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Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?

Comme chaque année à la mi-octobre depuis 1998, le syndicat des vignerons de Chusclan, village situé sur la rive droite du Rhône, au nord-est du département du Gard, organise ce week-end sa fête du terroir et des traditions vigneronnes. Dégustations, démonstrations, expositions, visite du château de Gicon et de la cave coopérative de Chusclan (AOC côtes-du-rhône villages), balade dans les vignes, promenades en voitures anciennes, chorale et cortège vignerons, ces 16e Vendanges de l’histoire mettront à l’honneur le patrimoine autant que les savoir-faire de ce vignoble historique, déjà réputé à la cour de Louis XIV et cité par Madame de Sévigné dans une lettre à sa fille.  « Le bon abbé voudrait boire de ce vin qui lui donnerait dix ans de vie ; cette pensée l’a réjoui, et par la pensée du vin de Chusclan et par celle de rajeunir » (en lire plus ici).

Le programme complet est à télécharger , le site dédié à l’événement est ici.


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Avec pour marraine l’actrice Sandrine Bonnaire et pour parrain le chanteur Jacques Higelin, la 81e Fête des vendanges de Montmartre se poursuit jusqu’à dimanche. Entre traditions montmartroise et vigneronne (en lire plus ici sur la parcelle du clos Montmartre), cette édition est dédiée aux poètes, partout célébrés, Vian, Césaire, Brassens, Prévert et bien d’autres. Des parcours du goût ont lieu tous les jours, jusqu’à 22 h ce vendredi, 23 h samedi et 19 h dimanche.

Tous les renseignements nécessaires sont .


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Le salon du livre organisé depuis 2008 par la mairie de Saint-Estèphe se tiendra toute la journée de dimanche avec pour invités d’honneur Jean-Pierre Coffe, Philippe Lefait et David Capy, meilleur ouvrier de France en pâtisserie. Tous les auteurs présents pour cette septième édition de « Lire dans le vignoble » sont à retrouver sur la page facebook “Saint-Estèphe, le vignoble jardin”.

Entrée libre, plus de détails sur cette journée ici.


pommardanniversaireDans le cadre des « 10 ans, 10 événements » qui ont cours au château de Pommard depuis le début de l’année pour fêter l’anniversaire de son acquisition en 2004 par Maurice Giraud, ces samedi et dimanche seront enchanteurs. Entre autres animations, des morceaux choisis du spectacle de l’illusionniste Stefan Leyshon et des démonstrations de fauconnerie sont au programme.

Entrée : 12 euros, plus de renseignements ici.


On finit avec une fête des vendanges tout à fait particulière, celle de Banyuls-sur-mer.
Pour la dix-neuvième année, c’est sur la plage qu’aura lieu dimanche le repas de fin de vendanges des vignerons. Le pourquoi du comment de cette tradition est à découvrir ici, ainsi que le programme complet du week-end.
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L'heureuse récolte

Les vendanges se sont achevées lundi après-midi au château La Conseillante à Pomerol. Premier bilan sur cette récolte 2014 placée sous les signes du soleil, du goût et de la couleur, beau dénouement qui devrait donner un millésime à rapprocher du style des 2001 ou 2006.

« Les vendanges ont débuté le 23 septembre par trois parcelles précoces de merlot. Elles ont repris les 29 et 30 septembre pour le reste du plateau, et les 1er et 2 octobre pour la partie saint-émilionnaise. Les cabernets francs, situés sur les parcelles de graves, ont été ramassés lundi 6 octobre. En tout et pour tout, les vendanges ont été réparties sur quatorze jours, pour cinq jours et demi de récolte.

C’est sous un ciel parfaitement bleu, avec des températures allant de 7°C au petit matin à 27°C
l’après-midi, qu’une équipe de vingt vendangeurs, cinq porteurs et huit trieurs nous a permis de rentrer 67 tonnes de raisins. Désormais les vinifications battent leur plein. Le nouveau cuvier parcellaire, exploité de manière optimale cette année grâce aux rendements redevenus normaux, nous permet de travailler chacune des cuves avec une absolue précision.

jus@laconseillante
Les jus ont du goût et de la couleur, grâce à une belle acidité et une concentration naturelle des baies, permise par l’apparition de contraintes hydriques dans la deuxième phase de maturation. Elles ont également nettement favorisé l’affinage des tanins et la maturation des pépins. Notons toutefois l’hétérogénéité du millésime, due en particulier aux conditions fraîches et humides de la floraison. L’indicateur type est la présence au cœur des grappes de baies rosées, bien sûr écartées sur la table de tri.

La vendange était cependant saine et mûre, permettant un égrenage facile et un tri tout aussi aisé.
Ce millésime a définitivement été sauvé par la climatologie estivale qui s’est installée à partir du 27 août. Des températures nettement supérieures à la moyenne décennale et des amplitudes thermiques propices à une bonne maturité nous ont accompagnés au cours de ce dernier mois. Nous devrions atteindre un très bon niveau de qualité, avec un degré moyen estimé autour de 13,2 % d’alcool et un pH de 3,6. Les volumes quant à eux seront proches de 39 hectolitre par hectare.
»

Habitez-vous Saint-Amant-Tallende ?

Descendant de vignerons bourguignons, Stéphane Alberti est un amoureux du terroir et des vins français qui vient de voir sa passion récompensée par le titre de « Meilleur caviste de France », remis Pierre Arditi, parrain de l’événement. Gérant depuis dix ans de la cave Vin Passion située à Saint-Amant-Tallende, dans le Puy de Dôme, Stéphane Alberti y fait découvrir à ses clients les vins français découverts au long de ses périples viticoles. Une sélection uniquement hexagonale née de sa conviction que « notre terroir est bien assez riche pour satisfaire les papilles de chaque amateur. »

Yves Legrand, président du Syndicat des cavistes professionnels, et Stéphane Lefebvre, directeur de Thiénot France, ont confirmé que ce concours qu’ils organisent en commun « a montré la passion, la connaissance, le talent et la qualité des cavistes conseil en France. Il fallait un vainqueur et un podium, mais cette finale à huit candidats, comme une finale de Jeux Olympiques, a été une épreuve sportive de haute volée qui a impressionné le jury. » Aux places d’argent et de bronze, on trouve Stéphane Le Rest, caviste à Montauban-de-Bretagne (Les Couleurs du vignoble) et Jean-Philippe Venck, qui officie à Guebwiller (Cave des Grands Crus). La prochaine édition du concours aura lieu en 2016.

Un menu à dix mains

Transmission des savoir-faire et des valeurs sont en ce moment à la carte du restaurant du domaine Les Crayères, à Reims, qui s’est vu tout récemment décerner le titre de « Meilleur hôtel de charme d’Europe » par le magazine Travel+Leisure. Les treize étoiles dont sont auréolés le chef des lieux, Philippe Mille, et ses prédécesseurs Gérard Boyer, Alain Passard, Vincent Thierry et Philippe Labbé, se sont accordées pour créer ensemble la quatrième édition d’un menu dédié au terroir et au génie champenois autant qu’à la magnifique propriété qui sert de cadre à “leur” restaurant. Jusqu’à la fin du mois, une partie de ce menu « Transmission et Partage » est accompagné par le champagne Nec Plus Ultra 1999 élaboré par la maison indépendante et familiale Bruno Paillard.

paillard@crayeres
Renseignements et réservation au 03 26 24 90 00.

La bonne cause des sommeliers

Dimanche dernier, l’Association des sommeliers de Paris Ile de France organisait son traditionnel dîner de gala, parrainé cette année par le réalisateur Costa Gavras. Fondée en 1907 (c’était la première au monde), cette importante fédération régionale, qui regroupe le plus grand nombre de sommeliers titrés (dont Olivier Poussier, Meilleur sommelier du monde 2000, Eric Beaumard, vice-Meilleur sommelier du monde 1998, Philippe Faure-Brac, Meilleur sommelier du monde 1992, Jean-Claude Jambon, Meilleur sommelier du monde 1986, Jean-Luc Pouteau, Meilleur sommelier du monde 1983), est présidée depuis 2008 par Jean-Luc Jamrozik, chef sommelier de l’hôtel Baltimore. Sous sa dynamique conduite, l’Association organise chaque année durant sa soirée une vente aux enchères de grands vins dont les profits sont reversés à une œuvre caritative. Après le Secours Populaire, c’est une association dont le travail porte sur le syndrome de Lynch qui a été choisie pour recueillir les fruits de la récolte de cette édition 2014 (pour en savoir plus, cliquer ).

Le décès de Thierry Roset, chef de caves des champagnes Charles Heidsieck

« Quand tout change, il ne faut pas de rupture », Thierry Roset maniait le contrepied avec un plaisir évident. Le challenge était de taille, voilà qu’il remplaçait Régis Camus dans le rôle du chef de caves de Charles Heidsieck pour que celui-ci se consacre au succès de la marque sœur, Piper-Heidsieck.
Dans cette maison de Champagne en pleine rénovation, Thierry Roset revendiquait cet « esprit de suite ». Une loyauté forgée par 25 années dans cette même maison, aux côtés de Régis Camus, précisément.
Là, il a tout fait, directeur de production, puis de l’œnologie, puis chef de caves adjoint. Des grands vins et de leur succès, il connaissait tous les rouages. Parmi ceux-ci, la nécessaire humilité, la patience imposée, le sens du relatif et celui du temps qui passe. Thierry Roset avait 54 ans et son décès brutal, ce dimanche, surprend tous ceux qui le côtoyaient et qui l’appréciaient.
À sa famille, à ses proches et à ceux qui travaillaient avec lui, les équipes de Bettane+Desseauve adressent leurs condoléances émues.

Nicolas de Rouyn

Haut-Brion, le bon cru de 1521

Propriétaire de Château Haut-Brion, de Château La Mission Haut-Brion et de Château Quintus, la société familiale Domaine Clarence Dillon avait lancé en mai 2013 un défi à caractère historique qui vient d’être relevé. Il s’agissait de trouver une mention écrite concernant le vin de Haut-Brion qui soit antérieure à celle figurant dans le livre de cave du roi Charles II d’Angleterre et datant de 1660. Le challenge a réuni de nombreux participants et deux mentions plus anciennes ont surgi du début du XVIe siècle. Le texte le plus ancien a été découvert aux Archives départementales de la Gironde.

C’est un acte notarié daté du 21 janvier 1521 qui concerne une vente de rente perpétuelle en vin entre Jean de Monque, écuyer et seigneur de ce lieu de Monque, et Guilhem de Mailhois, bourgeois, marchand et sergent de Bordeaux. Cette vente est consentie pour un montant de 400 francs bordelais (soit l’équivalent d’un pouvoir d’achat actuel de plus de 50 000 euros). En remboursement de ce prêt, Jean de Monque s’engage à livrer, chaque année « quatre pipes de vin (…) du lieu appelé Aubrion », c’est-à-dire huit barriques, ou 1 800 litres.

« Quatre pipes de vin, seront du cru des vignes appartenant audit de Monque du lieu appelé Aubrion, appartenant audit vendeur. Lesquelles sont sises derrière son bourdieu assis audit lieu appelé
du Brion, en la paroisse Saint-Martin de Pessac, ensemble des vignes de Pins Bouquet, de la Gravette et de Cantegrit, le tout appartenant audit seigneur de Monque, assis en Graves de Bordeaux
et si cas était que ne vint aucuns fruits de raisins qui fussent pour satisfaire lesdites quatre pipes
de vin de rente, bon, pur et net et marchand, le dit vendeur sera tenu lui en bailler d’autres aussi bon provenu du cru desdites vignes dessus déclarées.
»
(Archives Départementales de la Gironde – 3E 6533 – 24 janvier 1521)


Ainsi, plus de trois siècles avant d’être classé en 1855 au rang de premier grand cru, le vin de Haut-Brion est déjà rattaché à ce terme si particulier de “cru”. C’est aussi le cas pour la seconde très ancienne mention retrouvée à l’occasion de ce challenge, un acte qui porte sur une vente de vin passée devant notaire royal à Bordeaux en 1526. Esclarmonde de Lagarde, Bordelaise, vend à Pierre Gassies et Pierre Mulle, probablement marchands, « deux tonneaux de vin clairet ou rouge du cru du Haulbrion en Graves » (Archives Départementales de la Gironde – 3E 9802 – 1er septembre 1526).

A cette date, la vendange de l’année n’est pas encore faite et la qualité de la récolte n’est pas certaine. Si elle est bonne, le vin sera naturellement concentré, avec une robe rouge, si elle est très moyenne, la robe sera rose foncé (clairet). Dans cette transaction de nature commerciale, la désignation du produit s’est simplifiée. On parle de vin du cru du Haulbrion, sans référence aux vignes et à leur propriétaire. Dès 1526, la fusion entre le nom du cru, ou terroir, et celle du vin qui y est élaboré semble faite. Cette désignation est très semblable à celle de “vino de Hobbriono” qui figurera 134 ans plus tard dans le livre de cave du roi d’Angleterre.

Des chats dans les vignes

Lors de la septième édition du salon littéraire « Livres en vignes » qui s’est tenue le week-end dernier au château du clos de Vougeot, le domaine Méo-Camuzet a décerné son quatrième « Prix Méo-Camuzet du premier roman » à Christian Wacrenier pour son livre Les Chats de Louise Michel, publié chez Joëlle Losfeld. Après les romans de Grégoire Delacourt, Claude Keller et Anne Icart, le « bon cru » de cette rentrée littéraire 2014 est une histoire de chats, d’hommes et de femmes, un roman a énigmes, « plein de tendresse et d’un humour parfois grinçant » à côté duquel les amoureux des chats, entre autres, ne peuvent pas passer. Extrait : « Je ne peux vivre qu’avec des chats parce que les chats vous foutent la paix. Ils ne vous font pas de chantage. Ils se débrouillent tous seuls. Ils restent beaux jusqu’à la mort. Pauvres non-chats que nous sommes… » Dédié à la littérature générale, mais aussi à celle du vin, du terroir et de l’art de vivre, « Livres en vigne » est organisé par l’association du même nom, présidée par Evelyne Philippe, avec le soutien de la confrérie des Chevaliers du Tastevin et le parrainage des domaines ALbert Bichot et Méo-Camuzet. Trois prix sont remis lors de ce salon.

prixMeoCamuzet2014

Languedoc, tempétueuse récolte

Le club Vignobles & Signatures, association fondée sur la solidarité viticole initiée en 1984
qui regroupe seize domaines familiaux dans seize régions (ce qui représente 1 660 hectares de vignes, 11 300 000 bouteilles, 410 salariés, et un chiffre d’affaires de 74 000 000 euros), propose comme chaque année un tour de France des vendanges. Aujourd’hui, direction le pic Saint Loup, dans le Languedoc, avec le domaine de l’Hortus où les vendanges se sont achevées lundi dernier, juste avant les grosses pluies qui se sont abattues sur la région.

« Des vendanges superbes. Elles ont été joyeuses du 25 août, date à laquelle on a attaqué avec les blancs, jusqu’à cet épisode pluvieux du 17 septembre qui nous a contraints à nous arrêter, aux deux tiers des rouges hélas. 148 millimètres en 24 heures, nous n’avions pas connu une telle pluie depuis 1996, souvenir angoissant.

Finalement, on a pu reprendre les vendanges à la main au Clos du Prieur le 21 septembre. Le mourvèdre récolté le 23 septembre est impeccable, et on a terminé avec les syrah le lundi 29. Ce sera une année de parcelles avec des vins privilégiant la concentration, d’autres la finesse et l’élégance fruitée, et partout une très belle acidité. Conclusion, un très bon millésime en qualité et quantité. »

Jean Orliac

Photo ci-dessus, travail en famille au domaine de l’Hortus, ©Domainedel’Hortus.

Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?

Tout à la fois festival œnologique , festival de musique et marché de producteurs, Le Millésime s’installe à Grenoble à partir d’aujourd’hui jusqu’au 19 octobre. De dégustations commentées en ateliers œnologiques, c’est aux vins d’Ardèche que sera consacrée cette vingtième édition d’un festival dont l’approche culturelle et pédagogique du vin a été récompensée par le prix René Renou 2008 (créé par l’Association nationale des élus du vin et la Fédération internationale des journalistes et écrivains du vin, ce prix distingue « la collectivité ayant le mieux œuvré, au cours de l’année écoulée, pour la défense et la promotion du patrimoine culturel lié à la viticulture»). Au programme des jours à venir, randonnées gourmandes, souper ardéchois, souper baroque, concerts, l’agenda complet est ici et le site de l’événement propose également un programme classé par thème.

muscadetours2014
La troisième édition des Muscadétours, événement automnal dédié au vignoble nantais, débutera ce soir au château de Clisson. De randonnées en ateliers, dans les châteaux ou les musées, pendant trois jours le grand public est invité à découvrir en famille et entre en amis les richesses œnologiques, gastronomiques et historiques du territoire viticole le plus à l’ouest du vignoble du Val de Loire. Le programme complet de la manifestation est .

Pas très loin de là, au sud d’Angers, le musée de la vigne et du vin d’Anjou reconduit également pour la troisième fois ses Instants O’tonneau, célébration des vendanges et du rouge. Récolte à la main, pressée à l’ancienne, atelier du goût, causerie-dégustation et dîner œnologique, le programme complet de ces trois jours, conçu pour tous les âges, est à découvrir et télécharger ici.

instantsotonneau

livrerencontresvougeaot
En Bourgogne, le festival Musique au Chambertin propose ce week-end les derniers concerts de son édition 2014 (plus d’infos ici). Au château du Clos-Vougeot se tiennent depuis hier les rencontres organisées chaque année par la Chaire Unesco « Culture et Traditions du Vin » de Dijon. Le thème de cette session 2014 est « Le vin en héritage : anciens vignobles, nouveaux vignobles » (voir les intervenants ).

On peut commander ici l’ouvrage rendant compte des rencontres 2013 qui se sont déroulées autour du thème « De la cave au vin, une frucutueuse alliance». Signalons également que le Jardin des Sciences de Dijon accueille jusqu’au 19 octobre Pinot & Compagnie, une exposition consacrée aux cépages bourguignons. Plus de renseignements .

pinot&cie

On termine avec une festive tradition viticole.
Célébrée dans tous les vignobles, la fête des vendanges salue la fin de la récolte. En Alsace, c’est Barr qui fera honneur aux raisins de l’année ce week-end avec, entres autres, un marché, un cortège de chars et un concert (tous les villages de la route des vins d’Alsace et les fêtes à venir sont ici).
Dans le Beaujolais, au pied du mont Brouilly, on célèbrera dimanche de midi à minuit le « paradis », nom donné dans cette région au vin bourru. Le programme et les renseignements concernant l’édition 2014 de la Fête du paradis, organisée par le comité des fêtes d’Odenas, sont à découvrir .