Pour sa collection Ruinart Blanc de Blancs 2013, la célèbre maison de champagne à collaboré avec l’artiste Néerlandais Piet Hein Eek.
Pour cette occasion l’artiste a créé un écrin trapézoïdal adapté à chacun des flacons de champagne Blanc de Blancs (Cuvée Ruinart Blanc de Blancs, Magnum et Jéroboam). Il a choisit de raconter les origines de la Maison Ruinart qui est la caisse en bois de 1769. Piet Hein Eek a également crée pour la collection Ruinart Rosé 2013, une caisse singulière sans angles droits, qui ressemble plus à un losange en mouvement. La contenance est…lire la suite
Ruinart collabore avec l’artiste Piet Hein Eek
La place du Rhône
En 2012, le vignoble de la vallée du Rhône a franchi, avec 900 000 hectolitres, la barre des 30 % de volume exporté (sources : douanes françaises/Inter Rhône), avec une progression de 5,5 % en volume et de 10 % en valeur. Cette valorisation des vins vient compenser la baisse volumique de la récolte. Affirmant une stratégie en phase avec le positionnement de leurs appellations d’origine contrôlée, négociants et producteurs travaillent à rendre leurs vins fortement présents sur le milieu et le haut de gamme et ceci sur les segments de marchés correspondant à toutes les couleurs des vins.
Pour Christiant Paly, le président d’Inter Rhône, les efforts du vignoble, notamment en terme de campagne de communication, « ont été récompensés par une forte progression des vins à plus de 3 € en GMS française et par la croissance des exportations sur des marchés valorisants comme les USA (+ 43 % entre 2009 et 2011) et l’Asie (+ 125 % entre 2009 et 2011). Avec une qualité croissante, une offre jugée très compétitive et un millésime 2012 déjà encensé, les appellations de la vallée du Rhône construisent leur avenir avec sérénité et optimisme. »
Les chiffres
Le vignoble de la vallée du Rhône est le 2e vignoble français en superficie et en production (conventionnelle et bio).
Produits sur 6 départements, les vins de la vallée du Rhône représentent la première activité économique de la région avec 390 millions de bouteilles commercialisées dans 155 pays en 2011-2012.
2,9 millions d’hectolitres ont été produits en 2012, sur 71 000 hectares et par 5 000 exploitations viticoles.
98% des consommateurs de vins en France connaissent les appellations d’origine contrôlées de la vallée du Rhône. Celles-ci ont généré 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires et 46 000 emplois directs ou induits.
Les côtes-du-rhône régionaux, villages et crus représentent 79 % des exportations. Les blancs sont de plus en plus appréciés à l’export et atteignent cette année 7 % des exportations.
Les marchés
Dans un contexte mondial de forte concurrence sur les bas prix en vrac entre l’Italie, l’Espagne, le Chili et l’Australie et face au développement des vins sans indication géographique en France, les AOC de la vallée du Rhône ont fait le choix de la qualité et de la valorisation. Ces efforts se sont traduits, d’une part, par une meilleure rémunération du vin vendu en vrac dans le vignoble et, d’autre part, par une progression des ventes sur les circuits et marchés valorisés au détriment des marchés premiers prix. En France, sur le circuit de la grande distribution, les ventes de vins rouges d’AOC de la vallée du Rhône ont diminué de 2,3 % par rapport à 2011 tout en progressant, en valeur, de 1,7 %. En fait, les ventes de bouteilles dont le prix est inférieur à trois euros diminuent (- 6 %) pendant que celles des vins vendus plus chers progressent (+ 3 %).
Du coté des exportations, les AOC de la vallée du Rhône continuent de progresser sur les marchés porteurs. L’augmentation est de 7,9 % en Allemagne par rapport à 2011 et les expéditions vers la Chine restent dynamiques avec + 55 %. Entre 2003 et 2012, le repositionnement s’est traduit par une forte baisse des exportations vers les marchés de premiers prix (- 109 000 hl sur la Suisse et les Pays-Bas) au profit des marchés valorisants (+ 130 000 hl aux USA, Canada, Chine et en Asie). Aujourd’hui, le grand export (USA, Canada, Chine et Japon) représente 35 % du volume des exportations rhodaniennes contre 65 % pour les destinations plus proches et les marchés historiques, qui connaissent des évolutions reflétant la morosité économique de la zone euro.
Les vins
Côté récolte, la baisse est de 6 % en moyenne par rapport à 2011, avec des disparités selon les AOC. Les côtes-du-rhône régionaux essuient une baisse de volume de 9,6 % (1, 459 million d’hectolitres), pendant que le volume des côtes-du-rhône villages progresse de 12 % et que celui des luberon restent stable (+ 1 %). Ceci s’explique par des conditions difficiles très localisées (gel) mais aussi par le fait qu’une partie des surfaces des vignobles est en phase de restructuration. Ainsi, plus de 1200 hectares ont été «rajeunis» en Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages entre 2009 et 2012 en favorisant des cépages qualitatifs comme la syrah et le viognier.
En parallèle, on observe une diversification des modes de production dans le vignoble. Si le rouge reste majoritaire avec 80 % des volumes récoltés en 2011, le rosé est passé de 8 % (récolte 2004) à 14 % (récolte 2011). Les AOC costières-de-nîmes et luberon produisent une forte proportion de rosé (40 % pour la première et 49 % pour la seconde) et les AOC ventoux (91 000 hl en 2012) et côtes-du-rhône régionaux (102 000 hl en 2012) ont également fortement développé leurs volumes dans cette couleur. Il s’agit désormais de s’imposer en France comme à l’export à coté des leaders historiques de Provence et de Loire.
Pour ce qui concerne le bio, l’enquête Inter Rhône sur les récoltes 2011 faisait apparaître un potentiel important avec 8 % des surfaces cultivées en bio ou en conversion (dont une grande partie en 3e année). Les premières estimations 2012 laissent envisager un volume de 10 % de la récolte certifiée bio pour les côtes-du-rhône régionaux, ce qui en fait l’une des appellations les plus importantes sur ce mode de production en France. A elles deux, côtes-du-rhône et côtes-du-rhône villages totaliseraient cette année plus de 150 000 hectolitres en bio, soit une augmentation de 30 à 40 % en volume par rapport à l’année précédente.
Les amateurs
Au Royaume Uni, 73 % des professionnels interrogés connaissent la campagne marketing Côtes du Rhône et 68 % la jugent « plutôt efficace » (Panel Wine Intelligence). Aux Etats-Unis, la Vallée du Rhône est spontanément citée en quatrième position parmi les régions de vins importés (Wine Opinions, 2012). Le marché chinois est le plus dynamique. Les vins de la vallée du Rhône y connaissent une croissance de notoriété exponentielle depuis 2003. En 2012, elle est deux fois plus forte que la moyenne des vins français (+ 67 %). Les vins du Rhône sont désormais la troisième région citée (après qui on sait, ça commence par B, et par B) selon une étude Daxue datée de novembre 2012. En France, cette région viticole est la deuxième la plus représentée en restauration avec une présence dans 75 % des établissements. Depuis 2011, on assiste à une progression de la consommation du vin au verre qui favorise tous les vignobles. Selon un panel CHD Expert, 97,5% des établissements proposent en moyenne trois références. Là, selon une récente étude Ipsos, les appellations de la vallée du Rhône font la course en tête en étant proposées dans 66 % des cas. L’appellation côtes-du-rhône est la première AOC en bars à vins.
En tête de cet article, la couverture du livre Les Vins du Rhône – Côtes & Vallée, de Jean Serroy, paru le 8 avril dans la collection « Le Verre et l’assiette » des éditions Glénat. 232 pages, également disponible en anglais et en mandarin.
Le film qui raconte la Bourgogne
Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?
On va voir un film au château du Clos de Vougeot. Raconté par Pierre Arditi, « Jamais en vain, toujours en vin »
a été écrit par Jean-François Bazin et tourné pendant une année complète. Il propose aux visiteurs du château
une plongée en panoramique dans 900 ans d’histoire de la Bourgogne, des moines de Cîteaux qui, au fil des siècles, constituèrent le Clos de Vougeot, à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin qui assure aujourd’hui la promotion des grands des vins de Bourgogne. Cette production 100% bourguignonne qui a mobilisé les savoir-faire de toute la région (production, réalisation, effets spéciaux, montage, installations techniques, scénographie, etc.) est projetée en exclusivité depuis le 6 avril. La bande-annonce est là.
On choisit son bordeaux des beaux jours parmi les dix-huit qui ont été élus le 20 mars dernier par un jury exclusivement féminin composé de cent journalistes, blogueuses, viticultrices et amatrices. Six blancs (Château Argadens, Château Belle Garde, Château d’Haurets, Ginestet, Château Le Grand Verdus, Kressman Monopole),
six rosés (Blaissac, Château Haut-Garriga, Château La Brugue, Château Lauduc Classic, La vie en Rosé du Château Landerau, Château Peychaud) et six clairets (Château Ballan-Larquette, Marquis de Génissac,
Château La Bretonnière, Château de Lisennes, Château Lauduc Classic, Château Penin ont été distingués
par un « oscar du bordeaux », parmi soixante-dix huit références de l’appellation. Leurs arômes fruités sont soutenus par des prix légers, entre 3,90 et 6,90 euros.
On visite la Maison Joseph Drouhin. Les caves historiques de cette institution bourguignonne, patrimoine architectural et culturel qui s’est transmis de génération en génération depuis 130 ans, sont désormais ouvertes
au public. Elles s’étendent sur près d’un hectare au cœur de Beaune, entre les Hospices et la Collégiale
Notre-Dame, et ont appartenu aux chanoines de Beaune, aux ducs de Bourgogne et aux rois de France.
C’est l’occasion d’une belle plongée dans l’histoire de la Bourgogne, de l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours, en passant par le Moyen-Âge. Sur rendez-vous, visite personnalisée et dégustation de six vins de la Maison, 35 €.
Les Primeurs 2012 (4 et fin)
Comme chaque jour, la Semaine des primeurs est une longue route, de châteaux en dégustations. On retrouve les amis et on s’en fait de nouveaux. La vie, quoi.
J’ai retrouvé un bel endroit que j’aime bien, le château Montlabert. Une jolie maison, un petit parc, les vignes. De Montlabert, on voit très bien Cheval Blanc et La Dominique avec leurs chais spectaculaire ou en devenir. En attendant que la propriété soit dotée à son tour d’un nouveau chai signé Patrick Jouin. Saint-Émilion en parc architectural contemporain, c’est demain et ce n’est pas dommage. Propriété du Groupe Castel, Montlabert est aussi son étendard, sa vitrine. Dans le grand virage sur l’aile que prend le groupe pour aller vers plus de qualité, Montlabert est l’éclaireur à tous égards et le millésime 2012 est qualifié par le dégustateur B+D Denis Hervier « de meilleur vin jamais produit par la propriété ». L’avenir est rose. Enfin, si j’ose dire.
J’ai déjeuné au château La Couspaude, à Saint-Émilion qui fait un vin d’une belle régularité, millésime après millésime. C’est le flagship du groupe Aubert, présent dans presque…lire la suite
La Semaine des primeurs, j’adore (3)
J’ai dîné à Angélus avec les copains, en tout petit comité autour d’Hubert de Boüard et d’Emmanuelle, sa compagne. L’occasion de s’apercevoir que les travaux du nouveau chai sont encore loin d’être finis. Je crois que l’exigence de perfection est telle qu’elle entraîne des délais supplémentaires, malgré la très grande compétence des compagnons en charge de cette belle pièce d’architecture traditionnelle. Après un très beau saint-aubin premier-cru En Remilly de Marc Colin, les angélus 07 et 05 nous ont permis de constater à quel point les petits millésimes sont indispensables pour attendre tranquillement les grands. 07 plus souple que 05, on le savait déjà, mais c’est mieux en les comparant à table. Un moment d’intense émotion avec un angélus 1953, soixante ans au fond d’un verre, histoire de prouver l’excellence du terroir. Ceux qui en doutent devraient faire comme nous, ce 53 était très démonstratif, il nous a expliqué…lire la suite
Millesima + responsive
Le site de vente à distance de grands vins aux particuliers offre depuis peu une interface plus accessible et
plus rapide à ses clients. Outre une amélioration du graphisme, et la mise en place d’un design dit responsive,
c’est-à-dire s’adaptant à tous les types d’écrans, de votre téléphone à votre ordinateur en passant par les tablettes, la navigation se voit facilitée par une technologie qui permet au visiteur, notamment étranger, d’être « compris » même s’il a mal orthographié le nom du vin qu’il cherche (j’ai testé pour vous la coquille et la phonétique en tapant
« ltour » et « clico», ça fonctionne très bien). Ce moteur de conversion intelligent multi-langues a été associé à un hébergement sous Cloud (Amazon) qui a pour conséquence une augmentation de la rapidité de navigation et de la qualité des images et qui permet la mise en ligne de contenus plus lourds comme des vidéos. Côté e-commerce,
il est désormais possible de constituer une caisse de vins à partir d’un choix de bouteilles disponibles à l’unité et de mélanger ainsi appellations, millésimes ou couleurs selon ses préférences.
Primeurs : bordeaux et bordeaux supérieurs
Professionnels et, exceptionnellement, grand public amateur, ce sont plus de cinq cents personnes qui ont découvert le millésime 2012 des bordeaux et bordeaux supérieurs dimanche sur le site de Planète Bordeaux, maison de promotion de ces vins située à Beychac-et-Caillau, à vingt minutes de Bordeaux. Une centaine de viticulteurs a accueilli une importante délégation d’importateurs chinois et japonais, mais aussi européens, suisses, allemands, belges, espagnols, italiens et britanniques pour leur présenter des vins auxquels les beaux mois d’août et de septembre ont permis de développer les arômes doux et fruités qui font le bonheur des amateurs. Hervé Grandeau, vice-président du Syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs a déclaré : « nous sommes confiants car il semble que les merlots arrivés à maturité tiennent toutes leurs promesses. » Les appellations de bordeaux moelleux et liquoreux réunies sous le nom de Sweet Bordeaux se sont associées à la soirée organisée lundi soir dans les chais de Millésima.
Les belles mains du cognac
Anne de Vandière s’exprime en photos et en mots. Voici les mains de Pierrette Trichet, maître de chai
de Rémy-Martin. Confidences.
« Je ne sais pas si ce sont mes origines du sud-ouest qui resurgissent, mais quand je m’exprime, mes mains parlent en même temps que moi. Elles sont le prolongement de ma pensée. Elle la retraduisent et la retranscrivent.
Je construis avec mes deux mains. Autrefois, dans le laboratoire de recherche, mes mains ont manipulé pipettes, flacons et appareils scientifiques.
Tout mon travail d’études et d’analyses était concrétisé par une manipulation précise. J’étais subjuguée lorsque
je découvrais une molécule que personne ne connaissait et qui se rapportait à une odeur, un arôme trouvé par le maître de chai précédent. Dans ce métier, mes mains ont un véritable rapport sensuel avec le bois. Quand je déguste un cognac très aromatique, très onctueux en bouche, il vient envelopper tout mon palais et j’apprécie,
mais cela relève de la gourmandise alors que quand je caresse ces fûts, tout est dans la sensualité. Le bois me parle, il est sensuel, vivant et émouvant. Les tierçons, ces fûts qui ont plus de cent ans, sont extraordinaires. Ils ont fait ce long voyage dans le temps, et transporté le cognac à bord des gabares. Chez nous, on les restaure comme un ébéniste restaure un meuble ancien. Avec un immense respect. Mais j’aime également toucher les fûts neufs.
Ils sont plein d’espoir et vont vivre une vie bien après moi ; cela pousse aussi au respect.
Les mains parlent. Les mains sont terriblement bavardes. Dans une poignée de mains, je n’aime ni les mains fuyantes, ni les mains écrasantes, celles qui imposent d’emblée leur autorité. Un peu comme les aveugles, par mon toucher et mon odorat, je reconnais à quelle génération peut appartenir un fût. Si je n’avais pas été maître de chai, j’aurais adoré être artiste, peintre, photographe. Leur mains sont instinctives,
elles prennent certaines libertés, leurs gestes sont vifs et spontanés.
Je me souviens des toutes petites mains de mes enfants, qui venaient instinctivement caresser mon visage. Ce sont des instants magiques.
Lié aux odeurs et aux mains, j’ai le souvenir du geste régulier de ma mère en train de mélanger des figues dans la grande bassine en cuivre pour faire la confiture.
Je suis d’origine terrienne puisque mon père était agriculteur, viticulteur. Tous ces gestes liés à la terre, à l’effort, au travail, au rythme des saisons, sont ceux que je connais le mieux !
C’est peut-être pour cela que je rêve de mains plus libérées, plus artistes. Pour moi, la beauté du geste est peut-être cette passation des savoirs, dans la simple transmission d’un témoin puisque je pense être juste de passage… donc détachée de tout sentiment de possession. C’est par exemple la mise en valeur de toutes ces belles eaux-de-vie que m’apportent les viticulteurs et que je vais faire vieillir avec patience et passion. »
Anne de Vandière
Le (bon) moral des vignerons
Pour la troisième année consécutive, le baromètre des Vignerons indépendants de France a mesuré le ressenti des vignerons* sur leur activité. En ce début d’année, 59,6 % d’entre eux sont sereins, voire très sereins quant à l’avenir de leur exploitation. S’ils étaient 60,4 % en 2012, la baisse est minime et le résultat inattendu dans le contexte viticole et économique actuel. La récolte 2012, conséquence d’une météo difficile et d’une recrudescence de maladies fongiques, est historiquement basse (- 20 % par rapport à 2011), et la hausse du coût des matières premières et du travail, avec notamment l’abaissement du seuil d’exonération des cotisations sur les travailleurs occasionnels, aurait pu laisser envisager un moral plus attaqué en ce début d’année. Ce qui booste ces vignerons, qui sont seulement 28 % à envisager une hausse de leur chiffre d’affaires à la fin 2013 (contre 37 % un an plus tôt), ce sont leurs perspectives à l’export. Cet élément est même très différenciant. 62,2 % des vignerons qui exportent sont sereins en ce qui concerne l’avenir de leur exploitation, contre 54,2 % pour ceux qui n’exportent pas. Être présent en grand export accroit encore ce différentiel, 64,9 % contre 53,9 % pour ceux qui exportent uniquement en Union européenne. Cette activité export, qui concerne 66 % des adhérents Vignerons indépendants de France participe largement aux bons résultats des vins français sur le marché mondial et la confédération milite d’ailleurs, à Paris et à Bruxelles, en faveur de mesures de simplifications administratives qui permettraient de déverrouiller les ventes directes à des particuliers au sein de l’Union européenne, notamment auprès des douze millions d’Européens qui visitent chaque année les caveaux des vignerons français.
*Enquête réalisée auprès de 1 187 vignerons adhérant au réseau Vignerons Indépendants de France en janvier 2013. Redressement de l’échantillon par la méthode des quotas.
Photo : Guy Charneau
Des nouvelles du futur
Les conséquences du réchauffement climatique font régulièrement l’objet de nouvelles alarmistes. La dernière
en date concerne le vignoble et c’est le résultat d’une étude publiée dans une revue scientifique américaine.
D’ici à 2050, une profonde modification des terres propices à la culture de la vigne devrait avoir lieu (entre autres) en Europe, avec une réduction, dans le meilleur des cas, de 39 % des surfaces existantes et dans le pire des scénarios, de 86 %. Ici, l’article paru dans Le Monde. Là, le blog et l’avis de Vincent Pousson sur ce sujet.