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Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?


Si rien de ce qui se passe ici et , ou encore ne vous inspire (vous êtes de mauvaise humeur ?), alors peut-être serez-vous contents d’apprendre que la dixième édition des «Rendez-vous aux jardins» organisés par le ministère de la Culture et de la Communication. Le thème de cette année, c’est
«Le jardin et ses images».

A cette occasion, et dans le cadre des actions de mécénat du groupe Moët Hennessy, la Médiathèque
de l’architecture et du patrimoine expose des chefs-d’œuvre à Epernay (Orangerie de la Résidence de Trianon de Moët & Chandon : de 9h30 à 12h et de 13h30 à 16h30) et à Cognac (parc du château de Bagnolet de Jas Hennessy & Co : de 10h à 12h et de 14h à 17h30). Cette cinquantaine de photos signées, entre autres, par Eugène Atget, André Kertész, Willy Ronis ou encore Jacques-Henri Lartigue (là, ça va mieux, non ?) sera ensuite visible tout l’été, et toujours gratuitement, à l’accueil de ces deux maisons avant d’être présentées aux ambassades de France de Berlin et Washington.

Toujours sur le thème des images, signalons que se tient en ce moment à Aigle, en Suisse, la 19e édition d’Œnovideo, le festival international des films – documentaires et de fiction – sur la vigne et le vin. Cette année, 114 films étaient en compétition et 28 films ont été officiellement sélectionnés.
Enfin, à Paris (espace Champerret), 200 producteurs sont présents jusqu’à lundi au 29e salon «Saveurs des plaisirs gourmands». Horaires : jusqu’à 22h aujourd’hui, de 10h à 20h samedi et dimanche, et jusqu’à 18h lundi. Plein tarif : 9 euros. Plus infos ici.

Les champagnes de dimanche


Après les propositions directement issues des maisons champenoises dont nous vous avons fait part,
on termine la semaine avec les promotions mises en place à l’occasion de la Fête des mères par le réseau de cavistes Nicolas. Par exemple :

Champagne Laurent Perrier, Cuvée Rosé : L’attaque est franche et acidulée. En bouche, le fruit
domine et donne la sensation, au nez et au palais, d’un bouquet de fruits rouges fraîchement cueillis.
Un champagne souple et rond fait pour accompagner un tartare de thon ou des gambas grillées.
63,90 euros au lieu de 71 euros.

Champagne Vranken, Cuvée Diamant : Une bouteille savamment taillée pour un brut de prestige élaboré pendant de longues années par le chef de cave de la maison, Dominique Pichard. Un champagne aérien et festif à dominante de chardonnay fait pour l’apéritif. 38,25 euros au lieu de 44 euros.

Champagne Jacquart Rosé : Un rosé qui combine finesse du chardonnay, gourmandise du pinot meunier et structure du pinot noir. L’attaque en bouche est fraîche et la finale fruitée. On le boira à l’apéritif ou avec un dessert aux fruits rouges. 30,20 euros au lieu de 33,60 euros + une rose rouge offerte pour tout achat samedi ou dimanche.

Fête des mères, le cadeau bleu.

C’est avec un foulard de soie bleue et une cuvée Brut Rosé Vintage 2004 issue d’un assemblage de pinot noir et de chardonnay (grands crus et premiers crus) que la maison de champagne familiale et indépendante Pol Roger fête les mamans cette année. Tendre et souple, ce vin de caractère présente des arômes fins et délicats d’agrumes et de fruits rouges et une texture légèrement crémeuse et vanillée. Parfait à l’apéritif, il se mariera très bien avec un saumon ou une viande rosée, mais aussi avec un dessert aux fruits, tarte ou crumble. On trouvera cette cuvée Brut Rosé Vintage 2004 accompagnée de son carré de soie (80 x 80 cm) uniquement chez Pol Roger, à Epernay, au prix de 100 euros. Tél. : 03 26 59 58 00.

Loi Evin, la nouvelle décision qui pose des questions

La Cour d’Appel de Paris, statuant sur l’appel de la société Ricard contre la décision du TGI de Paris qui avait critiqué sa campagne « un Ricard des rencontres », vient de rendre un arrêt confirmatif certes sévère dans son ensemble et sur le fond, mais néanmoins instructif.
Arrêt sévère car il rend délicate la présence des marques d’alcool sur Facebook en critiquant le mode de fonctionnement viral et automatisé du réseau social. Et il pose des questions pour les applications mobiles.
Arrêt sévère car il comporte une analyse très subjective de l’impression donnée par le visuel, analyse sur l’ambigüité et le second sens du message, qui conduit à une condamnation plus étendue qu’en première instance.
Arrêt sévère enfin car il comporte à nouveau l’affirmation que l’attractivité d’un message étant par essence incitatif à la consommation, pour rester dans les bornes de la loi Evin, le message ne peut qu’être informatif.
Mais cet arrêt est aussi instructif car contrairement à ce que demandait l’ANPAA, le juge ne condamne pas le film comme support interdit sur internet.
Il est aussi instructif car il en ressort que, sur internet, le message sanitaire doit en permanence être visible sur tout support comportant un message pour une marque d’alcool.

A / La loi Evin et le numérique

1° L’utilisation de Facebook
La Cour d’Appel réaffirme le caractère intrusif des messages s’affichant sur les murs des amis, et ajoute une critique sur le caractère automatique et non maîtrisé par l’internaute de certains des messages diffusés sur son mur.
Pour les juges d’appel ce qui pose véritablement problème, au-delà des développements des juges de première instance qu’ils ne contestent pas, c’est le mode d’affichage des messages générés par Facebook. Faisant encore une fois une description très factuelle du fonctionnement du réseau social, les juges retiennent la manière dont certains messages générés par le réseau à la demande de l’internaute, s’affichent sans choix possible pour le destinataire du message. Là il ne s’agit pas des informations apparaissant chez les amis des internautes ayant téléchargé une application, mais des modalités de rédaction et d’apparition des messages sur le mur de l’internaute qui télécharge l’application.
Ce qui est considéré comme intrusif, ou intempestif (cette notion n’ayant aucune base)
– C’est le fait que le contenu du message apparaissant sur le mur pour partager l’information du téléchargement, n’est pas soumis expressément pour accord à l’internaute.
– De même le fait que ce message apparait sur le mur de manière inopinée. L’internaute n’a aucune action possible pour maitriser le moment de son apparition. L’inopiné est intrusif.
L’internaute doit rester maître des messages qui apparaissent sur son mur ou qu’il envoie. Une marque d’alcool ne doit pas se substituer à lui.
Le problème est que ces critiques touchent le coeur du mode de fonctionnement viral des réseaux sociaux: automaticité et large diffusion. En fait l’existence d’une page Facebook gérée autour d’une marque d’alcool n’est pas critiquée en soi. Par contre c’est la circulation de l’information autour de cette page qui pose problème. Qu’elle apparaisse sur le mur de l’internaute qui volontairement est sur la page « alcool », ou bien sur le mur des amis de cet internaute.
Au détour d’un considérant, les juges dévoilent ce qui pose problème : Facebook est un « réseau social de convivialité ». Et comme on le sait, la convivialité c’est-à-dire l’échange et la communication, n’est pas conforme à la loi Evin.

2° L’utilisation des applications mobiles
La Cour d’Appel valide le principe des applications sur les marques d’alcool, mais cette validation étant par défaut, elle est fragile.
Répondant à un argument de l’ANPAA et à une expertise faite par l’ANPAA, la Cour d’Appel affirme le caractère légal de l’application sur un mobile, ce qui est plutôt satisfaisant, mais au seul motif que l’expertise fournie par l’ANPAA, qui montre que pour fonctionner l’application n’a pas besoin d’être connectée à internet, n’est pas contradictoire.
Cela signifie que si l’ANPAA fourni une expertise reconnue contradictoire, le sort des applications sur mobiles pourrait être contesté.
Le message qui ressort de cela est, qu’en tout état de cause, pour mériter le nom de « service de communication en ligne » l’application doit être et rester connectée à internet pendant son utilisation. Dans ce cas, elle rentre dans la liste des supports autorisés. Mais son fonctionnement autonome d’internet lui fait perdre la définition de « service de communication en ligne » et lui retire la qualité de support autorisé. La Cour d’Appel va donc plus loin que le TGI pour qui les applications mobiles sont des services de communication en ligne dès lors qu’il est nécessaire de se connecter à internet pour les télécharger et qu’elles ne font que permettre un accès plus efficace à un contenu interactif, alors même qu’ensuite elles fonctionneraient en autonomie sur les mobiles.

3° Les films
La Cour d’Appel ne conteste pas la possibilité de diffuser sur internet des publicités pour de l’alcool, sous forme de film.
Dans ses conclusions, l’ANPAA demandait expressément que le film sur internet soit déclaré comme étant un support non autorisé. Dans un considérant limpide, la Cour d’Appel condamne le film mais en raison de son contenu et « pour ces seuls motifs ». Une telle précision rejette donc la demande de l’ANPAA sur le caractère non autorisé du support. Il faut rappeler que sous la loi Barzach, le support audiovisuel était expressément interdit et que la loi Evin n’a pas intégré ce support dans sa liste des supports autorisés.

B/ Le contenu des publicités

1° Le message publicitaire ne doit pas être ambigu, susceptible de second sens, esthétique et ne doit pas adopter les modes d’expression des jeunes consommateurs.
Ces différents aspects du contrôle du contenu du message sont anciens et connus. Leur réaffirmation est une preuve de leur actualité.
Sur l’ambiguïté, et reprenant l’argumentation du TGI, la Cour d’Appel condamne l’utilisation du mot « rencontre » pour décrire un mode de consommation sous forme de cocktail. Pour le juge, ce terme signifie plutôt un appel à la convivialité.
Reprenant aussi une jurisprudence antérieure et régulière (affaires Marie Brizard, Vins de Loire ou Glenfiddich entre autres) la Cour d’Appel, suivant la demande de l’ANPAA, condamne l’utilisation d’un terme ayant plusieurs significations, au motif que l’une des significations n’a pas de caractère légal. En l’espèce l’idée était de définir les cocktails comme des « rencontres ».
Sur le second sens, et reprenant son habitude de procéder à une analyse subjective des visuels, la Cour d’Appel est amenée à interpréter le sens caché des messages. La vue du mélange du pastis avec divers ingrédients, « jouant sur l’évocation des ajouts au ricard, et les nuages » est considérée comme un renvoi à une « impression de légèreté ou d’évasion (?) » et non au louchissement du produit. On laissera la subjectivité du raisonnement aux juges. Mais cette instance à l’analyse subjective est pour le moins problématique s’agissant d’un texte pénal.
Sur l’esthétisme, la Cour d’Appel condamne tout ce qui pourrait être perçu comme élément de séduction, ou d’attraction, car la séduction conduit à l’incitation. S’agissant du film, la « combinaison des éléments illicites relevés pour les affiches magnifie ces éléments à travers une mise en scène, accentuée par la mobilité du message et une musique séductrice, l’ensemble aboutissant à une création esthétique destinée à donner à la boisson Ricard un caractère festif, incitatif à la consommation d’alcool. » A contrario, c’est l’affirmation de l’exigence d’un message informatif.
S’agissant de l’application mobile qui permet de visionner la bouteille, est critiquée la « présentation attractive utilisant une forme d’image très en vogue ».
Sur les modes d’expression, l’adoption de codes liés aux nouvelles technologies comme l’emploi du « sigle # qui signifie dièse dans l’esprit du consommateur français, visé par la publicité, associé à un chiffre dont le sens est incompréhensible, pour ce même consommateur, n’ont d’autre objet que d’appeler son attention, et plus particulièrement celle d’un consommateur jeune, sensible aux nouvelles technologies » ce qui là encore n’est pas autorisé. On appréciera la notion de « consommateur jeune » qui n’a aucun fondement légal. Doit-on assimiler « jeune » à « mineur » ?

2° La place du message sanitaire sur internet
Pour la première fois, il ressort du contenu du jugement, des éléments sur la manière d’apposer le message sanitaire sur internet.
L’élément essentiel est que le message doit être visible en permanence. On ne peut se contenter d’un message en tête ou en pied de page si celle-ci est défilante. Il faut donc prévoir de l’intégrer dans les éléments fixes des pages, même pour les applications mobiles.

Olivier Poulet – Avocat au Barreau de Rennes
Découvrir son blog : http://olivier.poulet.avocats.fr

Dixième anniversaire !


Le centre-ville de Tours célèbre les vins de Loire chaque printemps depuis une décennie. Evénement gratuit et festif au coeur du plus grand site français inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, Vitiloire est l’occasion de rencontrer les vignerons et de découvrir leur savoir-faire. Ce week-end, ils ne seront pas moins de 130 à illustrer l’originalité des vins, la multiplicité des saveurs, la diversité des terroirs et la richesse des appellations du troisième vignoble de France. Outre les dégustations et séances d’initiation
à l’œnologie, la gastronomie et l’art de vivre ligériens seront également à l’honneur : 10 grands chefs tourangeaux accueilleront les visiteurs dans leurs cuisines de plein air installées dans les jardins de la préfecture. En présence de viticulteurs et de sommeliers, leurs ateliers feront la part belle aux produits régionaux et aux accords mets-vins. Les enfants sont également conviés à la fête et pourront découvrir
les différentes couleurs et saveurs du raisin et s’amuser à comparer les robes des différents jus du fruit. Enfin, une randonnée de 8 kilomètres aura lieu dimanche matin. Pour ne rien manquer des expositions, spectacles et concerts de cette édition anniversaire, on clique ici.

A quoi ça sert, un arbre ?


Voilà bien une question d’importance, à laquelle petits et grands trouveront réponse ce week-end au château Siaurac. Samedi et dimanche, une visite commentée du parc du XIXe siècle aura lieu toutes les heures, entre 11 h et 19 h. Les vignes de ce domaine, le plus grand de l’appellation Lalande de Pomerol, sont travaillées en agriculture raisonnée et la moitié de son parc est laissé exprès à l’état sauvage pour favoriser la flore naturelle. Les arbres tri-centenaires et les bois percés du XVIIIe sont un refuge pour la faune de la région. Un livret détaillant le parcours sera remis aux promeneurs. Le vin sera évidemment aussi à l’honneur, avec une dégustation-vente directe des millésimes 2006 à 2010 de Lalande de Pomerol, Pomerol et Saint-Emilion et une offre spéciale sur les primeurs 2011 (3 bouteilles : – 25%). Samedi à 16 h, les enfants de plus de 6 ans sont invités à participer à un atelier «Fête des mères» (sur inscription). Enfin, il faut réserver dès à présent au 05 57 51 65 20 pour assister à la soirée «Jazz + pique-nique au jardin». Tarif : 20 euros. Tarif étudiant ou + de 6 personnes : 16 euros.

Fête des mères, le cadeau blanc (un peu rouge)

La maison de champagne Gosset a choisi de présenter aux mamans son dernier-né, 100% chardonnay, assemblage précis de la vendange 2007 et de vins de réserve de 2005 et 2006. Ce Grand Blanc de Blancs présente à l’œil une robe or pâle, avec de caractéristiques délicats reflets verts, et un cordon de bulles fin et régulier. Minéral et floral, le nez souligne avec subtilité des arômes de fleurs et fruits blancs, d’abricot et de mirabelle relevés par des touches d’agrumes, de pâte de coing et de miel. Ce vin au caractère affirmé, expression du style de la maison, est accompagné pour l’occasion d’un cadeau loin d’être accessoire. C’est un étui rouge, fait pour ranger ses cartes bancaires (ou celles de ses tables et boutiques préférées). Champagne Gosset Grand Blanc de Blancs, en coffret Fête des mères : 55 euros, chez tout bon caviste.

Cavissima multiplie par dix son CA au 1er trimestre 2012

Créé en 2009 par Thierry Goddet, le site de constitution et de gestion de cave à vin, CAVISSIMA, connaît une croissance exponentielle de son chiffre d’affaires sur les cinq premiers mois de l’année 2012 et revoit à la hausse sa…lire la suite

Le projet du CCTV séduit les mécènes

Le projet du Centre Culturel et Touristique du Vin à bordeaux continue à se développer et séduit les mécènes. Le fonds de dotation a déjà signé plusieurs conventions avec les sociétés Domaine Clarence Dillon (1 M€), le Groupe Crédit Agricole…lire la suite

Dernière volée de primeurs 2011

Après, j’arrête.
Voilà des vins dont j’ai de plus en plus de mal à me passer.
Ceux de Fieuzal et ceux de Rollan-de-By.
Même si ça n’a aucune incidence sur la qualité des vins (because wine is innocent) j’aime bien Stephen Carrier, Jean Guyon et Emmanuel Bonneau, ceux qui les font.
Chez l’un, j’ai un vrai crush pour les blancs et les rouges nous régaleront dans dix ans. Chez l’autre, il y a rollan-de-by, la terreur des dégustations à l’aveugle du Grand Jury, mais c’est haut-condissas qui m’affole depuis un bon moment et dans tous les millésimes, même les petits comme 2002. Dans les deux cas, on est dans le grand au prix du petit.

Château de Fieuzal, pessac-léognan, blanc, 35,50 euros HT
Château de Fieuzal, cru classé de pessac léognan, rouge, 24,50 euros HT

Château Rollan-de-By, médoc, rouge, 12,50 euros HT
Château Haut-Condissas, médoc, rouge, 30 euros TTC

Vous trouverez Fieuzal et Rollan-de-By chez Millesima et Haut-Condissas à la propriété (en appelant le 01 40 67 19 17)

Les photos : Emmanuel Bonneau, à gauche, et Stephen Carrier photographiés à Rollan-de-By par Mathieu Garçon lors d’un dîner de légende qui restera gravé dans les mémoires de celle et ceux qui en furent (message personnel : on recommence quand vous voulez).