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Porto célèbre ses vins fortifiés

260 ans, ça se fête. Au nord du Portugal, Porto a célébré ses vins en grande pompe au cours du Port Wine Day, le 10 septembre dernier.

Par Christelle Zamora

Âgée de 260 ans, la dénomination de la région de production du Douro n’est pas une vieille dame pour autant. Elle a pour élixir des vins fortifiés, c’est-à-dire des vins auxquels de l’alcool a été ajouté en cours de fermentation, une pratique très présente dans le bassin méditerranéen, parmi les plus appréciés au monde. Et il faut bien reconnaître que certains portos ignorent, parfois au-delà de 100 ans, l’outrage de l’âge. Preuve en a été donnée par le spécialiste Bento Amaral, du service des agréments de l’Institut des vins du Douro et de Porto (IVDP), avec une dégustation de quatorze portos rares parmi lesquels une série de colheita de 1938, 1952, 1963, 1968 signés Adresen, Niepoort, Kopke et une autre de vintage 1935, 1952, 1983, 1996 issus des maisons Ramos Pinto, Quinta do Noval, Vintage Port, Ferreira…

Outre la création d’une carafe à décanter par l’architecte Alvaro Siza, ce vénérable anniversaire a évidemment donné lieu à un dîner, inauguré par Luís Capoulas Santos, ministre de l’Agriculture, avec 200 invités triés sur le volet. Les plus jeunes ont aussi été invités à la fête, dix-huit Port Wine Sunset Party et Garden Party ayant été organisées par les grandes firmes. Chez Churchill’s, une expérience sensorielle a mêlé musique électronique, projection et dégustation de portos tawny. Différentes dégustations ont également permis d’apprécier les vins rouges secs du Douro dans leur diversité. Manuel de Novaes Cabral, l’actuel président de l’IVDP, s’est déclaré très satisfait de cet événement et entend renouveler l’expérience le 10 septembre 2017 à Porto et dans la région du Douro. On a hâte !

Hôtel viticole


Installé à Lauris, entre Durance et Lubéron, le domaine de Fontenille inaugure en cette période de vendanges une nouvelle proposition à destination de ses hôtes (l’endroit est membre du réseau des Small Luxury Hotels of the World), escapade d’une nuit et un jour mêlant l’œnologie et la gastronomie avec pour fond « l’ambiance passionnée et concentrée d’un vignoble en pleine effervescence. »

Jusqu’au 18 octobre, les amateurs résidant à l’hôtel pourront ainsi « s’improviser vendangeurs » (cueillette manuelle des raisins, tri des grappes autour de la table de tri, initiation au processus de vinification), apprécier la cuisine étoilée de Jérôme Faure au restaurant gastronomique Le Champ des Lunes (ou sa déclinaison “bistronomique” à La Cuisine d’Amélie) et, bien sûr, déguster les cuvées du domaine sur la terrasse de la bastide, en surplomb du parc.

Domaine de Fontenille, à partir de 299 euros le séjour « de la vigne à la cave ». Renseignements et réservation au 04 13 98 00 00.

C'est parti pour les vendanges

Les amateurs qui voudraient voir d’un peu plus près la réalité du métier seront accueillis dès ce week-end et jusqu’à fin octobre par les vignerons champenois de la Côte des Bar. Six domaines labellisés Vignobles & Découvertes sont partenaires cette année de l’opération consistant à faire participer des “vendangeurs d’un jour” à la récolte manuelle des raisins, une initiation complétée par une dégustation de différentes cuvées afin de découvrir « les nombreux cépages et leurs arômes » et par un repas avec les vendangeurs et le vigneron, tradition oblige.

Vendangeur d’un jour en Champagne, les domaines concernés et les dates programmées sont .

C’est parti pour les vendanges

Les amateurs qui voudraient voir d’un peu plus près la réalité du métier seront accueillis dès ce week-end et jusqu’à fin octobre par les vignerons champenois de la Côte des Bar. Six domaines labellisés Vignobles & Découvertes sont partenaires cette année de l’opération consistant à faire participer des “vendangeurs d’un jour” à la récolte manuelle des raisins, une initiation complétée par une dégustation de différentes cuvées afin de découvrir « les nombreux cépages et leurs arômes » et par un repas avec les vendangeurs et le vigneron, tradition oblige.

Vendangeur d’un jour en Champagne, les domaines concernés et les dates programmées sont .

L'avenir est au bonheur

Présent en Afrique du Sud depuis 2010 avec une propriété de 70 hectares (L’Avenir), le groupe Advini vient d’acquérir à deux pas le domaine Le Bonheur, 163 hectares situé au cœur de Stellenbosch, et de prendre une participation majoritaire dans une propriété considérée comme « la maison du chenin blanc » et située sur les contreforts de l’Helderberg, Ken Forrester Vineyards. Sur le même fonctionnement qu’en France, où les vignobles et maisons passés sous bannière Advini, Ogier à Châteauneuf-du-Pape, Laroche à Chablis, Vignobles Jeanjean en Languedoc, Cazes en Roussillon, Gassier en Sainte-Victoire, Rigal à Cahors, entre autres, représentent 2 072 hectares, Ken Forrrester reste président de la société. « Il en poursuivra le développement en s’adossant à la force de vente d’Advini dans de nombreux pays. Ken Forrester Vineyards et Advini ambitionnent ainsi de doubler l’activité dans les prochaines années. »

L’avenir est au bonheur

Présent en Afrique du Sud depuis 2010 avec une propriété de 70 hectares (L’Avenir), le groupe Advini vient d’acquérir à deux pas le domaine Le Bonheur, 163 hectares situé au cœur de Stellenbosch, et de prendre une participation majoritaire dans une propriété considérée comme « la maison du chenin blanc » et située sur les contreforts de l’Helderberg, Ken Forrester Vineyards. Sur le même fonctionnement qu’en France, où les vignobles et maisons passés sous bannière Advini, Ogier à Châteauneuf-du-Pape, Laroche à Chablis, Vignobles Jeanjean en Languedoc, Cazes en Roussillon, Gassier en Sainte-Victoire, Rigal à Cahors, entre autres, représentent 2 072 hectares, Ken Forrrester reste président de la société. « Il en poursuivra le développement en s’adossant à la force de vente d’Advini dans de nombreux pays. Ken Forrester Vineyards et Advini ambitionnent ainsi de doubler l’activité dans les prochaines années. »

Appli Grand Tasting : notre sélection Monoprix

Après Clos Puy Arnaud dont on ne se lasse pas, voici le plus français des Argentins, de la région de Mendoza : un cabernet sauvignon épatant à 10,50 € (Domaine Bousquet). Ne ratez pas non plus le Sicilien, du cépage Frappato, un rouge enjoué à 7,50 €. Et bien sûr, toutes les belles maisons qu’on adore : Château Thivin, Dauvergne-Ranvier, le champagne Devaux et son élégant oeil-de-perdrix en exclusivité, le Mas de Libian

Appli Grand Tasting : notre sélection iDealwine

Le spécialiste des ventes aux enchères se lance dans la course avec 250 références, avec des remises allant de 10 à 50%. Entre signatures prestigieuses et découvertes, régions françaises et vins étrangers, on a fait notre choix : le mythique californien Ridge Vineyards en 2010, le Fronsac Château de Carles 2012, le Blanc de Blancs du Champagne de Sousa, la cuvée Terres Chaudes 2012 du Domaine des Roches Neuves à Saumur-Champigny, le Haut-Médoc Château Belle-Vue 2012. Encore d’autres pépites vous attendent : foncez, l’inscription au site est gratuite !

Le petit magnum est devenu grand

Lancé en 2012 et inspiré d’une bouteille ancienne aux airs de “petit magnum” retrouvée dans les caves de la maison Bollinger (nous vous avions raconté l’histoire ici), le flaconnage 1846 a d’abord uniquement concerné la bouteille de champagne Special Cuvée de Bollinger. Un an après, cette forme a été déclinée en demi-bouteille, puis en magnum. Dans la famille 1846, on peut désormais demander le jéroboam (soit un double-magnum), “grand” dernier venu récemment compléter cette belle collection de flacons.

Champagne Bollinger, Special Cuvée, 299 euros le jéroboam en caisse bois

Nouvelles cuvées à la cave de Tain l’Hermitage

Ambassadrice historique des vins des Côtes du Rhône nord, dont elle vinifie environ la moitié de la production, la cave de Tain l’Hermitage occupe également la première place en Europe pour ce qui concerne la production de vins issus de syrah. Entre le soin apporté à la conduite du vignoble en appellation hermitage de son président-fondateur (qui donne la cuvée Gambert de Loche) et les investissements conséquents (10 millions d’euros) qui ont été consentis pour moderniser le chai, pas pour vinifier davantage de raisins, mais pour « les respecter encore davantage en les vinifiant par parcelles », la coopérative s’emploie à faire rimer ses 80 ans de savoir-faire avec les exigences du jour.

« Des terroirs d’exception, des équipes motivées et des jeunes vignerons, des savoir-faire, le développement durable inscrit dans son ADN, l’ambition de vinifier encore davantage en petits volumes, une fiabilité reconnue sur les marchés mondiaux, la cave de Tain assurément va dans le sens de l’histoire », explique Xavier Gomart, son directeur. Et le sens de l’histoire, c’est aussi plus de bio. Si la production répond déjà en totalité aux exigences de la charte « Vignerons en développement durable » (un label arboré depuis 2009), trois viticulteurs et la cave elle-même, sur ses vignes en propriété, sont désormais en bio. L’idée est de produire bio, bien sûr, mais aussi d’envisager l’application de ces méthodes comme « un laboratoire dont les avancées profitent à l’ensemble du collectif. »

Derniers développements en date pour la coopérative, l’œnotourisme a fait l’objet d’un riche programme d’activités à l’intention des amateurs cet été et l’habillage des bouteilles a été revu. « Vendre 5,4 millions de bouteilles à des prix respectant le travail du vigneron et en conquérant sans cesse de nouveaux marchés dans le monde implique une adaptation permanente aux marchés et une bonne communication auprès des clients. » Ceux-ci découvriront donc cet automne que la gamme des vins (IGP et AOC) de la cave de Tain a été entièrement revisitée afin de refléter toute la palette d’expressions de ses vignerons. Cette métamorphose inclut de nouvelles étiquettes, mais aussi de nouvelles cuvées qui seront notamment présentées à Paris lors du Grand Tasting, les 25 et 26 novembre prochains.