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Entrepreneuriat féminin : l’audace récompensée par Veuve Clicquot

Prix créé en 1972 par la maison pour mettre en lumière « des femmes qui ont bâti, repris ou développé une entreprise » et inspirer ainsi des générations d’autres à être toujours plus audacieuses, les Bold Woman Awards de la maison de champagne Veuve Clicquot sont aujourd’hui remis dans vingt-sept pays et intègrent cette année un programme international, Bold by Veuve Clicquot, série d’initiatives conçues « pour générer la conversation » avec plus d’impact et d’inclusivité. Jeudi dernier, deux lauréates françaises ont été récompensées lors d’une cérémonie qui a réuni précédentes lauréates et personnalités du monde des affaires et de la culture.

Chrystèle Gimaret et Julie Chapon, respectivement récipiendaires du Bold Woman Award 2019 et du Bold Future Award 2019 ont ainsi rejoint le cercle des 350 bold women (femmes audacieuses) déjà distinguées de par le monde, sources d’inspiration qui se sont démarquées par « leur audace entrepreneuriale, leur capacité à réinventer les codes et traditions de leur industrie et leur approche éthique et engagée. » Pour la première fois, la maison a remis un prix d’honneur, créé cette année « pour récompenser un homme qui participe par ses actions concrètes à une meilleure représentation et considération des femmes dans la société. » C’est le directeur de Sciences Po, Frédéric Mion, qui a reçu ce Bold Champion Award.

Bold Woman Awards 2019, les deux lauréates françaises :

Chrystèle Gimaret, 
présidente fondatrice de Artupox International
Lauréate du Bold Woman Award, prix récompensant une cheffe d’entreprise accomplie, Chrystèle Gimaret est onvaincue de la responsabilité environnementale, sociale et sociétale de l’entreprise. Elle a créé Artupox International, entreprise de nettoyage écologique BtoB, en 2005 en inscrivant en son cœur la dimension RSE. Elle a notamment instauré des interactions humaines entre ses clients et son entreprise en faisant travailler ses “kleaneurs” de jour : « Les collaborateurs que j’ai recruté étaient enthousiastes à l’idée de travailler tout en ayant également une vie personnelle, grâce aux conditions calées sur les horaires de jour de mes clients. On montre et met en scène le nettoyage. Et je masculinise ce secteur, souvent réservé aux femmes. »

Julie Chapon, 
cofondatrice de Yuka
Lauréate du Bold Future Award, prix concernant les start-up, Julie Chapon a fait une école de commerce et passé cinq ans dans un cabinet de conseil avant de participer à un food hackathon avec son meilleur ami François et le frère de celui-ci, Benoît. Le trio a remporté ce marathon créatif et l’application Yuka, qui permet de scanner les produits alimentaires et cosmétiques et de connaître leur composition, est lancée en 2017. Elle compte aujourd’hui quatorze millions d’utilisateurs : « Au-delà de conduire chaque individu à prendre soin individuellement de sa santé, Yuka contribue à ce que cette consommation plus éclairée de chacun fasse changer les choses et conduise les industriels à améliorer la composition de leurs produits. »

Entrepreneuriat féminin, encore des freins à lever

Publié au printemps dernier, le premier baromètre international Veuve Clicquot* sur l’entrepreneuriat féminin montre que les femmes font encore face à trop de barrières structurelles et mentales, qui les freinent dans leurs ambitions entrepreneuriales. Ainsi, en France, si les femmes accordent plus d’importance que les hommes au fait d’être son propre patron (72 % vs 65 %), elles sont seulement 28 % à vouloir devenir entrepreneure. Parmi celles qui aspirent à l‘entrepreneuriat, 91 % considèrent les entrepreneures comme des femmes inspirantes, mais elles sont seulement 12 % à pouvoir citer le nom d’une entrepreneure qui a réussi. Et selon 41 % d’entre elles, les hommes sont plus crédibles quand ils essaient de lever des fonds pour financer leur projet (48 % au niveau mondial).

* Etude conduite par l’institut Market Probe sur un échantillon représentatif de 10 171 individus dans cinq pays (Afrique du Sud, France, Hong-Kong, Japon, Royaume-Uni). Résultats analysés par BETC Corporate.

La Dauphine et la 2CV, une balade en or dans le Libournais

©ChâteauLaDauphine


Dans le cadre de la vingtième assemblée générale du réseau des Great Wine Capitals qui s’est tenue il y a peu à Bordeaux, le meilleur de l’œnotourisme dans la région bordelaise a été récompensé lors de la cérémonie de remise des Best of Wine Tourism. A cette occasion, le château de La Dauphine a reçu deux nouvelles récompenses et engrangé son quatrième Best of d’or (catégorie “Découverte et Innovation”). Ce dernier distingue la visite “Patrimoine” de la propriété, qui emmène l’amateur en 2CV à la découverte des atouts culturels, historiques et gastronomiques du vignoble de Fronsac.

Depuis 2012, le château de La Dauphine ouvre ses portes aux visiteurs français et étrangers au travers d’une collection de visites et d’ateliers – à découvrir ici – déjà récipiendaires d’un trophée Best of Wine Tourism d’or en 2014 (catégorie “Architecture et Paysages”), en 2016 (catégorie “Restauration à la propriété”) et en 2018 (catégorie “Valorisation œnotouristique des pratiques environnementales”). Si tout cela dit assez l’excellence de l’accueil déployé à La Dauphine, la propriété a également reçu un trophée international. Tous les lauréats 2020, dans les sept catégories, sont à découvrir .

Beaujolais nouveau, notre top 10 à moins de 10 euros

Originalité, qualité et diversité. Voilà les maîtres-mots du millésime 2019 version beaujolais nouveau. Fini les arômes de banane et autres caricatures olfactives, place à la créativité et au bon goût en version nature, bio, non filtré…  Si l’on sait choisir. Allez, on vous aide. Voici notre top 10.

Sélection Olivier Borneuf pour Bettane+Desseauve

Les must-have
Domaine des Nugues – Beaujolais-Villages Nouveau Bouteille cirée 2019 – 9,50 euros
Gilles Gelin, grand spécialiste des beaujolais-villages, a réussi le tour de force de combiner les artifices du primeur avec les arguments d’un vin de garde. Gourmandise et structure dans le même verre, c’est du luxe à moins de 10 euros. C’est un délice. Bravo l’artiste !

David Large – Beaujolais Nouveau Massaï 2019 (bio) – 10 euros
On croque dans la pulpe de gamay bien juteuse. C’est de la gourmandise à l’état pur. David Large est l’une de nos découvertes de l’année, ce n’est donc pas une surprise de le retrouver dans le trio de tête. Quant à son prix, ça les vaut bien, on se régale.

Domaine Longère – Beaujolais-Villages Nouveau 2019 – 6,50 euros
Jean-Luc Longère réalise le meilleur rapport qualité-prix de la série, dans un style pur, juteux aux notes originales de pâte de fruit. C’est tellement bon qu’il faut se retenir un peu. L’air lui fait du bien et lui donne de l’ampleur pour aller chercher le pâté de tête. Beau nouveau.

Maison Loron – Beaujolais-Villages Nature 2018 (HVE) – 7 euros
Tout y est : fruit, plaisir, équilibre et convivialité. À ce prix difficile de faire mieux. Seul ou à table, il convaincra tout le monde, de béotien à l’amateur. Loron est définitivement une valeur sûre pour quiconque cherche des bons vins.

Domaine Pérol – Beaujolais Nouveau P’tit Nouveau 2019 (bio) – 9,50 euros
Anthony Pérol est un jeune vigneron talentueux qui aime le style infusé et délicat, même dans ses nouveaux. Pour les amateurs de gamay fin et glissant, qui appelle le deuxième verre. Prix honorable.

Mais aussi…
Domaine de Colette – Beaujolais-Villages Nouveau 2019 (HVE3) – 6,90 euros
Authentique, franc et bon, tout simplement. Rajoutons un prix très doux et vous avez l’archétype du nouveau tel qu’on l’aime et tel qu’on le boit. Cerise sur le gâteau, le vigneron est très sympa.

Famille Chasselay – Beaujolais Nouveau Cuvée Classique 2019 (bio) – 7 euros
Des vrais vignerons et un vin vrai, tout cela à prix doux. On croque dans le fruit, puis vient la structure. Voilà un nouveau authentique qui vient chatouiller les villages depuis le sud du Beaujolais.

Emmanuel Fellot – Beaujolais Nouveau Non filtré 2019 (conversion bio) – 8,90 euros
Une version épicée et vineuse du nouveau qui ravira les amateurs de charcuterie. Frais et suffisamment structuré pour de la cochonnaille, il s’appréciera aussi seul pour sa texture et son équilibre. Un joli nouveau à moins de 9 euros.

Domaine du Penlois – Beaujolais-Villages Nouveau Tu m’fais tourner la tête 2019 – 9 euros
C’est frais, léger pur et glissant. On prend du plaisir même si l’on s’attendait à un peu plus de densité pour un beaujolais-villages. Mais à ce prix, c’est un nouveau respectable.

Maison Jean Loron – Beaujolais Nouveau Tradition tirage de primeur vieilles vignes non filtré 2019 – 6,60 euros
Tous les nouveaux de Loron sont bons. Plus classique que le Nature, cette cuvée n’en reste pas moins rafraîchissante et efficace. Ça marche et ce n’est pas cher.

Pierre 1er, le saint-émilion du Club du Grand Tasting by iDealwine

Le Club du Grand Tasting by iDealwine, épisode V
L’équipe Bettane+Desseauve arpente le vignoble tout au long de l’année pour dénicher les futurs vignerons stars et confirmer le niveau des domaines et châteaux déjà reconnus.
Chaque mois, le Club du Grand Tasting by iDealwine met en lumière un des coups de cœur de nos dégustateurs sur le site d’iDealwine.

Le meilleur rapport qualité-prix de saint-émilion
Après Orphée du Domaine des Poëte, Château Revelette, la cuvée sans soufre du Domaine Catherine et Pierre Breton, la cuvée spéciale de Tardieu-Laurent, voici le meilleur rapport qualité prix de saint-émilion, le Château Pierre 1er.

Découvrir l’offre du Club du Grand Tasting by iDealwine :
https://www.idealwine.com/fr/LeGrandTasting.jsp

Pour acheter le 2015 du Château Pierre 1er, c’est ici :
https://www.idealwine.com/fr/domaine/7247-Pierre-1er.jsp

La vigne et le vin en 150 mots

Journaliste de formation, homme de radio, auteur d’albums avec le caricaturiste Ricor et de pièces de théâtre dans lesquelles il joue parfois, Jean-Pierre Gauffre est également directeur de la collection des Petits dictionnaires absurdes et impertinents de l’historique maison d’édition bordelaise Féret, dont il a signé certains des ouvrages. Régulièrement mis à jour et enrichi, son Petit dictionnaire absurde et impertinent de la vigne et du vin décortique avec humour l’univers du vin et ses nombreux aspects historiques et culturels en 150 définitions. Dégusté, analysé et désacralisé de A à Z, le vin est ici mis à la portée de tous. Les métiers et les rôles de chaque acteur des vendanges sont expliqués, et le bio comme les primeurs, les enjambeurs ou les xantophylles sont passés au peigne fin. L’idée est ici d’apprendre en toute légèreté. « Que l’on soit professionnel qualifié ou simple amateur éclairé, cette quatrième édition est idéale pour décomplexer les gens par rapport au vin », souligne l’éditeur.

Jean-Pierre Gauffre, Petit dictionnaire absurde et impertinent de la vigne et du vin – Quatrième vendange.
Editions Féret, 9,90 euros

Les master class recommandées par Thierry Desseauve

Vous n’avez pas encore réservé une Master Class au Grand Tasting ? Découvrez les recommandations de Thierry Desseauve.

Celles qui ont du génie
Les Master Class « Génie » sont l’occasion unique de déguster des cuvées de plusieurs grands domaines, avec les explications des vignerons.

Génie de beaune
« Beaune reste le cru de Côte d’Or le plus injustement méconnu. Cet extraordinaire amphithéâtre de vignes recèle pourtant des terroirs exceptionnels interprétés ici par des producteurs historiques. » 
Vendredi 29 novembre, 60 euros

Génie du monde
« Une master class hors normes, couvrant presque tous les continents du vin au travers de cuvées mythiques et de domaines légendaires, à ne manquer sous aucun prétexte. De l’extraordinaire nouveau cru de la famille Harlan (Promontory) en passant par l’exceptionnel shiraz produit par la famille Henschke en Barossa Valley jusqu’au légendaire brunello de Biondi-Santi, c’est un incroyable tour du monde. »
Samedi 30 novembre, 60 euros

Génie du vin
« L’occasion unique de déguster de très grands vins parvenus à leur pleine maturité avec en point d’orgue peut-être l’un des plus grands millésimes du XXe siècle incarné par un grand classique de pauillac à son meilleur, Château Batailley 1961. »
Samedi 30 novembre, 150 euros

Celles qui pétillent

Charles Heidsieck, les joyaux de la Collection Crayères
« La maison regorge de grands champagnes qui vieillissent remarquablement sur pointe dans les spectaculaires crayères qu’elle possède. Son chef de cave nous fait l’honneur de présenter quelques-unes des meilleures cuvées de cette collection. »
Samedi 30 novembre, 60 euros

Mumm, les pépites d’une Maison historique
« La gamme RSRV rassemble des pépites de Mumm produites en petit volume et issues de terroirs éblouissants comme par exemple le blanc de blancs de Cramant. Il faut découvrir ces pépites ! »
Vendredi 29 (RSRV) et samedi 30 novembre (les millésimés), 45 euros chacune

Perrier-Jouët, la délicatesse du chardonnay
« La nouvelle et très brillante chef de caves Séverine Frerson présente ici une gamme exceptionnelle encore trop méconnue des amateurs français. »
Samedi 30 novembre, 45 euros

Piper Heidsieck, devenez chef de cave.
« En découvrant l’influence de la liqueur de dosage sur les champagnes, comprenez mieux l’immense travail d’un chef de caves et de son équipe dans l’élaboration du champagne. »
Vendredi 29 novembre, 45 euros

Veuve Clicquot, le pinot noir en majesté
« Le maître des grands pinots noirs dans ces plus grands millésimes. »
Vendredi 29 novembre, 60 euros

Prestige et découvertes

Beaulieu Vineyards, France-USA
« Créé par un winemaker visionnaire, Beaulieu est le 1er cru de la Napa Valley qui connut dès les années 50 une gloire internationale. Son magnifique terroir en fait l’archétype du grand vin californien. »
Samedi 30 novembre, 60 euros

Château Ducru-Beaucaillou, la verticale
« Un peu plus de trente ans séparent les cinq millésimes présentés de ce second cru classé de Saint-Julien, unanimement reconnu par les amateurs de grands médocs et salué depuis toujours pour son raffinement et sa noblesse de tannin. Un des crus les plus attachants et les plus personnels du médoc. » [complet]
Vendredi 29 novembre, 60 euros

Château Grand Corbin-Despagne, le bio à saint-émilion
« Le château Grand Corbin-Despagne est une propriété qui impressionne par sa régularité au plus niveau depuis plus de 40 ans. François Despagne, président des grands crus classés de saint-émilion travaille en bio depuis 15 ans et une partie des vignes en biodynamie. C’est toute l’onctuosité du merlot qui s’exprime dans ses vins. »
Vendredi 29 novembre, 45 euros

Domaine Rijckaert, les blancs du XXIe siècle
« Jura et mâconnais sont pour moi deux des grands terroirs d’avenir, les blancs du XXIe siècle. Cette master class permet de le comprendre. »
Vendredi 29 novembre, 45 euros

Klein Constancia Estate, la renaissance
« L’aventure passionnante de la renaissance du grand vin préféré de Napoléon. »
Samedi 30 novembre, 45 euros

Pierre-Jean Villa, nouvelle star
« Il s’est imposé en quelques années comme l’un des vignerons les plus doués de sa génération. Il fait désormais partie des plus grands vignerons du Rhône Nord. »
Vendredi 29 novembre, 45 euros

Porto Graham’s, depuis 1940
« Une dégustation  exceptionnelle de grands tawnies produits par l’une des plus illustres maisons familiales de Porto. »
Vendredi 29 novembre, 60 euros

Riedel, l’importance du verre dans la dégustation
On peut être sceptique à l’idée que la forme d’un verre puisse avoir la moindre influence au nez et encore plus en bouche sur l’appréciation d’un vin. Et pourtant. Il suffit d’une dégustation comparative pour en mesurer l’impact. (Chaque participant repartira avec les quatre verres Riedel)
Samedi 30 novembre, 45 euros

Terrazas de los Andes, parfaite expression de Mendoza
«  Quel meilleur moyen pour découvrir les secrets des vins argentins ? »
Vendredi 29 novembre, 45 euros

Tous les détails du programme sont sur : https://www.grandtasting.com/masterclass/
Les master class non présentées dans cette sélection sont complètes.

Les Français et le vin, une relation au beau fixe


A mi-chemin entre gastronomie et culture, le vin est un produit à part et un élément incontournable de l’identité nationale aux yeux des Français interrogés pour l’édition 2019 de l’étude Ifop menée pour le compte de Vin & Société, structure fédérant les 500 000 acteurs de la vigne et du vin (production, négoce et interprofession). A la veille du traditionnel rendez-vous avec les premiers fruits du vignoble, le baromètre « Les Français et le vin » * montre notamment que la filière viticole est perçue comme dynamique car pourvoyeuse d’emplois, et comme un véritable étendard à l’international. Pour 94 % des Français interrogés ici, le vin « donne une bonne image de la France dans les pays étrangers » et « permet à lui seul d’attirer des touristes dans certaines régions de France. »

La noblesse du vin

Les personnes interrogées expriment unanimement leur attachement au vin, qui fait « partie de l’identité culturelle de la France » pour 96 % d’entre elles et entretient avec la population « un rapport particulier que l’on ne retrouve pas dans d’autres pays » (90 %). Composante de l’art de vivre à la française toujours aussi largement « associée au repas » (92 %), mais qui n’a plus la place systématique à table qu’il avait autrefois, le vin est perçu comme un produit noble (79 %) auquel la majorité des personnes interrogées est très attachée (86 %). Parmi les valeurs qui lui sont associées, partage et convivialité tiennent le haut du pavé, à égalité (88 %). Et l’histoire et la culture du vin sont jugées dignes d’être transmises aux jeunes générations par 88 % des personnes interrogées, dont 82 % des moins de 35 ans.

Moins de vin, mais mieux

Seul un amateur de vin sur dix déclare en boire quotidiennement, un chiffre nettement minoré chez les moins de 35 ans (2 %). Devenue occasionnelle, la consommation de vin est de l’ordre d’une à deux fois par semaine pour 24 % des personnes interrogées, moins souvent pour 26 %. Près de la moitié de ces consommateurs (48 %) estime « bien s’y connaître en vin » et 55 % d’entre eux s’intéresse à la culture du vin. Pour preuve, 70 % des personnes interrogées ont déjà visité une cave ou un lieu de production et la même proportion souhaite « en connaître davantage sur le patrimoine viticole français. » Moins consommateurs que leurs aînés, les moins de 35 ans sont en revanche plus nombreux à avoir offert un stage de dégustation à quelqu’un (24 % contre 13 % des plus de 35 ans).

La filière, ses métiers et son avenir

Avec ses vignerons « détenteurs d’un savoir-faire particulier qu’il convient de protéger » pour 93 % des personnes interrogées, « une forte diversité de métiers » (83 %) et la responsabilité d’une « part importante des exportations françaises » (93 %), la filière vin est perçue de façon positive. Les métiers du vin sont tournés vers l’avenir (75 %) et attirants (69 %) et « la filière viticole s’oriente de plus en plus vers des pratiques agricoles qui respectent l’environnement » (71 %). Les sondés ont également conscience des enjeux qui occupent la viticulture française tels que le réchauffement climatique (54 % des citations), la concurrence des vins étrangers (48 %) et les maladies de vigne (29 % des citations).

* Etude IFOP – Vin & Société. Réalisée du 27 au 29 août 2019, 1004 personnes, échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

Grand dîner, grands flacons

Comme une parfaite ouverture au concert des célébrations de fin d’année, le restaurant Le Taillevent proposera le mercredi 4 décembre, et uniquement ce soir-là, un dîner d’exception consacré à la maison Laurent-Perrier. Fondée il y a plus de deux siècles, cette dernière a contribué à hisser le vin de Champagne au sommet. « Ses cuvées, dont les emblématiques Grand Siècle et Alexandra, témoignent d’une parfaite maîtrise de l’art du champagne », explique la gastronome maison dont le chef, David Bizet, a élaboré le menu dévoilé ci-dessous pour dialoguer avec cette « fine effervescence. » Au long de ce jeu d’accords entre mets et champagnes, six cuvées se succéderont, toutes proposées en magnum. Tarif : 275 euros par personne, réservation ici.

Au menu ce soir-là :
 
Champagne Laurent-Perrier, La Cuvée (magnum)

Langoustine Royale aux écorces d’agrumes, crémeux iodé au beurre salé
Champagne Laurent-Perrier, Blanc de blancs, brut nature (magnum)

Bar de ligne poché au lait fermenté, cerfeuil tubéreux, tétragone
Champagne Laurent-Perrier, Brut millésimé 2004 (magnum)

Carré de veau rôti, champignons sauvages et anchois marinés au jus vert
Champagne Laurent-Perrier, Rosé Alexandra 1998 (magnum)

Pomme confite, fine gavotte croustillante et coing givré

Champagne Laurent-Perrier, Grand Siècle Itération 22 (magnum)

Champagne 
Laurent-Perrier, Cuvée Rosé (magnum)

Le crottin et le crétin

Comme on n’est jamais à l’abri d’un pisse-froid ici ou là, voilà que dans le délicieux village viticole d’Orschwihr en Alsace, un néo-rural (depuis vingt ans quand même) découvre que le cheval de ses voisins produit un crottin dont l’odeur le dérange et que ce même cheval s’accompagne de mouches dont certaines viendraient s’intéresser à son assiette de munster. Non ? Des mouches à la campagne ? Un scandale. Et voilà le zozo en route vers le tribunal pour y porter sa plainte, tenter de faire valoir ses droits, dont ceux de ses narines. Que dit le voisinage ? Il dit que ce monsieur et sa digne épouse se sont déjà fait connaître pour n’être pas d’accord avec les cloches de l’église qui sonnent, qui donnent l’heure, et la demie, et qu’enfin, ce monsieur ne s’accommode pas de la vie rurale comme elle est depuis des temps immémoriaux. Grand bien lui fasse, mais ailleurs. C’est comme si, moi, le Parisien, je me plaignais en justice du passage et des pollutions y afférentes des véhicules à essence qui encombrent ma rue. Au-delà de la moquerie, le problème est multiple.

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Vente des vins des Hospices de Beaune, plus de 13 millions d’euros pour le millésime 2019

Ophélie Meunier, Tony Parker, François-Xavier Demaison et Cécile Verdier, la présidente de Christie's France, lors de l'adjudication de la pièce des Présidents.

En dépit de volumes plus faibles que l’an dernier, la 159e vente aux enchères des vins des hospices civils qui s’est tenue hier à Beaune a enregistré le beau résultat, frais compris, de 13 135 607 euros. Plus précisément les 471 pièces de vin rouge, 118 pièces de vin blanc et les alcools (huit pièces) mis en vente cette année ont réalisé un total de 12 854 017 euros. La pièce des Présidents, traditionnelle enchère de charité dont le produit sera reversé à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière et l’association Autour des Williams (respectivement représentés par Tony Parker et le professeur Saillant et par Ophélie Meunier et François-Xavier Demaison) a été adjugée 260 000 euros. Signalons également la tenue d’un nouveau record pour le bâtard-montrachet grand cru Cuvée des Dames de Flandres, acquis 149 800 euros par un Américain (par téléphone). Le prix moyen d’une pièce de rouge, 20 535 euros, est en hausse de 32,6 % par rapport à 2018 et celui d’une pièce de blanc, 26 964 euros, en hausse de 27,1 %.

Ce résultat remarquable « résonne comme un encouragement pour tous les hospitaliers », souligne François Poher, le directeur et président du directoire des Hospices Civils de Beaune. « Notre mission au service de la population se sent ainsi plus reconnue et renforcée. Que chacun des acheteurs soit remercié pour sa participation à nos ambitions et aux importants investissements qui sont à venir avec notamment la dernière étape de reconstruction du centre hospitalier Philippe Le Bon et l’hôpital de Seurre. » Quant à Ludivine Griveau, la régisseuse du domaine des Hospices, elle s’est dite très émue « pour ce millésime exceptionnel » et a remercié toute son équipe d’avoir travaillé sans relâche à ses côtés pour atteindre ce niveau de qualité : « C’est une joie pour moi de faire partie de cette aventure et je remercie tout particulièrement Monsieur Poher pour la confiance qu’il m’accorde depuis son arrivée. »

Rappelons que la maison Christie’s, en charge de cette célèbre vente, organise régulièrement depuis 2005 des dégustations des vins des Hospices à travers le monde, aux États-Unis, en Europe, mais aussi en Asie depuis 2010. Les équipes de Christie’s et des Hospices Civils de Beaune se sont ainsi déplacées pour organiser vingt-sept événements de Tapeï à Londres et de Shanghaï à Los Angeles, réunissant plus de 950 personnes. Présidente de Christie’s France, Cécile Verdier a également salué les résultats atteints hier en précisant avoir été « particulièrement fière d’avoir pu tenir le marteau pour la première fois à Beaune, entourée des équipes de Christie’s qui sont, chaque année, heureuses de mettre leur professionnalisme au service des Hospices Civils et des associations caritatives. »