Champagne Pierre Gimonnet & Fils,
Millésime de collection 2006
Pourquoi lui
Il y a longtemps qu’on aime les champagnes de Gimonnet, alors bonne occasion de partager de vieux souvenirs en même temps qu’un blanc de blancs issu de vieilles vignes, plus séveux et minéral qu’obligatoirement aérien.
On l’aime parce que
Au bout de plus de dix ans, il commence à livrer tous ses secrets qui nous parlent de terroirs, de vignerons, de pluie et de soleil. Il est beau comme ça, notre Gimonnet.
Nicolas Lancret, Le Repas de noces. Réunion des Musées nationaux (RMN)
« Dionysos : triomphes et cortèges bachiques », « Danse : bacchanale, ballets, bals populaires », « Amour et ivresse », « Figures de caractère et allégories », « Concerts et tables galantes », « Banquets, tavernes et cabarets », tels sont les thèmes abordés par la seconde grande exposition artistique installée à La Cité du vin, dont le propos est de « révéler la richesse des liens entre la musique et le vin à travers un parcours sensible, sonore et visuel, qui convoque tour à tour les arts de la peinture, de la musique ou de la scène. » Organisée sous le commissariat de Florence Gétreau, historienne de l’art, musicologue et directrice de recherche émérite au CNRS, et scénographiée par Loretta Gaïtis, architecte-scénographe ayant notamment réalisé des projets pour le musée d’Orsay et le Grand Palais, cette exposition « à voir et à entendre » qui a bénéficié du concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France déploie plus de 150 œuvres issues de collections françaises et européennes.
Visible jusqu’au 24 juin, Le vin & la musique, accords et désaccords (XVIe-XIXe siècle) déroule dans la salle des colonnes de La Cité du vin un parcours ponctué de huit points d’écoute individuels et trois cabinets collectifs diffusant des extraits de pièces musicales (Lully, Rameau, Massenet, Duvernoy, etc.), des captations vidéo de grands airs d’opéra (Puccini, Verdi) ou encore des enregistrements inédits de chansons et d’airs “à boire”. Un parcours a été spécialement conçu pour le jeune public (à partir de huit ans) et doté d’un livret d’accompagnement leur permettant de découvrir l’histoire des instruments et des genres musicaux et la variété des décors, des costumes et bijoux de scène. Autour des différents thèmes soulevés par cette exposition traitant d’un « sujet neuf », comme le précise Florence Gétreau dans la vidéo ci-dessous, différents événements, spectacles et ateliers rythmeront durant trois mois la programmation culturelle de La Cité du vin, plus de renseignements en cliquant là.
A quelques jours de l’ouverture à Bordeaux de la semaine des primeurs, le château Malartic Lagravière, grand cru classé de Graves propriété de la famille Bonnie, propose dans la vidéo ci-dessus un décryptage de son millésime 2017, issu d’une année marquée par un gel de printemps qui a nécessité « beaucoup de soins et d’attentions » avec pour résultat, malgré les petits volumes, « un grand millésime en blanc » et « probablement une révélation » en rouge.
Né il y a vingt ans de la découverte de deux vignobles situés au cœur du Languedoc, celui de Peyroli, planté sur un sol calcaire à 400 mètres d’altitude et entièrement dédié au chardonnay et celui de Roqua Blanca, « mosaïque de petites parcelles organisée en “clos bourguignons” » particulièrement bien exposée dont les sols composés d’argiles et de calcaires sont le terrain des cépages noirs, le domaine Mas La Chevalière poursuit de longue date un engagement en faveur de l’environnement qui a récemment été entériné par une certification environnementale HVE de niveau 3.« Conscientes du rôle clef de l’écosystème dans l’élaboration de vins de haute qualité, toutes les équipes techniques du mas La Chevalière veillent depuis longtemps à respecter les objectifs agro-écologiques de l’exploitation. Plus particulièrement, cela passe par la recherche constante de l’équilibre du vignoble au sein de son milieu. Par exemple, le domaine privilégie l’emploi de produits de contact et non systémiques, en ayant recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie pour renforcer les défenses naturelles de la plante. »
Confusion sexuelle, respect des sols (repos de trois années avant toute replantation) et absence totale d’herbicides figurent également au cœur de la démarche de cette propriété. Convaincus que « la préservation des ressources naturelles ne peut se faire qu’avec l’homme », les équipes du mas de la Chevalière placent l’humain au cœur de ce processus, chacun des membres de l’équipe en charge du vignoble se voyant confier la responsabilité d’une parcelle, tout au long de l’année. Si la certification HVE est une « reconnaissance forte » du travail mené ici, le combat pour l’environnement dépasse le cadre de la seule activité viticole de ce domaine qui a entamé l’an passé sa conversion à la viticulture bio. En collaboration avec le service de biodiversité du département de l’Hérault, la propriété a ainsi été dotée de nichoirs à chauve-souris, le vignoble constituant un environnement idéal pour cet auxiliaire de la viticulture qu’est la pipistrelle, capable de manger en une nuit un tiers de son poids en insectes, ce qui contribue à réguler la population d’un des principaux ravageurs de la vigne, l’eudemis.
Alors que son pendant automnal, né en 1978, affiche quarante printemps, le salon qui ouvrira ses portes demain à l’Espace Champerret est la vingt-cinquième édition du rendez-vous printanier donné aux amateurs de Paris et ses alentours par les producteurs réunis sous la bannière des vignerons indépendants, une fédération née en 1976 dans le sud de la France qui compte aujourd’hui 7 000 adhérents (toute l’histoire est racontée là). Pour célébrer ce quart de siècle, 407 vignerons venus de toutes les régions seront présents durant trois jours avec le fruit de leur travail « pour initier à la dégustation et faire découvrir l’éventail de leurs talents. »
Organisée par appellations, mode de culture pratiqué ou encore médailles reçues, la liste de ces ambassadeurs de leur terroirs, pionniers de la tendance du circuit court est à retrouver ici. Equité et solidarité étant des principes constituant « l’essence même de l’adhésion aux Vignerons Indépendants », chacun aura un stand de même taille que celui de son voisin, avec un décor unique, quel que soit son domaine. Autre spécificité, des appellations les plus connues aux terroirs les plus confidentiels, les régions sont ici mélangées dans un « grand désordre apparent » qui n’est là que pour piquer la curiosité des visiteurs et les inciter à la découverte. L’idée est de « proposer et non influer. »
Maître des Cortèges, Le Cortège du boeuf gras. Musée Picasso
Mardi, lors de la Chengdu Food & Drinks Fair, le plus grand et le plus ancien des salons chinois consacrés aux vins et aux spiritueux, la maison n°1 des vins français dans le monde célébrait ses vingt ans de présence en Chine, une histoire commencée en 1998 avec la création à Langfang d’une usine d’embouteillage et poursuivie avec la création d’un domaine viticole avec le groupe Changyu (2001) et l’importation de vins sur le marché chinois (2006), une activité qui a connu une très importante croissance, le seuil des cent millions de bouteilles ayant été franchi en 2014. Demain, c’est à une autre histoire du vin que l’internationale autant que familiale maison, propriétaire de plus de 1 400 hectares de vignes en France en viticulture raisonnée, dont 70 % certifiées Terra Vitis, va participer.
Présente dès l’origine de La Cité du vin en tant que mécène “grand bâtisseur” via ses entreprises Castel Frères et Barton & Guestier, Castel soutient l’exposition « à voir et à entendre » qui ouvre demain à Bordeaux. Deuxième proposition artistique du musée bordelais inauguré au printemps 2016, Le vin & la musique, accords et désaccords (XVIe-XIXe siècle) est un parcours associant les arts de la peinture, de la musique et de la scène au fil duquel les visiteurs découvriront 150 oeuvres, issues de collections françaises et européennes, illustrant « la richesse des liens entre la musique et le vin. » Cette expérience multi-sensorielle est la seconde soutenue par Castel au sein de La Cité du vin, la maison portant également “Le buffet des 5 sens”, un atelier du parcours permanent de la Cité.
« En tant que mécène Grand Bâtisseur de La Cité, Castel se doit d’appuyer ses actions pour développer la culture du vin. Sa promotion y compris à travers les arts, est un des éléments essentiels qui doit bénéficier à toute la filière. »
De plus en plus « magnifiés » par la biodynamie, une approche privilégiée très tôt par l’emblématique vigneron du Languedoc-Roussillon, les vins de Gérard Bertrand se sont distingués lors du salon ProWein (Düsseldorf, Allemagne), rendez-vous des professionnels du vin du monde entier et « moment unique de présentation et de dégustation des nouveaux crus » pour la maison. Vin d’IGP haute-vallée de-l’aude issu d’un domaine en cours de conversion vers la biodynamie, L’Aigle Royal 2016 s’est classé parmi les meilleurs pinots au monde lors des Global Pinot noir Masters, compétition organisée par The Drinks Business (avec une note de 97/100 décernée par le jury de masters of wine Patrick Schmitt, Alistair Cooper, Keith Isaac, Emma Symington, Jonathan Pedley, Patricia Stefanowicz et David Round).
Autre distinction pour la maison dans le même millésime avec Château La Soujeole (AOC malepère), élu meilleur vin du salon ProWein2018 dans la catégorie Languedoc-Roussillon et récipiendaire d’une médaille d’or de la part du jury de la compétition internationale Mundus Vini. Parmi les autres étiquettes présentes à Düsseldorf figuraient le minervois-la-livinière issu du Clos d’Ora, vignoble-icône de la maison Gérard Bertrand mené en biodynamie tout comme le domaine de Cigalus (IGP aude-hauterive), le château l’Hospitalet (AOC la-clape) ou encore le château La Sauvageonne (dont le languedoc La Villa a été élu meilleur rosé du monde en 2017 par The Drinks Business). Enfin, un nouveau rosé baptisé Diving Into Hampton, créé par Gérard Bertrand avec le rocker américain Jon Bon Jovi et son fils Jesse, a été présenté en avant-première européenne sur le salon.
Pourquoi lui
Parce que Ayala, parce que Bollinger, parce que l’équipe en place trace sa route loin de la maison-mère, parce qu’il n’y a pas d’erreur, parce que les vins sont bons, de plus en plus. Ayala, c’est un succès à verser au chapitre Redressements spectaculaires.
On l’aime parce que
C’est un champagne franc du collier, vif, désaltérant, le genre qui se boit tout seul, les amis aux anges, les anges sont des amis. C’est un champagne non dosé (sans sucre ajouté) et on aime ce coup de fouet-là.
La famille Fayat vient d’acquérir le château Aney, en appellation haut-médoc. Situé sur la commune de Cussac-Fort-Médoc, ce vignoble de quinze hectares plantés en cabernet-sauvignon (60 %) et merlot (40 %) permettra d’étoffer la production du château Clément Pichon, cru bourgeois entré au portefeuille des Vignobles Clément Fayat en 1976, après le château La Dominique, grand cru classé de Saint-Emilion acquis en 1969, et avant le château Fayat, né en 2009 de la fusion de trois domaines en appellation pomerol successivement acquis en 1984, 2000 et 2006.
Après son édition bordelaise et une première à Lille qui s’est tenue au mois de février, l’opération “J’irai déguster chez vous” revient à Paris demain pour la troisième fois. Durant trois jours, les vignerons de l’appellation castillon-côtes-de-bordeaux participant à cette session 2018 seront donc présents chez les amateurs, c’est tout le principe de l’événement, afin de leur faire découvrir leurs vins lors de conviviales dégustations à domicile. L’idée est d’installer entre consommateurs et producteurs une vraie proximité qui permette de « démystifier la dégustation » explique Maïwenn Brabant, directrice de cette AOC membre de l’Union des cotes-de-bordeaux. « En quelques minutes, il n’y a plus de barrières, vignerons et particuliers échangent en toute amitié, comme s’ils se connaissaient déjà », précise-t-elle. Spécificité de l’édition parisienne de cet événement qui connaît un grand succès (4 000 amateurs rencontrés, des centaines de dégustations organisées chez les particuliers, 15 000 visites sur le site internet dédié et un hashtag #achacunsoncastillon vu plus de 200 000 fois), des dégustations se tiendront également le 22 mars à partir de 18 h 30 dans une sélection de bars à vins parisiens dont la liste est à retrouver ici.
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