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Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?

Cluny accueille ces jours-ci la 22e édition du festival Œnovideo, dont la sélection inclut notamment Insecticide mon amour, le nouveau film du réalisateur-vigneron Guillaume Bodin, grand prix Œnovideo 2011 avec le très remarqué documentaire La Clef des terroirs, à voir ou revoir ici. Evénement parallèle au festival, la 10 e édition de Terroir d’Images, concours de photos consacrées à la vigne et au vin mettant en compétition 1 500 œuvres du monde entier (le thème 2015 est L’énergie de la terre : Fer, Feu, Verre de la vigne au vin) propose aux amateurs de découvrir une sélection de cent photographies, agrandies et accrochées dans le cadre historique des écuries de Saint-Hugues, face à l’abbaye de Cluny. Plus de renseignements en cliquant .


tutiac
A proximité de hauts sites touristiques du nord du Bordelais, près de l’estuaire de la Gironde et de ses îles, les chais des vignerons de Tutiac ouvrent ce week-end leurs portes aux amateurs souhaitant découvrir les savoir-faire traditionnels comme les technique d’aujourd’hui des appellations blaye-côtes-de-bordeaux, côtes-de-bourg et bordeaux. Ce parcours « initiatique et interactif » en cinq étapes, d’une durée d’environ une heure et demie, créé par ce regroupement de 500 vignerons a pour objet un partage de connaissances qui va « de la vigne au verre. » Tarif : 5 euros par personne, sur réservation au 05 57 32 82 83. Plus de renseignements en cliquant ici.


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La 1e Semaine de la coopération agricole se poursuit jusqu’à dimanche et c’est l’occasion d’aller rendre visite aux vignerons ardéchois. Par exemple au caveau de Montfleury, qui propose ce samedi entre 11 h et 16 h des visites de ses parcelles et de son chai (plus d’infos au 04 75 94 76) ou au caveau de Jalès qui propose aux amateurs une initiation à la dégustation (réservation au 04 75 39 08 26). A Ruoms, l’espace de découvertes œnologiques Néovinum organise à destination des enfants un atelier de découverte des arômes (inscription au 04 75 39 98 08) et les chais du Pont d’Arc une journée sur le thème du vin rosé (avec vide-grenier, tombola, randonnées, plus d’infos au 04 75 88 02 16).


translayon
Dans la vallée de la Loire, la 7e édition de la Translayon se poursuit ce week-end avec un programme chargé de vingt randonnées à pied, à vélo, à cheval, à VTT et en canoë, autant de façons d’envisager la descente du Layon à la découverte des patrimoines culturel, naturel et viticole de ses coteaux. Depuis sa création, le succès de cet événement phare de l’œnotourisme ne se dément pas, certaines inscriptions étant closes depuis des mois (par exemple, les randonnées à cheval). Pour découvrir les différentes animations, expositions et autres propositions émaillant ces journées festives, musicales et gourmandes, on se reportera au programme détaillé ici.

Maître sauternes, sur un arbre perché

Parmi les différentes propositions œnotouristiques que le château de Rayne Vigneau fait à ses visiteurs, la plus originale est sans doute cette dégustation de sauternes organisée dans le cèdre bicentenaire de son parc. Encadrés par un moniteur diplômé, les amateurs découvrent ainsi le vin de ce premier grand cru classé de Sauternes en bénéficiant d’une hauteur de vue sur la vaste croupe dominant le Sauternais qui lui donne naissance, 84 hectares d’un seul tenant dont le « sous-sol de graves sablonneuses révèle d’étonnantes richesses, agates, saphirs, cristaux de roche, annonciatrices d’un vin précieux. »

Outre cette “Dégustation Perchée” (25 euros par personne), qui peut accueillir trois à sept convives, Rayne Vigneau se découvre également à cheval (2 à 12 personnes, 55 euros la randonnée + dégustation des trois vins de la propriété) et à pied, de la classique visite et dégustation (7 euros) jusqu’aux “Secrets de Rayne Vigneau” incluant une verticale de trois millésimes (20 euros par personne). Une dégustation gourmande axée sur la capacité du sauternes à s’accorder avec « un nombre illimité de mets » (45 euros à partir de six personnes) complète ces différentes approches du domaine dont on trouvera le détail ici. Réservation auprès de Clémence Quemin au 05 56 76 61 63.

Lynch-Bages, l'artiste de l'été

Après James Brown en 2010, Antoni Tàpies, en 2011, Emilio Perez en 2012, Paul Reyberolle en 2013 et Pierre Alechinsky en 2014, le château Lynch-Bages présente dès ce week-end dans ses chais une exposition de l’artiste pluridisciplinaire Barthélémy Toguo intitulée Harvest in Heaven. Peinture, photographie, sculpture, estampe, aquarelle, installation, performance, c’est à travers différents medium que cet artiste né eu Cameroun en 1967 exprime « ce que lui inspire la société contemporaine, abordant notamment la place de l’homme, dans les flux migratoires comme dans l’univers, l’échec des leaders africains ou encore le devoir de mémoire consécutif aux crimes contre l’humanité. Une vingtaine de ces œuvres « tantôt ouvertement provocatrices, tantôt subtilement subversives » sont visibles à Lynch-Bages jusqu’au 31 octobre, en collaboration avec la galerie Lelong qui représente Barthélémy Toguo depuis 2010.

Ci-dessus, The Perfect Wedding, 2014. Aquarelle sur papier marouflé sur toile, 240 x 240 cm, ©Barthélémy Toguo / Courtesy Galerie Lelong & Bandjoun Station / Photo Fabrice Gibert.

La Mordorée en deuil

Christophe Delorme, qui dirigeait avec son frère le Domaine de la La Mordorée, à Lirac, nous a quitté brutalement à 52 ans, des suites d’une crise cardiaque. Cette disparition si brutale et prématurée m’a rappelé mes premières visites dans ce beau domaine à la fin des années quatre-vingt, alors que Christophe venait de décider de se consacrer pleinement à sa passion de la vigne et du vin. J’avais été immédiatement impressionné par la force de sa conviction, par la précision des questions qu’il se posait tant sur la conduite de la vigne que sur les vendanges, les vinifications ou les problématiques d’élevage. Son exigence était immense, les résultats furent immédiats. La Mordorée fit partie, dès cette époque des grands de la vallée du Rhône. Qu’il s’agisse des liracs rouge et blanc ou, plus tard, du châteauneuf-du-pape et des tavels, les vins de Christophe Delorme font partie de ceux qu’on attend chaque année avec confiance : je ne me souviens pas d’avoir jamais été déçu par un vin du Domaine de la Mordorée. Christophe Delorme a été l’un des grands vignerons français de ces vingt-cinq dernières années, même si, de par son peu de goût pour les mondanités et sa discrétion naturelle, il n’a jamais cherché à profiter de cette dimension.
Toute l’équipe de Bettane+Desseauve présente à sa famille nos plus sincères condoléances.

Photo : D.R.

Loi Evin, on avance

La commission spéciale du projet de loi dit « Macron » a choisi de maintenir la définition de la publicité adoptée au Sénat en première lecture début mai. Les parlementaires permettent aux journalistes et aux acteurs de l’œnotourisme de sortir de l’insécurité juridique. Les 500 000 acteurs de la vigne et du vin, au travers de Vin & Société, saluent un vote qui concilie santé publique, information et promotion responsable du vin.

Ce matin, les parlementaires se sont prononcés en faveur de la clarification du cadre règlementaire de la Loi Evin. Si le vin est un atout économique et une richesse culturelle incontestables pour la France, il est essentiel d’en encadrer la publicité, notamment pour protéger les jeunes et les populations à risque. Or, la jurisprudence développée depuis 25 ans avait entraîné une confusion entre information et publicité comme en témoignent les condamnations de journaux*, dont les articles de presse avaient été requalifiés en publicité. Ces condamnations avaient créé une insécurité juridique forte et de l’autocensure préjudiciables à un secteur économique majeur pour notre pays. « En distinguant la publicité de l’information, les parlementaires reviennent à l’esprit initial de la loi Evin : encadrer la publicité mais ne pas interdire toute forme de communication sur le vin. Contrairement aux contre-vérités entendues ces derniers jours, cette clarification ne donnera pas plus de droits aux producteurs de vins » déclare Joël Forgeau, président de Vin & Société.

Vin & Société rappelle que sa position n’est pas d’assouplir la loi Evin mais au contraire d’en favoriser l’application dans un contexte règlementaire clair, stable, permettant à chacun d’exercer sa responsabilité. « Cette situation est un juste retour à l’esprit initial de la Loi Evin. Les parlementaires réaffirment le fondement même de leur mission – légiférer – et définissent un cadre légal clair pour les journalistes, les acteurs de l’œnotourisme, les milliers d’artistes et d’écrivains, les agences de communication et de publicité, les avocats, tous concernés par les conditions d’application de la Loi Evin. Ils adressent également un signal fort à toutes les régions viticoles dans lesquelles émergent des projets emblématiques soutenus par des fonds régionaux ou départementaux comme la Cité des civilisations du vin à Bordeaux, la Cité des vins de Bourgogne à Beaune, la Cité de la gastronomie à Dijon. Ce sont des projets ambitieux qui contribuent à l’attractivité de nos territoires déjà visités annuellement par quelque 12 millions d’œnotouristes venus du monde entier » poursuit Joël Forgeau.
 
De plus, cette clarification va permettre à Vin & Société, au nom des 500 000 acteurs de la vigne et du vin, de  s’engager davantage en faveur de l’éducation. « La filière viticole est convaincue que seule l’éducation permet de changer les comportements à risque.  Elle est prête à assumer son devoir de responsabilité en diffusant en particulier les repères de consommation**, peu connus des Français. » Le président de la République et le Premier ministre avaient déclaré au dernier Salon international de l’agriculture que « le vin est une valeur de la France et un produit phare. » Le ministre des Affaires étrangères a également témoigné : « Qu’il faille faire attention en matière de santé, tout le monde est d’accord, les vignerons les premiers. Il faut quand même qu’ils puissent communiquer donc il faut trouver un juste équilibre. » A quelques jours de l’inauguration de Vinexpo par le président de la République dimanche 14 juin, c’est un message de raison qui est adressé à une filière économique porteuse d’un patrimoine vivant mais fragile, qui irrigue notre territoire à travers 66 départements et qui contribue au maintien de 500 000 emplois non délocalisables.


* Condamnation de Paris Match (mars 2013), Le Parisien (décembre 2007), Les Echos (juin 2007)
** Repères de consommation établis par le Programme national nutrition santé (PNNS) du ministère de la Santé et la Haute autorité de santé publique (HAS) : 2 verres maximum par jour une femme, 3 verres maximum par jour pour un homme, 4 verres maximum en une occasion exceptionnelle, 1 jour d’abstinence par semaine.


 

Château Moulin Caresse, Montravel rouge 2010


 

Château Moulin Caresse, Montravel rouge 2010

LE VIN : Les fruits noirs, la densité et la profondeur s’invitent dans ce merlot chouchou de ses propriétaires. À juste titre car il en a sous le pied, puissant, juteux, élégant. Le président de la République François Hollande, qui inaugurera Vinexpo dimanche prochain, s’est enthousiasmé pour ce cru lors de son passage en mars dernier au Salon International de l’Agriculture. « C’est une bombe », dit-il. Ce cru mériterait à coup sûr d’être servi à l’Élysée.

16/20

ACHETER


LE DOMAINE : Depuis 1981, Sylvie et Jean-François Deffarge ne ménagent pas leurs efforts pour porter haut les couleurs de Montravel, sur ce domaine familial hérité du père de Jean-François et qu’il conduit désormais avec ses deux fils. Ce sont aujourd’hui 48 hectares situés en coteaux et sur le plateau de Vélines (dont 28 hectares de rouges), qui donnent lieu à une large gamme de vins parfaitement réalisés qui figurent parmi les plus réussis de Montravel. Le nouveau chai, qui permet de travailler plus confortablement et au large, les équipements techniques, le suivi des vins sont des atouts indéniables en cave. Côté vignoble, la culture n’a pas sauté le pas du bio mais s’efforce de faire du mieux possible. Ce domaine phare du Bergeracois qui a trois étoiles dans le guide Bettane et Desseauve sera présent à Vinexpo

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Cet extra-brut est d’une grande douceur

Brimoncourt, la nouvelle maison de Champagne apparue l’an dernier, ajoute une quatrième cuvée à son brut, son blanc de blancs, son rosé. Un extra-brut. Pour les nouveaux lecteurs, précisons qu’il s’agit d’un champagne blanc dans lequel le chef de caves a ajouté très peu de sucre. Au lieu des huit à douze grammes de sucre par litre, on est là à 2 g/l. Ça s’appelle le « dosage ».
C’est une nouvelle tendance qui rencontre tout doucement un public intéressé après avoir vite conquis les prescripteurs. Bien sûr, comme toujours en Champagne, d’autres ont commencé à commercialiser des champagnes ainsi dosés depuis longtemps. Le premier semble être Laurent-Perrier, qui a inscrit à son tarif un « sans-sucre » dès 1889 et à contre-sens total du goût de l’époque. La maison a relancé un extra-brut en 1981 avec une nouvelle cuvée baptisée Ultra-Brut…lire la suite sur le blog bonvivant

Dégustation uber personnalisée


Ce jeudi 11 juin, à Bordeaux, les utilisateurs du très en vogue service de déplacements urbains en voitures avec chauffeurs Uber découvriront dans leur application une option « UberVigneron » leur permettant d’organiser une dégustation de vin dans leur salon. « Une simple pression sur le bouton de commande et, quelques minutes plus tard, deux authentiques vignerons girondins sonnent à votre porte, prêts à vous faire partager leur passion. Pour découvrir un terroir, son histoire, ses finesses et son caractère, quoi de mieux que de déguster une verticale, soit trois millésimes différents de chaque domaine, en compagnie de ceux qui l’élaborent jour après jour ? »

Organisées en partenariat avec Bordeaux Oxygène, un collectif de jeunes professionnels de la région (à découvrir ici ), ces dégustations de 45 minutes seront commentées « avec amour et attention » par le producteur lui-même. Par exemple Basile Tesseron (Château Lafon-Rochet), debout devant la colonne sur la photo ci-dessus, avec le millésime 2011 de Pèlerins de Lafon-Rochet et les millésimes 2010 et 2012 du grand vin du château. Cerise sur le gâteau de cette innovante proposition, la maison Riedel s’associe à la démarche avec ses verres œnologiques, tout comme Coravin, ce système permettant de déguster un vin sans ouvrir la bouteille.

Champagne Petit et Bajan, Nuit Blanche


 

Nuit Blanche, blanc de blancs grand cru

LE VIN : Depuis 2008, Richard Petit et Véronique Bajan offrent aux amateurs des cuvées issues des grands crus des terroirs prestigieux d’Avize et de Verzenay. C’est une heureuse découverte.
Nez de fleurs blanches avec une touche de poire, bouche en vivacité élégante. Vin de table de nuit.

15,5/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR

LE DOMAINE : Le Champagne Petit & Bajan est le bijou ciselé de Richard et Véronique Petit. A eux deux, ils cultivent deux Grands Terroirs de la Champagne : Avize et Verzenay, vignobles classés Grands Crus.
Leurs multiples rencontres, dégustations et réflexions les décident dès la fin de l’année 2008, à révéler le haut potentiel de leurs grands terroirs et à façonner ainsi, leur propre vin.
Riches de leurs patrimoines respectifs, ils abordent son élaboration avec minutie, patience et exigence. Chaque petit détail compte… et c’est ainsi que l’on accède aujourd’hui à la gamme pure, pointue et élégante du Champagne Petit & Bajan.

champ


Albert Bichot, + de chablis

Après avoir rénové l’an dernier la cuverie de son historique domaine chablisien de 65 hectares, le château Long-Depaquit, la maison bourguignonne Albert Bichot poursuit un peu plus « son ancrage dans la région » en reprenant la maison familiale Pascal Bouchard, installée à Chablis.

Grâce à cette acquisition, Albert Bichot se dote d’une cuverie permettant de « vinifier et élever l’équivalent de 150 hectares provenant de Chablis et de l’Yonne. » La maison annonce également qu’un partenariat d’approvisionnement en raisins est scellé entre les deux familles.