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Une foire aux vins très sélect

Le site de ventes en ligne grandsvins-prives.com, dont le fonctionnement est expliqué dans la vidéo ci-dessous, lance une nouvelle formule pour sa foire aux vins d’automne, qui a débuté hier et se déroulera jusqu’au 13 septembre. Cette année, c’est la qualité des références qui est privilégiée plutôt que la quantité, ce qui implique « une sélection plus restreinte mais davantage basée sur les coups de coeur. »

Une cinquantaine de vins, « must-have pour tout passionné » en provenance de toutes les grandes régions de France (Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Champagne, Vallée du Rhône, Vallée de la Loire, Languedoc-Roussillon, etc.) seront proposés à des prix très compétitifs. Outre cette sélection rigoureuse, les services habituels accompagnent les commandes (livraison à domicile, garantie « meilleur prix », etc.). Pour en profiter, il faut simplement devenir membre de Grands Vins Privés, inscription ici.



Vendanges en Champagne

Sous l’impulsion du comité du tourisme de l’Aube en Champagne, six maisons champenoises situées au cœur de la côte des Bar, territoire labellisé « vignobles & découvertes » (voir ici), proposent une nouvelle expérience. Journées en immersion organisées au moment de la récolte, à différentes dates entre le 5 et le 15 septembre, l’opération « Vendangeur d’un jour » permettra aux amateurs de participer à « cette étape essentielle de la vie des vignerons », « véritable moment d’échanges et de partages. ».

La tradition champenoise veut que les raisins soient coupés et récoltés à la main « pour conserver la qualité du fruit, gorgé de soleil » et les vendangeurs d’un jour seront initiés à ce savoir-faire. Ils participeront ensuite à une autre tradition viticole, le convivial repas des vendanges, avant de visiter les caves et les pressoirs du domaine en compagnie du vigneron. La journée se terminera par une dégustation. Tarifs, renseignements et réservation ici et brochure à télécharger .

Les Chants d’Avril à Nantes


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Les Chants d’Avril

2 Rue Laennec,
44000 Nantes
02 40 89 34 76

Menus de 18 à 22 euros

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As de la bistronomie, Christophe François s’affirme au fil des semaines comme la table émergente du tout Nantes gastronomique. Situé à l’angle de la rue Laennec, l’enseigne des Chants d’Avril est vraiment engageante et l’accueil de Véronique François toujours souriant. Elle affiche une décontraction mesurée, elle garde le renseignement placé sur la carte des vins, issus en grande majorité de l’agriculture biologique et sur les produits. En effet Christophe François est un locavore pratiquant en même temps qu’un tomatophile et dès l’amuse bouche on est dans le tempo avec un gaspacho de green zébra à l’huile d’olive. Le pressé de tomates allie cette même variété à la cœur de bœuf et à l’ananas, le tout est lié par un fromage frais, de l’oignon ciselé et une huile d’olive au fruité mûr. Le maquereau mariné à l’huile de combawa et vinaigre de riz est escorté de fenouil. C’est vif, bien dans ses acides et goûteux. Le merlu de noble origine est ravi de la compagnie du caviar de courgette jaune rehaussé d’une huile de noix gourmande. Les ris de veau prennent de l’assurance grâce au caviar d’aubergine et ses cacahuètes, et pour rester terrien, le cochon est dans les fraises au milieu de pommes de terre de Noirmoutier. Le grain de la composition est parfait pour une soirée entre amis. Côté carte des vins, pour donner la réplique, les muscadets font bonne mesure avec le sèvre-et-maine de Brégeon, le gras mouton du domaine de la Pépière et le révélation de Benoit Landron.

RÉSERVER

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Le Bettane+Desseauve est sorti, youpie

Le Bettane+Desseauve 2016 est disponible en librairie.
Comme chaque année, il distingue en une sorte de tableau d’honneur, celles et ceux qui ont fait le mieux.
Les voilà :

Personnalité de l’année
Lalou Bize-Leroy qui a passé cette année le cap des soixante vendanges.
Extrait : « Cette volonté de prendre la vigne pour un être vivant, intelligent et autonome, influe aussi sur sa politique de rendement, notoirement réduit. Il faut que le rendement soit bas pour que le message soit dense. »

lire la suite sur le blog bonvivant


La verticale Château Potensac de 2014 à 1990

 


Cru sans doute le plus estimé de l’appellation Médoc, Potensac doit son succès à la qualité des équipes de vinification réunies par la famille Delon, propriétaire du château, et qui travaillent selon les mêmes critères exigeants qu’à Léoville Las Cases.L’âge très élevé du vignoble, dont certaines parcelles de cabernet ont plus de 80 ans contribue au succès du cru. Les derniers millésimes sont de haute volée et d’une grande précision,
on est au niveau d’un grand cru classé.


Château Potensac

2014

17,5/20

Un des plus corsé, complexe et prometteur de l’histoire récente, on aime son tannin épicé, ferme, profond et frais, il y a même une touche florale en finale.


2013

15,5/20

Le principe de cabernet est là, le vin est plus pointu, plus souple avec un grande précision dans le dessin du tannin, c’est une très belle réussite pour le millésime.


2012

17,5/20

Double jeu du merlot qui enrobe et met en valeur l’assemblage, grande précision dans le profil du tannin, ce millésime est supérieur à 2010.


2011

16/20

Accents de cèdre avec le côté terrien et racinaire de Potensac, tannin sérieux et sans concession. C’est un vin taillé pour la table.


2010

17/20

Plus homogène que le 2009, ce 2010 commence à truffer, il a de l’énergie, de la profondeur et on peut déjà le boire.


2009

16,5/20

Nez de cuir, il y a de la chair et la séduction du millésime.


2008

16/20

Vin sérieux dans un style très classique avec des nuances de cèdre et d’épices, il faut l’attendre.


2007

16,5/20

Nez profond, bouche élégante avec un toucher de tannin caressant et aérien, la bouche affiche une belle plénitude aristocratique, on retrouve tout le climat océanique dans ce vin.


2006

16/20

Cèdre et truffe au nez, bouche à la fois séveuse et puissante avec un tannin encore serré noblement rustique.


2005

17/20

Nez profond, on sent la fraîcheur bien enrobée du calcaire qui met Potensac à sa vraie place. « C’est l’idée que je me fais de Potensac » explique Michel Bettane.


2003

15/20

Tannin lissé et épicé avec une forme de plénitude en bouche, il manque toutefois un poil de nervosité.


2000

14/20

Ce vin a sans doute été vendangé un peu trop tôt, on y décèle des accents de poivron rouge avec le tannin qui revient sur le devant de la bouche.


1996

16/20

On sent que ce vin a besoin d’air, au moins deux heures de carafe ; on reste sur l’ancien style, avec un tannin un peu sévère, on est encore au stade des promesses.


1990

15/20

Le nez fait saliver avec des, accents de cèdre et de menthe, il y a une belle fraîcheur de tannin, une légère dilution empêche que ce vin atteigne les sommets.


Chili : wineries et vins goûtés et approuvés (ou pas) part. 5

Michel Bettane au Chili, notre saga de l’été


L’été a commencé chaud, nos vins auront peut-être cette année
un profil d’hémisphère sud. Autant commencer à s’y habituer en révisant nos connaissances
sur les vins chiliens, modèles du continent sud-américain.

CARNET DE ROUTE >À consulter ici…

 

ALTAIR : ACONCAGUA

Cette winery spectaculaire qui un temps a appartenu en partie à la famille Dassault fait partie de l’empire San Pedro : le grand groupe familial de brasseurs a détaché 65 hectares de ses 2400 ha de vignes pour assurer à l’ensemble la notoriété apportée par la production d’un vin de prestige. Une jeune équipe de techniciens passionnés par la viticulture et la géologie, épaulés par Claudia Gomez qui a appris le vin à la meilleure école, auprès d’Alphonse Mellot et Didier Dagueneau, est en train de donner aux vins de la firme une précision inconnue jusqu’ici. On peut y étudier l’influence de la nature des sols sur l’expression des cépages, avec la révélation de la parfaite combinaison du cabernet franc et des sols volcaniques et du cabernet sauvignon avec les argiles à Andésites, le grand sol du piémont Andin, qui leur a en retour donné son nom. Les matrices de graves apportent de la fraîcheur, de l’allonge et de la finesse, mais les laves peu argileuses renforcent les amers et la rusticité des tannins et ne sont pas recommandées pour les cépages bordelais. La cuvée de prestige Altaïr, assemblage de 5 cépages m’a semblé à son meilleur en 2011, mais trop lourde et peu élégante en 2007. Mais de loin le vin le plus brillant présenté lors de ma visite est une petite cuvée de Syrah produite dans la vigne Kankana del Elqui, d’une magnifique harmonie de saveur et de texture.Une fois encore ce cépage semble encore mieux adapté à ce type de micro climat que les sempiternels Cabernets et Merlots, avec un raffinement de texture que le Carmenere ne peut atteindre. Je remercie aussi Claudia d’avoir ouvert au cours du diner le plus extraordinaire vin blanc d’Amérique du Sud que j’ai pu boire dans ma vie, et que j’ai pris à l’aveugle pour un grand Silex de Didier Dagueneau.

Il s’agissait d’un sauvignon 2003 du secteur de Leyda et de la firme Amayna. Claudia avait aidé à son élaboration avec le grand viticulteur suisse Jean Michel Novelle (toujours impliqué dans cette winery), et sa puissance, liée à la très haute maturité du raisin, sa complexité, sa persistance si éloignée des vins vulgaires et stéréotypés que j’ai hélas trop rencontrés lors de mon séjour devraient conforter les viticulteurs locaux dans l’idée qu’un grand vin est fait pour vieillir et ne montre sa grandeur qu’avec le vieillissement !

MATETIC : SAN ANTONIO

Firme très attachante et très populaire au Chili, au vignoble complètement cultivé en biodynamie, avec une partie de ses vignes dans un secteur très prometteur, El Rosario. Cette vigne ne réussit pas trop au chardonnay mais donne le meilleur rouge de la propriété , le 2012 Wine-Maker Blend Corralillo, souple, expressif et très naturel dans sa texture et son tannin, un assemblage de Syrah, Malbec et Cabernet Franc des plus originaux, parfaitement adapté au micro climat. L’autre vin mémorable de la propriété est la Syrah EQ 2012, qui par opposition soulignait la lourdeur de la syrah 2011 Matetic, au style rappelant les vins les plus rustiques d’Australie. Je n’ai pas trop aimé hélas le pinot noir 2013 et les raisins de 2015 de ce cépage qui rentraient et étaient triés sous mes yeux manquaient singulièrement de maturité réelle de peau.


Chili : wineries et vins goûtés et approuvés (ou pas) part. 4

Michel Bettane au Chili, notre saga de l’été


L’été a commencé chaud, nos vins auront peut-être cette année
un profil d’hémisphère sud. Autant commencer à s’y habituer en révisant nos connaissances
sur les vins chiliens, modèles du continent sud-américain.

CARNET DE ROUTE >À consulter ici…

MONTES : APALTA

La winery d’Apalta est la plus spectaculaire de la firme, par son cadre enchanteur, et la beauté et l’originalité de ses bâtiments techniques et oeno- touristiques. L’histoire de la famille Montes est édifiante car elle est arrivée après les autres mais grâce à un perfectionnisme reconnu de tous s’est construit en dix ans une réputation nationale et internationale considérable. Le micro-climat chaud d’Apalta ne convient pas à mon sens aux cépages « bordelais » mais admirablement à ceux de la vallée du Rhône, mourvèdre, grenache, syrah et trop oublié Cinsault. C’est encore plus vrai des vignes plus sudistes d’Itata dont le cinsault 2014 de la maison est un pur délice, merveilleusement souple, pur, délicat, mille fois supérieur à la plupart des mauvaises imitations de pinot noir bourguignon que je préfère oublier. Egalement remarquable par sa fraîcheur le sauvignon Outer Limits 2014, frais, subtil, délicat, associant le meilleur de la tradition française et la pointe d’exotisme de la Nouvelle Zélande (mais avec discrétion !). J’ai beaucoup aimé aussi la syrah 2012 toute en finesse et sans la moindre amertume, et moins les merlot et cabernet sauvignon y compris le célébrissime Alpha M.
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L’ange de Montes

 


LAPOSTOLLE APALTA

Alexandra Marnier-Lapostolle dirige de main de maître ce domaine phare de l’Aconcagua et bénéficie des conseils de Michel Rolland depuis les débuts de son aventure chilienne, inspirée par le précédent des alsaciens Massenez. On ne sera pas surpris de l’autorité de style des merlots et des cabernets sauvignons 2012, bien plus équilibrés que la Carmenere, mais ils doivent s’incliner devant le clos Apalta 2011 issu des meilleures vignes , d’une texture de soie très séduisante, sans doute le plus accompli depuis 1996. D’autres millésimes terminent sur des notes plus sucrées, que nos palais occidentaux jugeront excessives, mais que de nombreux amateurs d’Amérique du Sud et d’ailleurs aiment. Les cuvées expérimentales, issues de cépages non bordelais et vendues sous l’étiquette Collection montrent que le Mourvèdre est un cépage infiniment plus intéressant et complexe en 2012 que le Carignan. Parmi les essais de Syrah, brillamment menés par la directrice technique Andréa Leon, le terroir le plus prometteur me semble El Rosario, sur la côte de la vallée de San Antonio, devant celui d’Elqui.

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Les petites mains de Lapostole


Chili : wineries et vins goûtés et approuvés (ou pas) part. 3

Michel Bettane au Chili, notre saga de l’été


L’été a commencé chaud,

nos vins auront peut-être cette année
un profil d’hémisphère sud. Autant commencer à s’y habituer en révisant nos connaissances
sur les vins chiliens, modèles du continent sud-américain.

CARNET DE ROUTE >À consulter ici…

 

ERRAZURITZ : ACONCAGUA

La famille Chadwick descendante directe des fondateurs est aujourd’hui à la tête d’une des firmes les plus respectées du Chili, propriétaire de 700 ha de vignes et capable de produire millions de bouteilles. Le nouveau cuvier d’architecture fort élégante est situé dans un endroit de rêve, et permet de vinifier les premiers vins issus de leurs vignes d’Al Manzanar, secteur de la vallée d’Aconcagua proche de la côte océanique, sur des micro climats plus tempérés, qu’on recherche avidement aujourd’hui. J’ai ainsi beaucoup aimé leur pinot noir Arboleda 2014 , légèrement fumé, énergique, précis et sans lourdeur. Mais s’il faut choisir ce sont les syrahs qui impressionnent le plus, comme en 2012 la cuvée La Cumbre. . Les cuvées de prestige sont en force, comme Don Maximiano, à dominante de cabernet sauvignon mais qui n’égale pas l’élégance des meilleurs Maipo, ou Sena, assemblage très savoureux et spectaculaire de 5 cépages, mais assez étranger au goût français. Je dois avouer qu’ici aussi une évolution de style, impulsée par les œnologues de la maison et en particulier Francisco Baettig, va dans une direction qui aura toutes nos faveurs, avec la recherche d’un degré alcoolique moins imposant, et d’une finesse et pureté aromatique plus poussée. L’échantillon de Sena 2014 dégusté en est la meilleure preuve.

IN SITU VIGNA SAN ESTEBAN ACONCAGUA

Propriété plus « paysanne » qui cultive encore beaucoup de vignes pour le raisin de table, qui rime au Chili avec rentable. Mais la famille Vicente a planté une étonnante colline de 35 hectares sur des sols schisteux arides, surplombant la rivière Aconcagua, un peu comme l’Hermitage le Rhône, et y pratique une viticulture très intelligente dans le palissage et l’irrigation, car ici il faut économiser l’eau ! J’y ai dégusté et de loin le plus abouti des carmeneres de mon séjour, sans coté terreux ou poivron au nez, et visiblement influencé par l’œnologie bordelaise, Horatio Vicente ayant travaillé à Mouton-Rothschild et participé aux assemblages de Mouton-Cadet. La cuvée 6852 du millésime 2012 possède un splendide nez épicé et beaucoup de suite en bouche, mais la Grande reserve 2013 où 5% de syrah et 5% de cabernet complètent les 90% de carmenere possède encore plus de vigueur de constitution, de moelleux et d’allonge, dans un style un peu moins frais cependant. Ce type de vin sera une révélation pour de nombreux européens. La cuvée de prestige Laguna del Inca 2012 n’est pas encore à mon sens pleinement aboutie, avec 30% de syrah qui jurent un peu avec les tannins du carmenere, mais ses notes de graphite révèlent un terroir de haute qualité.


Chili : wineries et vins goûtés et approuvés (ou pas) part. 2

Michel Bettane au Chili, notre saga de l’été


L’été a commencé chaud, nos vins auront peut-être cette année
un profil d’hémisphère sud. Autant commencer à s’y habituer en révisant nos connaissances
sur les vins chiliens, modèles du continent sud-américain.

CARNET DE ROUTE >À consulter ici…

 

CONCHA Y TORO : Maipo

Ce nom regroupe un immense consortium viti-vinicole, coté en bourse, avec des actionnaires familiaux importants certains encore de la famille aristocratique fondatrice, Concha y Toro. La firme est propriétaire de 9000 hectares de terre et capable d’embouteiller 300 millions de bouteilles ! Mais qui peut le plus peut aussi le moins et comme souvent au Chili l’étiquette Concha y Toro proprement décore les vins les plus raffinés du groupe. Sous la direction œnologique passionnée de Marcelo Papa les vins entament une évolution de style vers plus d’élégance immédiate et de plaisir de boire, évolution bienvenue, et le public n’est pas encore au bout de ses surprises. La propriété historique de Don Melchor, voisine d’Almaviva sur Puente Alto donne un vin puissant et velouté mais pas aussi fin qu’Almaviva ou que Casa Reale. J’ai préféré malgré sa relative légèreté le cabernet sauvignon 2013 de Peumo cueilli à moins haute maturité que par le passé, frais, complexe et harmonieux dans son tannin. Parmi les vins les moins couteux mais certainement pas les moins agréables à boire je tiens à signaler une délicieuse cuvée Pais, assemblage du cépage mission traditionnel, planté par les espagnols et trop méprisé et de cinsault, merveilleusement adapté au sol et au climat local mais trop négligé des viticulteurs et du public ? Je donne volontiers pour lui les pinots noirs, les carmenères et les syrahs dégustées.
marcelo

Marcelo Papa

 


 

SANTA RITA : ALTO MAIPO, ALTO JAHUEL

Merveilleuse firme traditionnelle, fondatrice de la célébrité des vins du Chili, dont le parc romantique à souhait, a fait et fera rêver des milliers de visiteurs. Le groupe Claro est actuellement propriétaire des vignobles créés vers 1880 par la famille Concha et en dehors de la winery a développé un hotel restaurant de charme, idéal pour séjourner et visiter la vallée du Maipo et même Santiago, distant d’une petite demi-heure en voiture. Cecilia Torres, œnologue expérimentée dirige l’équipe technique avec beaucoup de sagesse et produit des vins équilibrés, au goût chilien classique et pour deux d’entre eux au moins plus universels, avec des tannins de belle élégance. La cuvée Triple C (cabernet franc, cabernet sauvignon et carmenere) racinaire, délicate et sophistiquée illustre toute la finesse des meilleures terrasses de Maipo. Mais Casa Real la surpasse en noblesse aromatique, avec des notes de cèdre et de graphite à la Lafite (dans les meilleurs jours de ce dernier !), et un petit départ sur l’eucalyptus et les épices douces. Le vin se complexifie énormément après vingt minutes d’ouverture et fait honneur au savoir-faire Chilien. Il s’en produit 50 à 60 000 bouteilles par an et je n’ai rien trouvé de plus grand en cabernet sauvignon dans ma visite.

jardin

Jardin Santa Rita

Fermé pour cause de detox. Vivement le 1er septembre.

Le site MyBettaneDesseauve sera fermé du 31 juillet au 1er septembre. Bien sûr il reste consultable pendant cette période,
un site ne prend jamais de vacances…