La route des blancs
Premier site de vente en ligne exclusivement dédié aux blancs, tranquilles et effervescents, La Route des blancs se veut être l’endroit où se rencontrent, au fil d’offres exceptionnelles proposées durant deux à trois semaines, « amateurs passionnés et professionnels avisés. » Créé par un groupe d’amis férus de grands vins blancs qui ont décidé « d’unir leurs compétences et leurs connaissances » sur ce sujet, ce site lancé à l’automne 2015 fonctionne sur inscription. Une fois membre, l’amateur a accès à une sélection de vins aussi exclusive que limitée qui va de l’exception, domaines dont la production est parfois très difficile à trouver, aux « étoiles montantes » qui ont séduit le comité de dégustation (Linda Grabe, sommelière, Raphaël Gimenez-Fauvety, dégustateur et ex-propriétaire de la cave Les Caprices de l’Instant, et les deux co-fondateurs du site Emmanuel Abadie et Frédéric Lorange).
« Les vignerons référencés ont immédiatement adhéré à notre démarche qui met résolument en avant leur production de blancs. Ils nous ont ainsi ouvert leur cave, pour nous permettre de proposer des cuvées rarissimes (la solera de Thierry Germain, diamant brut totalement introuvable du domaine des Roches Neuves) ou des verticales (tous les meursaults 1er cru du domaine François Mikulski sur trois millésimes, une verticale de vouvrays du domaine Huet, des verticales chez François Chidaine sur toutes ses cuvées…). Bref, nous avons la chance de pouvoir travailler “main dans la main” avec les domaines pour proposer à nos membres le nec plus ultra, à un prix raisonnable. »
Raisonnable, cela veut dire que des vins quasiment introuvables ailleurs sont ici accessibles, mais que les prix de vente pratiqués ne sont jamais plus bas que le prix “départ propriété” ou les prix pratiqués chez les cavistes. Certains vins rares sont proposés uniquement à l’unité aux clients qui ont déjà acheté d’autres vins du domaine concerné. Outre une fiche de dégustation (avec accords mets-vins), un éclairage historique, géographique et technique accompagne chacun des vins proposé sur le site et un guide des grands terroirs et des appellations en blanc « permet à chacun de mieux appréhender toute la diversité et la richesse du vignoble français » dans ce domaine. Cette approche pédagogique est relayée de façon plus concrète par des dîners-dégustations réunissant une à deux fois par trimestre une douzaine de convives autour d’un vigneron et d’un sommelier. Et de vins blancs, évidemment.
Qu’est-ce que j’ai pour mon argent ?
Prix et plaisir, l’énoncé pourrait nous emmener sur une fausse piste, mais c’est bien de vin qu’il s’agit. Et du rapport intime qui existe entre la qualité d’un vin et son prix. Et c’est ainsi que Bettane+Desseauve a créé le Challenge Prix-Plaisir, une nouvelle façon de juger les vins.
De quoi s’agit-il ?
Le Challenge Prix-Plaisir est un concours ouvert à tous les producteurs qui souhaitent présenter une ou plusieurs cuvées. Vins tranquilles et effervescents.
Combien de vins ?
Cette année, ce sont près de 1 700 vins qui se sont disputés les faveurs des dégustateurs. Ils sont tous d’origine française, à l’exception notable d’une grosse dizaine de vins espagnols et argentins.
Quels vins ?
Des rouges, des blancs, des rosés, des effervescents. Trois catégories de prix pour les vins « tranquilles » : moins de 5 euros, de cinq à 10 euros, de 10 à 15 euros. Pour les effervescents, la barre du prix est fixée à 25 euros maximum.
Qui juge les vins ?
Le principe retenu par Bettane+Desseauve depuis plusieurs années est celui du jury populaire. Comprendre que les jurés au nombre de 360 sont des amateurs. Les experts de l’équipe de dégustateurs de Bettane+Desseauve, ceux qui font le Guide, encadrent ces amateurs et leur évitent de grosses bévues.
C’est une dégustation à l’aveugle ?
Oui, toutes les bouteilles sont cachées sous des chaussettes et les dégustateurs ne connaissent que le prix du vin et sa région d’origine.
Le protocole ?
Nos 360 amateurs sont répartis en six sessions de vingt tables. Chaque table compte trois dégustateurs et goûtent 14 vins. L’ensemble des opérations se passe dans les crayères du caviste Yves Legrand (Le chemin des vignes, à Issy-les-Moulineaux).
L’avis général ?
« Le niveau a monté d’un cran » dit l’un. Un autre, déjà présent les années précédentes, explique qu’à son avis « les vignerons ont enfin compris ce que c’est qu’un vin-plaisir ». C’est aussi l’avis de nos experts.
Le classement ?
Pas encore prêt. L’événement ayant eu lieu vendredi et samedi dernier, il faudra attendre encore un petit moment avant que tombent les résultats. Les vins sont classés en Or, Argent et Bronze. Ou rien.
L’avantage pour l’amateur de vin ?
Répondre à la question ci-dessus : « Qu’est-ce que j’ai pour mon argent ? ».
Convenons que c’est un avantage considérable.
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Guiraud Premier
Cette année, c’est Château Guiraud qui ouvre le bal des primeurs avec une offre pour son grand sauternes à 35,50 euros hors taxes chez ChateauPrimeur.com
L’amateur concerné notera avec plaisir que ce grand sauternes sort au même prix que l’an dernier pour son millésime 2015.
Le commentateur sourcilleux s’étonnera de voir Guiraud lancer les hostilités sept jours avant l’ouverture de la Semaine des primeurs.
Que faut-il en conclure ?
Lire la suite ici sur le blog bonvivant
Les deux anniversaires de l'appellation Saint-Mont
Les vignerons de Saint-Mont accueilleront les visiteurs dès ce soir (à partir de 19 h à Lupiac) et durant tout le week-end à l’occasion de la vingtième édition de l’événement culturel et gastronomique qui anime chaque année la dizaine de villages de cette appellation. Doté, entre autres spécifités, d’une coopérative exemplaire (Plaimont Producteurs), d’un conservatoire ampélographique (créé en 2002) et d’une parcelle de vignes inscrite au titre des Monuments historiques, ce territoire viticole du Sud-Ouest fête également cette année les soixante ans de la création de son syndicat. Cette histoire sera partagée avec le public lors du spectacle son et lumière inédit qui aura lieu demain soir au château de Sabazan.
Nouveauté de cette session 2017, une table ronde se tiendra dimanche matin à la Tour de Termes d’Armagnac autour du thème Bien manger et mieux manger. Elle sera animée par Vincent Ferniot, journaliste et critique gastronomique qui est aussi le parrain de Saint-Mont, vignoble en fête depuis trois ans, et réunira différentes figures expertes en vins d’AOC saint-mont, l’ex-chef étoilé André Daguin, Nadine Raymond (responsable technique R&D chez Plaimont Producteurs), Olivier Dabadie (vigneron), Véronique Champomier (nutritionniste) Christophe Casazza (journaliste et auteur) et Pierre Cosmao (restaurant Le Crabe Marteau).
Le week-end sera évidemment émaillé de différentes dégustations et rencontres avec les vignerons, de démonstrations culinaires et de visites, notamment celle du monastère de Saint-Mont. Edifié au XIe siècle, ce dernier a été acquis l’an dernier par la coopérative dans le but d’en faire un haut-lieu de l’œnotourisme (nous vous en avions parlé là). Le programme complet de ces festivités est à découvrir ici.
Les deux anniversaires de l’appellation Saint-Mont
Les vignerons de Saint-Mont accueilleront les visiteurs dès ce soir (à partir de 19 h à Lupiac) et durant tout le week-end à l’occasion de la vingtième édition de l’événement culturel et gastronomique qui anime chaque année la dizaine de villages de cette appellation. Doté, entre autres spécifités, d’une coopérative exemplaire (Plaimont Producteurs), d’un conservatoire ampélographique (créé en 2002) et d’une parcelle de vignes inscrite au titre des Monuments historiques, ce territoire viticole du Sud-Ouest fête également cette année les soixante ans de la création de son syndicat. Cette histoire sera partagée avec le public lors du spectacle son et lumière inédit qui aura lieu demain soir au château de Sabazan.
Nouveauté de cette session 2017, une table ronde se tiendra dimanche matin à la Tour de Termes d’Armagnac autour du thème Bien manger et mieux manger. Elle sera animée par Vincent Ferniot, journaliste et critique gastronomique qui est aussi le parrain de Saint-Mont, vignoble en fête depuis trois ans, et réunira différentes figures expertes en vins d’AOC saint-mont, l’ex-chef étoilé André Daguin, Nadine Raymond (responsable technique R&D chez Plaimont Producteurs), Olivier Dabadie (vigneron), Véronique Champomier (nutritionniste) Christophe Casazza (journaliste et auteur) et Pierre Cosmao (restaurant Le Crabe Marteau).
Le week-end sera évidemment émaillé de différentes dégustations et rencontres avec les vignerons, de démonstrations culinaires et de visites, notamment celle du monastère de Saint-Mont. Edifié au XIe siècle, ce dernier a été acquis l’an dernier par la coopérative dans le but d’en faire un haut-lieu de l’œnotourisme (nous vous en avions parlé là). Le programme complet de ces festivités est à découvrir ici.
Road Tour 2017
Ambassadrice historique des appellations du nord du vignoble de la vallée du Rhône, hermitage en tête, la cave de Tain-l’Hermitage débute aujourd’hui un tour de France à la rencontre des particuliers et des professionnels qui durera jusqu’à l’automne. Chaque étape, d’une durée de deux jours, incluera des soirées de dégustation thématiques ouvertes aux amateurs animées par le sommelier David Quillin.
La première, Découvertes de nos terroirs, s’attachera à présenter la diversité des sols des AOC hermitage, crozes-hermitage, saint-joseph, saint-péray et cornas. La seconde sera consacrée au Mythe de l’hermitage et notamment aux sélections parcellaires auxquelles se dédient « avec passion » les équipes de la cave de Tain. Un buffet dînatoire accompagnera chacune de ses sessions.
Cave de Tain-l’Hermitage, Road Tour 2017 :
23-24 mars, Avignon
20-21 avril, Nuits-Saint-Georges
26-27 avril, Auxerre
17-18 mai, Paris
1-2 juin, Biarritz
19-20 juin, Bordeaux
7-8 septembre, Colmar
14-15 septembre, Lyon
12-13 octobre, Nice
2-3 novembre, Rouen
16-17 novembre, Grenoble
22-23 novembre, Chambéry
Retour à Calon
C’est la seconde fois que j’y vais. Tout a changé. Ou va changer. Engins de chantier, fenêtres percées, poussière sur les chaussures. L’admirable chartreuse n’est qu’un vaste chantier, elle n’est pas au bout de ses peines. Je me souviens y avoir bu du champagne dans une coupe avec madame Gasqueton, une fois, une seule fois, dans ce salon, les tapisseries d’Aubusson, les marqueteries des tables de bridge, les motifs usés des tapis (toute l’histoire est ici, clic). Il y avait aussi le regretté Michel Creignou, drôle et distingué, nous nous étions arrêtés chez un charcutier de Pauillac de sa connaissance pour acheter du grenier médocain. Côté chais, en revanche, tout est en place. Cuvier et chai à barriques (de la place pour plus de mille barriques), nickel. Galerie des vieux millésimes enfermés dans des cellules monacales
Lire la suite ici sur le blog bonvivant
Hommage à dom Ruinart
Après la plongée au cœur de ses crayères proposée par le photographe Erwin Olaf (nous vous en avions parlé ici), la dernière collaboration artistique de Ruinart donne corps à une figure majeure de l’histoire de la maison, dom Thierry Ruinart. Si l’on sait que ce grand érudit devina avant tout le monde le bel avenir qui attendait le “vin de mousse” produit sur les terres qui l’avait vu naître et inspira à son neveu Nicolas la création en 1729 de la première maison de champagne, on sait moins que ce théologien et historien passionné par l’Antiquité grecque fut nommé maître es Art en 1674, à 17 ans. C’est cette passion-là, cette profusion de savoirs et de curiosité pour le monde qui infuse la maison Ruinart avant même sa naissance, qui est à l’origine de l’œuvre signée par le sculpteur catalan Jaume Plensa.
« Pour aborder dom Thierry Ruinart, il nous fallait choisir un artiste capable de retranscrire sa philosophie, sa culture, ses textes polyglottes. (…) Au-delà d’une pure relation écriture-peinture, nous avons cherché un artiste capable d’exprimer le langage, certes, mais aussi et surtout, les alphabets, les cultures du monde, leurs spiritualités, leurs transmissions. »

Né en 1955 à Barcelone où il vit et travaille, Jaume Plensa garde de son enfance auprès d’un père passionné de littérature et de musique le souvenir ému de « certains ouvrages du XVIIe siècle, composés de merveilleuses estampes, illustrant la circulation des fluides à l’intérieur du corps ou le fonctionnement des muscles » qu’il passait des heures à feuilleter. Subjugué par le corps humain, il a d’abord voulu devenir médecin, puis écrivain, puis musicien, avant que la sculpture ne vienne finalement réunir toutes ces aspirations. Jouant sur le rapport entre les mots, les signes et le corps humain, son travail s’intéresse à la « condition biologique du langage », les lettres formant les cellules permettant d’assembler des mots, puis des textes, comme dans un organisme vivant (voir la vidéo ci-dessous).
« Jaume Plensa est aujourd’hui connu et reconnu pour ses silhouettes de corps humains assis ou agenouillés qui semblent scruter l’horizon de façon méditative, tels des penseurs contemporains. C’est sous cette forme allégorique qu’il a souhaité évoquer l’esprit de la maison Ruinart et de celui qui en est à l’origine, dom Thierry Ruinart. Témoin silencieux, ancré au sol comme l’est la vigne. »

Beaujolais, les chiffres 2016
« Après une décennie de baisse des chiffres » et cinq ans d’investissement consentis sur ce secteur (animations, cross-marketing, etc.), l’interprofession du Beaujolais annonce une belle progression des ventes de ses vins en grande et moyenne surfaces, « dans un contexte national plutôt morose. » Toutes appellations confondues, le vignoble affiche une hausse de 2 % en volume et de 4 % en valeur, ce qui le place sur la deuxième marche du podium des régions viticoles ayant connu une progression de leurs ventes en 2016. La première place est tenue par la Bourgogne (+ 4,5 % en volume et + 4,9 % en valeur) et la troisième, par la Corse (+ 1,8 % en volume, + 3,8 % en valeur).
Cette progression des ventes s’accompagne d’un élargissement de l’offre en linéaire. Si tous les beaujolais – hors primeurs – ont été plébiscités par les consommateurs, la performance la plus notable est le fait des “villages” et des crus. Ces derniers, qui représentant 42 % du volume des ventes de beaujolais (54 % en valeur), ont enregistré une croissance de 9,3 % et même de près de 20 % dans les magasins de proximité (inférieurs à 400 m2). Dans les périodes spécifiques des foires aux vins, les ventes de beaujolais ont également légèrement progressé (+ 127 000 litres, soit 169 000 bouteilles) quand l’ensemble de la catégorie “rouge” affiche une baisse de 6 %.