la viticulture, de la vinification et de la distribution, nous vous en avions parlé ici). Voici le commentaire que Kim Marcus, rédacteur en chef du magazine, fait du rosé 2012 de Miraval : « Raffiné et élégant, offrant des saveurs pures et concentrées de fruits rouges séchés, de mandarine et de melon. Sa finale, précise, révèle des notes de silex et d’épices. » Marc Perrin, a déclaré que ce classement démontrait qu’un vin rosé de Provence, frais et élégant, pouvait « rivaliser avec les meilleurs vins du monde. Le vin est avant tout une question de plaisir et Miraval souhaite faire vivre une véritable expérience de la Provence dans chaque verre. » Un souhait visiblement accordé aux rédacteurs en chef du Wine Spectator qui passent chaque année en revue les vins qu’ils ont dégustés au cours des douze derniers mois et choisissent les meilleurs selon quatre critères d’évaluation, la qualité, le prix, la disponibilité et l’émotion ressentie.

Château Montlabert, cinq coffrets à gagner

C’est Noël avant Noël sur MyBettaneDesseauve.fr Pour celles et ceux qui n’ont pas eu la chance remporter une des cinq bouteilles mises en jeu hier par Nicolas de Rouyn via son blog BonVivant, voilà une seconde chance, la dernière, de recevoir un coffret d’une bouteille du Château Montlabert 2010, saint-émilion grand-cru. Pour cela, rien de plus simple. Cinq questions, cinq réponses. Les cinq lecteurs les plus rapides à donner toutes les bonnes réponses recevront le magnifique coffret ci-dessus. Laissez vos réponses et, surtout, votre adresse mail dans les commentaires.
Attention, c’est parti :

– De quel grand cru classé bordelais le groupe Castel est également co-propriétaire ?

– Quels sont les deux voisins de Montlabert promus « grand cru classé » en 2012 ?

– Quel est le nom du secteur de Saint-Émilion où se situe le Château Montlabert ?

– Quelle est la particularité des 12,5 hectares du vignoble ?

– Depuis quand la société Châteaux et Domaines Castel est-elle propriétaire de Montlabert ?

Mise à jour vendredi 22 novembre

Le jeu est terminé, les cinq gagnants sont :
Eric Limasset
Patrick
Frédéric Mermoud
Geoffroy Surault
Louis Maugeais

Toutes nos félicitations. Les réponses aux cinq questions sont les suivantes :
– De quel grand cru classé bordelais le groupe Castel est également co-propriétaire ? Château Beychevelle
– Quels sont les deux voisins de Montlabert promus « grand cru classé » en 2012 ? Châteaux Jean-Faure et La Commanderie
– Quel est le nom du secteur de Saint-Émilion où se situe le Château Montlabert ? Le secteur « Grâce Dieu »
– Quelle est la particularité des 12,5 hectares du vignoble ? Les 12,5 hectares sont d’un seul tenant
– Depuis quand la société Châteaux et Domaines Castel est-elle propriétaire de Montlabert ? 2008

Merci à tous, les gagnants seront très vite contactés.