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Les succès de la coopération

Avec pour ambition un chiffre d’affaires de 38 millions d’euros à l’horizon 2022, « soit un peu plus de 4 millions d’euros à aller conquérir sur les marchés », les équipes de la coopérative Rhonéa (née de la fusion en des caves de Beaumes-de-Venise et de Vacqueyras, nous vous en avions parlé ici) annoncent déjà un excellent premier trimestre pour 2018, avec une hausse du chiffre d’affaires de 26 % par rapport à l’année dernière. Si l’union fait la force et prend tout son sens dans le travail de fond mené par la coopérative pour « exprimer une authentique signature terroir avec ses différents crus méridionaux », ce succès ne s’explique pas uniquement par la qualité du travail des vignerons impliqués. Des attentes des consommateurs aux modes de distribution de ses vins, Rhonéa a entièrement repensé son modèle, en amont et en aval. Sélections parcellaires et cartographie précise des terroirs, assemblages et méthodes de vinification repensés ont été menées en parallèle de dégustations à l’aveugle avec les professionnels (œnologues, restaurateurs, sommeliers, etc.), mais aussi avec le grand public des amateurs.

« On déguste, on écoute beaucoup, on échange et on apprend énormément au contact de ces groupes de consommateurs.
On laisse tomber tous nos a priori et nos idées reçues, c’est une grande leçon d’humilité et un vrai moment de partage »

Pascal Duconget,
directeur général de Rhonéa

Veillant à assurer « une cohérence de ses vins avec les besoins du marché », illustrée par ses gammes de cuvées Confidences (vins d’IGP) et Nat&Sens (vins sans soufre), la coopérative a poursuivi ses innovations en 2017 avec un vin au nom insolent (Big Coq, un succès en trois couleurs qui s’exporte désormais en Hollande, Norvège, Chine, Canada et représente 300 000 bouteilles), bientôt suivi d’une cuvée Liberté, Rosé, Fraternité. Cette « recherche d’équilibre entre le terroir, l’artisan vigneron et le plaisir du consommateur » a été assortie d’une réorganisation des équipes commerciales qui n’envisagent plus le marché en « France vs. export », mais une zone Europe divisée en deux circuit de distribution, le off trade (grande distribution et tout point de vente où le consommateur se retrouve seul en rayon) et le on trade (cavistes, restaurants, etc.). Une transition menée sur tous les fronts – il y aussi l’engagement dans le développement durable du vignoble et l’œnotourisme – qui porte déjà ses fruits, en termes de chiffres d’affaires (+ 3 % en 2017, + 12 % attendus en 2018) et de médailles.

Eric Beaumard, le sommelier fait chevalier

©CleoEsperandieu

Plus de deux cents amis et clients proches ont assisté la semaine dernière à la remise de la plus haute distinction française au chef sommelier Eric Beaumard, qui officie depuis 19 ans au sein de l’hôtel George V, dont il dirige le restaurant trois-étoiles Le Cinq. Remise au nom du chef de l’Etat par François Pinault, cette Légion d’honneur venant récompenser les 41 années de service et le parcours hors du commun de celui qui se destinait à la gastronomie a donné lieu à une « émouvante cérémonie. »

« Originaire de Bretagne, c’est à ses grands-parents qu’Éric Beaumard doit son intérêt pour la gastronomie. Il débute sa carrière de cuisinier comme commis avant qu’un accident de moto ne le prive de l’usage de son bras droit. Après plusieurs mois de convalescence, il retrouve le chemin des cuisines aux Maisons de Bricourt à Cancale : “Je m’étais fait moi-même mes propres outils pour cuisiner”. Mais son bras droit, insensible, ne ressent ni les douleurs ni les brûlures. Sur les conseils d’Olivier Roellinger, il accepte le cœur lourd d’abandonner ses rêves culinaires et de s’orienter vers le métier de sommelier. Une nouvelle passion naît, un nouveau talent également. Avec comme seules ressources une allocation adulte handicapé et une motivation hors du commun, il ne cesse d’étudier l’Art du vin seul, arpentant la vigne au cours de stages en vinification et en œnologie, et présentant son premier concours à peine daux ans plus tard. “J’avais besoin des concours pour travailler, pour essayer de faire comprendre que je pouvais me débrouiller tout seul avec un bras. Il faut être têtu !”, reconnaît cet autodidacte à l’oeil pétillant et au rire communicatif. Il devient Meilleur jeune sommelier de France en 1987, puis Meilleur sommelier de France en 1992 et d’Europe, deux ans plus tard. »

En 1997, lors de son achat par le groupe Four Seasons, le George V ferme pour deux ans de travaux. Sa cave ne compte qu’une trentaine de bouteilles et le sommelier se voit chargé d’en reconstituer la grandeur. Aujourd’hui à la tête d’une équipe de 48 personnes et d’une cave de 50 000 cols constituée par ses soins, Eric Beaumard a trouvé le temps de partager quelques jalons de ce beau parcours dans un livre intitulé Les vins de ma vie (Edition La Martinière, 2015) dont nous vous avions parlé ici lors de sa sortie.

©CleoEsperandieu

Rendez-vous en juin

Le 8 juin prochain, c’est dans le cadre des chais du château Lafite Rothschild (Pauillac) que les clubs œnologiques sortis vainqueurs des épreuves éliminatoires qui ont eu lieu dans les différents pays participants s’affronteront lors de la finale de la Left Bank Bordeaux Cup. Cette compétition de dégustation inter-écoles organisée depuis 2002 par la Commanderie du Bontemps et présidée par le baron Eric de Rothschild a pour objectif de « permettre à la future élite internationale d’approcher les grands crus de la rive gauche de Bordeaux. »

Cette session 2018 a distingué huit finalistes parmi soixante clubs œnologiques dans le monde : Zheijiang Gongshang University ; Hong Kong University Science & Technology (photo ci-dessus) ; Yale Law School ; Harvard University ; Université Paris-Dauphine ; Centrale-Supélec ; The University of Edinburgh ; University of Oxford. Après un wine-tour ponctué de plusieurs dégustations, les étudiants se mesureront les uns aux autres à l’occasion de deux épreuves (un questionnaire et une dégustation en trois étapes) devant « un jury composé de propriétaires de domaines, de membres de la Commanderie du Bontemps, de journalistes et un public passionné. »

Les épreuves de préselection de la Left Bank Bordeaux Cup 2018 à New-York.

Joli mois de mai

La couleur est peut-être de saison (quoique, le succès des vins et champagnes rosés prouve que le goût de l’amateur s’étend bien au-delà de la saisonnalité des envies et des codes du marketing), mais pour la maison familiale Taittinger, le champagne rosé est un « véritable parti-pris », décliné en une gamme de trois cuvées. Assemblage de chardonnay, meunier et pinot noir non-vinifié en rouge auquel a été ajouté 15 % de vin rouge tranquille « issu des meilleurs pinots noirs de la montagne de Reims et des Riceys », le champagne Taittinger Prestige Rosé (52 euros) s’accordera de préférence « avec des fruits rouges, un tartare de Saint-Jacques, de tourteaux ou toute autre chair dont la douce sucrosité saura se marier à lui avec harmonie. »

Champagne millésimé issu de la vendange 2006 que la maison qualifie d’« expression la plus aboutie » de son savoir-faire, la cuvée Comtes de Champagne Rosé (170 euros) est un assemblage de 70 % de pinot noir issu des grands crus de la montage de Reims, dont une partie a été vinifiée en rouge (12 %), et de 30 % de chardonnay exclusivement issu des grands crus de la côte des Blancs. Seuls les jus de première presse ont été utilisés, ce qui apporte structure et potentiel de garde, et le temps s’est ensuite chargé d’étendre la complexité des arômes de cette cuvée qui a passé dix ans en cave et a désormais sa place à table « aux côtés d’un agneau ou d’un pigeon rosés » ou avec un dessert fin à base de fruits cuits.

Enfin, la maison Taittinger fait aussi à l’amateur une « promesse suave et tout en rondeur » avec un champagne rosé fait pour accompagner les beaux soirs d’été. Composée de 30 % de chardonnay et de 70 % de pinot noir et de meunier, la cuvée Nocturne Rosé (53 euros) est un champagne sec (dosage : 17,5 g/l de sucre de canne) provenant d’une trentaine de crus différents qui a vieilli quatre ans en cave.

Figeac 2017, le retour aux fondamentaux

Une bouteille vendue sur trois est un rosé

La France est le premier pays producteur (31 %) et consommateur (35 %) de vins rosés dans le monde devant l’Espagne, les Etats-Unis, l’Italie et l’Afrique du Sud.

C’est incontestablement la teinte à la mode : dans le monde, la consommation de rosé a progressé de 32 % en quinze ans quand la consommation totale de vins tranquilles est restée stable. Déjà consommés partout dans l’Hexagone, les rosés de Provence font avec succès la conquête du monde, comme le démontrent leurs performances à l’export : en 2017, leurs ventes à l’étranger ont bondi de 36 % en un an, et même de 40 % aux Etats-Unis. En valeur, la progression est encore plus forte, avec une croissance de 38 %.

En France, la soif de rosé ne tarit pas : en moyenne, chacun de nos compatriotes consomme l’équivalent de vingt bouteilles par an ; et une bouteille sur trois aujourd’hui vendue dans l’Hexagone est une bouteille de rosé (contre la moitié du marché au vin rouge et 16 % au vin blanc).

La Provence reste la reine incontestée de cette couleur. Dans ce vignoble de 26 000 hectares, le rosé représente 89 % de la production (soit 5 % des vins rosés dans le monde), contre 7 % pour les vins rouges et 4 % pour les blancs. C’est aussi le premier vignoble de France pour les rosés d’appellation : 42 % des rosés AOC français sont des vins de Provence.

Sur la première marche du podium des appellations françaises de vins rosés : l’AOC côtes-de-provence. A elle seule, elle représente 34 % des rosés AOC français.

Sources chiffres vins de Provence : Conseil interprofessionnel des vins de Provence qui fédère 562 caves particulières, 61 caves coopératives ainsi qu’une centaine de sociétés de négoce mettant en marché des vins en AOC Côtes de Provence, AOC Coteaux d’Aix-en-Provence et AOC Coteaux Varois en Provence.

Sources chiffres vins rosés : Observatoire économique mondial des vins rosés – Chiffres 2015

 

Par Pascale Cassagnes

Sur les chemins des rosés de Provence

Un rosé de Provence, c’est plus qu’un vin. Une lumière particulière, des paysages magnifiques, une atmosphère qui fleure bon les vacances, des tables qui épousent le soleil. Entre les collines de l’arrière-pays, les champs d’olivier et les plages de sable fin, quelques bonnes étapes pour le plaisir des yeux, des sens et de l’esprit.

 

La cave cathédrale du Château Romanin

En résonance avec la culture biodynamique pratiquée ici depuis 1988, une impressionnante cave cathédrale a été creusée dans la roche selon les préceptes des compagnons bâtisseurs du Moyen-Âge et le fameux chiffre d’or. Une cave « astronomique, construite selon la ronde des planètes et le magnétisme terrestre ». Un dôme végétalisé et trois étages la surplombent. Sa terrasse réserve une vue à 360° sur les Alpilles d’un côté, le Mont Ventoux de l’autre et le vignoble en contrebas. Egalement un caveau de dégustation, des sentiers de randonnée et un parcours pédestre.
Château Romanin – Route de Cavaillon 13210 Saint-Rémy-de-Provence – France Tél. : 04 90 92 45 87
Accueil tous les jours d’avril à octobre, y compris les jours fériés, sans rendez-vous.


 

Le Pi-Bar de Château de Pibarnon, LA terrasse de l’été

La Provence, cette « civilisation de la terrasse » disait Giono. Cet été, en Provence, la plus magique des terrasses naturelles sera celle du Pi-Bar. Aux lueurs du soleil couchant, sous les pins sculptés par les vents marins, les soirées dégustation des grands vins du domaine accompagnés de produits gourmands et de musique offriront une vue exceptionnelle sur la Sainte-Baume et les vertigineuses « restanques » de vignes s’ouvrant en éventail devant la Grande Bleue.
Pi-Bar Éphémère du Château de Pibarnon à partir du 5 juillet : 410 chemin de la Croix des Signaux, 83740 La Cadière d’Azur. Sur réservation uniquement au 04 94 90 12 73 – [email protected] Ouvert les jeudis soirs jusqu’à fin septembre de 19h à 23h.


 

Tout le charme du Sud Luberon au Château La Verrerie

Près de Lourmarin, la boutique et l’espace de dégustation du Château la Verrerie ont été entièrement réaménagés en 2018. Au programme : dégustation des cuvées, découverte d’huiles d’olive bio dont celles du domaine, large sélection de produits régionaux et collection de verrerie ancienne. Sur réservation, le domaine propose des promenades pédagogiques dans les vignes, la découverte de son chai d’élevage en foudres, l’un des rares des environs, des parcours-découvertes et des masterclass. L’été, le Château La Verrerie est aussi de sortie : le wine truck du domaine sillonne la région et fait déguster ses cuvées sur les marchés, de la Tour d’Aigues à Cavaillon.
Chais et boutique du Château la Verrerie : 1810 route du Luberon, 84630 Puget sur Durance. Tous les jours 9h30 à 18h30 et tous les week-ends et jours fériés de 10h à 13h et de 15h à 18h30.
Tél. : 04 90 08 97 97.


 

Photo prise le 04 juin 2008 du chai du château Vignelaure à Rians. PHOTO ERIC ESTRADE/TTL

Art en cave à Vignelaure

Au nord-est d’Aix-en-Provence, George Brunet a quitté à la fin des années 60 le cru classé Château la Lagune pour fonder Vignelaure. Grand amateur d’art, il a créé entre la cuverie et le chai à barriques une  galerie d’art souterraine pour accueillir une collection exceptionnelle : César, Buffet, Cartier-Bresson, Arman, Lartigues, Miro, etc. Les propriétaires actuels, Mette et Bengt Sundstrom, fondateurs du site de vente aux enchères d’œuvres d’art et de design Lauritz.com, perpétuent la tradition. Ils ont aussi installé des œuvres monumentales dans le parc et la salle de réception.
Chateau Vignelaure, Route de Jouques, 83560 Rians. Tél. : 04 94 37 21 10. Dégustation au caveau, visite des Caves et Galerie d’Art tous les jours de 10h à 17h (18h pour la dégustation). Sur réservation.

 

Par Pascale Cassagnes

La Provence confirme son talent en rosé en attendant les rouges

Une terrasse ombragée, des cigales qui chantent, et dans les verres un rosé délicieusement fruité et désaltérant. Simple vin de soif ? Plus seulement. La qualité de ces vins a fait un bond en avant ces dernières années, en particulier en Provence, berceau historique.

Rosés d’été, mais aussi d’automne et d’hiver
Ici, le rosé est roi : 89 % de la production lui est consacrée. D’un côté, il y a des rosés pâles, dont le succès repose sur la fraîcheur et la légèreté. Mais ils ne reflètent pas toujours leur terroir. De l’autre, des rosés qui font preuve d’un caractère affirmé sur plusieurs registres, celui du vin plaisir, frais, friand et franc, et celui du grand rosé de gastronomie, charnu, complexe, doté d’une belle longueur en bouche. Rosés d’été mais aussi d’automne et d’hiver. Ces rosés à forte identité sont l’expression d’un seul cépage ou le résultat d’un assemblage original, portent la patte d’un vinificateur ou traduisent au plus près les nuances de leur terroir et du millésime. Ils sont le fruit d’un soin méticuleux à chaque étape, avec un travail pointu des sols, souvent une viticulture bio ou en biodynamie, de petits rendements, des vendanges la nuit ou tôt le matin pour maîtriser l’oxydation qui joue sur la couleur et le goût, le tri des grains, une utilisation de levures indigènes. Parfois une part des raisins est vinifiée en saignée pour gagner en couleur et en densité, des élevages sur lies fines en cuves ou sous-bois apportent de la générosité et de la structure. Certains rosés peuvent ainsi se garder quelques années en cave pour s’épanouir.

Les grands domaines de rouges et de blancs font les meilleurs rosés
Paradoxalement, ces nouvelles conceptions du vin rosé ont émergé sous l’impulsion de vignerons dont la recherche qualitative s’est portée sur la part marginale de la production provençale : les rouges et les blancs. Ils se sont concentrés sur ces couleurs jugées plus valorisantes pour démontrer le beau potentiel des sols provençaux et révéler une autre facette, plus gratifiante, de la vocation viticole régionale. Ils ont ainsi identifié des terroirs, adapté leurs cépages, affûté leur savoir-faire, se sont donné les moyens de leurs ambitions dans la vigne comme à la cave. Pour leurs rosés, forcément, ils ont aussi visé le meilleur, avec cette même volonté d’exprimer à la fois le terroir et le millésime. De sorte que les meilleurs rosés de Provence émanent aujourd’hui des propriétés reconnues pour leurs rouges. Ainsi le Château de Pibarnon, le Domaine Tempier, le Domaine de la Bégude à Bandol, le ChâteauVignelaure dans les coteaux-d’aix-en provence, le Château La Verrerie dans le Luberon, le Château Romanin et le Domaine Hauvette dans Les Baux-de-Provence, le château Barbeyrolles ou le Clos Cibonne en Côtes de Provence. De grands domaines de blancs démontrent également dans leurs rosés tout leur savoir-faire de précision et de fraîcheur, comme Château Simone à Palette, le Clos Sainte Magdeleine à Cassis, le Château de Bellet à Nice. Force est de constater que la grande maîtrise de ces domaines en rouge et blanc a déteint, pour le meilleur, sur leurs rosés, dotés d’une véritable singularité, devenus des références. Des rosés au-dessus de tout ennui.

 

Par Pascale Cassagnes

La conseillante 2017, la violette et le velouté

L’anniversaire des Terres Secrètes

Deuxième événement d’envergure de cette année 2018 après la tenue en janvier de la fête de la Saint-Vincent (nous vous en avions parlé ), l’anniversaire de la coopérative née en 1928 donnera lieu ce week-end à différentes dégustations et animations au caveau de Prissé (de 9 h à 19 h, entrée libre), notamment une exposition retraçant l’histoire de la viticulture sur ces terres de l’extrême sud de la Bourgogne depuis les années 1920. Outre les vignerons œuvrant au sein de la cave des Terres Secrètes (ils sont au nombre de 120), différents producteurs de spécialités régionales seront présents ainsi que les viticulteurs du caveau des Hautes Côtes à Beaune (Nuiton-Beaunoy), invité d’honneur de ces festivités.

Lors de son inauguration en mars 1928, la cave de Prissé comptait 188 adhérents travaillant 300 hectares et celle de Verzé (photo ci-dessous), inaugurée en décembre de la même année, 93 adhérents pour 200 hectares. Il y a vingt ans, ces deux caves et celle de Sologny (fondée en 1951) ont fusionné pour devenir PSV, qui fut rebaptisé Terres Secrètes en 2007. Labellisée « vignerons en développement durable » depuis 2013, cette coopérative située dans le périmètre du Grand site de France Solutré-Pouilly-Vergisson représente aujourd’hui 912 hectares de vignes : 439 ha en appellation mâcon blanc, 72 ha en mâcon rouge, 239 ha en AOC saint-véran (soit 38 % du volume de production de cette appellation), 147 ha en appellation bourgogne, 9 ha en pouilly-fuissé et 6 ha en AOC beaujolais.