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Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?





On arpente le Salon de l’agriculture, qui fête cette année ses 50 ans d’existence. Le dynamique site du salon propose au visiteur de préparer son parcours à l’avance. Dix thèmes ont été listés, des plus événementiels
(Spécial anniversaire ou Concours général agricole) aux plus pragmatiques, comme ce Top chrono qui
déroule l’essentiel du salon en trois heures ou celui consacré à une visite avec des enfants. Sous le thème
Visite interactive, on trouvera tout ce que le salon propose d’animations basées sur l’échange, jeux, ateliers, dégustations. Les très attendues stars du salon ont évidemment droit à un parcours dédié, tout comme les terroirs, les saveurs et le tourisme vert, rural, équestre et de loisirs. Pour ce qui concerne le vin, qui dispose pour la troisième année d’un pavillon (de 300 m2), le site propose une très précise sélection par région, couleur ou accord avec des mets. Ca commence demain à Paris, Porte de Versailles, et ça dure jusqu’au 3 mars. Entrée plein tarif 13 euros.


On twitte @CarnetsRuinart. Frédéric Panaïotis, le chef de caves de la Maison Ruinart s’en va en Australie début mars. Comme il le dit lui-même, « c’est toujours un peu fatigant de traverser la planète, mais je ne vais pas bouder mon plaisir car, après un stop à Singapour, je file en Australie. Et l’Australie, j’adore ! Ce ne sera pas une découverte, ayant eu la chance d’y aller à plusieurs reprises, mais me dire que je vais notamment revoir Melbourne (après Brisbane et Sydney), ça me met en joie. » Il y passera six jours, trop peu à son avis pour y découvrir de nouveaux vins. S’il a en mémoire « de belles bouteilles, notamment chez Giaconda, surtout pour les blancs (chardonnay et assemblages roussanne marsanne), tendus et à la finesse quasi bourguignonne ; chez Bindi Vineyard avec la cuvée Quartz, encore en chardonnay ; chez Leeuwin Estate, tout à l’ouest, toujours pour des chardonnays magnifiques (et aussi les étiquettes, quelle splendeur !) ; chez Henschke (Hill of Grace) et Penfolds (Grange) pour les syrahs » et se souvient avec émotion d’un cabernet-sauvignon de ses amis de Cape Mentelle, dégusté sur un barbecue de kangourou, il met l’amateur à contribution afin de recueillir des suggestions de vins à découvrir, en particulier sur les cépages suivants : chardonnay, riesling, pinot noir, shiraz et cabernet. Comme il n’est pas obtus, « si vous avez en tête un vin d’un cépage non cité ou digne d’intérêt », il est également preneur. C’est dit. A vos notes de dégustation, 140 caractères de rigueur.


On réserve sa place pour une dégustation de bourgognes mythiques qui aura lieu mercredi prochain. Après
le succès de son “Tour de France des vins rouges mythiques” que nous avions annoncé ici-même, la maison Dégust’Emoi propose à l’amateur une soirée bourguignonne dont voici les étapes :
– Domaine Jean Louis Trapet, Chambertin Grand Cru 1998 
– Domaine Jean Louis Trapet, Chapelle chambertin Grand Cru 1993
– Domaine Meo Camuzet, Echezeaux Grand Cru 2006
– Domaine Amiot Servelle, Chambolle-Musigny 1er Cru Les Amoureuses 1990
– Domaine Morey, Batard Montrachet Grand Cru 2006
– Domaine Dauvissat, Chablis « Les Clos » Grand Cru 2006
– Domaine Prieuré Roch, Nuits Saint Georges 1er Cru « Clos des Corvées » 1999
– Domaine de Courcel, Pommard 1er Cru « les Rugiens 2002 »
Cela se passe à nouveau à Paris, dans un restaurant du faubourg Saint Antoine. Le tarif de cette dégustation
(avec planches de charcuteries fines et de fromages au lait cru) est de 137,20 € au lieu de 196 €. Le nombre
de places est évidemment limité, on s’inscrit vite et .

Un vin de l'ancien monde


Terre de soleil, mais aussi malheureusement terre de guerres, le Liban produit aussi du vin.
C’est le cas du Domaine de Baal. Visite.

Ce n’est un secret pour personne, on produit du vin au Liban et ce, depuis déjà quelques millénaires. Carlos Ghosn a trouvé la bonne formulation : « Après le vin d’Europe, celui du nouveau monde, c’est le vin de l’ancien monde qui émerge ». Voyez par là les vins grecs, palestiniens, chypriotes et syriens, mais aussi le Liban, l’un des premiers pays producteurs de vin. Il a gardé jusqu’à nos jours des traces de cette culture. Ainsi le plus grand temple romain dédié à Bacchus fut construit au Liban, à Baalbek plus précisément, dans la pleine de la Bekaa, à quelques dizaines de kilomètres du Domaine de Baal.
Sébastien Khoury est à la tête de ce domaine viticole. Franco-libanais, il a grandi à Pauillac auprès de son père qui était médecin. Se dirigeant davantage vers une carrière de négociant, il deviendra finalement vigneron, reprenant la propriété libanaise de son père en 2005. Mais ne sait pas faire du vin qui veut. Il apprit le métier à bonne école,
au château La Couspaude à Saint-Émilion, aux côtés de celui qui est devenu son mentor, Jean-Claude Aubert.
Le Domaine de Baal est situé sur les hauteurs de Zahlé au cœur de la vallée de la Bekaa, plaine fertile à 900 mètres d’altitude qui fut « le grenier à blé » des romains. Entourée par des montagnes, le Mont Liban côté ouest et l’Anti Liban côté est, la Vallée de la Bekaa offre un panorama splendide et un climat idéal pour la vigne. Le vignoble est entièrement cultivé en terrasses, compliquant ainsi les différentes taches qui sont exécutées manuellement. Bénéficiant d’une exposition sud, un magnifique terroir d’argiles rouges posées sur des roches calcaires apportent fraîcheur et minéralité aux vins. La propriété s’étend sur douze hectares, dont cinq de vignes. Le prochain objectif est d’agrandir la surface viticole de trois hectares. Les cépages cultivés sont bien connus des vignerons français. Ainsi, on y retrouve le cabernet franc et le merlot, le cabernet sauvignon, le syrah, le chardonnay et le sauvignon blanc.

Sébastien Khoury

Avec un climat parfois très chaud l’été, il est important de protéger le vin. Pour ce faire, la cave a été construite en pierres de taille, les murs font un mètre d’épaisseur et sont isolés avec de la terre. Tous les toits sont végétaux,
c’est-à-dire recouverts de terre et de différentes plantes grasses résistantes à la sécheresse, une isolation naturelle qui évite l’utilisation de climatisations. Construit en pierres à l’ancienne, le chai à barriques est entièrement voûté.
Il se situe sous le cuvier. La moitié du chai est sous terre, la roche y est apparente et la température naturelle varie entre 13 et 16 degrés durant l’année avec une humidité de 70% à 75%. L’élevage en barriques s’étend de 16 à 18 mois, dont 35% de barriques neuves. Le vignoble est travaillé en agriculture biologique. Ainsi, l’écologie, le respect de la terre et de l’environnement sont des facteurs fondamentaux aux yeux de Sébastien Khoury.
En ce qui concerne la commercialisation du vin, une moitié de la production est vendue au Liban, l’autre moitié est exportée en France, en République tchèque et en Suisse.
Maintenant bien installé au Liban, Sébastien Khoury ne renie pas pour autant son pays d’enfance. Il compte même revenir au moins une fois par an à Saint-Émilion et dans le Médoc, deux lieux auxquels il sera toujours très attaché.

Pour les intéressés, vous pouvez découvrir et déguster du Domaine de Baal à Paris. Pour cela, direction le bar à vin « O Château » dans le 1er arrondissement, ou « La Compagnie des Vins Surnaturels » dans le 6e arrondissement.

Les commentaires de Michel Bettane pour le 2009 :

Domaine de Baal, blanc 2009
Un vin généreux. Très fin équilibre entre acidité et alcool. Il bénéficie d’une bonne complémentarité entre les deux cépages. Très bien vinifié. 14,5/20

Domaine de Baal, rouge 2009
Nez très développé. Vin épicé, boisé avec des herbes aromatiques? Assez empyromatique. Extrêmement bien vinifié. Excellent vin. 16,5/20

Pierre Grenié
Photos : Hicham Abou Raad

Les succès du rosé




A l’occasion du salon professionnel Un jour en Provence qu’il organisait lundi à Paris, le Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP) a dévoilé les derniers chiffres concernant le marché du rosé en France et dans le monde. En 1990, le rosé représentait 10,8 % du volume total de vin (tranquille) consommé en France. Aujourd’hui, ce chiffre dépasse les 28 % et continue de progresser. Si les 18-24 ans sont les premiers à l’apprécier (on passe alors à 32 %), le rosé est consommé par toute les générations et progresse chez les femmes (+8 points en quatre ans). Plus de neuf consommateurs de vin sur dix boivent du rosé, soit un marché estimé à 35,5 millions d’amateurs. En restauration, plus d’une bouteille de vin vendue sur quatre est une bouteille de rosé et 42 % des vins rosés d’AOC achetés en grandes et moyennes surfaces sont des rosés de Provence (+ 43 % en valeur sur 10 ans).




La Provence maintient donc sa position de leader avec 136 millions de cols AOC produits cette année, ce qui représente 40% de la production nationale et environ 5% de la production mondiale. 14 % du volume des vins de Provence est désormais vendu à l’international et les exportations vers les Etats-Unis ont triplé. D’une manière générale, on observe une accélération des flux au niveau mondial, une bouteille de rosé sur quatre traversant désormais les frontières de son pays de production avant d’être consommée. Avec 6,5 millions d’hectolitres produits en 2011, soit plus du quart de la production mondiale, la France est le premier pays producteur de rosé, devant l’Italie et les Etats-Unis. 23,8 millions d’hectolitres de rosé ont été produits dans le monde en 2011, ce qui représente 9 % du volume total de production de vin tranquille.

(Source Observatoire Economique du Rosé-CIVP. Crédit photo : G. Masson)

Château Figeac, du nouveau

La famille Manoncourt a décidé de nommer Jean-Valmy Nicolas co-gérant de la société d’exploitation du Château-Figeac. Sa mission : mettre en place une nouvelle Direction générale, une nouvelle stratégie commerciale en resserrant les liens avec la place de Bordeaux et « renforcer les moyens mis en œuvre au service du rayonnement et de la pérennité familiale de Figeac ».

Jean-Valmy est mieux connu pour être l’un des héritiers et le co-gérant de Château La-Conseillante.
Ce garçon qui est un spécialiste de la gestion des affaires à capitaux familiaux, est à l’origine du spectaculaire redressement du célèbre pomerol. Pour autant, il n’est pas vigneron, il ne peut pas l’être même s’il le souhaitait. Il a l’obligation d’exercer… lire la suite

Sept champagnes à moins de 20 euros (2/3)


Inutile de chercher pendant des heures pour trouver des bulles pas chères. Voici sept bons champagnes qui sauront vous satisfaire.


Blanc brut | Bertemès
Premier cru extra brut

Cette petite propriété artisanale que nous avons découverte lors de notre grande dégustation produit des vins sur l’excellent terroir de Trépail, aux portes d’Ambonnay.
Tendu, assez ouvert, forte note de noisette, demande encore un an d’affinage.
Apogée : 2013 à 2015
http://www.champagne-bertemes.fr

19 € départ cave


Blanc brut | Bourmault
R de Rosa

Cette année, c’est le rosé clair, fruité, légèrement vanillé et subtil de la propriété qui s’est imposé à l’aveugle, le Grand Eloge étant un peu fermé.
Apogée : 2013 à 2015
Tél : 03 26 59 79 41
Email : [email protected]

18,85 € départ cave


Blanc brut | Déhu Père et Fils
Tradition

Vin souple et chaleureux, notes de craie au nez et ferment bien maîtrisé sur la noisette, bon dosage, usage universel.
Apogée : 2013 à 2015
http://www.champagne-dehu.com

18,70 € départ cave


Blanc brut | Gonet-Médeville
Brut tradition

Ce domaine est né du mariage des héritiers de deux grandes familles de viticulteurs, Xavier Gonet (du Mesnil-sur-Oger) et Julie Médeville (de Preignac, en Sauternais, notamment Château Gilette).
Joli nez fermentaire, champagne universel, apéritif, mais assez corsé pour la table. Bulles et dosage précis, équilibré par une bonne proportion de vins de réserve.
Apogée : 2013 à 2015
http://www.gonet-medeville.com

20 € départ cave


Blanc brut | Lancelot-Royer
Cuvée des Chevaliers

Ne pas confondre les Lancelot ni les chevaliers, mais celui-ci est de bonne compagnie. Droit, minéral, intelligemment dosé, bien Cramant.
Apogée : 2013 à 2015
Tél : 03 26 57 51 41
Email : [email protected]

17,60 € départ cave


Blanc brut | Le Mesnil
Grand cru

Sous la marque Le Mesnil grand cru, la coopérative du village éponyme propose au public des vins très bien faits à des prix raisonnables, profitant d’installations techniques ultra modernes et performantes.
Léger, floral, racé dosage intelligent (huit grammes), notes de noisette. Largement au niveau des meilleurs caves du villages.
Apogée : 2013 à 2015
http://www.champagnelemesnil.com

18,69 € départ cave


Blanc brut | Pertois-Lebrun
Millésime 2004

Les vins ont beaucoup progressé en régularité et en finesse d’expression. La gamme présentée cette année, bien que ne jouant pas sur le concept de chevalerie, est sans reproche.
Superbe cramant, minéral à souhait, grand équilibre, belle suite en bouche, dosage idéal (huit grammes) pour la matière.
Apogée : 2013 à 2016
http://champagne-pertoislebrun.com

19,90 € départ cave

Une nouvelle AOC


C’était attendu, les vins blanc secs tranquilles issus du cépage unique piquepoul B et produits à proximité de la Méditerranée sur le vignoble situé en bordure de l’étang de Thau et de chaque côté de la « Via Domitia » vont désormais bénéficier de l’appellation d’origine contrôlée Picpoul de Pinet. L’INAO a donné un avis favorable à cette dénomination géographique complémentaire de l’AOC Languedoc qui concerne six communes du département de l’Hérault et 2 400 hectares, exploités par quatre coopératives et vingt-quatre caves particulières. Cette nouvelle appellation, qui a produit en 2012 un peu plus de 70 000 hectolitres, bénéficie en fait d’une réputation très ancienne, cette zone située près des ports antiques d’Agde et de Sète constituant l’un des vignobles historiques des bords de la Méditerranée. Les vins, marqués par une acidité caractéristique qui les distingue des autres productions de la région, sont généralement consommés jeunes. Les volumes commercialisés ont doublé depuis 1990, en France comme à l’étranger.

Le bio à Châteauneuf-du-Pape et ailleurs




La superficie du vignoble de l’AOC Châteauneuf-du-Pape engagée en agriculture biologique s’élève à 740 hectares (493 certifiés bio et 247 en conversion) pour le millésime 2012, ce qui correspond à 23 % des surfaces déclarées. C’est au dessus du niveau de la région, 15 % du vignoble est en bio (soit près de 14 000 hectares, certifiés et conversion) et bien supérieur au niveau national (7,4 % du vignoble). Ce dernier a cependant augmenté de façon considérable, les surfaces conduites en bio ayant triplé entre 2007 et 2011, passant de 22 509 hectares à 61 055 hectares, répartis sur 4 692 exploitations. Les trois régions viticoles les plus « bio » sont le Languedoc-Roussillon, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Aquitaine qui réunissent plus de 70% des surfaces concernées. Le département du Vaucluse est le premier en terme de nombre d’hectares conduits en bio et de nombre de viticulteurs engagés dans cette démarche, suivi par la Gironde. On rappelle que si, depuis 1991, on trouvait des vins « issus de raisins bios », la législation européenne entrée en vigueur en août dernier permet désormais d’encadrer et de certifier l’ensemble du processus d’élaboration, du raisin jusqu’au vin. La mention officielle « vin biologique » implique l’emploi de raisins exclusivement biologiques, l’interdiction de certaines pratiques de vinification, une limitation stricte des intrants utilisables et une limitation des apports en sulfites autorisés.

Montrose chez Legrand




Au programme du « Mardi de Legrand » de ce soir, une dégustation de plusieurs millésimes d’un vin qui fait partie du petit groupe des seconds crus classés en 1855 et qui est issu d’un terroir exceptionnel composé d’une croupe graveleuse très bien exposée, mêlée de sables, à proximité immédiate de la Gironde. Propriété appartenant à la famille Bouygues, qui a entrepris sur ces 95 hectares d’un seul tenant (c’est rare) en appellation saint-estèphe un vaste programme de rénovation, Château Montrose est dirigé par Hervé Berland, auparavant en charge de Mouton-Rothschild. Il sera là pour présenter sa production. Tarif 180 €, la liste des vins et le téléphone de la maison sont ici.

Philippe Starck fait un chai

Les architectes, designers et décorateurs les plus en vue de la planète se penchent sur le vignoble. Après Mario Botta à Petra en Toscane et à Château Faugères à Saint-Émilion, Christian de Portzamparc à Cheval Blanc, Nouvel à La Dominique, Pinto à Pavie, Wimotte à Cos d’Estournel, Jouin à Montlabert, Calatrava ou Gehry en Espagne, accueillons Philippe Starck au Château Carmes Haut-Brion en binôme avec l’architecte Luc Arsène-Henri.
Naturellement, les esprits chagrins couineront à nouveau en proie à leurs vieux démons anti-tout. Pourtant, l’idée est bonne et légitime, la démarche. Que chaque époque laisse son empreinte architecturale est une envie naturelle, un geste millénaire, reproduit de génération en génération. Que chaque propriétaire veuille laisser une trace de son court passage dans son vignoble ne me paraît pas extravagant ou d’une prétention folle.
Et que le bien triste plateau de Saint-Émilion – Pomerol devienne une sorte de parc d’architecture contemporaine donnera une vraie raison…

Caroline Frey répond à Jancis Robinson

La critique anglaise Jancis Robinson a commis dans le Financial Times de Londres une revue d’effectifs des vins du Rhône septentrional. Où elle porte un jugement que j’ai trouvé très curieux sur l’hermitage la-chapelle de Paul Jaboulet Aîné. J’ai donc demandé à Caroline Frey de commenter le commentaire.

Pour commencer, voici une traduction des propos de Jancis Robinson :
« Pourquoi l’hermitage n’est-il pas aussi célèbre qu’il devrait l’être ? C’est peut-être en raison des prix élevés et des petites quantités des sélections parcellaires de Chapoutier, de la discrétion naturelle de Jean-Louis Chave et des incertitudes qui entourent les vins de Paul Jaboulet Aîné, dont l’hermitage la-chapelle a été la vedette de l’appellation. Depuis 2006, quand la famille Jaboulet a vendu le domaine à la famille Frey, les nouveaux propriétaires n’ont pas établi clairement un style pour ce vin. Rien de surprenant, ces vins étaient loin d’être irréprochables dans les dernières années du règne des Jaboulet et la famille Frey n’a aucune experience de la viticulture dans le Rhône. Mais nous attendons tous un millésime vraiment brillant de la part des nouveaux propriétaires. »

Le tout suivi d’un shopping dont est exclu la-chapelle, ce qui me semble pour le moins extravagant. Surtout quand on se souvient du niveau d’exigence de Caroline Frey qui n’a pas millésimé 2008 pour cause d’insuffisance qualitative, l’ultime excellence qu’elle attend de ce cru n’était pas au rendez-vous. La pluie… Ce n’a pas été le cas de tous sur la colline de l’Hermitage. Je m’en étais fait l’écho à l’époque, ce qui avait provoqué une certaine crispation chez ceux qui embouteillaient leurs grands vins quand même. Là, en lisant son article, je me suis demandé si Jancis Robinson avait goûté la-chapelle 09, mais bon.

Voici quelques extraits de la conversation que j’ai pu avoir hier avec Caroline.

Sur la dégustation « J’ai reçu Jancis Robinson à Tain avec Jacques Desvernois qui est mon bras droit chez Jaboulet (Caroline Frey a également la charge de Château La Lagune, cru classé du Haut-Médoc, NDLR).
Elle nous a félicité pour la qualité de l’ensemble…