Ici, on donne chaque semaine la parole à une personnalité du monde viticole, à un vigneron qui nous a plu ou des amateurs passionnés.
A regarder ou à lire.
Margot c’est elle :
Rouge aux lèvres
Fondée en 2013 par Greg Lambrecht, un amateur de vin américain travaillant dans le milieu médical, la société Coravin a breveté un système qui a transformé la façon de servir le vin puisqu’il permet de ne pas avoir à déboucher la bouteille pour le déguster. Protégé du contact de l’air, le vin peut continuer son vieillissement pendant des années et cette innovation a été saluée à l’automne dernier lors des dix ans du Grand Tasting (en lire plus ici sur les dix lauréats de l’innovation bettane+desseauve ).
Très vite adopté par de nombreux cavistes et restaurants en France (dont, entre autres, le Taillevent, les caves Legrand, Lavinia) afin de pouvoir proposer de grands crus “au verre”, le premier modèle de Coravin est aujourd’hui présent chez plus de 500 restaurateurs ou distributeurs dans plus de 30 pays. Mais l’objet a également séduit les particuliers et la fête des pères servira d’occasion au lancement début juin d’une édition limitée de ce « must-have » pour amateurs, déclinée en rouge, or et argent.
Coravin, Model Two Elite, 349 euros
Dans un billet que l’on pourra lire dans son intégralité ici, la cave de Tain l’Hermitage donne des nouvelles de ses vignes : « Depuis la semaine dernière, les premières feuilles se généralisent sur tout le vignoble. Pour cette semaine, les stades phénologiques s’étalent de 2 à 3 feuilles pour les secteurs les plus précoces à “éclatement du bourgeon” à 1 feuille pour les secteurs moins avancés. Les premières ébauches de grappes ont même été observées cette semaine sur des parcelles précoces sur Cornas et l’Hermitage. Le millésime 2016 est donc bien parti, et ce n’est plus qu’une question de temps (à tous les sens du terme). » On se rendra parfaitement compte de tout ceci en images ici.
Du côté des maladies et ravageurs de la vigne, quelques rares mange-bourgeons (noctuelles) sont encore observés ainsi que quelques symptômes d’excoriose, mais la Cave précise que « les interventions aux vignes se font rares car non indispensables. » Des « cabanes » ont été mises en place afin de suivre les populations de tordeuses « et les capsules utilisées pour la lutte en biocontrôle contre ces mêmes tordeuses ont été installées également au cours des deux dernières semaines. »
Enfin, pour pouvoir se revendiquer de la marque « Vignerons en développement durable », la cave réalise tous les deux ans un audit de contrôle de ses avancées en la matière. Le dernier s’est tenu début mars et les résultats seront connus à la fin du mois. Pour en savoir plus sur ce qu’implique la démarche de développement durable entreprise ici en de 2007, pour les vignerons et tous les acteurs concernés, on pourra consulter et télécharger le livret explicatif mis à disposition par la Cave, c’est par là.
Organisateur d’événements privés et publics autour du vin, souvent allié à de la musique, Wine Fictions propose ce jeudi à l’intention des amateurs parisiens une soirée de compétition à propos de laquelle on pourra se renseigner plus avant en écrivant directement à Christophe Hauser, en charge de cette proposition de dégustation d’un genre nouveau ([email protected]). S’il y a des lots à gagner, il y aura également des vins à acheter.
Ce « premier challenge liquide et solide qui fait du bien avec du bon » a déjà fait l’objet d’une soirée inaugurale début avril autour des cinq vins en photo ci-dessus (Domaine Cruchandeau, bouzeron 2014 ; Mas Saint Laurent, cuvée Picpoul et Terret 2012 ; Daniel-Etienne Defaix, Pinot Noir 2012 ; Domaine Chandon de Briailles, savigny-les-beaune 2012 ; Chateau Lalaudey, moulis-en-médoc 2009). Cette deuxième édition sera entièrement consacrée à Bordeaux.
A partir de 30 euros, plus de renseignements ici.
Comme chaque année, il faut se demander qui va en vouloir.
Les Américains semblent tenir la corde sur le 2015. Grand marché d’amateurs curieux, les USA se positionnent déjà via quelques gros marchands de la côte Ouest (ils donnent le ton) et de la côte Est (ils font les volumes).
Londres, comme toujours, explique qu’il va falloir être très light sur les augmentations. Comme la livre ne se tient pas très bien face à l’euro, si le vote du 23 juin sur le Brexit ne se passe pas comme il faudrait, le plongeon risque d’être sévère.
On nous serine en boucle que la Chine serait atone, ce que nous ne croyons pas. Le repli des grands premiers crus dans les ventes aux enchères n’a aucun impact sur les ventes en primeur…
Voici le communiqué de presse qui vient de tomber :
« Joël Robuchon et Bernard Magrez vont cesser leur collaboration à « La Grande Maison » de Bordeaux.
Le chef le plus étoilé du monde avait débuté cette aventure fin 2014 après
le rachat de l’hôtel particulier bordelais par Bernard Magrez. Un projet ambitieux d’hôtel-restaurant « haute couture » pour lequel Joël Robuchon avait pensé une cuisine française d’exception, récompensée par deux macarons au Guide Michelin seulement un an après son ouverture.
Néanmoins, dans un contexte économique difficile avec un ralentissement
du tourisme lié aux attentats de 2015, « La Grande Maison » a décidé de changer de cap et d’adapter sa formule.
Joël Robuchon reste l’ambassadeur des vins Bernard Magrez à travers le monde…
Appellation d’origine contrôlée depuis 2010, le moselle peut être blanc, rouge ou rosé. Elaboré à partir de trois cépages majoritaires, l’auxerrois, cépage blanc originaire de la région, le pinot gris et le pinot noir, ce vin est assez souvent bio, plus de la moitié des vignes de cette AOC étant menée selon le cahier des charges de l’agriculture biologique. Après Vaux en 2014 et Contz-les-Bains en 2015, deux éditions qui ont réuni plus de 4 000 visiteurs sur une journée, c’est au tour de Marange-Silvange d’accueillir ce dimanche la fête des vins de Moselle.
A quinze minutes de Metz, dans un village devenu entièrement piéton pour l’occasion, ce troisième rendez-vous propose aux amateurs de venir découvrir le millésime 2015 en compagnie des vignerons de l’AOC et en même temps que d’autres produits locaux labellisés « Mangeons mosellan » présentés par des agriculteurs venus de toute le département. Plus de soixante vins blancs, rouges et rosés seront proposés à la dégustation et un stand sera réservé aux vins des voisins, Allemagne et Luxembourg, dans une « démarche de coopération transfrontalière entre les acteurs du vin de la Moselle internationale. »
Plus de détails sur cette 3e Fête des vins de Moselle en cliquant là.
Déjà vainqueurs du Sciences Po International Tasting (SPIT), nous vous l’avions annoncé ici, les étudiants de l’EM Lyon ont remporté la finale du Concours de dégustation inter-grandes écoles organisé depuis 2003 par la maison champenoise Pol Roger. L’édition 2016 de cette compétition qui départage les participants sur leurs capacités à identifier six vins blancs et six vins rouges à l’aveugle (identification des cépages, du pays d’origine, de la région, de l’appellation et du millésime) et leur aptitude à comprendre et analyser les vins qu’ils dégustent et exprimer et décrire les émotions qu’ils ressentent a débuté en janvier à Paris, avant de se poursuivre à Lyon, Lille et Bordeaux.
Avant que les dégustateurs de l’EM Lyon ne remportent la victoire, cinq écoles se sont affrontées à Epernay lors d’une ultime épreuve « très disputée » (Ecole normale supérieure, EDHEC Lille, ESSEC, Kedge Bordeaux et EM Lyon). Cédric Jardin, Henri Frangin et Robin Lenfant (photo) se sont imposés « d’une courte tête » devant Normale Sup’, vainqueur de l’édition 2015. L’EDHEC Lille s’est classée troisième. Les vainqueurs ont reçu une bouteille de Brut Vintage 2006 et les autres finalistes une bouteille de Brut Réserve. En plus de cette finale par équipe, une épreuve individuelle a également opposé les étudiants. Elle a été gagnée par Robin Lenfant, récompensé par une bouteille de Sir Winston Churchill 2004.
Réplique française d’un événement que la maison champenoise sponsorise depuis 1992 en Grande-Bretagne, le Varsity Blind Wine Tasting Match opposant depuis 1953 les universités anglaises d’Oxford et Cambridge, rejointes en 2015 par l’université d’Edimbourg, le concours de dégustation Pol Roger réunira comme chaque année les finalistes français et britanniques pour The Pol Roger International University Tasting Competition. En 2015, l’Ecole normale supérieure avait gagné face à Oxford. Le SPIT ayant vu la victoire de l’EM Lyon face à Cambridge et Oxford, nous sommes confiants pour la suite.