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L'écriture d'un champagne

Après le succès de sa collaboration avec Philippe Starck pour « imaginer » son Brut Nature 2006, premier champagne non dosé de l’histoire de cette maison familiale, Louis Roederer annonce que l’élaboration de sa deuxième proposition du genre, le Brut Nature 2009, a emprunté « les mêmes et surprenants sentiers. » La maison et le designer se sont à nouveau employé ensemble à passer « des mots au vin » pour créer un champagne sans dosage « d’une irrésistible franchise » dont l’habillage est signé Starck.

« La première aventure était splendide », raconte Philippe Starck. « Avec Roederer, nous avons inventé une diagonale, un langage unique et dynamique qui part des mots pour travailler la terre. C’est l’écriture totalement nouvelle et merveilleusement précise d’un champagne en mouvement. Avec Brut Nature 2009, nous avons conservé les mêmes paramètres et nous sommes à nouveau partis de l’idée et des mots pour arriver au vin, sans a priori. Nous voulions un champagne fuselé, élégant, vertical, à l’os, équilibré par le terroir. »

Cinq rouges légers du quotidien

Ils sont gaillards, juteux, rafraîchissants. Ce sont des rouges faciles, à boire sans se prendre la tête. Des pâtes Bolognaise, un poulet rôti, un beau morceau de Saint-Nectaire et c’est parti.

  1. Moulin-à-Vent Domaine de Rochegrès Albert Bichot 2014 (Nicolas)
  2. Minervois Château d’Agel Cuvée Agellum 2015 (Leclerc)
  3. Crozes-Hermitage Domaine Les Bruyères Rouge 2014 (Biocoop)
  4. Côtes-du-Roussillon Villages Tautavellissime 2014 (Carrefour)
  5. Saint-Chinian Roquebrun Combe de Brescou 2014 (Auchan)

Découvrez le podium complet en téléchargeant GT :

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Le chardonnay fringant de Nicolas

Il vient de Pouilly-Vinzelles et il a tout pour lui : du gras, de la fraîcheur, de l’énergie. Craquez pour ce Bourgogne Blanc à moins de 9 euros, disponible chez Nicolas. Avec un poisson ou des fromages, il est au top.

Pouilly-Vinzelles Joseph Drouhin 2014

Retrouvez la fiche complète, des suggestions d’accord et de service en téléchargeant GT :

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Le trésor de Lanson

Samedi dernier, les employés de la maison rémoise Champagne Lanson ont participé en famille et entre amis aux vendanges de l’historique clos dont les raisins, récoltés et vinifiés à part depuis 2006, sont uniquement dédiés à l’élaboration de la cuvée Clos Lanson (le premier millésime a été dévoilé au printemps dernier). Cette traditionnelle et conviviale journée qui s’est déroulée « sous un soleil d’été indien » a été marquée par la présence de Richard Berry. Parrain du millésime-anniversaire de cet hectare de chardonnay situé au cœur de Reims et « cultivé comme un jardin », l’acteur et réalisateur a dit avoir eu l’impression de « récolter un trésor. »

Carrefour vs Leclerc : le verdict

On est allés remplir nos caddies chez Carrefour et Leclerc. On est revenus les bras chargés, avec quelques pépites qu’on vous laisse découvrir sur Grand Tasting.

Chez Carrefour, on a dégoté le blanc de l’apéro de ce soir ! Un vin de Loire Schiste Blanc 2015 à 5,95 €. Il est fruité, aiguisé, vibrant. On le rêve déjà sur des toasts au chèvre ou des sushis.

Chez Leclerc, on a repéré le graal : un magnum de Côtes-du-Rhône 2015 de Chapoutier à 11,90 €. Un classique dont on ne se lasse pas.

Si vous avez raté le début, le Live des experts est à revoir ici :

Carrefour vs Leclerc : mercredi, on y était ! from Bettane+Desseauve on Vimeo.

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Un été sans fin

Avec Hubert de Boüard, dont l’activité de consultant porte sur plus de 70 vignobles, à Bordeaux, mais aussi ailleurs en France et à l’étranger, retour sur le « grand » millésime naissant, marqué par une climatologie inattendue, notamment trois mois d’été sans eau, du jamais vu à Bordeaux « de mémoire de vigneron. »

« Jusqu’au 20 juin, une pluviométrie très abondante, environ 750 mm ce qui correspond au cumul de pluie dans une année sèche à Bordeaux. Malgré ces conditions très pluvieuses, la floraison se passe bien et les vignerons ont dû anticiper les travaux du sol avec davantage de précision à chaque intervention afin de ventiler la zone fructifère et limiter au maximum l’apparition de maladies. Un cauchemar pour les vignerons, mais déterminant pour ce millésime. Dès la dernière semaine de juin, le beau temps s’installe et fait unique, ne nous quittera plus jusqu’aux vendanges. Le mois de juillet est ensoleillé mais plutôt frais avec des nuits froides – à la fin du mois de juillet, la température de l’océan est très inférieure aux températures d’un été normal. Pas une goutte d’eau. » 
 
« Août verra les températures grimper avec quelques jours de canicule, au delà de 35°. Cependant, l’amplitude jour-nuit est de 1 pour 2 durant tout le mois, ceci étant très favorable pour l’expression aromatique de nos raisins et le maintien de la fraîcheur du fruit. Ce mois d’août est quasiment sans pluie, 5 à 8 mm ce qui n’est rien, en fonction des lieux, et qui permet juste à la plante de s’hydrater. Les très jeunes vignes commencent à souffrir. Les vignes plus anciennes particulièrement sur les sols argileux et ou calcaires résistent magnifiquement bien (le calcaire et l’argile se comportent comme une éponge qui s’engorge en période humide, et redistribuent cette eau captée pendant les périodes sèches). Depuis plus de 35 ans que nous observons le vignoble, nous avions toujours été habitués à l’orage du 14 juillet et celui du 15 août. Cette année, rien ! Rien de tout cela ! »
 
« Septembre arrive, et l’été continue, chaud, des températures de 28°, 30° sont notre quotidien. A la mi-septembre, un gros orage est annoncé à Bordeaux. Chacun d’entre nous tremble. Les gros nuages blancs et gris se transforment en pluie bienfaitrice. Le ciel est avec nous. 20 à 40 mm de pluie, en fonction des lieux, viennent redonner énergie, force et respiration à nos vignobles. Le beau temps revient très vite, la maturation des tanins s’effectue lentement, et les premières vendanges de rouge débutent vers le 26 septembre. En blanc, depuis déjà quelques jours, les sauvignons puis sémillons ont été ramassés dans des conditions idéales. Les fraîcheurs des nuits d’été ont préservé leurs arômes et leur acidité. Les perspectives climatiques des deux prochaines semaines nous laissent envisager des vendanges paisibles, à la carte, permettant d’inscrire à nouveau un grand millésime bordelais. »
 
Hubert de Boüard et Philippe Nunes

Mes magnums (19) un champagne bio

Champagne Fleury, blanc de noirs brut

Ce qu’il fait là
Là-bas, dans l’Aube, sur la côte des Bar, on n’a pas attendu les effets de manche des gourous du naturel pour cultiver la vigne en biodynamie. Une histoire de plus de vingt ans fièrement portée par la jeune génération aujourd’hui aux commandes.

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La dynamique biodynamie

Issue de la fusion de deux coopératives créées en 1929 sur un territoire constitué par plusieurs villages du sud du Ventoux, la cave Terra Ventoux est née en 2002. Elle produit des vins d’appellation ventoux dans les trois couleurs. Attachée à la valorisation des savoir-faire et de la qualité de son terroir et « consciente des enjeux » liés à l’impact des modes de production viticole sur l’environnement, cette coopérative annonce son engagement dans la voie de la biodynamie. Construction d’un nouveau chai de vinification dédié aux raisins issus de ce mode de culture, augmentation de la superficie du vignoble, création d’une nouvelle gamme de vins et d’activités œnotouristiques dédiées, les conséquences de cette décision concernent la préservation du terroir autant que celle du tissu socio-économique local.

Chef de projet et responsable communication au sein de Terra Ventoux, une aventure qu’il a rejoint cette année après un début de carrière qui l’a mené de Châteauneuf-du-Pape en Bulgarie et a été marqué par la création d’une start-up proposant des boxs de vins issus de la biodynamie (Vinattendu), Boris Piteau souligne que si la biodynamie est un tournant majeur pour la cave, première coopérative en France à s’engager de la sorte, elle l’est aussi pour la viticulture dans son ensemble. Souhaitée par les amateurs et les professionnels, la préservation des sols et de la biodiversité spécifique aux terroirs viticoles est au cœur de ce projet dont l’objectif, outre la production d’« un vin biodynamique de qualité », est de dynamiser la vie organique du milieu où vit la vigne et de valoriser durablement le patrimoine de l’AOC.

Si ce « respect de la nature qui va du sol au raisin et du producteur au consommateur » sera pratiquée à l’interne, la coopérative se donne aussi pour ambition de devenir un « pôle dynamique autour de la biodynamie dans la région », l’idée étant de proposer proposer aux vignerons des « prestations de services » (formation, matériel, préparations biodynamiques, animations œnotouristiques, etc.) et d’intégrer de nouveaux adhérents. Au moment où plusieurs de ses viticulteurs approchent de l’heure de la retraite sans trouver de repreneur pour leur exploitation, Terra Ventoux a choisi de combiner enjeux environnementaux et humains au sein d’un projet « séduisant et novateur reposant sur la biodynamie, la transmission du savoir-faire et la création d’emploi », explique Boris Piteau.

La directrice de la cave, Ingrid Nueil, précise que « les nouveaux adhérents qui s’inscrivent dans ce projet sont accompagnés par un parrain, un viticulteur qui s’apprête à laisser la main et désireux de transmettre son savoir-faire. Ce dispositif concrétise notre approche éco-responsable et qualitative du métier et une nouvelle politique de création d’emploi, notamment pour de jeunes agriculteurs. C’est un projet ambitieux et audacieux pour notre vignoble et nous sommes fiers de faire de Terra Ventoux une référence en matière d’innovation et de produits hauts de gammes et biodynamiques de l’AOC ventoux. » Les fruits de ce dispositif progressivement mis au point depuis un an par le conseil d’administration et l’ensemble des vignerons de la coopérative devraient être visibles dès 2017.

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Magie des vendanges

Jusqu’à la fin du mois d’octobre, les amateurs peuvent se faire les observateurs privilégiés de la naissance d’un millésime dans un grand cru classé au cœur des propriétés de Bernard Magrez, les châteaux Pape-Clément (Graves), Fombrauge (Saint-Emilion) et La Tour Carnet (Haut-Médoc). Ces propositions d’un genre unique, baptisées Magie des vendanges, se déclinent de différentes manières. Dans chacun des châteaux concernés, on peut participer à une éclairante dégustation de vins, mais aussi de raisins et de moûts fermentés (35 euros la visite). On peut aussi s’immerger plus longuement dans les secrets de ces propriétés au long d’un séjour de deux nuits ponctué par des flâneries à vélo dans les vignes, un pique-nique vigneron et un dîner gastronomique dédié aux accords mets-vins (à partir de 1 070 euros tout compris pour deux personnes au château Fombrauge, 1 160 euros à La Tour Carnet et 1 260 euros à Pape Clément).

Plus de renseignements et réservation au 05 57 26 38 34 et sur le site dédié aux expériences œnotouristiques d’exception développées par Bernard Magrez, c’est par .