Ce Gallois arrivé tout petit en Australie dans les valises de ses parents y a construit une vie et une réussite. Il est le patron de l’œnologie du grand groupe Penfolds et l’auteur du brillant Grange, le grand vin australien.
Au moment où les vignobles de France, d’Italie, d’Espagne, s’apprêtent à vendanger le fruit du labeur de l’année, Peter Gago monte dans un gros avion aux soutes pleines de ses échantillons et vient porter sa bonne parole sur le Vieux continent.
Il vient raconter ce que nous ne connaissons pas, ce dont nous n’avons qu’une idée floue, les vins australiens, la douceur des collines de Koonunga, la qualité de la lumière du sud de l’île-continent. Il insiste toujours beaucoup sur la lumière australe, comme un facteur de maturité des raisins que nous n’imaginons pas du tout. Il a les yeux qui brillent et on comprend tout l’amour qu’il porte à ce pays si lointain pour nous.
Daniel Pires est sommelier. Un bon, voire un grand sommelier. Je le sais pour l’avoir pratiqué quelques années de suite au restaurant Laurent, ce merveilleux endroit bien planqué dans les jardins des Champs-Élysées. Pour avoir fait toute sa carrière dans ce sanctuaire du classicisme le plus contemporain et sous la bienveillante direction du grand Philippe Bourguignon et de son adjoint, l’excellent Patrick Lair, aujourd’hui à la retraite l’un et l’autre, il n’en est pas moins un garçon curieux et follement passionné de vins, au point de le croiser dans les endroits les plus improbables. Au salon des vins bizarres, par exemple. Où j’étais aussi, je le confesse. C’est dire sa largeur de vue (et la mienne, au passage).
Aujourd’hui, Daniel quitte le Laurent pour donner un tour nouveau à sa carrière. « Une création d’entreprise », dit-il, mais dans un endroit mythique, l’espace de la rue Troyon à l’Étoile qui a accueilli le restaurant gastronomique de Guy Savoy pendant des années. Il aura la charge de créer la carte des vins en tant que chef-sommelier dans ce nouvel établissement à qui nous souhaitons le meilleur. Et à lui, aussi, surtout.
Nicolas de Rouyn
La photo : de gauche à droite, Daniel Pires, Patrick Lair, Philippe Bourguignon et le chef du Laurent, Alain Pégouret. Il manque sur cette photo Ghislain Mahieu, l’actuel chef-sommelier du Laurent.
La tristesse de la disparition de Jean-Louis Foucault (Clos Rougeard) dit « Charly » à la fin de l’année 2015 ne doit pas cacher le bonheur de savoir encore Bernard Foucault dit « Nady », son frère, parmi nous. En effet, une erreur malheureuse nous a fait indiquer page 49 de notre magazine que Nady nous avait quitté.
Avec toutes mes excuses,
LE VIN :
Vin très équilibré et bien fait aux arômes d’épices, de mûre et de cerise noire. Ce 2010 composé de cabernet-sauvignon, syrah, carignan et grenache est d’inspiration très méditerranéenne tout en étant très frais.
LE DOMAINE :
Nicolas Abou Khater, diplômé de l’université de Bourgogne, possède un vignoble sur les coteaux de Zahlé dans la Bekaa. Il vivait en vendant son raisin à un vigneron de la région avant de créer Coteaux du Liban en 2000. Ses vins ont été très vite considérés parmi les plus grands du Liban. Mort en 2009 dans un accident, la cave est depuis dirigée par sa femme Roula, pianiste de métier, et son fils Roland, qui n’a pas encore terminé ses études. Après plusieurs années, ces derniers ont réussi à redonner à cette cave sa réputation d’antan.
Les Arpents des Contrebandiers, chateauneuf-du-pape 2013, Mas Saint-Louis
Ce qu’il fait là
Un beau châteauneuf-du-pape en magnum, c’est toujours un grand moment. Dans dix ans, certes, mais la patience est la mère de toutes les vertus.
Pourquoi on l’aime
Parce qu’il aura fallu attendre que le Bettane+Desseauve le distingue (révélation de l’année en 2015) pour qu’il sorte d’un long anonymat. Ce n’est que justice et nous souhaitons saluer la qualité des vins de la famille Geniest, aux commandes depuis 1890.
Combien et combien
150 magnums. 45 euros le magnum, raisonnable.
« Traduire la pureté des vins de Chablis en image », tel est le défi qui a été posé aux étudiants de l’école berlinoise pour les medias, la communication et l’économie (HMKW) lors de la première édition allemande du concours When Chablis meets Art créé en Belgique il y a six ans. La compétition exigeait d’exprimer, via une série de cinq photos, « l’élégance, la fraîcheur, la pureté et la minéralité des vins de Chablis », élaborés à partir du seul cépage chardonnay sur un terroir calcaire vieux de 150 millions d’années.
De propositions figuratives en concepts abstraits, les vingt-cinq candidats ont déployé un spectre de travail très large pour représenter cette minéralité unique. Il a été évalué par un jury composé d’Anne-Marie Hurlin (bureau interprofessionnel des vins de Chablis), de Sandrine Audegond (domaine Laroche, Chablis), de Nora Bibel, professeur de photographie et coordinatrice du concours à la HMKV, du Dr Ronald Freytag, chancelier de la HMKW, de Peter Fischer-Piel, professeur pour les projets évènementiels crossmedia et interdisciplinaires à la SRH Hochschule de Berlin pour les arts populaires et d’Ursula Haslauer, éditrice de Falstaff Allemagne.
Ci-dessus, Camera de vin, série d’images obtenues par le jeune artiste Till Theißen en laissant « une pellicule plus de trois semaines dans un verre de chablis déposé dans une boîte opaque », a remporté le premier prix (1 000 euros). Ci-dessous, les deuxième et troisième prix ont été attribués respectivement à Huong Nguyen, qui a travaillé sur les strates « formant ensemble le caractère des vins », sol calcaire, raisin et arômes et à Deborah Block qui a choisi d’évoquer l’influence décisive de la lune « sur la vie sur terre et donc également sur la vigne et les vins qu’elle produit. »
Une nouvelle publication entièrement dédiée au champagne a vu le jour le 30 juin dernier. Edité par Epsilon Publishing, société basée à Reims, ce magazine bilingue français-anglais de 124 pages est distribué en kiosque et en librairie (14,90 euros). Pensé comme une « revue du champagne contemporain », C-Le Magazine propose à un rythme pour le moment annuel « une vision moderne et aiguisée où le champagne devient culture. » Un site internet, une présence sur les réseaux sociaux et un club dédié à la dégustation et à l’œnotourisme en Champagne accompagneront cette édition papier d’ici à la fin de l’année.
Outre leurs propositions de séjours dans le vignoble, de bucoliques ou sportives balades entre les rangs de vignes et de pédagogiques visites de leurs chais, les châteaux viticoles sont nombreux à accueillir des expositions artistiques durant l’été (et parfois toute l’année). La preuve par six dans cette revue non exhaustive de la saison 2016.
Château des Demoiselles
Parues dans le numéro 3 d’En Magnum, les photos ci-dessus sont l’œuvre du photographe Pascal Fauvet, dont on pourra apprécier le travail au château des Demoiselles dans le cadre de la dix-huitième édition de la manifestation Art et vin organisée par les vignerons indépendants du Var. Jusqu’au 18 septembre, ses photos seront exposées au caveau de vente de cette belle bastide provençale datant de 1830, à laquelle on accède par une longue allée de platanes centenaires et qui dispose de cinq chambres d’hôtes à découvrir ici. Le programme complet des manifestations de l’été au château est là.
Château Sainte-Roseline
La seizième proposition estivale de ce cru classé de Provence qui entretient une relation suivie avec l’art contemporain est une exposition intitulée D’un infini à l’autre. Visible jusqu’au 16 octobre, cette installation des sculptures monumentales de Benoit Lemercier, qui propose « une vision artistique des mystères du monde qui nous entoure » en s’appuyant sur différentes théories scientifiques, est un « voyage au coeur de la matière », de l’infiniment grand (série Hypercube) et de l’infiniment petit (série Supercordes). Les œuvres de Benoit Lemercier sont présentes dans les collections du Fond national d’art contemporain et dans d’importantes collections privées en France, en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et aux Etats-Unis. Le programme complet des propositions œnotouristiques du château, qui organise le 9 octobre sa première journée d’art contemporain, est à retrouver ici. BenoîtLemercier, Supercordes
Château La Coste
Fruit des “carte blanche” données chaque année depuis 2004 par Patrick Mc Killen à des architectes, designers et artistes du monde entier « pour créer des œuvres inédites qui s’intègrent de façon magistrale dans le paysage » , le parcours « Art & Architecture » du château La Coste est un musée à ciel ouvert qui accueille sur 200 hectares près de 75 000 visiteurs par an. Jusqu’au 24 septembre, en collaboration avec Lisson Gallery et Kamel Mennour, il sera enrichi par des œuvres nouvelles et récentes de l’artiste coréen Lee Ufan, dont la dernière exposition en France date de 2014 (c’était au château de Versailles). Cette installation est conçue comme une extension de House of Air, la commande artistique faisant partie de la collection permanente du château. Au château La Coste, il y a aussi un café-restaurant, une librairie, des ateliers d’initiation à la viticulture biologique et biodynamique et des concerts et des séances de cinéma sous les étoiles, tout le programme de l’été est là.
Château de Jau
Situé dans la vallée de l’Agly et au pied des Corbières, le vignoble d’un seul tenant en appellation côtes-du-roussillon du château de Jau accueille des œuvres le temps d’un été depuis la fin des années 70, Sabine Dauré ayant « souhaité donner une dimension culturelle au domaine en investissant un magnifique espace de 700 m2 », ancienne magnanerie qui a troqué l’exploitation des vers à soie pour l’exposition de grands noms de l’art contemporain (Arman, Ben, Tàpies, entre autres). Cette saison, l’endroit accueille les œuvres de l’artiste Chantal Raguet qui a choisi d’inscrire son travail sur le terrain du “décoratif”, ce « champ d’action qui n’était ni le décor, ni l’ornement, ni les arts décoratifs, mais plutôt une dimension transversale qui interrogerait leurs frontières. » Sous le titre Fauves Attractions, l’installation visible jusqu’au 25 septembre prolonge le travail que l’artiste mène avec humour depuis 2009 autour du fauvisme, un courant artistique ici remis à sa place, la région ayant beaucoup compté pour « les peintres ayant fait les grandes heures de ce mouvement. »
Château de Pommard « La fabrication d’un vin est semblable à celle d’un objet d’art, elle s’enracine dans la même volonté passionnée de créer un chef-d’oeuvre dont le monde se souviendra à jamais », écrit Michael Baum, propriétaire du château de Pommard, le plus grand monopole privé de Bourgogne (20 hectares), en introduction au programme de manifestations culturelles lancé par la propriété, qui veut mettre en lumière « des artistes contemporains dont l’œuvre entre en résonance » avec son histoire et ses valeurs. Sous le commissariat de Camille Morineau, l’espace d’art en plein air et la galerie de Pommard accueillent jusqu’au 20 novembre l’exposition Terre Fertile, Terre Fébrile de l’artiste Johan Creten, sculpteur de renommée mondiale qui fut l’un des premiers, au milieu des années 80, à se consacrer à la céramique, entendue ici comme « ensemble de pratiques et de matériaux qui ont pour point commun l’utilisation de la terre et son passage au feu. » Cette technique parmi les plus anciennes qu’ait inventée l’humanité « participe aujourd’hui d’un renouveau de la sculpture. »
JohanCreten, La Cathédrale. Photo : Bénédicte Manière.
Château Lynch-Bages
Très férue d’art contemporain, la famille Cazes invite chaque année un artiste à exposer son travail au château Lynch-Bages depuis 1989. Au fil des ans, avec la coopération de la galerie Lelong (Paris et New York), les visiteurs ont ainsi pu découvrir dans les chais du grand cru classé de Pauillac les œuvres de Pierre Alechinsky, James Brown, Ryan Mendoza, Emilio Perez, Ernest Pignon-Ernest, Arnulf Rainer, Paul Rebeyrolle, Antoni Tàpies, Barthélémy Toguo, Jan Voss, Günther Förg, Jiri Kolàr, Gérard Titus-Carmel et Jean Le Gac, quatorze artistes qui font cette année l’objet d’une rétrospective visible jusqu’au 31 octobre. L’exposition Retrospective est ouverte au public tous les jours de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h, sur réservation au 05 56 73 19 31 ou en écrivant à [email protected].
Voilà ce que dit Amélie Nothomb à Charles Philipponnat. L’auteur de Hygiène de l’assassin et l’auteur du clos-des-goisses 2006 enfin réunis chez Taillevent pour une conversation finement croisée. Deux visions inspirées du champagne par deux beaux esprits qui élèvent les bulles au rang du rêve, de la poésie, de l’objet d’art enfant du génie éclairé de la civilisation des Lumières. C’est notre ami Jean-Luc Barde qui a préparé cette rencontre au sommet.
Vos deux vies sont accompagnées, traversées par le champagne, pourquoi, comment ?
Amélie Nothomb : Je suis une enfant d’ambassade. Je suis née quand mon père était consul de Belgique au Japon. Dans toutes les ambassades de la terre, l’eau c’est le champagne et le fournisseur de la Belgique était à l’époque Laurent-Perrier, il y a pire. Mes parents recevaient mille personnes par mois. Je n’étais pas invitée à ces réceptions, mais je n’en étais pas exclue. Petite, je passais à quatre pattes au milieu des gens, personne ne me chassait, ne me parlait, je faisais partie des meubles et j’avais remarqué que les adultes buvaient quelque chose de très intéressant. À l’âge de deux ans et demi, j’ai saisi une flûte et j’ai bu ce qu’il en restait. Je ne savais pas ce que c’était, mais ça m’a enchantée. C’est là qu’a commencé une longue carrière de finisseuse de flûtes qui a bercé mon enfance. Je ne le faisais pas en cachette, ça n’était pas mal vu. Très vite le contrat avec mes parents fut ainsi : « Ma fille, du moment que tu es la première de la classe, tu fais ce que tu veux. » Je pense que j’y ai souscrit pour pouvoir continuer à boire au cours des réceptions, de manière aussi discutable et si peu discutée.
Charles Philipponnat : Mais à deux ans et demi, au bout de trois coupes, vous deviez sombrer dans l’inconscience.
David Bolzan prend la direction générale des Vignobles Silvio Denz, entité constituée par les châteaux Péby Faugères, Faugères, Cap de Faugères et Rocheyron à Saint-Emilion et Lafaurie-Peyraguey à Sauternes. Originaire de Bordeaux et âgé de 46 ans, David Bolzan a travaillé dix-huit ans au sein de la maison de négoce Cordier Mestrezat Grands Crus, dont il assurait la direction générale depuis dix ans. Nouvellement créé, le poste qu’il rejoint aujourd’hui « vise à accélérer le développement ainsi que les ambitieux projets des Vignobles Silvio Denz » David Bolzan aura également pour mission d’assurer la synergie entre ces châteaux bordelais et la maison Lalique, également propriété de Silvio Denz.
Si rien ne bouge rive gauche, Éric Larramona continuant à officier en tant que directeur d’exploitation du premier grand cru classé de Sauternes, les châteaux de Saint-Emilion auront désormais pour directeur d’exploitation et de gestion Yann Buchwalter, qui a passé dix-sept ans au sein du groupe Edmond de Rothschild, dont quinze à la direction technique du château Clarke (Listrac-Médoc). Ce dernier succède à Alain Dourthe, présent dès 1997 à Faugères auprès de la famille Guisez, que Silvio Denz remercie de l’avoir accompagné pendant près de dix ans « couronnés de succès », du millésime 2005 distingué d’un “100 points Robert Parker” à l’intégration au classement de Saint-Emilion des châteaux Faugères et Péby Faugères en passant par le suivi de la réalisation du chai de Mario Botta inauguré en 2009.
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