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#20 Un bijou signé Frapin

De rouge et d’or, ce coffret dont l’esprit “rétro” a été inspiré par l’univers de la joaillerie symbolise la richesse du cognac qu’il annonce, issu de la réserve familiale de la maison Frapin, un domaine installé en Charente en 1270 dont le vignoble de 240 hectares est situé au cœur de la Grande Champagne. La noblesse des matériaux dont est fait cet écrin répond à la belle simplicité du “bijou” de la maison Frapin, flacon aussi épuré que la cuvée à la robe acajou qu’il contient est prestigieuse. 


Cognac Frapin, carafe Extra (70 cl), 496,40 euros le coffret.
Cavistes et vente directe, tél. : 03 26 56 99 56.

Concours Prix Plaisir bettane+desseauve 2018. Vite, une inscription

Le Prix Plaisir bettane+desseauve revient en 2018 pour sa septième édition, qui aura lieu les 23 et 24 mars prochains. Ce concours valorise chaque année des centaines de vins au rapport qualité-prix plébiscité par un jury d’amateurs

Le choix du consommateur
Le Prix Plaisir est un label de prescription indépendant qui a pour finalité d’aider les consommateurs dans leur quête du saint Graal (= le vin au meilleur rapport qualité-prix). Les médailles (or, argent, bronze) sont décernées par un jury composé d’amateurs qui donnent une première note, validée ensuite par les experts b+d. Les seuls critères de sélection sont le goût et le prix. Les vins sont dégustés à l’aveugle, seules la région de provenance et la tranche de prix sont révélées (moins de cinq euros, de cinq à dix euros, de dix à quinze euros et moins de vingt-cinq euros pour les champagnes).

Ce concours national est ouvert à tous les opérateurs du vin (domaines, châteaux, vignerons indépendants, maisons de négoce, caves coopératives, importateurs, marques de distributeurs) qui souhaitent faire valoir leur(s) cuvée(s).

Pour s’inscrire, rien de plus simple, il suffit de remplir le formulaire sur : https://prixplaisir.bettanedesseauve.com
Attention, la date limite d’inscription est le 23 février 2018. Les échantillons de dégustation doivent être impérativement envoyés entre le 26 février et le 9 mars.

Contact pro : Cécile Ghis, 01 48 01 98 27 ou [email protected]
Plus d’infos sur https://prixplaisir.bettanedesseauve.com

Mes magnums (54), un grand champagne rosé à prix tenu

Champagne Palmer, Rosé Réserve

Pourquoi lui
Parce qu’il y a belle lurette que j’ai envie d’en parler et puis voilà l’occasion qui se présente. Il y a des temps et des temps que la coopérative qui produit le champagne Palmer travaille très bien. Tout le monde le sait.

On l’aime parce que
On l’aime comme on aime le champagne rosé. Dans la très grande diversité de ses goûts, de ses couleurs, de ses dosages. Celui-là est dosé à 8 grammes par litre.
Il est d’une belle couleur assez soutenue.
Il décrit une vraie identité de vin.

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Retour sur Vinapogée, right on time

Vinapogée, 3e édition, c’est le salon des vins matures. Soit un lieu parisien, une vingtaine de producteurs et des vins que l’on goûte quand il est temps, ni trop tôt, ni trop tard. Le salon avait lieu le 4 décembre, mais nous avons préféré laisser ce compte-rendu mûrir un peu…

Cet événement a été créé par Hervé Bizeul en 2015. Le constat était simple : il fallait lutter contre les infanticides qui consistent à boire les vins trop tôt. La faute à l’impatience, la faute au prix du mètre carré, la faute au restaurateur qui ne stocke plus. D’où la volonté de redonner la possibilité aux amateurs de goûter, et d’acheter, des vins quand ils sont à l’optimum de leur cycle d’évolution. Hervé Bizeul a passé la main, car son boulot c’est vigneron, mais deux parisiens, David Hairion et Bernadette Vizioz, ont repris le flambeau.

Quelques vignerons de poids font le déplacement. Caroline Frey paie de sa personne pour faire goûter ses hermitages La Chapelle 2003 et 2006 du domaine Paul Jaboulet Aîné. On croise également Daniel Brunier du Domaine du Vieux Télégraphe qui présente ses chateauneufs-du-pape blanc et rouge dans le millésime 1999. On ne dira jamais assez à quel point les chateauneufs-du-pape gagnent en élégance et en fraîcheur quand on sait les attendre. On croise également Charles Philipponat qui présente une série de 2007 et Florence Brumont de Madiran dont la fameuse parcelle La Tyre se montre particulièrement aimable du haut de ses treize ans.

Belles rencontres
Au rayon « belles rencontres » on retient celle de Nicolas Lesaint, directeur technique du Château de Reignac. Cette propriété, qui produit du bordeaux supérieur, tâche d’emmener son appellation vers son côté « supérieur ». Lesaint présente les 2009 et 2010 de la cuvée classique, d’excellents bordeaux qu’on peut s’offrir pour vingt-cinq euros. Le 2009, plus en largeur, se livre généreusement, tandis que le 2010, plus strict, mérite encore d’être gardé. On goûte également la cuvée haut-de-gamme Balthus sur les millésimes 2008 et 2010. Cette cuvée, intégralement vinifiée et élevée en barriques, a bénéficié d’une amélioration entre les deux millésimes. En 2008 le vin changeait de barrique pour l’élevage, ce qui en accentuait le boisé. Depuis 2009 Balthus est vinifié puis élevé dans la même barrique. Le vin a gagné en élégance. Un choix judicieux.

gassman600Autre belle rencontre avec Pierre Gassman du domaine Rolly-Gassman. Il joue le jeu Vinapogée à fond puisqu’il présente sept vins allant de 2010 à 1994. L’occasion de constater ce que les blancs d’Alsace gagnent au vieillissement, digérant leur sucre et révélant plus encore leur terroir. Le pinot gris vendanges tardives Rotleibel de Rorschwihr 1996, que le domaine met seulement à la vente pour trente euros, présente un nez incroyable de truffe blanche du à son terroir marno-calcaire avec placage de lœss. Le gewurztraminer sélection de grains nobles Oberer Weingarten de Rorschwihr 1994 s’exprime sur les fruits exotiques et fond en bouche comme du miel, mais sans lourdeur. En millésime plus récent, le muscat vendanges tardives Moenchreben de Rorschwihr 2003 présente beaucoup de fraicheur, avec un côté sève de pin et menthe poivrée, le résultat du muscat sur calcaire. Une dégustation très didactique, propre à faire aimer l’Alsace à n’importe qui, à condition de mémoriser ces noms à rallonge.

Le pourquoi du comment
Côté didactisme Vinapogée propose des ateliers. L’occasion de passer une heure avec Mathieu Cosse et Catherine Maisonneuve qui proposent des cahors de garde, virils, que même quinze ans de vieillissement peinent à assouplir. Peut-être la faute au calcaire. Car leur cuvée La Marguerite, sur des sols argileux, s’exprime avec beaucoup plus d’onctuosité et de délicatesse, y compris sur un millésime très récent comme 2015. Il faut mettre le double du prix des Laquets, soit une soixantaine d’euros, mais ça vaut vraiment le coup. Le meilleur sommelier du monde 2000, Olivier Poussier, est également de la partie avec un atelier sur les accords entre les fromages à pâte fleurie, type camembert, les ennemis du vin, et le champagne. Les champagnes étaient particulièrement bien choisis avec un parcellaire de Chartogne-Taillet, Beaux Sens, un Vieillissement Prolongé d’Egly-Ouriet, et deux 1989. Un très beau brut de Charles Heidsieck et un blanc de blanc exceptionnel de Vazart-Coquart qu’on peut encore acquérir au domaine pour cent-dix euros. On venait de trouver notre vin de Noël. Merci Vinapogée.

 

Gilles Durand-Daguin

#19 Margaux, grand cru classé

Pour cette fin d’année, le château Kirwan a décidé de mettre à l’honneur son millésime 2014 dans un coffret en verre acrylique, fruit d’une collaboration avec le designer La Scena & Aria Créations. Dotée d’un système de fermeture breveté et conçue pour une parfaite aération des bouteilles de ce grand cru classé en 1855, cette édition limitée imaginée dans le droit fil du nouveau chai inauguré par la propriété au printemps dernier – nous vous en avions parlé  – a pour ambition de souligner « la finesse et l’élégance » du vin de Kirwan, un château appartenant à la famille Schÿler depuis 1925.

Château Kirwan 2014, coffret Uno, 90 euros.

La disparition d’un amoureux de la France

Robert Wilmers, propriétaire des châteaux Haut-Bailly et Le Pape (pessac-léognan), est mort le 16 décembre à l’âge de 83 ans. Amoureux de la France, il avait relevé avec passion ces deux propriétés qu’il avait confiées à Véronique Sanders. Les hommages de Béatrice Brasseur et Michel Bettane

« Haut-Bailly existe depuis près de 400 ans (sous ce nom, mais le vignoble est encore plus ancien) et je n’en suis qu’un gérant dans l’Histoire. Le vin vient de la terre, il sera toujours là. M&T, la banque que je dirige, a 160 ans ; je n’éprouve pas le même sentiment ». Ce qui sonnait comme une déclaration un peu solennelle lorsque nous l’avons rencontré en mars dernier à Haut-Bailly, était en réalité une confidence livrée à mi-voix, camouflée entre deux propos plus anodins… attrape-la si tu peux. L’homme était discret, voire elliptique. Aussi policé que pugnace. Observateur. Et très drôle. Lorsque vous lui demandiez pourquoi il avait acheté un vignoble, il vous expliquait plutôt pourquoi il n’a pas acheté une équipe de baseball. « C’est 50 à 100 fois plus cher, les actifs se dévaluent avec le temps – un banquier n’aime pas ça, et je ne suis pas fan de ce sport. Je n’avais donc pas d’autre option que d’acheter un vignoble et ce, nulle part ailleurs qu’à Bordeaux. En sachant bien que pour gagner une petite fortune dans le vin, il faut s’y lancer avec une grande ».

« Bordeaux, toujours Bordeaux », Bob Wilmers avait fait sienne cette devise depuis qu’il avait découvert la ville et les vignobles, en 1969. Il était alors trésorier de la ville de New-York et c’était un jeune M. Ginestet qui lui avait fait faire le tour du propriétaire (ses parents possédaient le Château Margaux). L’Américain fut impressionné par les quatre verres derrière son assiette et, plus encore, par le magnum du millésime 1953 qu’on lui servit. Vingt-cinq ans plus tard, un ami français le prit au mot lorsque Bob évoqua l’idée d’acheter un vignoble. Finalement, en 1998, après avoir visité quelques propriétés dont Nénin à Pomerol, c’est Haut-Bailly, grand cru classé de pessac-léognan, qui le séduisit. Le vin, les trente hectares sertis sur cette croupe de graves magnifique, ces parcelles de civilisation, même le château abandonné sans eau courante ni électricité. Et Jean Sanders – « qui avait tant le sens du vin, un homme merveilleux ». Sa petite-fille Véronique Sanders gère aujourd’hui la propriété. « J’ai passé 19 années formidables, ça n’aurait pas pu être mieux. J’ai appris le métier, un peu. Très différent du mien. C’est un autre monde, un autre pays, une autre vie », résumait M. Wilmers. De l’autre côté de l’Atlantique, on connaît mal le propriétaire de Haut-Bailly, on reconnaît le patron de M&T comme l’un des banquiers les plus respectés du pays. En 35 ans, il avait transformé un établissement régional en un groupe aux 123 milliards de dollars d’actifs, tout en assurant les services d’une banque traditionnelle de proximité. Wilmers ne craignait pas de fustiger dans le Wall Street Journal l’avidité folle des voyous de sa profession, qui la ternissent alors que lui la considérait comme « la plus honorable de toutes ».

La finance, les marchés, le monde instable, c’était son quotidien de banquier. Plus imprévisible encore, la météo qui sublime ou ruine une récolte. « En 2013, année difficile, même en ayant obtenu l’une des dix meilleures notes de Robert Parker, Haut-Bailly a perdu de l’argent. La seule fois en 19 ans », se souvenait-il. Il faut croire que Bob Wilmers aimait le risque (à 83 ans, il roulait encore à vélo sans casque dans Manhattan) puisqu’il avait aussi acheté un quotidien d’informations, The Berkshire Eagle, là où il avait sa maison de campagne dont il espérait faire « Le meilleur journal local des États-Unis. Je l’ai acheté parce que… je ne sais pas ce que je fais… comme pour le vignoble… (sourire de gamin facétieux) … mais j’apprends », plaisantait-il.

Outre sa curiosité dévorante, il fallait y voir son souci de la communauté. Bob Wilmers était un philanthrope, à titre professionnel et privé, des deux côtés de l’Atlantique : à Buffalo, « la 4e ville la plus pauvre des États-Unis », il avait financé une école, sauvé la philharmonie, fait économiser des millions à la municipalité, en toute discrétion. À Bordeaux, Haut-Bailly était mécène de la Cité du Vin, du CAPC, du Musée des arts décoratifs et du design et Bob Wilmers lui-même était chairman des American Friends of La Cité du Vin. En septembre dernier, il avait été élevé au grade d’Officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur, une distinction remise à Haut-Bailly par le maire de Bordeaux, Alain Juppé.

L’ambition de Bob Wilmers était de produire « le meilleur vin possible. On a changé tout ce qu’il fallait pour que cela advienne. Je crois qu’on a réussi mieux que beaucoup d’autres. En tout cas, le marché semble le penser », nous confiait-il. À Haut-Bailly, s’était ajouté château Le Pape, petit bijou XVIIIe posé à une vrille de là, dont la chartreuse a été restaurée et décorée par Madame Wilmers, qui est française. Amoureux de la France, Bob Wilmers aimait rappeler cette anecdote. Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères et hôte du dîner de clôture de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2001, avait souligné ceci : « Aujourd’hui, certains voudraient que des mondes s’opposent. Nous qui sommes attachés à la tradition, qui connaissons la vraie langue du terroir, avons conscience que la langue du bon vin ne connaît pas de frontières. » Pour ce dîner, il avait choisi haut-bailly 1997 et précisé que la propriété appartenait à un citoyen américain.

 

Béatrice Brasseur

 

Je viens d’apprendre avec tristesse le décès, à New-York, à l’âge de 83 ans, de Robert G. Wilmers, propriétaire de château Haut-Bailly à Léognan. Pour avoir eu la chance et l’honneur de le connaître, je mesure la peine de sa famille, de ses amis et de tous ceux qui travaillent dans son remarquable cru. Wilmers était tout le contraire de ce qu’on imagine être un grand banquier américain. Élégant, subtil, cultivé, doté d’un sens de l’humour d’une rare finesse, il parlait toujours lentement et d’une voix discrète mais avec une autorité évidente et un à-propos difficile à prendre en défaut. Il avait une haute conception de son métier et avait à de nombreuses reprises dénoncé les dérives spéculatives qui ont fait tant de mal à l’équilibre financier de la planète, ce qui lui valait l’estime de tous les observateurs du monde de la finance. Il aimait notre langue, ayant grandi en Belgique et épousé une Française, Élisabeth, avec un respect particulier pour notre patrimoine artistique et viti-vinicole. Il venait régulièrement à Haut-Bailly, ainsi que ses enfants, et encore une dernière fois ce printemps, où il avait mesuré la classe des derniers millésimes de son vin. Il sera longtemps regretté de tous.

Michel Bettane

 

Photo : Patrick Cronenberger

La Champagne solidaire de la Californie

Le sénateur californien Bill Dodd et Maxime Toubart, co-président du Comité Champagne.

Le comité interprofessionnel du vin de Champagne vient de faire, au nom de l’ensemble des vignerons et maisons du vignoble champenois, un don de 120 000 dollars (environ 100 000 euros) à l’Armée du Salut afin de l’aider dans les œuvres qu’elle mène suite aux ravages causés par les incendies dans les comtés de Napa et de Sonoma, où 77 000 hectares ont brûlé cet automne. Le co-président du Comité, Maxime Toubart, a remis ce chèque au sénateur Bill Dodd lors d’une soirée de charité organisée dans la région sinistrée. « Nous avons appris avec tristesse les ravages des récents incendies et sommes heureux d’apporter notre contribution aux efforts de l’Armée du Salut », a-t-il déclaré après avoir souligné à quel point les vignerons champenois appréciaient les relations tissées au fil des ans avec leurs collègues californiens. Le sénateur Dodd a remercié la Champagne pour sa générosité envers l’Armée du Salut qui effectue « un travail remarquable en offrant un refuge et des repas à des milliers de personnes. »

Au cours des sept premiers jours, cette structure a donné des repas à plus de 60 000 personnes et au cours des six prochains mois, elle fournira nourriture, vêtements, bons d’achats et articles de toilette aux familles locales tout en apportant son assistance aux personnes déplacées et aux employés locaux qui se retrouvent sans emploi. Présente lors de cette soirée, Linda Reiff (Napa Valley Vintners) dit de la Champagne qu’elle est « une amie et une partenaire de longue date de Napa et Sonoma dans les actions visant à obtenir la protection des indications géographiques viticoles. Nous lui sommes extrêmement reconnaissants de sa générosité pour aider nos communautés à se reconstruire après ces incendies dévastateurs. » Michael Haney (Sonoma Valley Vintners) a ajouté : « Nos communautés ont subi de lourdes pertes en raison des incendies, mais le soutien de nos amis de Champagne et de tant d’autres a été bien plus grand que nous ne l’aurions imaginé. Nous leur serons éternellement reconnaissants. »

L’angélus autour du monde

Avec pour points de départ et d’arrivée le vignoble du premier grand cru classé de Saint-Emilion appartenant à la famille de Boüard de Laforest depuis huit générations, le dessinateur Floc’h propose à l’amateur – de bande dessinée, de vin, de voyages et de bien d’autres choses encore – de découvrir une série de variations personnelles et contemporaines de L’Angélus de Millet. Projet né dans le cadre de la politique de développement du mécénat artistique de Château Angélus, ces vingt dessins originaux constituent la première collaboration de Floc’h avec le monde viticole. Dans le célèbre tableau peint par Millet, l’illustrateur a trouvé « la spiritualité, l’immuabilité et le recueillement qui accompagnent le respect pour la terre et la nature » et il a conservé les grandes lignes de ce chef-d’œuvre, notamment le couple central et l’orientation de la lumière au jour tombant. Ces dessins qui forment un périple à travers le monde, de Paris à Venise en passant par le Japon, Québec ou encore Sidney, sont réunis sur un site internet (c’est par ici) et assortis de quatre entretiens avec Floc’h et de petits travel books exclusifs.

Cette série parvient très subtilement à évoquer la réalité d’Angélus aujourd’hui : le lien fort – quasi spirituel – que notre famille entretient avec sa terre et son histoire et, aujourd’hui, portée par la huitième génération, l’ouverture au monde dans toute sa diversité. Nous sommes très heureux et très fiers de cette collaboration.


Stéphanie de Boüard-Rivoal,
directrice générale d’Angélus

#18 Un livre de chef

Après Nicolas Stamm (Un Chef en Alsace, Gründ), Régis Marcon (Champignons, La Martinière), Eric Guérin (Migrations, La Martinière) et Frédéric Doucet (Frédéric Doucet à Charolles – Les recettes de l’Hôtel de la Poste, Glénat), c’est au tour de Greg Marchand (Frenchie, éditions Alain Ducasse) de recevoir le Prix du livre de chef décerné chaque année par la maison Champagne Collet. La découverte par le jury des différents ouvrages participant à cette compétition valorisant « la haute gastronomie et son acte de création » autant que le partage de l’héritage culinaire se fait au cours d’une succession de dîners conçus en accord avec les cuvées de la maison Collet. Ce prix distingue toutes les facettes du livre de chef, textes, illustrations, originalité des thèmes abordés, excellence du graphisme et qualité de la fabrication. Originaire de Nantes, formé dans la région de la Loire, puis à l’étranger pour ses premières expériences (Londres, New-York, Hong Kong ou encore l’Espagne), le chef des restaurants parisiens et londonien Frenchie a déclaré que ce prix venait récompenser un travail d’équipe : « Ce livre est un état des lieux et nous sommes extrêmement fiers d’être récompensés pour cet accomplissement. »

Greg Marchand, Frenchie. 

Editions Alain Ducasse, 224 pages, 35 euros.

Mes magnums (53), le bel hidalgo du Chili

Almaviva, chili 2014,
Baron Philippe de Rothschild et Viña Concha y Toro

Ce qu’il fait là
Nous sommes sensibles à toutes les bonnes idées. Là, refaire l’histoire de Opus One, mais au Chili, se réincarner dans l’accord Philippe de Rothschild – Robert Mondavi, c’était un pari. Il date de 1997 et c’est Philippine de Rothschild qui a poussé dans cette aventure les propriétaires de l’immense affaire familiale chilienne, Concha y Toro. Le résultat est là, c’est un grand vin du Chili. Il y en a d’autres, mais celui-là, il est dans nos pages.

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