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Recherche chef de cuisine

C’est pas le biais d’un appel ouvert à tous les talents de la gastronomie que la maison Moët & Chandon se lance dans le recrutement de son nouveau chef de cuisine, futur porte-parole en charge des accords mets-vins et ambassadeur de l’esprit d’excellence de la Maison. Pour relever ce défi « Moët & Chandon Wants You* », il faut envoyer sa candidature ici avant le 15 avril, accompagnée d’une vidéo d’une minute en anglais et de deux recettes s’accordant avec Moët Impérial, champagne iconique de la Maison. Parmi tous ces prétendants, quatre demi-finalistes seront sélectionnés le 1er juin. Les demi-finales se tiendront le 7 juillet à Epernay et la finale, le 8.

Le savoir-faire et l’art de recevoir sont les deux signatures prestigieuses de notre Maison. Notre futur Chef jouera un rôle essentiel dans l’art d’associer nos champagnes avec les mets les plus savoureux qu’il partagera avec style et panache à travers le monde.
Stéphane Baschiera, président-directeur général de Moët & Chandon

Le jury qui désignera celui ou celle à qui sera confiée la charge des prestigieux dîners régulièrement organisés par la Maison dans ses propriétés champenoises (résidence de Trianon, à Epernay, château de Saran à Chouilly) et dans le monde entier est composé de Benoît Gouez, le chef de cave de Moët & Chandon, Bernard Dance et Pascal Tingaud, ses chefs de cuisine, Yuka Gansser, directrice « visites & réceptions », Olivia de Longueil, chef de groupe senior « événements et partenariats internationaux » ainsi que d’un invité spécial, le chef triplement étoilé Yannick Alléno qui collabore régulièrement avec Moët & Chandon.

La ligne de départ

Nous vous avions déjà parlé ici des Vins kilomètres de Saint-Emilion, une course organisée pour la première fois ce dimanche le Rotary Club Libourne Saint-Emilion au profit de la fondation pour la recherche sur le cerveau (FRC). Si le château La Dominique constituera une étape sur ces deux parcours de 21 et 11 kilomètres dans les paysages vallonnés du vignoble de Saint-Emilion, le château Soutard, également partenaire officiel de l’événement, accueillera quant à lui les lignes de départ et d’arrivée. L’une de ses salles sera réservée à l’école d’ostéopathie de Bordeaux pour le bien-être des coureurs (qui peuvent encore s’inscrire en cliquant) et un point d’information sera dédié à la recherche sur les maladies du cerveau.

Les Vins kilomètres de Saint-Emilion,
18 euros l’inscription aux « 21 km », 13 euros pour les « 11 km »

Bienvenue à bord


Fournisseur officiel de champagne de la compagnie aérienne française La Compagnie, qui opère depuis l’été 2014 des vols en classe affaires à destination de New York depuis Paris et Londres, la maison Piper-Heidsieck a inauguré fin février un programme de dégustation à bord qui sera reconduit à plusieurs reprises dans l’année et relayé sur les réseaux sociaux via le hashtag #piperingoodcompagnie.

Les passagers seront ainsi régulièrement conviés à découvrir des accords mets-vins de Champagne sur la base de quatre cuvées de l’historique maison champenoise fondée en 1785 dont le chef de cave, Régis Camus, été nommé Sparkling Winemaker of the Year à huit reprises au cours des dix dernières années lors de l’International Wine Challenge : Brut NV, Vintage 2006, Rare 2002 et cuvée Sublime.

Ode à la transmission


Yann Fillioux s’apprête à confier les clefs des chais de Hennessy à son neveu, Renaud Fillioux de Gironde, qui a déjà passé 14 ans au sein du comité de dégustation de la Maison. Ce nouveau chapitre de la longue histoire de cette maison de cognac fondée en 1765 a donné lieu à la création de l’impressionnant coffret en photo ci-dessus dévoilé fin février lors d’un diner de gala donné aux Beaux-Arts de Paris. La collaboration entre les familles Hennessy et Fillioux remonte au tout début du XIXe siècle. James Hennessy choisit Jean Fillioux comme maître-assembleur et les générations se succèderont avec une fidélité qui deviendra tradition. Septième du nom à devenir le gardien du temple de la maison Hennessy, Yann Fillioux accompagnera son neveu dans l’aboutissement de son apprentissage avant de se retirer, au terme d’une carrière qui aura duré 50 ans.

En tant que 7e génération de maîtres-assembleurs, Yann Fillioux a honoré la tradition (…) avec talent, vision et respect. C’est avec beaucoup d’émotion que nous sommes témoins du passage de flambeau à son neveu, Renaud Fillioux de Gironde, qui apportera sa propre vision à la Maison et assurera la transmission de son savoir-faire dans le futur

Bernard Peillon, président de la maison Hennessy

Pour rendre hommage au patrimoine et au savoir-faire de Hennessy autant que pour honorer l’arrivée de la nouvelle génération, Yann Fillioux a créé un ultime assemblage. Proposé en édition limitée (250 bouteilles), le cognac « Hennessy·8 » ne sera jamais reproduit et incarne « 250 ans d’excellence, de partage des savoir-faire et de capacité à sans cesse se réinventer. » Ce symbole littéral et figuratif de la transmission du patrimoine d’une génération à la suivante contient huit eaux-de-vie exceptionnelles, dont sept choisies par Yann Fillioux pour illustrer chacun des maîtres-assembleurs qui se sont succédés dans les chais de la maison, lui compris. La huitième a été choisie par Renaud Fillioux de Gironde. Son oncle dit de cet assemblage qu’il incarne la simplicité et la perfection absolue.

Prouesse technique superposant vingt-cinq couches de bois de chêne (une par décennie), l’écrin qui abrite ce cognac d’exception a été créé par l’artiste Arik Levy, avec lequel la maison Hennessy entretient des liens de longue date. Tout comme la carafe en cristal soufflé bouche réalisée par Baccarat et constituée de huit anneaux enchâssés, cette œuvre signée et numérotée évoque « le sens du temps, l’œuvre de la nature et le génie des hommes » et ce lent mouvement fait de perpétuel renouvellement qu’est la transmission des savoir-faire. Quatre verres de dégustation Riedel accompagnent cet ensemble, qui vaut 35 000 euros. Ils sont la réédition d’une production exclusive réalisée par Yann Fillioux et Georg Riedel, il y a plus de 30 ans.


En haut à droite, Yann Fillioux et son neveu. En bas à gauche, Arik Levy , l’artiste qui a créé le coffret qui célèbre cette transmission entre maîtres-assembleurs.
En haut à droite, Yann Fillioux et son neveu. En bas à gauche, Arik Levy, l’artiste qui a créé le coffret qui célèbre cette transmission entre maîtres-assembleurs.


Jean-Claude Le Brun, ancien patron mythique de la RVF, est mort

Jean-Claude Le Brun nous a quittés en début de semaine, après un long combat contre la maladie. Pour ceux qui lisaient la Revue du vin de France dans les années quatre-vingt et jusqu’en 1992, il était celui qui apparaissait tout à la fin de l’ours du journal, sous le titre de Président-directeur général de Leader SA, société propriétaire et éditrice. Pour Michel Bettane et moi-même, il fut celui qui nous fit confiance et nous engagea dans ce magazine qu’il avait acquis avec sa femme, la journaliste Chantal Lecouty, quelques années auparavant. Patron de presse à l’ancienne, au caractère trempé et aux colères de légende, il menait avec une même fougue d’incessants combats éditoriaux et la commercialisation de juteux contrats publicitaires, en particulier pour le compte de son titre fétiche, La Revue Vinicole Internationale, dite RVI, qui connut sous son magistère une flamboyante période de prospérité. Non sans sagesse, il avait laissé la direction de La RVF à sa femme, avec qui il formait un couple haut en couleur, que ceux qui ne percevaient pas la quête d’amour du personnage, pensaient toujours plus près du précipice. À tort, car ces deux-là sont restés unis et amoureux jusqu’à la fin et tout au long de leurs autres aventures professionnelles. Après avoir cédé RVF et RVI, ils acquirent ensemble l’un des grands crus du Languedoc, le Prieuré Saint-Jean de Bébian, et patron de presse et journaliste devinrent des vignerons de talent. Dans cette vie-là comme dans la première, Jean-Claude fut un homme de passion et de cœur. C’était un ami cher.
Michel Bettane et toute l’équipe Bettane+Desseauve se joignent à moi pour présenter toutes nos condoléances à Chantal Lecouty.

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Les grands sommeliers

Les épreuves de sélection de la vingt-neuvième édition du concours du Meilleur sommelier de France se sont tenues lundi à Lyon. Au nombre de 52, les candidates et candidats en photo ci-dessus ont fait preuve de beaucoup de concentration et de détermination lors des épreuves composées de deux commentaires de dégustation (l’un en anglais, sur un vin d’IGP ardèche, la cuvée All White 100 % marsanne 2012 du domaine des Amoureuses ; l’autre en français, sur un vin de pays des Maures 100 % merlot 2011 du domaine de l’Anglade), deux identifications de spiritueux et, enfin, de questionnaires portant sur le vignoble allemand et sur l’appellation cahors proposés par le comité technique dirigé par Fabrice Sommier (chef sommelier du groupe Georges Blanc).

A l’issue des corrections des copies, neuf candidats ont été retenus pour les épreuves finales qui se tiendront les 6 et 7 novembre 2016. Jusque là, le Meilleur sommelier de France est Jonathan Bauer-Monneret (Spring, Paris) qui a remporté en 2014 ce concours organisé tous les deux ans par l’Union de la sommellerie française. Aux côtés de Pierre Vila Palleja, qui tient à Paris le restaurant Le Petit sommelier dont nous vous avions parlé ici, se retrouveront Gaëtan Bouvier (Villa florentine, Lyon), Maxime Brunet (Restaurant William Frachot, Dijon), Bastien Debono (Oustau de Baumanière, Les Baux-de-Provence), Pierre Jacob (Caves Augé, Paris), Jean-Baptiste Klein (Clos des Sens, Annecy), Florent Martin (George V, Paris), Tristan Ringenbach (TrioVino, Lyon) et Quentin Vauléon (Ritz, Paris).

Photo ci-dessus, ©Jean Bernard

La nouvelle mission de Pierre-Emmanuel Taittinger

La récente disparition de Pierre Cheval, cheville ouvrière de la candidature de la Champagne au patrimoine mondial de l’Unesco, un dossier qu’il a porté durant des années et mené au succès que l’on sait, a conduit l’ensemble du bureau de la mission « Coteaux, maisons et caves de Champagne » qu’il dirigeait à se réunir afin que soit maintenu l’élan impulsé par l’homme de conviction et d’énergie qu’il était.

Au-delà de l’hommage que le bureau tenait à lui rendre, c’est un engagement collectif qui a été réaffirmé lors de cette réunion au cours de laquelle Pierre-Emmanuel Taittinger été nommé président de la Mission. Jusqu’alors vice-président et proche collaborateur de Pierre Cheval ces trois dernières années, le président de Champagne Taittinger (ainsi que de l’Association viticole champenoise) a déclaré :

Pierre Cheval a guidé la candidature de la Champagne avec patience, persuasion, ambition et talent. Il nous laisse un immense héritage acquis de haute lutte grâce à l’unité et au rassemblement de la communauté champenoise.

L’ensemble des acteurs de la Champagne dans toute leur diversité ont réaffirmé leur soutien avec force et conviction pour s’emparer de ce formidable outil pour rénover, innover, embellir, inventer, oser !

Cette exigence vertueuse est ambitieuse et je m’engage à mettre en oeuvre collégialement le projet de développement de notre territoire qui fait désormais sens pour l’humanité.

Sous notre quotidien, il y a l’exceptionnel. Tout n’est qu’une question de volonté !

Une info de rien du tout, mais quand même

Vous lisez pas ces trucs-là, vous. Je comprends, c’est assez anxiogène, les serpents dans les cauchemars, la ride sur le front, l’agacerie qui fait grincer les dents, ce barnum. C’est un cauchemar.

2015 (c’est pas vieux) a vu le record des importations françaises de vin toucher un nouveau maximum. On se dit, ah chouette, les vins italiens de Jean-Emmanuel Simond ont pété un score, on est content pour lui, pour Elisabetta Foradori, Laura di Collobiano, Pepe, Morandini, pour tous les très bons qu’il représente ici (un boulot de fond difficile à égaler, ne vous laissez pas avoir par les margoulins qui font comme si en surjouant la sacro-sainte émotion, les yeux blancs, les petits cris, les dollars espérés, la connexion internet à fond)…

lire la suite ici sur le blog bonvivant



La tribune de Vinexpo

L’organisateur des salons professionnels internationaux dédiés au vin et spiritueux vient de lancer sur le web un magazine qui relaie et analyse, en anglais, les actualités de la filière.

Avec Beverage insight, Vinexpo pérennise l’expérience du magazine d’actualité qui a été publié quotidiennement lors du dernier salon bordelais, au printemps 2015 (ce Vinexpo Daily sera d’ailleurs à nouveau édité pendant les trois jours de Vinexpo Hong Kong du 24 au 26 mai 2016) et s’inscrit un peu plus comme « partenaire permanent des professionnels à travers le monde », au-delà des grands rendez-vous donnés tous les deux ans et en alternance à Bordeaux, Hong Kong et Tokyo.

Outre les rubriques dédiées aux producteurs et aux marques, aux différents marchés et aux news, la mise en lumière des infos « qui comptent » pour les exposants, les partenaires, les médias et tous les acteurs du secteur passera aussi par des contributions d’experts de la filière, « des dirigeants d’entreprises, des acheteurs, des sommeliers, des journalistes et blogueurs » qui seront invités à s’exprimer « sur leurs sujets de prédilection respectifs. »

Brigitte Berthelemot, Pommard Noizons 2007


 

Domaine Brigitte Berthelemot

LE VIN :
Nez délicieux de fraise des bois au nez, on sent la puissance qui monte dans un registre force tranquille. On a une belle densité et une fraîcheur épicée en bouche avec des tanins encore présents en finale. Ce vin attend une côte de sanglier.

14,5/20

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LE DOMAINE :
Ce domaine a été créé en 2006 par Brigitte Berthelemot. Il s’étend sur une grande partie de la côte de Beaune et a la chance de disposer de parcelles très anciennes. Nous sommes ravis de constater la progression de ce domaine, tant en blanc vers plus de pureté, qu’en rouge vers la délicatesse.

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