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Domaine Les Bruyères David Reynaud, crozes-hermitage rouge « Georges Reynaud » 2014

LE VIN : Puissants arômes de fruits noirs, de violette et de pêche de vigne. Bouche aux tannins gras, allonge, densité et très savoureux. Dans le peloton de tête des meilleurs crozes par la finesse de ses tanins.

16,5/20

LE DOMAINE : David Reynaud a sorti le domaine familial de la coopérative en 2003 et l’a depuis converti à la biodynamie, avec certification depuis le millésime 2008. Depuis quelques années, ses cuvées nous ont semblé franchir un palier en termes de pureté de fruit, de caresse de tannin et d’élégance, les boisés sont mieux intégrés et respectent la fraîcheur des vins. Voici la preuve qu’une démarche bio, quand elle soigne aussi les vinifications, est irremplaçable pour exprimer le plus original du terroir.

De l’orgueil

Un récent livre intitulé Entre les vignes, paru aux éditions Reverse, permet à quelques vignerons de livrer à l’auteur, Guillaume Laroche, leur état d’âme actuel. La plupart sont Bourguignons, connus ou moins connus, producteurs de vins un peu décalés ou plus traditionnels, tous certainement amoureux de leur métier et de leur produit, mais visiblement inquiets de l’évolution de notre société et de nos goûts, ainsi que des contraintes qu’ils supportent de moins en moins. La lecture de leurs propos, énoncés en toute liberté et habilement recueillis, est parfois terrifiante pour un esprit démocrate. Avant d’en montrer les contradictions et les dangers, il faut comprendre que dans le monde d’aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile pour un vigneron idéaliste de produire le vin de ses rêves. Je passe sur les difficultés climatiques comme le gel ou la grêle, imparables, ou techniques comme celle de trouver une main d’œuvre qualifiée acceptant les contraintes de travail de la paysannerie. La pression administrative devient elle aussi de plus en plus insupportable, avec des contrôles incessants, parfois violents : descentes de police musclées pour vérifier les papiers des vendangeurs et la régularité de leur engagement, drones survolant le vignoble et comptant le nombre de vendangeurs par rang et même hélicoptères, à la musique particulièrement agressive pour le raisin. Vous croyez que c’est pour vérifier la sécurité de leur travail ? Vous vous trompez. L’État ne veut pas perdre la moindre occasion de prélever sa dîme sur le salaire et imagine ainsi interdire aux viticulteurs le moindre bénéfice camouflé sur une durée ridicule de deux à trois semaines. Vous avez accepté que vos neveux ou vos enfants, amoureux de la vigne, vendangent quelques rangs un matin ? Pris sur le fait, vous serez traité comme un criminel. Tout au long de l’année, on vient compter le nombre de grappes, la hauteur des fils de fer, l’écartement entre les rangs avec plus de rage que l’on ne verbalise les excès de vitesse sur l’autoroute. Vous remplissez tous vos dimanches des tonnes de documents qui ne seront souvent jamais lus par l’autorité, avec le sentiment d’être plus espionné que les citoyens d’Allemagne de l’Est sous la Stasi. C’est le prix à payer pour bénéficier d’autres avantages, ceux de la fragile, mais réelle prospérité et paix civile des nations européennes. Et les vignerons ne sont pas les seuls citoyens sous contrôle.
Cela étant posé, la lecture de certains des propos rapportés dans ce livre fait froid dans le dos. Penser qu’il faudrait avoir le droit de faire uniquement ce qu’on a envie (personne n’a à me dicter ou apprendre comment faire du vin) relève de la bêtise. Mettre un produit dans le commerce, ce qui est bien la destinée finale de leur travail puisqu’ils doivent en vivre, et s’indigner ou refuser que ce produit soit jugé, commenté, noté, hiérarchisé par la presse dans un espace public ou par le consommateur sur des blogs privés, et ne pas s’apercevoir de la contradiction, est totalement infantile. Voire dangereux, si l’on fait tout pour rendre ce regard critique difficile ou impossible. Mépris, orgueil assumé sans honte, incivisme pernicieux d’une démarche, tout aussi contradictoire, qui consiste à soupçonner les autres de tricher, et même d’attenter à la santé publique par des pratiques inavouables, et à exiger pour eux une information complète sur l’étiquette tout en refusant pour soi l’idée d’un contrôle par l’autorité publique. Certains passages de cet ouvrage obligent à rappeler que les appellations d’origine et leurs règles sont nées du désir de protéger les vignerons tout comme le public contre les fraudeurs. Utiliser un nom de village ou de lieu-dit, propriété de la nation, comme une marque commerciale, susceptible de générer un revenu n’est certes pas un crime. Mais comment assurer par une simple parole que le vigneron a vraiment mis dans la bouteille le vin du lieu-dit qu’elle mentionne ? Comment protéger le consommateur de vins considérés par leurs pairs comme indignes de leur appellation, mais défendus jusqu’à l’absurde par certains producteurs au nom de leur liberté d’action ? D’autant que des procédures de révision sont inscrites dans la loi. Une société policée donne certes des droits à tous, mais aussi des devoirs. Le vigneron ne dispose d’aucun privilège qui l’autoriserait à échapper à cette saine règle morale.

Article paru dans EN MAGNUM #06.

Qui aime bien, comprend bien

C’est avec un cours dédié au terroir « mal connu » dont sont issus les vins qui ont fait pétiller les fêtes de fin d’année que le caviste parisien Legrand Filles et Fils reprendra ses sessions pédagogiques du lundi, le 23 janvier prochain à 20 heures. Animé par Bruce Auxéméry, ce cours de deux heures dédié au plus septentrional des vignobles de France et à la typicité qui naît de « ses conditions climatiques compliquées, de son sous-sol calcaire et de son implantation en coteaux aux vertus drainantes » s’appuiera sur une dégustation de cinq champagnes. Tarif : 80 euros, plus de renseignements et réservation en cliquant ici (session limitée à 20 personnes afin de privilégier la qualité des échanges).

Récolte aux flambeaux

Dernière récolte de l’année, les traditionnelles vendanges nocturnes qui seront menées samedi dans l’AOC pacherenc-du-vic-bihl par les vignerons de Plaimont Producteurs et de la cave de Crouseilles donneront naissance à la confidentielle cuvée La Saint Sylvestre, « nectar aux arômes de miel, d’épices et de fruits exotiques » issu d’une quinzaine de parcelles sélectionnées pour leur capacité à produire des raisins sur-mûris des cépages petit manseng et gros manseng, typiques de cette appellation.

Dans ces vignes productrices de vin doux situées au pied des Pyrénées, un édit datant de 1745 interdit de récolter avant le 4 novembre. « Traditionnellement, la vendange a lieu pendant l’été de la Saint-Martin, vers le 11 novembre, jusqu’au 15 novembre, jour de la Saint-Albert. » Mais en 1991, suite à une gelée précoce mémorable, les raisins n’étaient pas prêts à la mi-novembre. Les vignerons de Plaimont firent alors un pari, celui de cueillir les dernières grappes fin décembre. « La dégustation qui s’ensuivit étonna œnologues et vignerons par sa grande qualité : le pacherenc de la Saint-Sylvestre était né. »

Depuis lors, le collectif de vignerons qui donne naissance à ce vin rare (3 000 bouteilles de 50 cl) perpétue la tradition et organise chaque année à l’intention des amateurs venus assister à ces vendanges exceptionnelles un réveillon viticole dont le programme complet, de dégustations en balades en calèche, pastorale et retraite aux flambeaux dans le vignoble, est à découvrir et télécharger ici. L’association Saint-Jean des Vignes, en charge de la valorisation de l’œuvre de Joseph Peyré, écrivain né en 1892 à Aydie et récipiendaire du Goncourt en 1965, est partenaire de l’événement cette année.

Ci-dessus la cuvée de pachrenc-du-vic-bihl La Saint Sylvestre actuellement disponible chez les cavistes (température de service 10-12°). Millésime 2012, 50 cl, 35 euros en coffret bois.
Ci-dessus la cuvée de pachrenc-du-vic-bihl La Saint Sylvestre actuellement disponible chez les cavistes (température de service 10-12°). Millésime 2012, 50 cl, 35 euros en coffret bois.

Conte de Noël

Athénaïs de Béru mène en biodynamie un domaine historique du Chablisien détenu par sa famille depuis quatre siècles. Décimé par le phylloxera au début du XXe siècle, ce vignoble de quinze hectares a été replanté par son père dans les années 80. Cette année, le gel a détruit la récolte de Béru, mais ce n’est pas pour autant qu’Athénaïs ne vinifiera pas.

Ce métier à risques
Pour comprendre cette histoire, il faut commencer par celle d’Athénaïs, jeune vigneronne qui a relancé le château de Béru en prenant le chemin du bio et de la biodynamie et en mettant en pratique ses valeurs : la passion, l’inventivité, la prise de risque, et l’humain avant tout. Après une première vie dans la finance, Athénaïs décide de se lancer dans la viticulture en 2005 lorsque les vignes du château familial, qui avaient dû être placées en fermage, se trouvent libérées de cet engagement. Epaulée par sa maman, elle relance la propriété, troquant sa vie parisienne pour l’Yonne et le village de Béru. Pour relever ce challenge, se former, comprendre et apprendre, elle effectue des stages chez des vignerons. Amis, guides, mentors, certains lui prêtent du matériel, l’aident et répondent aux mille et une questions qui accompagnent ses débuts. Cette année, ces amitiés vigneronnes ont ressurgi avec force lorsque la catastrophe du gel s’est abattue sur la récolte de Béru. Grâce à elles, Athénaïs ne perdra ni la main ni la foi en son métier.

Face aux aléas, l’inventivité, la volonté et l’entraide
Lorsqu’elle découvre les dégâts occasionnés par le gel en avril dernier, Athénaïs aurait pu céder au découragement. Plus de 95 % de la récolte est perdue. Combinaison d’une nuit à moins 6° suivie d’une journée au grand soleil, les dégâts sur la vigne sont terribles, comparables à ceux de l’“année noire” de 1991. Pourtant, la jeune vigneronne décide de rebondir. 2016 ne sera pas une “année blanche” à Béru. Avec l’énergie qui la caractérise, elle se lance dans une recherche active de raisins qu’elle projette de vinifier en complément de sa récolte. La tâche est difficile dans une année où de nombreux vignerons ont été victimes du gel, si ce n’est de la grêle ou du mildiou, et où les raisins sont rares. C’est là que la solidarité du monde vigneron fait son petit miracle : ses amis viticulteurs se mobilisent, ouvrent leur carnet d’adresse, leurs propres récoltes et l’aiguillent dans ses recherches. Et voilà Athénaïs partie sur les routes avec sa petite équipe et sa vieille camionnette, laquelle participe là à sa dernière vendange.

Tour de France des cépages
A proximité du château de Béru, dans l’Yonne, Athénaïs trouve du pinot gris. A Mâcon, elle retrouve le cépage qu’elle connaît le mieux, le chardonnay, grâce aux contacts de Julien Guillot. Cap vers le sud, à Perpignan, où son ami Cyril Fhal partage avec elle son réseau et l’aide à trouver des raisins en IGP côtes-catalanes. La famille Milan, en Provence, lui fait don de raisins de cépages grenache et vermentino. A charge de revanche. Retour par le Beaujolais où Athénaïs dégote un peu de gamay. Gageure en cette période difficile, elle réussit à dénicher des raisins cultivés en bio pour la majorité, afin de respecter autant que possible l’engagement qu’elle s’est fixé à Béru, et ce depuis le départ. De coups de fil en coups de pouce, sous forme de dons ou d’achats, petits lots par petits lots, Athénaïs réussit à trouver au long de ce bel élan d’entraide de quoi vinifier l’équivalent d’un tiers de sa production dans une année “normale”. Démarre alors un nouvel enjeu, et de taille : vinifier ces cépages qu’elle n’a jamais manipulés jusque là.

Un millésime fait d’expériences
Aucun recoin de Béru n’ayant échappé au gel, les cuvées du château, d’ordinaire parcellaires, s’en trouvent toutes affectées. Seules deux pièces (barriques) pourront arborer cette année l’étiquette Château de Béru. Elles proviennent du clos Béru, parcelle exceptionnelle du domaine et de la vallée de Vaucoupin (1er cru). Exceptées ces deux rescapées, la maigre vendange du château sera assemblée en une seule cuvée et sera l’occasion de vinifications nouvelles. Bien que vinifiées séparément et provenant d’appellations d’origines contrôlées, Les autres cuvées issues de toute la France ne pourront revendiquer d’autre appellation que celle de Vin de France, règlementation oblige. Elles seront commercialisées sous l’étiquette Athénaïs, du nom du négoce existant dédié à la production des vins rouges de l’Yonne (il n’y en aura pas non plus cette année). Si l’habillage rendra hommage à tout ceux qui ont participé à ce mouvement de solidarité, Athénaïs compte d’abord faire honneur à ses amis viticulteurs et à leur expérience à travers la vinification de ces cépages inconnus d’elle, si ce n’est en dégustation.

(N. B. : Cette histoire que nous reproduisons dans son intégralité sous une forme légèrement différente nous a été transmise sous le titre Solidarité vigneronne, le meilleur antigel du millésime 2016)

Sous le sapin de l'amateur #6

Artiste de l’année d’une maison dont la proximité avec le monde de l’art a 120 ans d’âge (elle date de l’affiche signée en 1896 par l’artiste tchèque Alfons Mucha), le photographe Erwin Olaf a mené dans l’immensité des crayères de Ruinart un travail de collecte des traces laissées par l’homme et par le temps sur cet exceptionnel patrimoine. Sa série de vingt-six clichés en noir et blanc rend à ces “détails” toute leur place dans l’histoire de la maison (on peut la découvrir ici). Dans la même veine et en hommage à Mucha, Erwin Olaf a “gravé” de courbes la caisse-cave couleur craie que Ruinart propose en cette fin d’année dans une édition limitée. Elle contient deux flacons de champagne blanc de blancs et deux de champagne rosé et le bois qui a servi à la fabriquer est issu de forêts éco-gérées.

Champagne Ruinart, coffret Erwin Olaf, 450 euros.

noel

En cage

©FabriceBouquetBijou de table, la nouvelle édition limitée qui met en scène le Cuvée Rosé de Laurent-Perrier, un champagne issu des plus beaux pinots noirs de la montagne de Reims, est un lumineux entrelacs de rubans or rose qui mettent en valeur les courbes de l’étiquette et du flacon.

Champagne Laurent-Perrier, cage « bijou » Cuvée Rosé, 85 euros.

noel

Alter-ego.

Baptisé Yin-Yang, le coffret proposé par la maison Besserat de Bellefon en édition limitée est un face-à-face entre deux étiquettes de Cuvée des Moines, un grand cru blanc de blancs et un grand cru blanc de noirs, deux champagnes aux personnalités complémentaires qui ont en commun « le goût de la minéralité, la tension des grands terroirs et l’onctuosité d’une mousse fine et légère. » Envisagé comme une expérience œnologique et gastronomique, cette proposition de dégustation est complétée par un autre duo, ces inséparables de la table que sont le sel et le poivre.

besseratdebellefon_coffretyin-yangChampagne Besserat de Bellefon, coffret Yin-Yang, 150 euros.

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Fancy.

henriot_fancyboxQue vous choisissiez la cuvée de blanc de blancs ou celle de brut Souverain, vous aurez entre les mains le dernier étui de la trilogie des coffrets Champagne Henriot. Après les coffrets Iconic et Squeeze, la graphique et irisée Fancy box est là pour illustrer « la finesse de l’assemblage » des vins de la maison.

Champagne Henriot, Fancy Box Brut Souverain et Blanc de blancs, 37 et 31euros.

noel

Œuf de Noël.

Après avoir dédié l’année 2016 à l’œuf, un postulat « minimaliste mais aux possibilités de création culinaire infinies » (le travail sur ce thème des chefs des ambassades Krug est à découvrir ici), la maison Krug la termine sur le même ton avec un seau à champagne en forme de coquille, le Krug Egg Bucket. Base en céramique blanche et lanière de cuir, la simplicité et la solidité de l’œuf sont ici au rendez-vous et, dans le rôle du jaune, c’est un flacon de champagne Krug Grande Cuvée qui s’invite à table pour se marier « à toutes sortes de mets grâce à la mosaïque d’arômes qu’il contient. »

krugeggbucketChampagne Krug, Krug Egg Bucket, 190 euros.

noel

Douceurs.

coffret-delamotte
« Certains élixirs ont le pouvoir de rendre la vie plus belle, de couvrir d’un éclat particulier chaque moment, de faire pétiller chaque expérience » explique la maison Delamotte qui accompagne en cette fin d’année deux de ses cuvées de champagne blanc de blancs, dont l’une millésimée 2007, de pots de miel de la marque Honly, miel de printemps de Dordogne, miel de sapin du Doubs et miel d’acacia de Corrèze.

Champagne Delamotte, coffret Blanc de blancs et miels Honly, 160 euros.

noel

Let’s twist again.

Ecrin abritant une cuvée de son champagne Black Label, le nouveau Twist Pack de la maison Lanson est composé de quatre parties distinctes qui, une fois le champagne mis au frais, peuvent être utilisées en décor de table, comme photophore ou comme repose-bouteille par exemple. Joueur, l’étui noir se fait alors de plus en plus or.

lanson_blacklabeltwistpackChampagne Lanson, Twist Pack Black Label, 28 euros.

noel

Comme une fleur.

tsarine
Non, ce carton rouge plié 100 % made in France n’est pas uniquement fait pour servir de festif étui à la cuvée de champagne brut Premium de Tsarine, ni non plus pour maintenir ce flacon à la température souhaitée. Une fois déplié et empli de glaçons, l’Edelw’Ice devient un seau à champagne parfaitement étanche (et réutilisable). La preuve ci-dessous.

tsarine-2Tsarine, cuvée Premium Brut, 26 euros.

Sous le sapin de l’amateur #6

Artiste de l’année d’une maison dont la proximité avec le monde de l’art a 120 ans d’âge (elle date de l’affiche signée en 1896 par l’artiste tchèque Alfons Mucha), le photographe Erwin Olaf a mené dans l’immensité des crayères de Ruinart un travail de collecte des traces laissées par l’homme et par le temps sur cet exceptionnel patrimoine. Sa série de vingt-six clichés en noir et blanc rend à ces “détails” toute leur place dans l’histoire de la maison (on peut la découvrir ici). Dans la même veine et en hommage à Mucha, Erwin Olaf a “gravé” de courbes la caisse-cave couleur craie que Ruinart propose en cette fin d’année dans une édition limitée. Elle contient deux flacons de champagne blanc de blancs et deux de champagne rosé et le bois qui a servi à la fabriquer est issu de forêts éco-gérées.

Champagne Ruinart, coffret Erwin Olaf, 450 euros.

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En cage

©FabriceBouquetBijou de table, la nouvelle édition limitée qui met en scène le Cuvée Rosé de Laurent-Perrier, un champagne issu des plus beaux pinots noirs de la montagne de Reims, est un lumineux entrelacs de rubans or rose qui mettent en valeur les courbes de l’étiquette et du flacon.

Champagne Laurent-Perrier, cage « bijou » Cuvée Rosé, 85 euros.

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Alter-ego.

Baptisé Yin-Yang, le coffret proposé par la maison Besserat de Bellefon en édition limitée est un face-à-face entre deux étiquettes de Cuvée des Moines, un grand cru blanc de blancs et un grand cru blanc de noirs, deux champagnes aux personnalités complémentaires qui ont en commun « le goût de la minéralité, la tension des grands terroirs et l’onctuosité d’une mousse fine et légère. » Envisagé comme une expérience œnologique et gastronomique, cette proposition de dégustation est complétée par un autre duo, ces inséparables de la table que sont le sel et le poivre.

besseratdebellefon_coffretyin-yangChampagne Besserat de Bellefon, coffret Yin-Yang, 150 euros.

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Fancy.

henriot_fancyboxQue vous choisissiez la cuvée de blanc de blancs ou celle de brut Souverain, vous aurez entre les mains le dernier étui de la trilogie des coffrets Champagne Henriot. Après les coffrets Iconic et Squeeze, la graphique et irisée Fancy box est là pour illustrer « la finesse de l’assemblage » des vins de la maison.

Champagne Henriot, Fancy Box Brut Souverain et Blanc de blancs, 37 et 31euros.

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Œuf de Noël.

Après avoir dédié l’année 2016 à l’œuf, un postulat « minimaliste mais aux possibilités de création culinaire infinies » (le travail sur ce thème des chefs des ambassades Krug est à découvrir ici), la maison Krug la termine sur le même ton avec un seau à champagne en forme de coquille, le Krug Egg Bucket. Base en céramique blanche et lanière de cuir, la simplicité et la solidité de l’œuf sont ici au rendez-vous et, dans le rôle du jaune, c’est un flacon de champagne Krug Grande Cuvée qui s’invite à table pour se marier « à toutes sortes de mets grâce à la mosaïque d’arômes qu’il contient. »

krugeggbucketChampagne Krug, Krug Egg Bucket, 190 euros.

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Douceurs.

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« Certains élixirs ont le pouvoir de rendre la vie plus belle, de couvrir d’un éclat particulier chaque moment, de faire pétiller chaque expérience » explique la maison Delamotte qui accompagne en cette fin d’année deux de ses cuvées de champagne blanc de blancs, dont l’une millésimée 2007, de pots de miel de la marque Honly, miel de printemps de Dordogne, miel de sapin du Doubs et miel d’acacia de Corrèze.

Champagne Delamotte, coffret Blanc de blancs et miels Honly, 160 euros.

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Let’s twist again.

Ecrin abritant une cuvée de son champagne Black Label, le nouveau Twist Pack de la maison Lanson est composé de quatre parties distinctes qui, une fois le champagne mis au frais, peuvent être utilisées en décor de table, comme photophore ou comme repose-bouteille par exemple. Joueur, l’étui noir se fait alors de plus en plus or.

lanson_blacklabeltwistpackChampagne Lanson, Twist Pack Black Label, 28 euros.

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Comme une fleur.

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Non, ce carton rouge plié 100 % made in France n’est pas uniquement fait pour servir de festif étui à la cuvée de champagne brut Premium de Tsarine, ni non plus pour maintenir ce flacon à la température souhaitée. Une fois déplié et empli de glaçons, l’Edelw’Ice devient un seau à champagne parfaitement étanche (et réutilisable). La preuve ci-dessous.

tsarine-2Tsarine, cuvée Premium Brut, 26 euros.

Dernière minute

Caviste en vrai (à Paris) et en ligne, l’arpenteuse de vignobles et professeur d’œnologie Marie-Dominique Bradford est aussi l’une des pionnières en matière de “box vins”, un système d’abonnement très répandu aujourd’hui qu’elle a lancé en 2010 afin de partager ses coups de cœur avec les néophytes comme les plus fins des connaisseurs. Désormais devenu un label de distinction qu’elle appose sur les bouteilles pour signaler à sa clientèle « une trouvaille, une pépite, une véritable histoire d’amour », la sélection Trois Fois Vin compte 5 000 abonnés. Ces derniers reçoivent chaque mois trois bouteilles singulières issues de la quête incessante de Marie-Dominique Bradford pour « la parcelle d’exception, la vinification originale, le petit truc en plus » ou encore le vin introuvable dans les réseaux traditionnels. Avec quatre formules d’abonnement (de 24,90 à 65,90 euros, frais de livraison inclus) sur trois, six, douze mois ou d’une durée indéterminée (résiliation à tout moment) et la possibilité pour l’abonné de commander ce qu’il a apprécié (par caisse de six), la box Trois Fois Vin s’adresse à tous les genres d’amateurs. Panne d’idée ? Manque de temps ? Invité de dernière minute ? Par ici le cadeau.

Cités des vins, le projet collectif du vignoble de Bourgogne

Le bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) réuni lundi en assemblée générale a voté pour la poursuite du projet du réseau des « cités des vins de Bourgogne », qui fera de Beaune, Mâcon et Chablis les trois portes d’entrée du vignoble bourguignon.

Chantier de dimension territoriale et collective, la restructuration de l’offre œnotouristique bourguignonne implique les différents acteurs de la filière viticole et du tourisme. L’objectif est d’accueillir les visiteurs, de leur donner les clés pour comprendre le vignoble qu’ils s’apprêtent à visiter (travail viticole, développement durable, œnotourisme responsable) et des les guider sur le territoire dans son ensemble, au-delà de l’axe Dijon-Beaune aujourd’hui privilégié par les touristes. Lieu de référence et de passage permettant une introduction aux vins de Bourgogne sur la base d’un contenu et d’outils de communication mutualisés, chaque cité du vin sera aussi la vitrine de l’offre locale. Les climats, « clé de voûte du modèle de viticulture en Bourgogne » inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, seront présentés dans chaque site et sur internet, où une “cité numérique” sera mise en ligne.

« Ce vote montre la pleine adhésion de la filière aux fondamentaux de ce dossier structurant pour le territoire. (…) C’est un vote de confiance dans l’avenir. »

Cette importante étape franchie, ce projet qui « engage toute une génération » (Louis-Fabrice Latour, président du BIVB, lors des débats précédant le vote) et montre que la filière est prête, malgré les difficultés conjoncturelles liées aux aléas climatique de l’année, à « accueillir intelligemment, de manière moderne et en respectant son histoire, et ses traditions, tous ceux qui veulent venir découvrir et redécouvrir la Bourgogne et ses vins » (Pierre-Henry Gagey dans la présentation préalable au vote), va pouvoir entrer dans une phase plus concrète. Pour Louis-Fabrice Latour, il s’agit désormais de s’assurer que chacune des trois cités des vins de Bourgogne atteigne son équilibre financier au plus tôt. « Nous allons continuer d’avancer sur la construction de chaque projet financier, avec réalisme et pragmatisme, comme chacun de nous le fait pour sa propre entreprise. »

French Soul, Oregon Soil

De Vancouver à Portland, le gros avion vole à hauteur des volcans qui défilent dans les hublots. On est au printemps, mais les pentes des grands cônes, ces bizarreries géologiques, sont blanches des neiges éternelles. C’était le bout du voyage pour les immigrants partis à la conquête de l’ouest en suivant à peu près une cohérence climatique, ce qui deviendra l’Oregon Trail des plus belles histoires de cow-boys et d’Indiens. Nous, plus modestement, nous sommes partis à la découverte du pinot noir de cette North West Coast, sur les traces des pionniers bourguignons. Eux, c’était il y a trente ans, pas plus. Qu’importe, cet Ouest est fort, même en 2016.

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