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Ruinart invente l’emballage du futur

L’environnement est un critère de plus en plus important pour les consommateurs de vin et de spiritueux. Ruinart l’a bien compris et lance un nouveau packaging éco-conçu, zéro plastique, 100 % recyclable. Le résultat est plutôt bluffant.

Pour un consommateur sur trois, un emballage de luxe doit être conçu dans le respect de l’environnement. Près de 80 % des acheteurs de vins et spiritueux se disent prêts à entendre parler d’environnement, chiffre qui passe à 100 % chez les moins de 35 ans… et 75 % des consommateurs pourraient se détourner d’une marque de vin ou de spiritueux si ces emballages se révélaient non respectueux de l’environnement*. Des chiffres que la marque de champagne Ruinart n’a pas attendu de connaître pour lancer son département recherche et développement sur le sujet dès 2012.

Sept prototypes
Deux années auront été nécessaires pour mettre au point ce nouvel emballage, éco-conçu, zéro plastique, 100 % recyclable. Ultra-léger, issu de fibres naturelles de bois provenant de forêts européennes éco-gérées, il est facilement et intégralement recyclable. La mise au point de cette texture censée rappeler la  craie est apparemment une performance technologique en soi. Sept  prototypes ont été nécessaires pour arriver au résultat final obtenu grâce à plusieurs avancées technologiques dans le travail du papier, moulé exactement à la forme du flacon. L’absence de rebords (découpés grâce à un jet d’eau sous pression, un procédé développé pour Ruinart) et un système de fermeture par bouton pression directement moulé sur la bouteille, ont permis d’obtenir cet emballage monobloc.

Neuf fois plus léger, 60 % d’empreinte carbone en moins
Ce nouvel étui est ainsi neuf fois plus léger que le précédent coffret et réduit de 60 % l’empreinte carbone par rapport à l’actuelle génération de coffrets Ruinart. Il a été développé pour ses cuvées R, R Millésimé, Rosé et Blanc de Blancs. Délaissant les codes visuels traditionnels des coffrets utilisés en Champagne, cet étui seconde peau est en rupture avec l’offre existante et ambitionne de devenir une source d’inspiration pour d’autres acteurs. On ne peut qu’encourager cette démarche de géant du luxe LVMH, propriétaire de la marque.

* Étude Citeo/Adelphe sur la perception des emballages de produits de luxe, 2019.

En Bourgogne, Boris Champy reprend un domaine pionnier de la biodynamie

Entre Boris Champy et Didier Montchovet, qui a fondé son domaine en 1984, le passage de relais se fait en douceur

Créé de toute pièce au début des années 1980 par Didier Montchovet, le domaine qui porte son nom est le plus vieux vignoble bourguignon certifié en biodynamie. Cette respectueuse façon de mener ses terres – douze hectares aujourd’hui, principalement situés à Nantoux, Beaune et Pommard – sera évidemment poursuivie après la cession de la propriété à Boris Champy qui annonce que « l’altitude des climats du domaine et un travail parcellaire respectueux de la nature permettront de créer des vins de haut niveau en phase avec les attentes des amateurs de bourgogne, aussi bien en termes de fraîcheur gustative des vins que de respect de l’environnement. »  Depuis trente-cinq ans et avec d’autres pionniers auxquels le temps a donné raison, Didier Montchovet a montré la voie d’avenir que constitue cette viticulture. Sans successeur, il a souhaité transmettre à Boris Champy aussi bien son domaine – certifié par Ecocert (AB) et Demeter (biodynamie) – que la philosophie qui l’a animé depuis son origine. Cette passation en douceur a commencé de manière informelle durant les dernières vendanges à Montchovet, auxquelles le Bourguignon d’adoption a participé.

Sur la côte de Beaune, terroir d’altitude et biodiversité

Né en Champagne en 1974, Boris Champy est œnoglogue (diplômé en 1996) et a fait ses premières armes en passant dix ans en Californie, dans la Napa Valley (Dominus, famille Moueix). Il est ensuite devenu le directeur technique de la maison familiale Louis Latour puis l’œnologue et régisseur du domaine du Clos des Lambrays. Il a aussi été président de l’ODG corton et initiateur d’une association de protection de l’environnement. A propos de ce « projet ultime », celui qui est aussi aussi un triathlète (Ironman), un nageur qui a traversé la baie de San Francisco et un pèlerin qui a accompli avec son chien le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle depuis Dijon dit croire au futur des hautes-côtes-de-beaune : « Avec les vignerons voisins, nous devons continuer d’élever la réputation des vins. Mon objectif sera de mettre en avant les lieux-dits, valoriser les microclimats plus ou moins frais, les différentes expositions et autres subtilités passionnantes.(…)Nos parcelles sont des îlots de biodiversité, de multiples “clos”, mais aussi des arbres, des haies vives, des murs et meurgers, des fruitiers. Nous aurons une approche holistique. »

Entre la maison Drouhin et la Bourgogne, une longue passion mise en image

A l’heure de célébrer ses 140 ans, notamment sur les réseaux sociaux avec le partage du film ci-dessus, la maison familiale Joseph Drouhin rappelle que c’est bien « une passion immense pour la Bourgogne » qui lui a permis de bâtir, entre 1880 et 2020, de Mâcon à Chablis, un domaine exceptionnel mené en bio (et ce depuis plus de trente ans). Et que c’est ce même esprit pionnier qui a mené la maison jusqu’en Oregon afin de « révéler au monde une facette encore méconnue des deux cépages phares bourguignons, le chardonnay et le pinot noir. » C’était en 1987. Il y a longtemps.

Président du directoire de la maison, et représentant de la quatrième génération, Frédéric Drouhin explique que le souhait qui accompagne cet anniversaire est d’ouvrir les portes au plus grand nombre : « C’est important pour nous, car Joseph Drouhin est la garantie d’une qualité sans concession, du bourgogne chardonnay ou pinot noir accessible à tous jusqu’aux grands crus les plus rares et les plus recherchés. Mettre le consommateur au cœur de cet art et de ce savoir-faire ancré dans notre Bourgogne natale, voici le thème de l’ensemble des initiatives que nous mènerons tout au long de l’année. »

Baptisé Inside Joseph Drouhin et fait de partages sur les réseaux aussi bien que d’événements consacrés à l’histoire de la maison à travers les siècles, ce voyage au cœur d’une institution bourguignonne « qui n’a jamais suivi les modes mais qui a su créer les tendances » commence ici.

Bordeaux ou Bourgogne, les amoureux dans le vignoble

©Cote d'Or Tourisme

Pas besoin d’aller au bout du monde pour se balader en amoureux. La Saint-Valentin approche et, enfin, cette célébration ouvre un week-end. La raison est toute trouvée d’aller promener son cœur d’amateur en Côte-d’Or ou sur la route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, deux destinations viticoles, parmi d’autres, qui font les yeux doux à ceux qui s’aiment

Fall in love au cœur de la Bourgogne

Succession de maisons d’hôtes et de restaurants à découvrir en amoureux, le site officiel du tourisme en Côte-d’Or regorge de bonnes adresses spécialement sélectionnées pour cette Saint-Valentin. Mais il décline aussi des idées tirées de l’application Balades en Bourgogne, romantique compilation de « petits coins insolites et de balades merveilleuses à partager en amoureux » à découvrir ici. Enfin, cadeau pour les gourmands, le site dévoile la recette d’une Tarte d’amour qui a les couleurs de la passion. Elle est signée par le chef du restaurant Ed.Em, à Chassagne-Montrachet.

Balade moelleuse au sud de Bordeaux

La route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes se mobilisera également en ce 14 février. Outre les deux belles adresses que sont l’hôtel Lalique du château Lafaurie Peyraguey (Sauternes) et Les Sources de Caudalie, nichée dans les vignes de Smith Haut Lafitte, les valentins pourront hésiter entre le quizz amoureux proposé par le château Jouvente (20 euros par couple, réservation au 05 56 62 49 69), l’apéritif vigneron du château Haut-Claverie (10 euros, réservation au 06 38 57 65 03) ou encore le confidentiel récital qui se tiendra autour du piano à queue familial du château Bardins (40 euros pour deux, réservation au 05 56 30 78 01);

Hôtel & Restaurant Lalique – Château Lafaurie Peyraguey.
Photo : AgiSimoes-RetoGuntli
Les Sources de Caudalie.
Photo : RValerio

Premier grand cru classé de Saint-Emilion et table doublement étoilée, c’est mardi à Paris

Le 11 février, le restaurant Taillevent, tout récemment un peu plus distingué par le Michelin (nous vous en avons parlé ici), servira aux amateurs un dîner unique autour des vins du château Figeac, premier grand cru classé de Saint-Emilion : « Par son style, unique et reconnaissable, le vin de Château-Figeac représente la quintessence de l’élégance et du raffinement des grands bordeaux. Propriété remarquable par son site, son terroir, son histoire et les hommes qui l’ont incarnée, Figeac participe depuis toujours à l’histoire de Saint-Emilion. » Dans différents millésimes, ce grand vin sera sublimé par le chef David Bizet, comme le montre la succession d’accords dévoilée ci-dessous. Menu proposé à 375 euros par personne, réservation ici.

Dîner Château-Figeac au Taillevent, le menu :

Gougère comté et truffe noire
Tartelette au foie blond
La Fleur Pourret 2015

L’œuf fumé et la truffe noire
Espuma de pomme ratte, ragoût végétal au gingembre
Château-Figeac 2011

Salsifis dorés au genièvre, lard de Colonnata
Mimolette et châtaigne au miel, beurre blanc sarrasin
Château-Figeac 2009

Rouget barbet confit
Concentré torréfié, potimarron et foie gras
Château-Figeac 2004

Dos de chevreuil laqué à l’arbousier
Lait de bufflonne à la truffe, raviolis d’une gibelotte d’échalote grise
Château-Figeac 1989

Croustillant de cacao
Crémeux arabica au cognac, tabac torréfié
Château-Figeac 2015

Bourgogne : chez Albert Bichot, 2020 sera l’année du bio

Vins bio et bio-rencontres au programme du domaine du Clos Frantin à Nuits-Saint-Georges.

En apposant la mention de “vin biologique” sur les étiquettes des flacons de ses domaines de Côte-d’Or et de la côte chalonnaise, dont le millésime 2018 sort tout juste de cave, la maison indépendante et familiale implantée à Beaune depuis 1831 annonce concrétiser « une étape cruciale de son développement », point d’orgue d’une démarche environnementale entamée il y a près de vingt ans. En effet, après avoir travaillé ses vignes selon les principes de l’agriculture raisonnée durant les années 1990, la maison Albert Bichot a débuté la conversion progressive de ses parcelles au bio sous l’impulsion d’Alain Serveau, le directeur technique, et de Christophe Chauvel, arrivé au début des années 2000 en tant que régisseur des domaines de Côte-d’Or et de la côte chalonnaise (Domaine du Clos Frantin, Château-Gris, Domaine du Pavillon, Domaine Adélie).

Ce dernier précise qu’il ne faut pas négliger « les difficultés, coûts, contraintes, risques et imperfections » de la viticulture bio. «  Un long travail préparatoire et progressif, une bonne connaissance de ses terroirs, un sens de l’observation de tous les instants, sont autant de facteurs permettant la réussite. » En tout, près de quinze ans de réflexions et d’investissements matériels et humains pour aboutir à l’obtention du label “agriculture biologique” en 2014, suivi par celui de “vin biologique” en 2018, deux certifications menées par Ecocert. Si le premier n’avait pas donné lieu à un quelconque changement sur les étiquettes, le second s’affiche enfin. Un geste nécessaire, comme l’explique le président de la maison, Albéric Bichot : « Lorsque nos domaines ont été certifiés, nous avons choisi de ne pas mentionner le label sur nos étiquettes. Mais ces dernières années, les mentalités ont changé. Nos clients et prescripteurs perçoivent le label bio comme une véritable valeur ajoutée. »

Il n’en reste pas moins que le bio – qui concerne 35 hectares de vignes en propre (sur un total de 107), des achats de raisins certifiés et une gamme de vins forte de 47 étiquettes, cas unique en Bourgogne – n’est qu’un moyen parmi d’autres pour la maison Bichot d’envisager la viticulture durable. Sa démarche environnementale se poursuit sur l’ensemble de ses propriétés, en particulier au Domaine Long-Depaquit (Chablis), récemment récipiendaire certification HVE. Pour terminer, précisons que le domaine du Clos Frantin à Nuits-Saint-Georges (photo ci-dessus) servira de cadre aux “bio-rencontres” qui se tiendront le 10 mars prochain, en marge de l’édition 2020 des rencontre internationales Les Grands Jours de Bourgogne. Plus de 800 professionnels y sont attendus pour déguster les cuvées de plus de 90 vignerons en bio et biodynamie de Bourgogne-Franche-Comté.

Les chiffres clés de la viticulture bio en Bourgogne-Franche-Comté :

Bordeaux tient salon à Paris et dîne à Versailles

©Château de Versailles - Galerie des Batailles

Pour accompagner l’ouverture du salon Vinexpo qui se tiendra du 10 au 12 février, la Commanderie du Bontemps, qui est l’une des plus anciennes et des plus importantes confréries viticoles françaises, donnera ce lundi « un majestueux dîner » autour des grands vins du Médoc, des Graves, de Sauternes et de Barsac dans le non moins majestueux décor en photo ci-dessus, la galerie des Batailles, qui occupe quasiment la totalité de l’étage de l’aile sud du château de Versailles. Elle est consacrée à l’illustration de près de quinze siècles de succès militaires français, de Clovis à Napoléon, en une trentaine de tableaux et n’a pas été modifiée depuis son inauguration. Ces lieux prestigieux accueilleront près de 650 invités pour une soirée emblématique qui fait son retour à Paris après de nombreuses années.

Coopératives, une sélection en or

Le secteur coopératif a décroché les plus hautes places du podium lors du concours Prix Plaisir 2019. Rien d’étonnant quand on voit les progrès réalisés depuis quelques années. On peut faire beaucoup et bon à la fois. La preuve en six médailles d’or.

Ici c’est l’Ardèche

Vignerons Ardéchois, Amandier, IGP ardèche blanc 2017
La cave ?
1967, les douze caves se rassemblent pour former la cave des Vignerons Ardéchois telle qu’on la connait aujourd’hui. Depuis elle n’a jamais cessé de progresser et atteint maintenant un niveau de haut vol. Les cuvées d’entrée de gamme comme les grands vins profitent en plus d’un excellent sens du marketing. Bien occupé avec 6 000 hectares de vignes, la cave n’oublie pas de s’engager vers une agriculture vertueuse et sensible à la protection de la biodiversité. Mille familles de vignerons travaillent avec la même passion dans un souci d’unité et d’entraide. La force du nombre permet de grandes choses et surtout de bien faire. En voilà la preuve.
Le vin ?
Un chardonnay solaire, gourmand, frais et digeste, au nez agréable légèrement beurré. On y revient facilement. C’est tout ce qu’on lui demande.
Le détail ?
Toutes les sélections parcellaires de la cave portent le nom d’un arbre. Un excellent moyen mnémotechnique pour s’y retrouver dans cette gamme très large.
Le prix ?
8,30 euros

Le blanc de la colline

Cave de Tain, Première Note, IGP collines-rhodaniennes blanc 2018
La cave ?
C’est la réunion réussie de la noblesse des grands terroirs du Rhône nord et de l’énergie d’une poignée de jeunes vignerons plein d’ambition et de talent. Si elle est devenue le plus important producteur de vins de syrah dans la région, elle signe aussi des blancs d’excellente facture, autant sur les appellations que sur les IGP. Il y a de quoi être fier. Les apporteurs cultivent leurs raisins sur des parcelles toujours bien situées. Ce bon monde marche de concert sous la direction d’une excellente équipe technique et depuis 2014, la cuverie refaite à neuve permet d’exprimer complètement le potentiel des terroirs.
Le vin ?
Légèrement sur la retenue, première-note est aussi complexe au nez qu’il est ample et généreux en bouche. De fins amers en finale lui donne un surplus de tonus bienvenu.
Le détail ?
La cave décline cette cuvée en viognier ou en marsanne pour les blancs et syrah pour le rouge.
Le prix ?
5,10 euros

Un géant tout en rose

Estandon Vignerons, La Vigne et la Roche, côtes-de-provence sainte-victoire rosé 2018
La cave ?
Elle est à elle seule 10 % de la production des vins de Provence. La marque Estandon est à l’origine de la création de l’appellation côtes-de-provence et ce n’est pas pour rien que l’une des plus importantes réunions de caves coopératives de la région a repris cette identité en 2010 pour porter au plus haut la couleur du rosé. Formidable élément de promotion du secteur coopératif en France, c’est aussi un modèle d’engagement dont il faut s’inspirer.
Le vin ?
Un rosé séduisant, équilibré, parfumé, bien dans l’esprit des vins d’été. Il aura tout autant de succès au cœur de l’hiver ou au début du printemps. Le rosé c’est tout le temps. Surtout quand l’assiette fait la saison.
Le détail ?
20 millions de bouteilles par an. On peut douter un peu du sérieux de ce colosse mais c’est aussi un excellent élève et une bête à concours qui décroche médailles sur médailles. L’or du Prix Plaisir ne lui a pas échappé.
Le prix ?
13 euros

Une bonne surprise

Cellier des Dauphins, Les Grès Bleus, côtes-du-rhône-villages Plan de Dieu rouge 2018
La cave ?
Les chiffres donnent un peu le tournis, certes. 13 caves coopératives, 16 000 hectares de vignes, 3 000 vignerons et 52 millions de bouteilles produites. Cette coopérative monstre, l’un des premiers metteurs en marché de vins en France, souffre d’une image souvent négative et réduite au marché où elle règne, celui de l’entrée de gamme. Par ailleurs présente sur d’excellents crus du vignoble, comme ici à Plan de Dieu, elle est capable de produire des vins bien faits, sérieux et recommandables, à apprécier sur leur jeunesse.
Le vin ?
Bien équilibré, c’est assurément un beau vin de repas, avec ses arômes de fruits frais.
Le détail ?
Une fois encore, le concours Prix Plaisir montre qu’en matière de dégustation à l’aveugle, les préjugés n’existent pas.
Le prix ?
8,50 euros

Un vrai basque

La Cave d’Irouléguy, Kattalingori, irouléguy rouge 2017
La cave ?
Neuf viticulteurs passionnés sont à l’origine de cette coopérative dynamique qui représente aujourd’hui 60 % des surfaces plantées de la petite appellation d’irouleguy (250 hectares). Elle est le fer de lance de ce vin basque encore un peu méconnu. Parce que la région attire beaucoup de visiteurs, la cave développe une offre oenotouristique bien construite et fournie. Dans un vignoble où les exploitations sont de très petites tailles, l’esprit coopératif joue ici un rôle déterminant dans la promotion des terroirs et des vins.
Le vin ?
Le tannat prend des parfums d’encre de Chine et de fruits noirs. Sa forte structure invite à l’oublier un peu en cave. Mais une chose est sûre, ça promet.
Le détail ?
Le site internet de la cave, à l’interface fluide et moderne, propose de découvrir les vignerons coopérateurs de la cave grâce à une série de portrait plutôt réussie. On peut acheter les vins en ligne, c’est bien.
Le prix ?
12,90 euros

La petite reine

Rhonéa, L’Amicale de la Pédale, Ventoux rouge 2018
La cave ?
La réunion de deux caves importantes du Vaucluse, celle de Beaumes de Venise et de Vacqueyras, a donné un nouvel essor à la coopération viticole dans le Rhône sud. Toute la gamme gagne à chaque millésime en précision et en modernité. Ici aussi, le marketing est au service de la qualité et permet une belle mise en avant des cuvées sur le marché, en optant pour des étiquettes innovantes et joyeuses. Des treize vignerons fondateurs, la cave s’est renforcée est travaille aujourd’hui avec 200 artisans passionnés.
Le vin ?
Avec un nom comme ça, cette petite cuvée fera à coup sur son effet sur la table surtout auprès de l’amateur de vélo. Sur le fruit, ce vin franc et frais apporte de la gaieté dans le verre. Simple mais bien fait, il est parfait en apéritif, avec de bons copains.
Le détail ?
C’est la brillante et expérimentée Dany Rolland, œnologue de référence du Bordelais (mais pas que), qui conseille la cave. Une solide référence.
Le prix ?
5,50 euros

Michael Huang, d’après lui

Il a 47 ans. Il est Chinois, de Pékin. Il a acquis le Château Bonnange, à Blaye, pour sa retraite. Mais c’était un vignoble et la vigne n’attend pas. Que dit-il ?

« J’ai acheté ce château, il y a quatre ans. J’ai commencé à boire du vin vers l’âge de 30 ans. Ce qui me plaisait bien. Rien de comparable avec la passion qui m’anime maintenant. Au début, je venais un peu l’été, un peu l’hiver, en vacances. J’ai fini par comprendre qu’un vignoble exigeait un engagement énorme. Je me suis impliqué à la chinoise, c’est-à-dire à toute vitesse. Je voulais redresser ce vignoble en deux ans. Mais la vigne ne l’entend pas de cette oreille. C’est ce qui est beau. Mais ce n’est pas facile de devenir un propriétaire responsable. Michel Bettane m’avait prévenu. J’ai suivi le conseil »

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Bordeaux : 416 000 personnes ont visité la Cité du vin en 2019

Trois ans après son ouverture, le chiffre de fréquentation du centre culturel bordelais consacré au vin lui permet de se classer comme le quatrième musée le plus visité en France en 2019*, hors Ile-de-France, à la suite du trio de tête composé du musée des Confluences (Lyon), du Louvre Lens et du Mucem (Marseille). A propos de ce classement, Solène Jaboulet, directrice marketing et communication de la Cité du vin, évoque une belle récompense et une grande satisfaction «  pour toute l’équipe qui, chaque jour, accueille les visiteurs et a à cœur de leur proposer une expérience inoubliable. » Représentant 178 nationalités, les 416 000 visiteurs accueillis en 2019 portent le nombre d’entrées total du musée à plus d’1,5 million.

De plus en plus international, ce visitorat a vu la part des visiteurs étrangers s’établir l’an dernier à 46 %, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2018. Les Britanniques, les Espagnols (avec un chiffre en hausse de 41 %) et les Américains ont été les plus nombreux, suivis des Italiens (+ 50 %) et des Allemands (en progression de 27 %). A la fois équipement culturel, site touristique et lieu de vie et de sortie pour les Bordelais, la Cité du vin met à l’honneur les vignobles du monde entier à travers un parcours permanent, des expositions temporaires, des ateliers et de nombreux rendez-vous dont nous nous faisons souvent le relais. Ces temps-ci, le musée est ouvert tous les jours de 10 h à 18 h, par ici la visite.

* Source : Etude News Tank – janvier 2020, sur la base des résultats (collections permanentes et expositions temporaires) collectés auprès des musées et monuments français.