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#10 Se donner rendez-vous

Pour que le Noël de l’amateur dure un peu au-delà de la tourbillonnante période des fêtes, voici le programme 2018 des “Tablées du vigneron” lancées par le restaurant parisien Garance autour de domaines viticoles qui seront par ailleurs mis en avant un mois durant via des vins proposés au verre. Le principe ? Un dîner à douze avec un vigneron autour d’accords mets-vins conçus à partir des cuvées et millésimes sélectionnés par les domaines. Un cadeau à réserver maintenant, à offrir le 25 et à apprécier quand vous voudrez :

Janvier
Domaine Hubert Lignier (Bourgogne).
Le mercredi 17, dîner en présence de Laurent Lignier.

Mars
Domaine du Marquis d’Angerville (Bourgogne) et Domaine de Pélican (Jura).
Le mercredi 21, dîner en présence de Guillaume d’Angerville.

Avril
Domaine Zind-Humbrecht (Alsace).
Le mercredi 25, dîner en présence d’Olivier Humbrecht.

Mai
Domaine Vacheron (Loire).
Le mercredi 23, dîner en présence de Jean-Dominique Vacheron.

Juin
Château Latour, Château Siaurac, Château Grillet, Domaine d’Eugenie, Eisele Vineyard (Bordeaux, Vallée du Rhône, Bourgogne, Napa Valley). Le mercredi 27, dîner en présence de Fréderic Engerer, directeur de Latour, grand cru classé en 1855.

Restaurant Garance, 34 rue Saint-Dominique, 75007 Paris. Tél. : 01 45 55 27 56.

#9 Bourgogne et caviar


Association entre le domaine bourguignon Chanzy et le producteur français De Neuvic, qui élève de façon éthique et durable des esturgeons en Dordogne et dans le Périgord blanc, la proposition ci-dessus assortit le clos-de-la-fortune du premier et l’emblématique caviar Signature du second. Ce vin d’appellation bouzeron est issu d’un clos de 3,75 hectares qui est l’un des plus beaux monopoles de cette AOC de la côte chalonnaise qui produit un vin blanc issu du cépage aligoté. Les grains « fins et croquants et le « délicat petit goût de noisettes fraîches du Piémont » du caviar qui l’accompagne se marient idéalement avec sa « touche de salinité rafraîchissante. ». Un accord de fête, certes, mais à apprécier dans toute sa simplicité, en vente à la boutique parisienne Caviar de Neuvic (16, rue de l’Odéon, 75006).

Domaine Chanzy, Clos de la Fortune Monopole 2016 & Caviar de Neuvic (50 g), 124 euros.

La mer et la vigne


A l’heure où débutent les réunions familiales et amicales qui émaillent la période des fêtes, la célèbre brasserie parisienne Le Dôme, référence pour l’amateur de poissons et crustacés, se lance dans les accords mets-vins. Sur la base d’une carte des vins qui aligne autant de grands noms et premiers crus que de petites domaines reconnus pour la qualité de leur production, et ce dans toutes les régions de France, l’idée est de proposer des « associations inspirées et pertinentes » créées par des experts.

Chaque fois consacrés à une région différente, ces accords valorisant les produits des meilleurs producteurs français (vignerons, mareyeurs, ostréiculteurs, fromagers) seront renouvelés tous les deux mois. Premier thème abordé, les vins de Loire ont fait l’objet d’une “carte blanche” donnée aux dégustateurs David Cobbold et Sébastien Durand Viel. Assorti de notes de dégustation permettant à chacun de mieux apprécier et analyser les « émotions gustatives » qu’il génère, ce menu est proposé en version gastronomique (120 euros) et en version légère (57 euros).

2007, dix ans après

Réédition par le négociant bordelais Duclot de sa caisse 2007, le très exclusif coffret en image ci-dessus n’est réservé qu’à un nombre limité d’amateurs. Ce n’est pas seulement une question de prix. Ce bel assemblage de neuf grands crus (Château Lafite Rothschild, Château Mouton Rothschild, Château Margaux, Château Haut-Brion, Château La Mission Haut-Brion, Château Cheval Blanc, Château Lafleur, Petrus, Château d’Yquem) ne fera l’objet que de 120 exemplaires numérotés pour le monde entier.

La maison Duclot précise qu’après dix années passées dans ses chais, ces grands bordeaux donnent « énormément de plaisir à l’amateur autour des deux vertus incontestables du millésime : l’harmonie et la finesse. Ils sont le fruit d’une absolue exigence de la part des vignerons, associée à l’excellence de ces terroirs qui ont encore une fois montré leur grandeur. » Quant à Yquem, ce millésime en 7 a porté bonheur au château « dans la lignée des légendaires 1997 et 1967 en blanc liquoreux. » Les vendanges y ont duré 7 semaines, jusqu’au 7 novembre, et 7 tries ont donné naissance à « un vin de toute beauté. »

Duclot, caisse Bordeaux Re-Collection 2007, à partir de 7 200 euros.
Disponible à Bordeaux (L’Intendant et Badie) et Paris (La Cave des Galeries Lafayette).

#8 Douceur bio

Issu de la viticulture biodynamique, comme toutes les productions du domaine Cazes, passé à ces pratiques dès 1997, ce vin doux « jeune et frais » a quitté les chais à peine deux mois après les vendanges. Premier muscat de l’année, il présente des arômes « d’agrumes, de fruits exotiques, de pêches blanches, de litchis, de fleurs d’oranger et de menthe fraîche. » S’il est une « invitation au plaisir » pour l’amateur, ce muscat de Noël est aussi un partenaire idéal en cuisine : « En sauce, en espuma ou en mousse, le muscat retravaillé égayera les volailles et poissons. » Disponible en ligne, ce vin certifié bio est également proposé à la boutique de la maison Cazes, à Rivesaltes, aux côtés d’une collection de vieux millésimes et de produits régionaux sélectionnés par l’équipe du domaine. L’amateur y trouvera également les côtes-du-roussillon Villages emblématiques de la maison, Alter et Ego, dotés d’un nouveau flacon et assortis d’une nouvelle cuvée, Ego blanc, lancée en septembre dernier.



Domaine Cazes, muscat de Noël 2017, 12,50 euros.

Un rosé pour l’hiver


L’engouement de plus en plus significatif des consommateurs pour le vin rosé, qui représente un verre sur trois désormais, n’est pas réservé à la seule belle saison. La cuvée Grain de Glace proposée dès 2009 par les vignerons réunis depuis 1964 sous la bannière “Maîtres-vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez” en apporte une belle preuve avec ce millésime 2017 qui fait l’objet d’une production de 115 000 bouteilles quand le 2011 représentait 25 000 bouteilles. Mis en vente chaque année début décembre (9,50 euros environ), ce rosé de première presse est un assemblage de cinsault, grenache et syrah issu d’une vinification parcellaire et de vendanges nocturnes. Si l’habillage de la bouteille est chaque fois différent, c’est toujours à un animal associé au froid qu’il fait référence. Pour cette neuvième cuvée, place au tigre blanc.

#7 Indispensables


Outil œnologique de précision inventé et fabriqué en France dont nous vous avions parlé plus en détail ici et , la “carafe de poche” d’Optiwine fait ces jours-ci l’objet d’un coffret proposé en édition limitée. Baptisé l’Essentiel, il contient, outre l’indispensable “optiwiner” permettant de réveiller son vin en douceur grâce à un procédé breveté basé sur la nano-aération, un stop-gouttes et un sommelier à deux points d’appui en acier et téflon.

Optiwine, coffret L’Essentiel, 35 euros.

« En Bourgogne, 2015 passera le siècle »

Des Confuron, il y en a plein, tous vignerons en Bourgogne. Alors concentrons-nous sur l’un d’entre eux, justement choisi entre mille. Notre Confuron à nous se prénomme Jean-Pierre et il n’y en a qu’un. Frère d’Yves, il veille avec lui aux destinées de leur vignoble familial, le domaine Confuron-Cotedidot, du très haut de gamme. Jean-Pierre a une autre casquette, il dirige la viticulture et les vinifications du domaine Chanson et assure les approvisionnements de cette grande maison de négoce. « Moi, je suis vigneron. Je n’ai pas besoin de faire mille contrats. Si tu es crédible, tu es reconnu. C’est ça, la confiance. » Chez lui, l’œil rieur ne masque pas une énergie certaine. On le dit un peu rugueux, il s’en défend : « Je suis plutôt cool, mais je ne laisse pas passer l’erreur. Nous sommes tous là pour faire le mieux. » S’il produit 40 000 cols avec son frère, c’est un million de bouteilles qui sortent de chez Chanson. Ce n’est plus la même chose, même si cette réalité le laisse de marbre. Cette année, Michel Bettane et Thierry Desseauve ont distingué le domaine Chanson pour la qualité extrême de ses beaunes premier-cru 2015. Dans le guide 2018, qui vient de paraître, ils sont rangés dans l’étagère « Vin de l’année ». Consécration ou confirmation ? Modestement, préfèrons le deuxième avis.
Ce Confuron-là et son frère ont l’habitude des honneurs. Leur travail est dans le radar depuis longtemps et chacun s’accorde à dire qu’ils font très bien. D’Homme de l’année 2014 chez les uns en Vin de l’année 2018 chez les autres, ils sont toujours sous les projecteurs. Avec son air de jeune homme, Jean-Pierre Confuron aligne pourtant vingt-six vendanges et autant d’années pour se forger de vraies convictions (« un vrai pinot, c’est rubis ») qui sont, ou pas, reconnues par tous. Bien calé dans la tradition pluri-séculaire de la Bourgogne, il vinifie en vendange entière. Comprendre qu’il vinifie aussi les rafles. Qui, elles aussi, posent des problèmes de maturité. Tout le jeu est là et comme il le dit : « Si tout le monde a fait de la gouache à l’école, il n’y a que quelques grands artistes. » Il trouve que son métier résonne dans cette créativité énoncée.

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Rhum, l’assemblage récompensé


Création d’Alexandre Sirech et Jean Moueix, qui se sont rencontrés à Cuba et ont fondé ensemble la société Les Bienheureux, spécialisée dans la conception de spiritueux sortant du champ des classiques, le rhum ci-dessus a été récompensé par une “grande médaille d’or” lors de l’édition 2017 de l’exigeant concours mondial de Bruxelles (Spirits Selection), dont le jury international juge à l’aveugle et sans critère tarifaire les spiritueux présentés. Elaborée dans l’idée de réconcilier les deux écoles de la filière, celle des rhums agricoles*, parfois jugés lourds, et celle des rhums légers mis au point à Cuba au XIXe siècle ** auxquels il est parfois reproché de manquer de puissance aromatique, la gamme Embargo a nécessité deux ans de recherche pour parvenir au « subtil assemblage de rhum agricole de la Martinique et de rhums légers de Cuba, du Guatemala et de Trinidad et Tobago. » L’Añejo Esplendido récompensé à Bruxelles est la plus âgée et la plus haut de gamme de ces nouvelles propositions faites à l’amateur.

Embargo, rhum Añejo Esplendido, environ 39 euros.

* Distillats de jus de canne majoritairement produits dans les Antilles françaises.
** Eaux-de-vie issues de mélasse séparée en deux lots dont l’un est élevé en fûts de chêne et l’autre redistillé afin d’obtenir l’alcool le plus pur possible.

#6 Un champagne à la fête

Aujourd’hui, la Finlande célèbre le centenaire de son indépendance et la maison de champagne Ayala a accompagné tout au long de l’année les différents événements officiels auxquels cette commémoration a donné lieu dans ce pays qui est aussi, rappelons-le, celui du père Noël.

Assemblage de 40 % de chardonnay, 40 % de pinot noir et 20 % de meunier ayant vieilli trois ans en cave, le Brut Majeur de la maison avait été sélectionné à l’aveugle, aux côtés du haut-médoc du château Liversan et du bordeaux blanc de la Neipperg Collection, par un jury d’experts réuni par Altia, la société de distribution du monopole d’État finlandais, et présidé par le Master of Wine finlandais Essi Avellan.

Spécialement conçus pour ces célébrations, les habillages des bouteilles ont été créés à partir d’œuvres de la peintre et illustratrice finlandaise Tove Jansson, créatrice des Moomins et récipiendaire du prix Hans Cristian Andersen en 1966. L’étiquette arborée ci-dessus par la cuvée Brut Majeur représente une partie de la fresque titrée Party in the Countryside (1947) exposée au musée d’art d’Helsinki

Champagne Ayala, Brut Majeur, 30 euros environ chez les cavistes.