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10 – Son pape-clément


D’ici au grand jour, il y a 15 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau


Un séjour à Bordeaux avec pour étapes La Grande maison et les châteaux Pape Clément, La Tour Carnet, Fombrauge et pour véhicule une Rolls ou un hélicoptère, c’est le genre de luxueuse proposition œnotouristique faite par Bernard Magrez aux grands amateurs. Dernière en date, une escapade à Pape-Clément avec création de son propre assemblage qui comprend une nuit et un petit-déjeuner au château, la dégustation des quatre grands crus classés de Bernard Magrez et un déjeuner à la table du très étoilé Joël Robuchon (la carte des vins de La Grande maison, c’est 259 références dont 172 grands crus classés). Au moment où Bernard Magrez et Joël Robuchon célébraient avec un déjeuner réunissant 54 étoiles (en lire plus ici) le premier anniversaire de leur établissement, ce dernier recevait deux prix lors des World Luxury Hotel Awards 2015 qui se sont récemment tenus à Hong Kong (lauréat européen dans la catégorie « Luxury Restaurant Hotel » et lauréat français dans la catégorie « Luxury City Hotel »).

Bernard Magrez Luxury Wine Experience, « Escapade œnologique », 1 900 euros (deux jours et une nuit pour deux personnes avec prise en charge à l’aéroport et transferts en Rolls Royce). Réservation : 05 57 26 43 08


Taittinger s’installe en Angleterre


La société Hatch Mansfield, qui distribue la marque Taittinger au Royaume-Uni (où elle figure parmi les premières) et la maison de champagne de Pierre-Emmanuel Taittinger viennent d’acquérir une trentaine d’hectares de terres dans le Kent afin d’y planter des vignes et d’y élaborer d’ici quelques années « un vin effervescent de grande qualité. » Présent depuis 1988 dans la californienne Napa Valley avec le domaine Carneros créé avec la famille Kopf, Taittinger est la première grande maison champenoise à répondre de cette façon à la demande du marché anglais de « quelques belles cuvées originaires de ses sols. »

Si cette décision d’achat est pour la Maison une manière « d’exprimer sa reconnaissance » à un pays qui est depuis des siècles le meilleur ami du champagne, cette association célèbre aussi l’amitié entre Pierre-Emmanuel Taittinger et Patrick McGrath, Master of Wine qui dirige la société Hatch Mansfield. Baptisé Evremond, en hommage à Charles de Saint-Evremond, « illustre personnage du siècle des Lumières qui dut s’exiler en Angleterre et repose aujourd’hui au carré des poètes de l’abbaye de Westminster », leur domaine produira à terme 300 000 bouteilles par an.

9 – Extra-dry


D’ici au grand jour, il y a 16 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau


Proposition de Philippe Delescot, chef de cave de la maison Edouard Brun (Aÿ), à l’intention des amateurs de nouvelles sensations, cette cuvée de champagne rosé est un assemblage à parts égales de pinot noir et de chardonnay dosé à 15 grammes par litre après un vieillissement en cave de 24 mois. Le dosage extra-dry est à mi chemin entre le brut (moins de 12 grammes de sucre par litre) et le sec (entre 17 et 32 grammes par litre).

Champagne Edouard Brun, cuvée Brun de Folie, 15 euros la demi-bouteille


Six bouteilles de Noël pour 50 euros tout compris


L’essentiel du budget a beau être passé dans les cadeaux des enfants, régaler
les grands pour moins de dix euros la bouteille, c’est possible.





Louis Latour depuis toujours et pour longtemps

Longue est l’histoire de la Maison Louis Latour, une des plus anciennes de toute la Bourgogne, qui date de 1797. Louis-Fabrice Latour y est entré à 24 ans, après deux années chez Paribas, et quelques mois de stage, à Londres, chez Clicquot. La crise du début des années 90 le cueille dès son arrivée, “elle a mis la moitié du négoce par terre, se souvient-il, mais notre longue expérience familiale nous permet d’avoir une vision cyclique de l’histoire”. Il suffit de faire le dos rond, et ça repart. Encore faut-il ne pas mettre tous ses raisins dans le même panier. Long est aussi le chemin de la diversification, si l’on veut éviter la dispersion. Dès 1979, les Latour mettent le pied en Ardèche, où le chardonnay associé au viognier bénéficie d’un climat méditerranéen, et d’achats de raisins à long terme.

 

Dix ans plus tard, la Maison plante cette fois du pinot noir, dans le Var, au Domaine de Valmoissine. En rouge et en blanc, Louis Latour fait toujours la course devant, bien que chacun ici prenne son temps. En 2003, c’est au tour de Louis-Fabrice de lancer de nouveaux investissements, d’abord à Chablis, en reprenant la Maison Simonnet-Febvre, reputée pour ses premiers et grands crus, mais aussi son crémant. Puis cinq ans plus tard, il mise sur une nouvelle marque dans le Beaujolais, avec Henry Fessy, tout en plantant du pinot noir dans la région des Pierres Dorées, dont le surnom de “Petite Toscane” est de bon augure, autant que le sol argilo-calcaire.

Thierry Dussard

 


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8 – Prix Champagne Collet du livre de chef 2015



D’ici au grand jour, il y a 17 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau


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Après les chefs Nicolas Stamm (Un Chef en Alsace, éditions Gründ) et Régis Marcon (Champignons, La Martinière), c’est Eric Guérin qui a été récompensé cette année par la maison Champagne Collet pour son ouvrage Migrations (Editions de La Martinière). Remis le 7 décembre à la Villa Collet (Aÿ), la troisième édition de ce prix valorisant le travail et la capacité de transmission des chefs a mis en compétition dix grands noms de la gastronomie, auréolés de neuf étoiles. Invitation au voyage dans l’univers du chef de La Mare aux oiseaux, sur l’île de Fedrun, au cœur du parc naturel régional de Brière, Migrations est plus qu’un “traditionnel” livre de recettes, plutôt «un carnet de route, où le chef se livre à cœur ouvert et raconte l’évolution de sa cuisine au fil de ses voyages, de ses rencontres et de ses émotions. »

A travers ces pages, je souhaite vous entraîner sur mon chemin de traverse, dans mon jardin secret, où je puise cette force que je traduis à ma façon en cuisine »

Eric Guérin

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Eric Guérin, Migrations.
Editions de La Martinière, 256 pages, 32 euros


L’esprit des Antilles


La société éditrice de Bulles et millésimes, consacré aux vins de Champagne, vient de publier un magazine de 80 pages dédié aux spiritueux élaborés en Martinique et en Guadeloupe, « terres d’excellence en la matière et synonyme d’une certaine réussite du made in France. » Le chanteur Philippe Lavil, petit-fils de Jacques Bally, le créateur de la marque du même nom, y « évoque son amour pour le rhum agricole, qu’il soit vieux ou blanc. » Le pâtissier Pierre Hermé, pour qui ce spiritueux est un « ingrédient incontournable » et le chef étoilé Marcel Ravin (Blue Bay, Monaco) figurent également au sommaire de ce premier numéro de Rhum des Antilles, publication annuelle vendue 6 euros en kiosques (6,80 euros aux Antilles) qui a été tirée à 7 000 exemplaires.

Le beau Grand Tasting 2015

Le dixième Grand Tasting vient de s’achever. Nous n’y avons trouvé que du bonheur.
Bonheur de voir autant de jeunes et moins jeunes passionnés, venus de toute la planète, dialoguer avec nos meilleurs producteurs rassurés sur l’avenir de leurs vins dans un contexte médiatique stérilisé par une loi stupide (mais heureusement depuis peu amendé) et dans un environnement si inquiétant.
Bonheur de faire la nique à tous nos contempteurs issus de la face sombre de la blogosphère qui imaginent ce jeune public en crétins de Panurge dévoyés par de sinistres boursicoteurs du jus de la treille.
Bonheur de leur permettre de comprendre la diversité des terroirs et des rêves des hommes et femmes qui les ont en charge et de leur plaisir d’en débattre avec leur public.
Bonheur de voir autant d’attention prêtée à des vins abordables qu’aux produits de grand luxe, aux vins des pays neufs (étonnante Chine) qu’à de grands classiques de nos cousins européens ou australiens.
Merci à tous, public, producteurs, merci à nos équipes qui montrent encore une fois leur savoir-faire unique en matière d’organisation, merci au personnel si compétent du Carrousel et, évidemment, aux Dieux du vin qui ont choisi leur camp.


Le dixième Grand Tasting ferme et le premier Salon des vins matures ouvre

De gauche à droite, Hubert de Billy (Pol Roger), Anselme Selosse, Michel Bettane, Jean-Baptiste Lécaillon (Roederer) et Benoît Gouez (Moët-et-Chandon)

Pour la dixième fois consécutive, le Grand Tasting a fermé ses portes sur le constat habituel.
« Encore un beau succès » est le commentaire le plus entendu au moment de se séparer.

Du monde, il y en a eu. Peut-être un tout petit peu moins que l’an dernier, mais à peine. En tous cas, beaucoup plus que le net – 30 % auquel je m’attendais. C’est une bonne nouvelle, c’est aussi une preuve. Le monde du vin est vivant comme pas un, quelle que soit l’ambiance générale. Il se tortille, il s’ébroue, il avance toujours. Quelle santé. Et ce public. Chaque année un peu plus jeune, comme pour faire mentir les doctes cassandres qui savent toujours tout mieux. Tous les exposants le disent, ce public est chaque fois un peu plus curieux, un peu plus passionné, un peu plus passionnant. Il y avait les belles maisons et les plus petites. Moët-et-Chandon et Agathe Bursin sous le même…

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La culture du vin et de l'innovation

Avec 720 collaborateurs, quinze implantations et 5 000 clients dans le monde, le groupe Oeno est présent sur différentes étapes de l’élaboration du vin, notamment avec la première marque de tonnellerie haut de gamme (Seguin Moreau) et la deuxième marque mondiale de bouchons en liège (Diam). Aujourd’hui, cet important acteur de la filière viticole « qui conçoit et fabrique des solutions innovantes » et dont le chiffre d’affaires (171 millions d’euros en 2014-15) est réalisé à 67 % hors de France devient l’un des mécènes de la bordelaise Cité du vin.

Cet espace de 13 000 m2 qui combinera parcours permanent, expositions et ateliers de dégustation et fera la part belle aux nouvelles technologies « proposera aux visiteurs un voyage dans le temps et l’espace au coeur des cultures et des civilisations du vin. » Répétons-le, l’avancée du chantier de ce futur emblème culturel et touristique de Bordeaux, dont l’ouverture est prévue pour juin prochain, est à suivre en images ici.

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