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Quincy 2014, Domaines Tatin


 

Quincy 2014

LE VIN :
Les vignes de Chaumoux. Pour fêter les 80 ans de l’appellation, quoi de mieux que ce vin issu de graves argileuses grises et orangées, à l’attaque puissante et charnue dotée d’une tension saline qui se poursuit toute en profondeur. Ce cru avive les papilles et le rendu gastronomique sur une salade de langoustines est de haute tenue.

15,5/20

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LE DOMAINE :
Uni à la vigne et à la cuve, ce couple de la viticulture berrichonne fait domaine à part. Chantal exploite le domaine des Ballandors, planté essentiellement en jeunes vignes. Les vins du domaine du Tremblay sont ceux de Jean. Ce dernier, passionné d?histoire, est à cheval sur l?étiquette des riches heures du duc de Berry comme sur la qualité de ses vins. Sur Reuilly, les demoiselles Tatin (un petit clin d?½il à la grand-tante de Sologne passée à la postérité pâtissière) méritent de l?attention dans les trois couleurs.

Quincy-Ballandors2011


Ceux de Crozes-Hermitage et de Grignan-lès-Adhémar sont plus forts que tout

L’exposition permanente à l’actualité fait des ravages, mais nous avons une sortie. Pour recommencer, ou pour continuer, à croire à quelque chose, rien de tel qu’un petit tour dans le vignoble. Où, contre les caprices d’un ciel toujours plus changeant et les diktats d’une administration toujours plus kolkhozienne, le vigneron se porte bien et aligne les performances. Quel talent, cet air frais.

Premier exemple (qui commence mal pourtant)
C’est un de ces ratages dont la France compte trop d’exemples. Un urbanisme de misère, pas vieux, déjà mort, bien coincé entre rocades, centres commerciaux, éléphants bleus, éoliennes, centrales atomiques. Cette triste plaine déroule ses gâchis de Valence à Tain-L’Hermitage ou presque, c’est sinistre.
C’est pourtant là, du gros fleuve aux contreforts du Vercors, qu’une appellation aligne les succès, volume et valeur, plus de huit millions de cols bien vendus. Une appellation qui, avec sa sœur d’en face (saint-joseph), est celle qui a connu la plus belle progression en 2015. C’est crozes-hermitage et ça va bien. Sans ce succès, il y a de fortes chances pour que l’appellation disparaisse au bénéfice du mitage organisé, pas de valorisation des vignes et hop, c’est vendu à un promoteur et l’appellation se dissout dans le pavillonnaire, il y a une logique.

Crozes-hermitage, c’est une production importante de vins consensuels assez pour rencontrer un public de plus en plus vaste, Parisiens adeptes de la « bistronomie » en tête de cortège, comme toujours, ceux-là même qui ont fait (et défait) la gloire du bouzy, du riesling, des loires, du beaujolais, du « nature ». En plus, les syrahs du quartier vieillissent bien. Et dans crozes-hermitage, il y a hermitage qui tire toujours un soupir de ravissement aux connaisseurs. Et plus d’un millier de vignerons dont un bon tiers portent son raisin à la cave de Tain-L’Hermitage, une coopérative parmi les meilleures de France. Et quelques vignerons au top – comprendre qu’on connaît leurs noms. C’est Yann Chave, l’un d’entre eux (aucun lien de parenté avec Jean-Louis Chave, l’idole de l’Hermitage) qui les nomme : « Laurent Combier, Domaine du Colombier, Alain Graillot, Domaine des Entrefaux, Domaine des Bruyères, François Tardy, Gilles Robin. Et les grandes maisons, bien sûr. Jaboulet, Ferraton, Delas, qui font beaucoup de bien à nos affaires communes. » Il oublie juste de se citer lui-même, tout en précisant à raison : « Cette notoriété est un puissant facteur de reconnaissance pour l’appellation. » Dans la catégorie émergente, nous avons rencontré deux inconnus avec infiniment de plaisir. Le domaine Melody, il s’appelle comme ça à cause des pêchers Melody arrachés pour construire la cave. Un jeune couple qui fait très bien. Et l’étonnant Gaylord Machon et ses productions auto-psychanalytiques. Son blanc s’appelle « La fille dont j’ai rêvé » parce qu’il n’a eu que des garçons (qu’alliez-vous croire ?). Crozes-hermitage, l’appellation, a même de la place pour des vignerons créatifs, c’est dire la réussite.

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Le jardin de Pape Clément

Dans le cadre des belles propositions œnotouristiques déployées par Bernard Magrez dans ses grands crus classés bordelais, La Tour Carnet, Fombrauge et Pape Clément, ce dernier se laisse approcher par l’amateur sous différents angles. Voici deux approches, il y en a d’autres .



Visite du jardinier
Dans le parc autour duquel s’épanouissent les 60 hectares de vignes du célèbre grand cru classé de Graves, de très vénérables oliviers « veillent en silence » sur l’architecture néogothique des lieux et sur les différentes parcelles du jardin, notamment celle qu’occupent les plantes rares utilisées en biodynamie. Dissimulé par le majestueux cèdre du Liban qui fait face au château, le potager qui alimente en fruits et légumes de saison le restaurant du propriétaire des lieux (La Grande maison) accueille un hôtel à insectes, ces indispensables amis de la biodiversité. Une palmeraie, une collection d’agrumes, des poules (baptisées Clémence et Clémentine), une dégustation et une surprise figurent au rang des différentes découvertes qui jalonnent cette promenade.
12 euros par personne, chaque jeudi à 10 h, sur réservation au 05 57 26 38 34.


Visite des 5 sens
Initiatique et ludique, le nouveau « voyage sensoriel » au cœur de Pape Clément, son histoire et ses vins, mis en place en mai dernier, débute par le toucher (découverte tactile des terroirs et des vignes). Ensuite, ce sont les qualités olfactives de l’amateur qui seront sollicitées par les arômes de chêne et les millésimes en création. Un film sur le château et son évolution depuis 1250 réclamera l’attention de vos yeux avant que ceux-ci, momentanément aveuglés le temps d’une dégustation, ne doivent s’en remettre à votre palais. Quant à l’ouïe, chut, on n’en dira pas plus sur « la partie la plus surprenante de cette visite »
, parcours œnologique d’une durée de deux heures incluant cinq vins.
49 euros par personne, tous les jours, sur réservation au 05 57 26 38 34.

PapeClément-visitedes5sens

Le festival du château Roubine

La huitième édition du festival organisé par Château Roubine (Lorgues), se déploiera cette année en deux concerts donnés le même soir, samedi 30 juillet. Présenté par le chroniqueur Alain Duault, ce rendez-vous débutera à 19 h 30 avec le programme « Frédéric Chopin, un amoureux du bel canto », interprété par le pianiste François Chaplin.

Après un entracte dédié à la dégustation « sous les grands arbres du parc » des vins de cette propriété menée en agriculture raisonnée, la mezzo-soprano Béatrice Uria Monzon prendra la suite avec « Maria Callas, une vie, un destin », programme lyrique qui déroulera « les plus belles pages de Puccini, Bellini, Verdi et Bizet » (voir détail ci-dessous).

Le château conseille au public de venir dès 19 h (placement libre) et de prévoir un lampe de poche (parking dans le vignoble) et une “petite laine”, ce concert assis se déroulant en plein air.
Tarif 35 euros (concert + collation provençale), réservation au 04 94 85 94 94 (places limitées).

« Le temps d’une douce nuit d’été,
la musique de Chopin et le souvenir de Maria Callas, interprétés par deux virtuoses, imprégneront de leur magie la quiétude du somptueux parc privé du château, situé à l’orée des vignes »

VoixenVignes@ChateauRoubine

Madiran, le roadbook

A l’attention des amateurs de passage dans le Sud-Ouest, signalons que l’office de tourisme Val d’Adour et Madiran a mis en place un parcours en sept étapes permettant de découvrir la région d’un point de vue exclusivement viticole, historique et contemporain. Ce voyage au cœur des appellations madiran et pacherenc-du-vic-bihl est nourri par des informations dispensées via des QR codes à chaque étape.

Les stops :

1-Vigne de la liberté, plantée en 1989 à Madiran à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française.

2-Conservatoire d’arrufiac, parcelle plantée de 200 variétés de ce cépage.

3-Vignes préphylloxériques du domaine Labranche-Laffont.

4- Menhirs de Château Bouscassé.

5- Découverte de la parcelle de Pouymarie (AOC pacherenc-du-vic-bihl) du domaine du Moulié.

6-Cabane d’observation du château Montus, sur la parcelle de La Tyre située à 260 m d’altitude. 

7-Vigne des 100 pieds (sélection de cabernet franc) du domaine Pichard.

Le roadbook est à télécharger ici.

roadtripenMadiran

Soir d'été à Gigondas

Lundi soir, sous les platanes de la place du village de Gigondas, la cinquième édition du dîner annuel organisé par l’appellation réunissait 600 gastronomes autour des vins issus de ce terroir montagneux « enchâssé dans l’écrin des Dentelles de Montmirail » et des mets concoctés par cinq chefs de la région.

Invités à mettre en valeur les « expressions particulières du grenache d’altitude, associé à la syrah et au mourvèdre » qui caractérisent cette AOC productrice de rouge (et d’un tout petit peu de rosé), Laurent Deconinck (L’Oustalet, Gigondas), Serge Ghoukassian (Chez Serge, Carpentras), Pierre Jouvaud (Maison Jouvaud, Carpentras), Sandra-Rose et Jean-Jacques Prévôt (Maison Prévôt*, Cavaillon), Raoul Reichrath (Gastrobar, Faucon) ont accordé les meilleurs produits locaux au travail de près de 49 domaines de l’appellation.

Parfaite illustration du savoir-faire des uns et des autres, et de ce que l’œnotourisme peut offrir de meilleur, le temps d’une soirée d’été dans le parfait décor de la montagne admirable (mons mirabilis, devenu Montmirail), cet événement a accueilli amateurs locaux, visiteurs « français ou étrangers », professionnels et journalistes.

« Le calcaire des Dentelles de Montmirail apporte une minéralité distinctive à ce cru très spécifique de la Vallée du Rhône méridionale. La profondeur des vins de Gigondas leur permet une longue garde, tandis que leur fraîcheur les rend agréables dès leur jeunesse. »

L’AOC Gigondas en quelques chiffres :
• 1 230 hectares
• 99 % de vins rouges, 1 % de rosés
• 205 producteurs et négociants
• 37 % des volumes vendus à l’export

(Erratum : malencontreusement publié une fois l’événement passé, cet article a été modifié. Toutes mes excuses aux vignerons de Gigondas pour cette faute d’inattention. A.C.)

Têtes de cuvée #1

Avec Mathieu Garçon, et depuis des années, nous parcourons le vignoble
pour rencontrer les propriétaires, directeurs ou vignerons.
Voici, pour En Magnum une première sélection de nos têtes de cuvée.


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1

BERNARD MAGREZ
(BORDEAUX ET LE RESTE DU MONDE)

Fin stratège des grands vins, l’infatigable Bernard Magrez déborde d’activités diverses qui, toutes, portent son amour de la belle ouvrage à des sommets jamais atteints. Ses quatre crus classés constituent un portefeuille unique et le reste de ses propriétés, une collection sans équivalent.

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PIERRE-EMMANUEL TAITTINGER (CHAMPAGNE TAITTINGER)

Après les péripéties incroyables du rachat de la marque qui porte son nom, il a remis celle-ci sur les rails qu’elle n’aurait jamais du quitter en s’entourant d’une bande de jeunes talents comme on en croise rarement. Mais le chef de cave est un homme d’expérience, un ancien, le dépositaire du style maison. C’est rassurant.
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3

CAROLINE FREY (BORDEAUX, RHONE, BOURGOGNE)

Patronne et œnologue des vignobles de sa famille, elle était aussi tout naturellement la meilleure ambassadrice de ses vins. La naissance de sa fille l’a obligée à se concentrer sur les vins, moins sur les voyages. Elle a signé un la-chapelle 2012 qui s’installe en haut de l’affiche et un la-lagune 2014 de tout premier ordre. histoire de rappeler au monde qu’avec du caractère et du talent, tout est possible. On l’attend maintenant sur ses grands crus bourguignons.
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4

BASILE TESSERON (CHATEAU LAFON-ROCHEt A SAiNT-ESTEPHE)

En reprenant des mains de son père Michel les rênes du domaine, il y a apporté les exigences de sa génération. Jeune père de trois fils, il sait l’obligation de pérenniser la viticulture de son domaine et d’envoyer ses vins au milieu des étoiles. La course à l’excellence enchante ce faux nonchalant qui ne laisse à peu près rien au hasard.

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5

LES SOEURS DE NONANCOURT (CHAMPAGNES LAURENT-PERRIER, SALON ET DELAMOTTE)

Au décès de Bernard de Nonancourt, toute la Champagne s’est perdue en conjectures. qui allait faire main basse sur Laurent-Perrier, la belle maison qu’il laissait à ses filles ? Personne, en fait. Elles n’ont pas décidé de se laisser faire par la difficulté annoncée et,
cinq ans après, Laurent-Perrier va très bien, merci.
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6

JEAN NOUVEL POUR CHATEAU LA-DOMINIQUE

Ce beau ténébreux est l’architecte Jean Nouvel, une pointure mondiale qui est venu en retrouver d’autres au milieu du vignoble de Saint-émilion. Lui, il a fait le très beau chai du château La-Dominique, l’une des propriétés de la famille Fayat. Si on le regarde de trois quarts face, c’est une sorte de catamaran rouge qui fend la mer de vignes sur le plateau, juste à côté de la lemniscate (un huit couché) de Cheval Blanc. C’est tout Saint-émilion qui y gagne.

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7

PAUL AEGERTER (JEAN-LUC ET PAUL AEGERTER A NUITS-SAiNT-GEORGES)

Ce grand garçon n’a peur de rien ni de personne. En rejoignant son père dans la maison éponyme, il y a fait souffler un grand vent de nouveauté très inattendu en Bourgogne. Les gammes s’élargissent, se modernisent, la réussite est au coin du bon de commande. En ajoutant au négoce paternel un négoce filial (rosés et côtes-du-rhône),
il a donné de la trésorerie pour porter plus haut les grands crus.

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8

LOUIS-MICHEL LIGER-BELAiR (DOMAiNE DU COMTE LIGER-BELAIR A VOSNE-ROMANEE)

Ce jeune homme s’est endetté pour la vie en rachetant – à sa famille et à ses sœurs, qui ont accepté – les parts du domaine dont il est aujourd’hui le seul propriétaire. Ce qui lui donne une idéassez juste du prix du vin. Lequel vin fait partie de l’élite des coteaux. En attendant que ses récentes activités en Oregon rejoignent ses vosnes (dont le monopole La Romanée)
au panthéon des vins mythiques.

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Photos : Mathieu Garçon

La Petite Cave, bourgueil 2014, Yannick Amirault 


 

La Petite Cave, bourgueil 2014

LE VIN :
Marqué par une texture soyeuse de rêve, ce vin possède la profondeur que l’on recherche dans ce millésime qui a merveilleusement réussi à cette appellation. L’assise tannique est de première grandeur, l’aromatique commence à se mettre en place. C’est l’une des priorités en 2014.

17/20

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LE DOMAINE :
Yannick Amirault est un perfectionniste qui donne le bon tempo sur Bourgueil et Saint-Nicolas, ayant la chance de posséder un bon patrimoine de vieilles vignes. Son fils Benoît l?a rejoint en 2003. Les 19 hectares de cabernet franc répartis sur 25 parcelles sont toujours récoltés à parfaite maturité, privilégiant le fruit et la race du terroir. Les deux tiers du domaine sont sur Bourgueil, le reste étant implanté sur Saint-Nicolas de Bourgueil.

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Olivier Dauga et son cabinet de compétences

Il fallait le voir grimper à travers les garrigues jusqu’au sommet de l’imposante colline ; ce gars, c’était du Pagnol. Revisité chemise à fleurs, certes, mais quand même, on s’attendait à croiser un sanglier ronchon à tout moment, un vol de bartavelles agacées. En haut, le regard tombe vers le sud, voilà une théorie de collines plus petites qui roulent jusqu’à la mer qu’on aperçoit par temps clair. Là, au cœur de cette Provence littorale et débordée, une nature intacte et déserte déroule ses verts sans qu’un toit ou une ligne à haute tension n’indiquent la civilisation pourtant bien là. Incroyable. Olivier Dauga, c’est lui, ne se lasse pas de cette sauvagerie douce et rassurante. Nous étions alors au château de Grand Boise, qu’Olivier conseillait. « J’étais amoureux de l’endroit. » N’en parlons plus, c’est fini. La photo ci-dessous est un bon souvenir.

Olivier Dauga est donc consultant. Il fait partie du top 10 de ces winemakers dont on entend beaucoup parler. Il vient de Libourne, d’une famille de viticulteurs, on peut parler de destin. Comme la plupart de ses contemporains, sa haute stature l’envoie jouer au rugby, c’est comme ça, c’est le Sud-Ouest. Bientôt, il complète cette activité dans la vigne et au chai en développant une étrange passion sans suite pour la distillation. « J’arrive à Sociando-Mallet comme stagiaire à 23 ans. Enfant de Libourne, je découvrais le Médoc, qui représentait pour moi un monde à part, très fermé. Ce ne fût que du bonheur. Je découvre les chais de barriques neuves, tout ce que je n’avais jamais vu du vin. Et là je décide de mettre dans le vin toute l’énergie que j’avais mise dans le rugby. Je prends des cours du soir à la faculté d’œnologie, je m’intéresse à la communication, à la commercialisation, mais surtout à la technique et au bois. » Il conclut par cet aveu qui touche le ciel : « Je deviens ambitieux et presque orgueilleux. » Ce qui, naturellement, l’entraîne vers les crus classés en 1855, la grande aristocratie médocaine.

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Toutes les nuances du jazz

Pour les dix mille festivaliers qui répondent présent chaque année, Saint-Emilion est la destination du week-end. Dès vendredi, sous la baguette de son président, Dominique Renard, le Saint-Émilion Jazz Festival déroulera sa cinquième édition au long de différents concerts, dont plus de dix sont gratuits. Acteur majeur de la scène française depuis sa création, le festival accueillera cette année encore « ses meilleurs protagonistes », tels Tom Ibarra, un « prodigieux guitariste de 16 ans », et Sébastien Arruti, à qui Dominique Renard a donné carte blanche.

« Du légendaire Marcus Miller, qui ouvrira la fête au Parc Guadet, à Jean-Pierre Como et son casting de rêve (Hugh Coltman, Walter Ricci, Stéphane Guillaume, Louis Winsberg, Stéphane Huchard et Thomas Bramerie), tous contribuent à créer ce sentiment de “je ne sais quoi” qui fait le Saint-Émilion Jazz Festival. »

Chaque jour, au bar à vins éphémère, les viticulteurs proposeront à la dégustation une sélection de vingt et un vins issus des quatre appellations de Saint-Emilion (saint-émilion grand cru, saint-émilion, lussac-saint-émilion et puisseguin-saint-émilion). Enfin, c’est une première, deux soirées lounge (Night Music Club samedi et Sophisticated Ladies dimanche) se dérouleront au restaurant Les Belles Perdrix, l’étoilé du premier grand cru classé Château Troplong Mondot. 25 euros, réservation ici.

Saint-Emilion Jazz Festival, du 22 au 24 juillet.
Scène gratuite et concerts payants (35 euros, billetterie ici), tout le programme est .