Si.
Me voilà sur la petite route pentue qui longe le mur du clos des Maréchaudes. Nous sommes au pied de la colline de Corton, juste au-dessus des premières maisons du village d’Aloxe-Corton. Ce clos des Maréchaudes fait partie du portefeuille de vignes du Domaine du Pavillon, propriété historique de la maison de négoce Albert Bichot, à Beaune. C’est un monopole, comprendre que la maison est seule propriétaire de l’intégralité du clos.
L’endroit a une particularité assez difficile à cerner et, je crois, pas très répandue. Une complication très bourguignonne.
Tu vas pas me faire croire que…
Un magnum en boîte
Dernière innovation de la maison Aegerter dédiée à sa cuvée “Les Jolies filles”, un rosé d’AOC côtes-de-provence, le petit cubi ci-dessus correspond à un magnum, c’est-à-dire qu’il contient un litre et demi de vin. Cet emballage écologique, pratique (il tient dans la porte d’un frigo et se pose à la verticale sur une table) et bon marché (15 à 20 % moins cher qu’une bouteille au format magnum) offre également l’avantage de conserver jusqu’à trois semaines après ouverture cet assemblage de cinsault, syrah et grenache plusieurs fois médaillé. Uniquement disponible chez les cavistes, 25 euros.
Des jeunes gens de bonne famille
Dans EN MAGNUM #07 (mars-avril-mai 2017), quatre étudiants de grandes écoles (l’élite de demain) passionnés par le vin répondent aux questions pétillantes de l’auteur du blog Rouge aux Lèvres. Par Margot Ducancel
S’associer pour mieux recevoir
« Il existe des endroits privilégiés, des terroirs magiques, des écrins où la vigne pousse et le raisin mûrit comme nulle part ailleurs. » C’est par ces mots que douze châteaux de la commune varoise de Lorgues, terre de rosés, mais aussi de rouges et de blancs qui ont trouvé ici « un terroir à leur mesure », ont accompagné l’annonce de leur récente association.
Dans le but de faire de leur village, « véritable petit “Beaune de Provence” », une destination incontournable du tourisme oenologique, les propriétés viticoles désormais réunies sous la bannière “Lorgues, Terre de vins” (Château L’Arnaude, Château de Berne, Château Les Crostes, Château La Martinette, Château Mentone Château Roubine, Château Sainte Béatrice, Domaine du clos d’Alari, Domaine des Aumèdes, Domaine Estello, Domaine des Sarrins, Domaine de La Rose Trémière) offrent un éventail d’activités variées à leurs visiteurs.
Au-delà des classiques dégustations et visites de leurs chais, elles ont développé des propositions allant de balades sur des sentiers vignerons, voies vertes et parcours VTT à des soins de bien-être (spa, cosmétologie) en passant par des ateliers culinaires, des concerts, des apéritifs ou encore des marchés d’artisans. Le lancement officiel de cette “destination vin” se tiendra le 29 juin au château Les Crostes, propriété du Prince et de la Princesse Félix de Luxembourg.
S'associer pour mieux recevoir
« Il existe des endroits privilégiés, des terroirs magiques, des écrins où la vigne pousse et le raisin mûrit comme nulle part ailleurs. » C’est par ces mots que douze châteaux de la commune varoise de Lorgues, terre de rosés, mais aussi de rouges et de blancs qui ont trouvé ici « un terroir à leur mesure », ont accompagné l’annonce de leur récente association.
Dans le but de faire de leur village, « véritable petit “Beaune de Provence” », une destination incontournable du tourisme oenologique, les propriétés viticoles désormais réunies sous la bannière “Lorgues, Terre de vins” (Château L’Arnaude, Château de Berne, Château Les Crostes, Château La Martinette, Château Mentone Château Roubine, Château Sainte Béatrice, Domaine du clos d’Alari, Domaine des Aumèdes, Domaine Estello, Domaine des Sarrins, Domaine de La Rose Trémière) offrent un éventail d’activités variées à leurs visiteurs.
Au-delà des classiques dégustations et visites de leurs chais, elles ont développé des propositions allant de balades sur des sentiers vignerons, voies vertes et parcours VTT à des soins de bien-être (spa, cosmétologie) en passant par des ateliers culinaires, des concerts, des apéritifs ou encore des marchés d’artisans. Le lancement officiel de cette “destination vin” se tiendra le 29 juin au château Les Crostes, propriété du Prince et de la Princesse Félix de Luxembourg.
Voici le meilleur sommelier d’Europe
Prestance, légèreté, sourire et fluent english, Raimonds Tomsons (photo) avait tout pour remporter le titre de meilleur sommelier d’Europe. Ce Letton de 37 ans officiant au Vincents, à Riga, avait pourtant de sérieux compétiteurs. Julia Scavo, sommelière-conseil sur la Côte d’Azur, représentait la Roumanie et le redoutable David Biraud, la France. Un autre outsider, le Polonais Piotr Pietras, l’a affronté en finale.
Ils étaient donc quatre à briguer le titre ce jeudi soir à Vienne, au Parkhotel Schönbrunn, après des épreuves qui opposèrent trente-sept candidats d’Europe et d’Afrique. Le Polonais, un tantinet compassé, marqua des points sur les dégustations et se hissa à la deuxième place. Julia Scavo, un peu nerveuse parfois, brilla par son charme de jeune maman hyper rigoureuse, remportant une troisième place au côté d’un David Biraud détendu et vif d’esprit, toujours aussi brillant, mais piégé par ses erreurs.
Le désormais meilleur sommelier d’Europe n’en est pas à sa première victoire. Consacré par trois fois meilleur sommelier de Lettonie (2008, 2009 et 2015) et des Pays Baltes (2007, 2008 et 2015), Raimonds Tomsons est arrivé septième au concours du meilleur sommelier du monde en 2016. Propulsé par son restaurant, qui l’a beaucoup soutenu, et par sa nation qu’il qualifie de « petite, mais soudée », il a remercié sa femme Martina sans laquelle « il n’aurait jamais pu y arriver. »
Un samedi en Sainte-Victoire
Une journée “portes ouvertes” placée sous le signe de la nature et de la découverte attend les amateurs ce samedi à partir de 10 heures à Puyloubier, au pied de la montagne Sainte-Victoire. Faisant montre d’une « étonnante biodiversité » et par ailleurs partenaire actif du territoire qui l’entoure (labellisé Grand site de France depuis 2004, la Sainte-Victoire – 34 500 hectares, 14 communes – fait également partie du réseau européen Natura 2000), le château Gassier cultive selon les méthodes bio un vignoble qui accueille plusieurs installations destinées à préserver et enrichir l’écosystème local (mare temporaire et haie fleurie, refuges pour la petite faune ; nichoirs à chouette chevêche ; ruches).
Visite du domaine et de ses chais, découverte des techniques de vinification de ses cuvées d’AOC côtes-de-provence-sainte-victoire, dégustation du millésime 2016 avec l’œnologue de la propriété, balade à pieds ou à vélo sur le sentier des vignes en compagnie d’un garde nature du Grand site Sainte-Victoire (parcours de 3 kilomètres jalonné de bornes et panneaux didactiques portant sur la faune et la flore du site), présence d’un food-truck (Aux Petits oignons, par Bénédicte Foulon) à l’heure du déjeuner, la journée sera bien remplie et tous les détails sont à découvrir en cliquant ici. Entrée libre.

Ils seront à Cannes
Avec un jury présidé par le réalisateur Pedro Almodovar et une sélection officielle à découvrir ici, la 70e édition du festival international du film de Cannes se déroulera du 17 au 28 mai. Comme chaque année depuis 1993, la maison Piper-Heidsieck sera de la partie. Pour l’occasion, ses flacons arborent à nouveau les couleurs rouge (la montée des marches) et or (la Palme) qui caractérisent l’événement. Cette édition limitée sera servie à chacun des cocktails, déjeuners et dîners organisés par le Festival.
Evénement parallèle créé en 1962 par le Syndicat français de la critique de cinéma et consacré « à la découverte des jeunes talents de la création cinématographique, en mettant à l’honneur leurs premiers et deuxièmes longs métrages », la Semaine de la critique sera accompagnée pour la cinquième année consécutive par les vins d’IGP méditerranée. Jusqu’au 14 mai, la page facebook de l’appellation — c’est ici — propose un jeu-concours permettant de gagner des places pour une séance.

L'adresse de l'amateur de blancs
Co-fondateurs du premier site de ventes privées exclusivement dédié aux grands blancs et champagnes, dont ils sont les premiers amateurs, Emmanuel Abadie et Frédéric Lorange racontent ce qui les a menés sur La Route des blancs.
Comment vous est venue l’idée de ce site ?
Frédéric Lorange : En premier lieu, le fait d’être très férus de grands blancs. Pour ma part, cela a peut-être aussi à voir avec mes origines. Mes grands-parents étaient vignerons en Bourgogne, au cœur de la côte de Beaune. Et nos vies professionnelles précédentes, dans le marketing pour moi, dans l’édition pour Emmanuel, ont permis ce projet.
Emmanuel Abadie : Nous avons fait le constat que les blancs devaient souvent se contenter de la portion congrue chez pas mal de cavistes, sur les cartes des restaurants aussi. C’est encore plus vrai sur les sites de ventes de vins. Pour tout vous dire, nous en avions un peu assez de devoir acheter de grandes quilles bourguignonnes, par exemple, en Allemagne ou en Angleterre, tant l’offre était pauvre chez nous.
L’histoire démarre quand ?
E. A. : Le site a été lancé en septembre 2015, mais cela fait quatre ans que nous avons commencé à sillonner le vignoble français afin de tenter de convaincre les meilleurs vignerons de l’intérêt de participer à l’aventure. C’est de l’enthousiasme qui a accueilli cette idée de fédérer une communauté d’amateurs de blancs, connaisseurs ou novices, et de leur faire découvrir l’extraordinaire diversité de la production — il n’y a pas que l’Alsace et la Bourgogne ! — loin des préjugés du genre “blanc pour l’apéro”, “blanc à boire jeune” ou encore “blanc qu’on sert glacé”.
F. L. : Dès le démarrage, certains grands noms comme Thierry Germain, François Chidaine, Marc Tempé ou François Mikulski n’ont pas hésité à nous confier leurs cuvées rares ou vieux millésimes introuvables. Quoi de mieux pour nous convaincre de continuer ?
Votre sélection joue l’exception ?
E. A. : Pas seulement. Ce qui compte pour nous, c’est de donner accès à ce que nos terroirs produisent de meilleur. Nous sommes surtout attentifs au fait de proposer des vins dont l’identité est bien marquée, qui respectent leur terroir et dans lesquels le vigneron parvient à imprimer un vrai style. Ainsi, il y a sur le site à la fois des domaines d’exception, dont les vins sont souvent extrêmement difficiles à trouver tant la demande, mondiale, est importante, mais aussi de jeunes vignerons, des étoiles montantes dont la production nous a séduits par sa qualité et sa sincérité.
« L’idée était de fédérer une communauté d’amateurs de blancs, connaisseurs ou novices, et de leur faire découvrir l’extraordinaire diversité de la production (…) loin des préjugés du genre “blanc pour l’apéro”, “blanc à boire jeune” ou encore “blanc qu’on sert glacé” »
Emmanuel Abadie
Ventes privées, cela veut dire quoi ?
F. L. : Juste qu’il faut d’abord s’inscrire ! Gratuitement et sans engagement, évidemment. Ensuite, le site fonctionne sur le modèle des ventes évènementielles. Une à deux fois par semaine, nous proposons à nos membres une sélection de vins d’exception issus d’un ou deux domaines. Les quantités sont limitées — il ne faut pas oublier que la plupart des propriétés avec lesquelles nous travaillons fonctionnent par allocation et croulent sous les demandes émanant du monde entier — et si ces ventes sont programmées sur trois semaines au maximum, les stocks disponibles sont souvent épuisés avant.
Les amateurs sont donc au rendez-vous.
F. L. : Oui, l’étendue de notre proposition en blancs ne leur a pas échappé. Depuis le démarrage, c’est environ une centaine de domaines et plus de 400 vins qui ont été proposés aux membres du site. Parmi ces étiquettes, beaucoup font l’admiration des amateurs avisés. Outre le fait de pouvoir panacher sa commande, de ne se voir imposer aucune quantité d’achat minimum et d’obtenir des récompenses “fidélité” sous forme de bons de réduction, les acheteurs ont la garantie que tous les vins proposés sont physiquement présents dans nos entrepôts et leur seront livrés sous sept jours.
E. A. : Nos clients semblent également apprécier la qualité et la richesse éditoriale du site et ce rôle de conseil nous apparaît essentiel. Ce n’est pas parce que nous utilisons le média Internet que l’on doit négliger le fait de guider les acheteurs. Nous rédigeons des fiches de dégustation détaillées, incluant notamment de nombreux accords mets-vins, et nous donnons, pour chaque vigneron et chaque vin, un éclairage historique, géographique et technique précis. Nous avons aussi conçu un guide des terroirs et des appellations en blanc.
Des souhaits pour l’avenir ?
F. L. : Continuer à sillonner le vignoble, de France et d’ailleurs, afin d’enrichir la liste des domaines qui nous font confiance. Nous avons commencé à proposer des grands blancs allemands et nous ne comptons pas nous arrêter là. En donnant accès, à des prix justes et raisonnables, aux plus belles pépites de ces vignobles, nous espérons que notre site devienne le réflexe de l’amateur qui souhaite enrichir sa cave en grands blancs.
L’adresse de l’amateur de blancs
Co-fondateurs du premier site de ventes privées exclusivement dédié aux grands blancs et champagnes, dont ils sont les premiers amateurs, Emmanuel Abadie et Frédéric Lorange racontent ce qui les a menés sur La Route des blancs.
Comment vous est venue l’idée de ce site ?
Frédéric Lorange : En premier lieu, le fait d’être très férus de grands blancs. Pour ma part, cela a peut-être aussi à voir avec mes origines. Mes grands-parents étaient vignerons en Bourgogne, au cœur de la côte de Beaune. Et nos vies professionnelles précédentes, dans le marketing pour moi, dans l’édition pour Emmanuel, ont permis ce projet.
Emmanuel Abadie : Nous avons fait le constat que les blancs devaient souvent se contenter de la portion congrue chez pas mal de cavistes, sur les cartes des restaurants aussi. C’est encore plus vrai sur les sites de ventes de vins. Pour tout vous dire, nous en avions un peu assez de devoir acheter de grandes quilles bourguignonnes, par exemple, en Allemagne ou en Angleterre, tant l’offre était pauvre chez nous.
L’histoire démarre quand ?
E. A. : Le site a été lancé en septembre 2015, mais cela fait quatre ans que nous avons commencé à sillonner le vignoble français afin de tenter de convaincre les meilleurs vignerons de l’intérêt de participer à l’aventure. C’est de l’enthousiasme qui a accueilli cette idée de fédérer une communauté d’amateurs de blancs, connaisseurs ou novices, et de leur faire découvrir l’extraordinaire diversité de la production — il n’y a pas que l’Alsace et la Bourgogne ! — loin des préjugés du genre “blanc pour l’apéro”, “blanc à boire jeune” ou encore “blanc qu’on sert glacé”.
F. L. : Dès le démarrage, certains grands noms comme Thierry Germain, François Chidaine, Marc Tempé ou François Mikulski n’ont pas hésité à nous confier leurs cuvées rares ou vieux millésimes introuvables. Quoi de mieux pour nous convaincre de continuer ?
Votre sélection joue l’exception ?
E. A. : Pas seulement. Ce qui compte pour nous, c’est de donner accès à ce que nos terroirs produisent de meilleur. Nous sommes surtout attentifs au fait de proposer des vins dont l’identité est bien marquée, qui respectent leur terroir et dans lesquels le vigneron parvient à imprimer un vrai style. Ainsi, il y a sur le site à la fois des domaines d’exception, dont les vins sont souvent extrêmement difficiles à trouver tant la demande, mondiale, est importante, mais aussi de jeunes vignerons, des étoiles montantes dont la production nous a séduits par sa qualité et sa sincérité.
« L’idée était de fédérer une communauté d’amateurs de blancs, connaisseurs ou novices, et de leur faire découvrir l’extraordinaire diversité de la production (…) loin des préjugés du genre “blanc pour l’apéro”, “blanc à boire jeune” ou encore “blanc qu’on sert glacé” »
Emmanuel Abadie
Ventes privées, cela veut dire quoi ?
F. L. : Juste qu’il faut d’abord s’inscrire ! Gratuitement et sans engagement, évidemment. Ensuite, le site fonctionne sur le modèle des ventes évènementielles. Une à deux fois par semaine, nous proposons à nos membres une sélection de vins d’exception issus d’un ou deux domaines. Les quantités sont limitées — il ne faut pas oublier que la plupart des propriétés avec lesquelles nous travaillons fonctionnent par allocation et croulent sous les demandes émanant du monde entier — et si ces ventes sont programmées sur trois semaines au maximum, les stocks disponibles sont souvent épuisés avant.
Les amateurs sont donc au rendez-vous.
F. L. : Oui, l’étendue de notre proposition en blancs ne leur a pas échappé. Depuis le démarrage, c’est environ une centaine de domaines et plus de 400 vins qui ont été proposés aux membres du site. Parmi ces étiquettes, beaucoup font l’admiration des amateurs avisés. Outre le fait de pouvoir panacher sa commande, de ne se voir imposer aucune quantité d’achat minimum et d’obtenir des récompenses “fidélité” sous forme de bons de réduction, les acheteurs ont la garantie que tous les vins proposés sont physiquement présents dans nos entrepôts et leur seront livrés sous sept jours.
E. A. : Nos clients semblent également apprécier la qualité et la richesse éditoriale du site et ce rôle de conseil nous apparaît essentiel. Ce n’est pas parce que nous utilisons le média Internet que l’on doit négliger le fait de guider les acheteurs. Nous rédigeons des fiches de dégustation détaillées, incluant notamment de nombreux accords mets-vins, et nous donnons, pour chaque vigneron et chaque vin, un éclairage historique, géographique et technique précis. Nous avons aussi conçu un guide des terroirs et des appellations en blanc.
Des souhaits pour l’avenir ?
F. L. : Continuer à sillonner le vignoble, de France et d’ailleurs, afin d’enrichir la liste des domaines qui nous font confiance. Nous avons commencé à proposer des grands blancs allemands et nous ne comptons pas nous arrêter là. En donnant accès, à des prix justes et raisonnables, aux plus belles pépites de ces vignobles, nous espérons que notre site devienne le réflexe de l’amateur qui souhaite enrichir sa cave en grands blancs.







