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Cavissima multiplie par dix son CA au 1er trimestre 2012

Créé en 2009 par Thierry Goddet, le site de constitution et de gestion de cave à vin, CAVISSIMA, connaît une croissance exponentielle de son chiffre d’affaires sur les cinq premiers mois de l’année 2012 et revoit à la hausse sa…lire la suite

Le projet du CCTV séduit les mécènes

Le projet du Centre Culturel et Touristique du Vin à bordeaux continue à se développer et séduit les mécènes. Le fonds de dotation a déjà signé plusieurs conventions avec les sociétés Domaine Clarence Dillon (1 M€), le Groupe Crédit Agricole…lire la suite

Dernière volée de primeurs 2011

Après, j’arrête.
Voilà des vins dont j’ai de plus en plus de mal à me passer.
Ceux de Fieuzal et ceux de Rollan-de-By.
Même si ça n’a aucune incidence sur la qualité des vins (because wine is innocent) j’aime bien Stephen Carrier, Jean Guyon et Emmanuel Bonneau, ceux qui les font.
Chez l’un, j’ai un vrai crush pour les blancs et les rouges nous régaleront dans dix ans. Chez l’autre, il y a rollan-de-by, la terreur des dégustations à l’aveugle du Grand Jury, mais c’est haut-condissas qui m’affole depuis un bon moment et dans tous les millésimes, même les petits comme 2002. Dans les deux cas, on est dans le grand au prix du petit.

Château de Fieuzal, pessac-léognan, blanc, 35,50 euros HT
Château de Fieuzal, cru classé de pessac léognan, rouge, 24,50 euros HT

Château Rollan-de-By, médoc, rouge, 12,50 euros HT
Château Haut-Condissas, médoc, rouge, 30 euros TTC

Vous trouverez Fieuzal et Rollan-de-By chez Millesima et Haut-Condissas à la propriété (en appelant le 01 40 67 19 17)

Les photos : Emmanuel Bonneau, à gauche, et Stephen Carrier photographiés à Rollan-de-By par Mathieu Garçon lors d’un dîner de légende qui restera gravé dans les mémoires de celle et ceux qui en furent (message personnel : on recommence quand vous voulez).

Voyage initiatique


A Beaune, ce samedi 2 juin, les portes (et les caves) de la forteresse royale datant du XVe siècle seront ouvertes au public pour la première fois. La maison Bouchard Père & Fils recevra les visiteurs toutes les demi-heures, de 9h30 à 17h30, pour une visite et une dégustation commentées et gratuites. Une occasion trop belle pour être manquée de faire un voyage dans les terroirs de Bourgogne et de découvrir les vins
(il y en aura quatre) et la longue histoire d’un domaine exceptionnel, qui compte aujourd’hui 130 hectares de vignes au cœur de la mythique Côte d’Or, dont 12 classés en grand cru et 74 en premier cru. 


Bouchard Père & Fils. 15, rue du Château, 21200 Beaune. Tél. : 03 80 24 80 45.

Balade + pique-nique


Dimanche, pour la fête des mères, le Syndicat viticole des vins de Francs Côtes de Bordeaux propose
une journée pédestre dans toute l’appellation. Les trois parcours proposés aux marcheurs ont été nommés «la balade des trois clochers» (9,8 km), celle des deux clochers (7,3 km) et celle du clocher (4,6 km).
Quel que soit celui que l’on choisira, le départ et l’arrivée – avec pique-nique géant et marché gourmand de produits régionaux : foie gras, volaille, pain, huîtes, fromages de chèvre, miel – se feront dans le parc du château Puygueraud. Entretemps, on se sera arrêté au château Ad Francos (huîtres et vins blancs secs) et au château Puyfromage (primeurs et grillades). On pourra aussi gagner son poids en bouteilles d’AOC Francs Côtes de Bordeaux, c’est le premier prix du concours proposé aux participants. Pour découvrir les deuxième et troisième prix et acheter son «pass dégustation», on appelle au 05 57 40 66 58.

Fête des mères, le cadeau vert.

L’habillage est tendre et printanier et la cuvée est rare. Millésime 2004 d’un vin 100% issu de chardonnay provenant d’une sélection de villages classés en grand cru et réputés pour la typicité et la qualité de leurs sols (Chouilly, Cramant, Oger, Le Mesnil-sur-Oger, Avize), le champagne proposé par Nicolas Feuillatte pour fêter les mamans est aussi généreux qu’élégant et subtil. Sa robe est jaune pâle, ses bulles délicates et ses arômes gourmands : miel, fleurs, fruits blancs et notes d’agrumes. 38 euros, chez Nicolas Feuillate
à Paris (254, rue du Faubourg Saint Honoré. Tél. : 01 42 27 61 19) et à Chouilly (Tél. : 03 26 59 55 65) et chez les cavistes sélectionnés (liste des points de vente au 03 26 59 55 92).

Fête des mères, le cadeau rose.


La maison de champagne Lanson propose un coffret monochrome composé de deux coupes de champagne habillées d’un rose tendre et opaque et d’une bouteille de sa cuvée Pink Label. Ce brut rosé aux arômes de rose et de fruits est un assemblage de 32 % de chardonnay, 53 % de pinot noir et 12 % de pinot meunier. Au palais, l’attaque est tendre et l’équilibre harmonieux entre fraîcheur et rondeur. Le prix (conseillé) de ce coffret en édition limitée ? 46 euros. Si l’on est déjà en possession d’un nombre suffisant de coupes de champagne, on peut aussi simplement acheter la bouteille de Pink Label Limited Edition (36 euros).

Le parcellaire chablisien joué par Derenoncourt

Une page se tourne en douceur à Chablis. Michel Laroche s’efface progressivement de la structure qui porte son nom. Après plus de quarante années à sillonner le vignoble et les routes commerciales qui parcourent le monde, à concilier produits traditionnels défendant une identité et démarche marketing adaptée aux exigences d’un consommateur désormais multiple et décomplexé, le vigneron-entrepreneur souhaite prendre un peu de recul, et permettre à d’autres de prolonger cette belle aventure en transmettant le relais le mieux possible. Lorsque les conversations ont commencé avec Antoine Leccia, du groupe Jeanjean, pour rapprocher les deux groupes, le trousseau de la mariée était séduisant. Un vaste vignoble (un trésor en Bourgogne que seul le Chablisien peut offrir), une offre répartie sur quatre zones géographiques (Chablis, Languedoc, Chili, Afrique du Sud), des innovations marketing qui ont contribué à en faire une marque forte (la capsule à vis, notamment) et, bien entendu, une qualité des vins unanimement reconnue. La fusion entre les deux structures a donné naissance à Advini, nous sommes en janvier 2010.

Qui dit nouvelle équipe dit souvent nouvelles idées, nouvelle approche. Sans renier ce qui a été accompli, mais avec la ferme intention d’imprimer sa marque. Le nouveau directeur, Thierry Bellicaud, a fait appel au consultant bordelais Stéphane Derenoncourt, qui suit également d’autres propriétés du groupe, notamment le Château Capet-Guillier à Saint-Émilion. L’homme n’est pas en terra incognita. En relevant le challenge, Derenoncourt réalise un vieux rêve, travailler un sol bourguignon. Et le contexte chablisien convient mieux à son tempérament que celui de la Côte d’Or. Moins médiatisé, moins formaté par des décennies de succès international, on peut librement y donner cours à des initiatives, des expérimentations, des essais. La multitude d’expositions et de topographies, la composition des sols permettent des interprétations très contrastées d’une même appellation.

Quelle est la méthode Derenoncourt ? Répondre à la question n’a aucun sens si l’on ne rencontre pas les hommes et les femmes qui composent son équipe. En effet, ce métier de consultant à distance n’est possible que si l’on sait s’entourer. Avec Grégory Viennois, un ancien de chez Chapoutier et Ferraton avec qui il a déjà travaillé, mais aussi Julien Lavenu, dans son team depuis longtemps déjà malgré sa trentaine à peine entamée, et la très talentueuse Sandrine Audegond, c’est une relation de complicité, indispensable pour déléguer l’essentiel des tâches du quotidien, pour mieux se concentrer sur les objectifs de long terme, et c’est le meilleur moyen pour y parvenir. On comprend mieux pourquoi l’arrivée de Derenoncourt s’est traduite par quelques départs, notamment dans l’équipe technique, c’est la vie des organisations et le monde du vin n’y échappe pas.

Tout démarre par un audit, c’est normal, c’est le célèbre « droit d’inventaire ». Tous les sites du groupe ont été scrutés à la loupe. Sans audit, point d’action, et les premières interventions ne porteront que sur les 2011, les 2010 étant déjà vinifiés et en cours d’élevage lors de son arrivée.
Le point de départ de toute activité viticole, c’est la vigne. Ces dernières années, Michel Laroche et ses équipes avaient entamé une démarche de type bio, non certifiée, si bien que les vignes ont déjà pris les bonnes habitudes. Ira-t-on vers une certification ? Vers la biodynamie ? Il est trop tôt pour répondre, l’essentiel est de ne pas griller les étapes, le climat chablisien n’est pas le plus simple à gérer, avec ses gelées tardives et son humidité importante. Là encore, l’expérience des équipes en la matière est un atout majeur.

La feuille de route de la nouvelle équipe est claire. La priorité, c’est le domaine, les quatre-vingt-huit hectares de vignoble. Une fois que le nouveau savoir-faire maison sera en place, l’activité de négoce suivra, ce qui ne signifie pas qu’elle est mise entre parenthèses.
Dans un premier temps, la nouvelle équipe va repenser le parcellaire. Attribuer à chacun sa parcelle, afin de mieux responsabiliser les vignerons, et leur permettre de suivre leur travail et ses résultats, depuis la vigne jusqu’au verre. Derenoncourt pense même plus loin, il veut l’interparcellaire, c’est-à-dire le parcellaire au sein du parcellaire.

Tout est basé sur l’observation de la vigne. Regarder les rangs de vigne qui mûrissent plus vite, les hauts de coteaux par rapport aux bas, ceux qui sont atteints par des carences, quitte à adapter les traitements et aussi la date de vendange en fonction des relevés du terrain, plutôt que de généraliser un même process à une vaste parcelle. La méthode n’est pas révolutionnaire en soi, mais la mise en place de l’organisation idoine n’est pas si répandue.

L’un de ces chantiers passera par la replantation des parcelles, une tâche herculéenne qui doit se soumettre à plusieurs contraintes. Arracher toute une parcelle signifie un arrêt total de la production durant au moins cinq années, avec, à la clef, une diminution sensible du chiffre d’affaires, à un moment où l’entreprise investit. Et il faut compter une dizaine d’années avant que la qualité de la production ne devienne régulièrement intéressante. Une solution intermédiaire consiste à arracher dix rangées par dix rangées, tous les ans, ce qui affecte peu les volumes produits, mais étend le processus d’arrachage sur plusieurs décennies.

Replanter, en évitant de reprendre les clones productifs des années 1970 et 1980, où l’on privilégiait la quantité de raisin à la qualité et à la concentration. Privilégier des plants qualitatifs, sélectionner le porte-greffe adéquat, Michel Laroche avait bien entamé cette réflexion. Stéphane veut bousculer certaines pratiques locales, notamment en réintroduisant un repos systématique des sols sur deux ou trois ans avant replantation, ce qui permet de mieux éliminer les parasites et les viroses. Pour redonner encore plus de vie aux sols, il souhaite réintroduire des semis d’hiver (des céréales comme l’orge ou le seigle, dont les racines décompactent et aèrent les sols). Sachant que le risque principal à Chablis, ce sont les gelées tardives, celles du printemps. Les semis, en accumulant l’humidité, augmentent le risque destructeur des gelées. Il faut donc tondre tôt, dès le mois de février. Du coup, pour que le système racinaire de ces semis ait le temps de pénétrer efficacement dans les sols, la plantation doit être effectuée au moment des vendanges voire juste avant. Toute une réflexion sur le calendrier qui impose de revoir l’organisation, avec le souci d’impliquer les équipes dans la globalité de la démarche.

Après le travail à la vigne, primordial, viendra celui en cave. Et là, les pistes sont tout aussi nombreuses. Moins se reposer sur des levures sélectionnées mais utiliser plus les levures indigènes, une fois que celles-ci auront retrouvé leur dynamisme. Être moins systématique avec les élevages sous bois, les allonger quand c’est nécessaire et ne pas hésiter à les raccourcir s’il le faut. Goûter, sélectionner, éliminer, essayer de proposer pour chaque cru la quintessence du terroir.

En entendant parler de cette nouvelle approche au plus proche de la parcelle, de cette sélection plus systématique encore, avec son cortège de lots éliminés ou déclassés, on se prend à imaginer que de nouvelles cuvées pourraient voir le jour. Par exemple plusieurs interprétations d’un même cru, mais à la nature de sol variable ? Est-ce envisageable ? Rien n’est exclu, mais il s’agira d’un choix a posteriori, en aucun cas d’une contrainte fixée préalablement par un plan de développement commercial. Les cuvées ne naîtront que si elles s’imposent dès la vigne, c’est le message que martèle Derenoncourt, aller de l’amont à l’aval et pas l’inverse. Peut-être n’y en aura-t-il pas. Premières dégustations dans les mois qui viennent. Les premières d’une longue série.

Guillaume Puzo

Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?

On révise. Droit, œnotourisme, exportations, vente en ligne, packaging, marketing, météo, vendanges, primeurs, production bio, consommateurs, prix : tout ce qui s’est passé dans l’univers du vin en 2011
est rassemblé dans le livre dirigé par Jean-François Trinquecoste, Le vin et ses marchés, Annales 2012, publié aux éditions Féret. Un bilan multidisciplinaire à destination des viticulteurs, négociants, courtiers, œnologues, cavistes, restaurateurs, sommeliers et étudiants en tout ce qui précède ? Ca s’appelle une bible, et cela réjouira aussi les curieux. 144 pages, 24,50 euro.

On admire. Aux journées Portes Ouvertes en Cadillac Côtes de Bordeaux qui se tiennent ces deux prochains jours, il ne sera pas question que de vin. Un ballet de voitures anciennes (Panhard, Maserati, Bentley, Lincoln, Jaguar…) parcourra le vignoble par groupes de quatre ou cinq de la même époque. Outre le fait que trente-neuf châteaux de l’appellation accueilleront les visiteurs de 10 h à 19 h, cette 17e édition est aussi l’occasion de découvrir le tout nouveau Musée de la Vigne et du Vin, inauguré aujourd’hui. Un cours d’œnologie gratuit, une randonnée pédestre ou encore un concert dans le cadre d’un domaine ?
Tout le programme ici.

On réserve. Mardi soir au Château Soutard, les chais accueillent pour la première fois le festival de musique «Les Grandes heures de Saint-Emilion». Gautier Capuçon viendra interpréter deux chefs-d’œuvre du répertoire classique (les Variations pour violoncelles et piano de Beethoven + la Sonate n°2 de Brahms) ainsi qu’une œuvre contemporaine qui a été spécialement écrite pour lui et sa femme, Delphine Capuçon, également violoncelliste, par le pianiste et compositeur Jérôme Ducros : Trio pour deux violoncelles et piano. On pourra féliciter ces trois artistes à l’issue du concert autour d’un verre du grand cru classé de ce domaine, propriété de l’assureur AG2R La Mondiale. Tarif du concert : 33 euro, programme complet du festival et réservation ici.

On inaugure. C’est parti pour la 16e édition de «Bien boire ou boire bien ?», la série de rendez-vous que
le Syndicat des vignerons de Cairanne organise à l’intention du public chaque «dernier samedi du mois» jusqu’au 29 septembre. Première session demain, de 11 h à 13 h, sous la houlette de l’œnologue Mathieu Bernoud, autour de deux cuvées sélectionnées le 26 avril dernier par le jury de la Cuvée Alliance parmi
les Côtes du Rhône Villages Cairanne du millésime 2010 en rouge et 2011 en blanc. Cette dégustation gratuite aura lieu au domaine Les Grands Bois à Sainte Cécile Les Vignes.

On encourage. Dimanche, dans les vignes de Crozes-Hermitage, ça court, ça pédale et ça déguste.
C’est le 6e «Triathlon du Sommelier», trois parcours de VTT (12, 19 ou 24 km), deux de courses à pieds
(3,8 et 7,5 km), deux cents concurrents et vingt cuvées à déguster à l’aveugle lors des ravitaillements. Départ et arrivée (avec pique-nique) au parc du Chayla à Tain l’Hermitage. Des animations sont prévues pour les plus jeunes, ainsi qu’un marché des vins de Crozes-Hermitage.

Top Vins 2012

On en avait parlé en mars, quand les vingt jurés de cette dégustation à l’aveugle s’était réunis à Paris,
au Bistrot du Sommelier de Philippe Faure-Brac, pour sélectionner les meilleures cuvées (parmi 38) du millésime 2011 de l’appellation Entre-deux-Mers. Aujourd’hui, c’est l’heure se se faire sa propre idée sur
la question du blanc qu’on choisira pour l’été. Voici les vingt lauréats :


Château Beauregard Ducourt
Bernard Ducourt (5e nomination)

Cépages : 85% Sauvignon, 15% Sémillon sur sols argilo-calcaires.
Vinification : Vignes en culture raisonnée. Macération pelliculaire de 24h. Fermentation 15 jours en cuves inox à 18°C. Élevage en cuves et mise en bouteilles à la propriété.
Dégustation : Robe brillante aux reflets verts. Nez fin et délicat sur des notes de fleur d’oranger. Bouche charnue, aromatique et équilibrée.
Prix public conseillé : 4 euro.
Tél. : 05 57 34 54 00

Château Bonnet
André Lurton (7e nomination)

Cépages : 55% Sauvignon blanc, 30% Sémillon, 15% Muscadelle sur sols argilo-calcaires et boulbènes.
Vinification : Vendanges mécaniques avec tri manuel, macération pelliculaire, fermentation encuves inox thermorégulée. Élevage sur lies de 4 mois.
Dégustation : Robe lumineuse. Nez aux arômes intenses de pamplemousse, de buis et de fleur d’acacia. Attaque fraîche et citronnée. Bouche riche et suave avec une persistance aromatique sur des notes d’agrumes et de pêches jaunes.
Prix public départ cave : 6,50 euro.
Tél. : 05 57 25 58 58

Château Chantelouve
Laurent Lescoutras (5e nomination + Coup de cœur du jury)

Cépages : 60% Sauvignon, 30% Sémillon, 10% Muscadelle sur sols argilo-calcaires.
Vinification : Macération pelliculaire pour 50%. Élevage sur lies de 30/40 jours.
Dégustation : Robe d’un beau jaune pâle étincelant. Nez sur les fruits jaunes et l’abricot sec. Bouche équilibrée entre fraîcheur citronnée et finesse minérale.
Prix public départ cave : 3,70 euro.
Tél.: 05 56 23 90 87

Château de Fontenille
Stéphane Defraine (7e nomination + Coup de cœur du jury)

Cépages : 40% Sauvignon blanc, 20% Sauvignon gris, 20% Sémillon, 20% Muscadelle sur sols argilograveleux.
Vinification : Culture raisonnée. Macération pelliculaire avec contrôle des températures. Élevage sur lies fines.
Dégustation : Robe claire, jaune dorée. Nez franc aux arômes d’agrumes et de pêche blanche. Bouche vive et ample, d’un parfait équilibre. Joli gras et finale légèrement poivrée pourvue d’une belle longueur.
Prix public départ cave : 6,60 euro.
Tél. : 05 56 23 03 26

Château Gabachot
Jean Fernandez (2e nomination)

Cépages : 90% Sauvignon, 10% Muscadelle sur sols argilo-calcaires.
Vinification : Débourbage à froid, fermentation alcoolique à 18°C de 10 jours. Élevage sur lies de 3 mois.
Dégustation : Bel éclat jaune brillant aux reflets verts. Nez de buis et de genêt sur des arômes d’agrumes, fruits exotiques, fruits de la passion, poire. Bouche fraîche et volumineuse, bien équilibrée avec une longue persistance aromatique.
Prix public départ cave : 4 euro.
Tél. : 05 56 71 51 24

Château La Grande Métairie
Jean-Luc Buffeteau (2e nomination)

Cépages : 40% Sauvignon blanc, 40% Sauvignon gris, 20% Muscadelle sur sols argilo-calcaires.
Vinification : Macération pelliculaire et fermentation thermorégulée. Élevage sur lies fines
pendant 3 mois.
Dégustation : Robe pâle aux reflets jaunes. Nez intense de pamplemousse rose avec des notes de bourgeons de cassis et de buis. Attaque souple, sur les arômes de fruits et de fleurs, avec en finale une belle persistance aromatique. À déguster dans les 2 ans.
Prix public départ cave : 4,25 euro.
Tél. : 05 56 61 97 59

Château Haut Garriga
Alain Barreau (7e nomination)

Cépages : 70% Sauvignon, 30% Sémillon sur sols argilo-calcaires.
Vinification : Macération pelliculaire de 8h. Élevage sur lies fines pendant 2 mois.
Dégustation : Robe d’un bel ocre clair. Nez d’agrumes et de fleurs. Bouche ronde et vive sur la fraîcheur.
Prix public départ cave : 3,70 euro.
Tél. : 05 57 74 90 06

Château Lagrange
Olivier Lacoste (2e nomination)

Cépages : 70% Sauvignon blanc, 30% Sémillon sur sols argilo-siliceux.
Vinification : Macération pelliculaire et fermentation thermorégulée. Élevage sur lies fines pendant 5 mois.
Dégustation : Nez fin dominé par les arômes de tilleul et d’aubépine. Bouche souple et harmonieuse sur une finale acidulée et fruitée.
Prix public départ cave : 6 euro.
Tél. : 05 56 72 15 96

Château Lalande Labatut
Isabelle et Régis Falxa (4e nomination)

Cépages : 45% Sauvignon blanc, 45% Sauvignon gris, 5% Sémillon, 5% Muscadelle sur sol argilocalcaire.
Vinification : Macération pelliculaire, débourbage à froid, fermentation à basse température. Élevage sur lies fines.
Dégustation : Nez de fleurs et de fruits exotiques. Bouche aux notes d’agrumes, de litchi, de poire. Attaque vive et franche. Beau volume et persistance aromatique longue.
Prix public départ cave : 6,60 euro.
Tél. : 05 56 21 23 18

Château La Lande de Taleyran
Jacques Burliga (3e nomination)

Cépages : 50% Sauvignon, 30% Sémillon, 20% Muscadelle sur sols argilo-siliceux et argilograveleux.
Vinification : Traditionnelle et fermentation thermorégulée en cuves inox.
Dégustation : Nez de buis et d’agrumes. En bouche se dévoilent les arômes de fruits exotiques.
Prix public départ cave : 5,50 euro.
Tél. : 05 56 72 98 93

Château Landereau
Bruno Baylet (7e nomination)

Cépages : 35% Sauvignon blanc, 15% Sauvignon gris, 40% Sémillon, 10% Muscadelle sur sols argilo-siliceux.
Vinification : Tri à la récolte et égrappage. Macération pelliculaire et fermentation contrôlée à 16°C. Vinification en cuves. Élevage sur lies de 3 mois.
Dégustation : Robe jaune pâle brillante. Nez expressif de fruits exotiques, fruits blancs et agrumes. Attaque fraîche. Bouche charnue et équilibrée sur une finale persistante.
Prix public départ cave : 5,50 euro.
Tél. : 05 56 30 64 28

Château Lestrille
Estelle Roumage  (7e nomination + Coup de cœur du jury)

Cépages : 86% Sauvignon, 14% Muscadelle sur sols de boulbènes.
Vinification : Ramassage à pleine maturité. Macération pelliculaire de 12h sur les Sauvignons. Fermentation longue à basse température. Élevage sur lies en cuves de 4 mois.
Dégustation : Nez mûr sur des arômes de fruits blancs. Bouche dense, pleine et longue sur une finale de fruits exotiques.
Prix public départ cave : 5,70 euro.
Tél. : 05 57 24 51 02

Château Marjosse
Pierre Lurton (4e nomination)

Cépages : 50% Sauvignon blanc, 15% Sauvignon gris, 25% Sémillon, 10% Muscadelle sur sols argilocalcaires.
Vinification : Vendanges mécaniques, manuelles sur les vieilles vignes. Fermentation à basse température. Élevage sur lies de 2 mois.
Dégustation : Robe or pâle aux reflets verts. Nez fruité et floral sur des notes d’ananas, d’iris et de laurier. Bouche vive et charnue avec une belle finale citronnée.
Prix public départ cave : 8,50 euro.
Tél. : 05 57 55 57 80

Château Martinon
Jérôme Trolliet (6e nomination)

Cépages : 25% Sauvignon blanc, 10% Sauvignon gris, 60% Sémillon, 5% Muscadelle sur sols argilocalcaires.
Vinification : Macération pelliculaire, maîtrise des températures. Élevage sur lies fines.
Dégustation : Belle robe or brillante. Nez intense de fruits blancs, d’abricots et d’agrumes. Bouche ronde, fraîche et d’une bonne vivacité. Finale longue avec un joli retour fruité.
Prix public départ cave : 5,50 euro.
Tél. : 05 56 61 97 09

Château La Mothe du Barry, Cuvée French Kiss
Joël Duffau (5e nomination)

Cépages : 40% Sauvignon blanc, 20% Sauvignon gris, 30% Sémillon, 10% Muscadelle sur sols de boulbènes.
Vinification : 25% de macération pelliculaire, stabulation à froid, contrôle des températures. Séjour sur lies fines jusqu’à la mise en bouteilles.
Dégustation : Robe or pâle à reflets verts. Nez d’ananas confit, aux notes de fleurs blanches et de laurier. Bouche ample et charnue avec une finale longue sur des arômes de fruits blancs mûrs.
Prix public départ cave : 4,75 euro.
Tél. : 05 57 74 93 98

Château Nardique La Gravière
Philippe Thérèse (6e nomination)

Cépages : 40% Sauvignon blanc, 10% Sauvignon gris, 40% Sémillon, 10% Muscadelle sur sols de boulbènes et argilo-calcaires.
Vinification : Vendange mécanique avec tris, macération pelliculaire à 18°-20°C. Fermentation en cuve inox thermo régulée, 20 à 30 jours. Élevage sur lies fines jusqu!à la mise en bouteilles.
Dégustation : Robe jaune pâle aux reflets cristallins. Nez intense et expressif de fruits mûrs, d’agrumes, d’épices fines sur une note minérale. Attaque vive et fraîche avec une finale légèrement citronnée.
Prix public départ cave : 5 euro.
Tél. : 05 56 23 01 37

Château Tour de Mirambeau
Thibault Despagne (7e nomination)

Cépages : 40% Sauvignon, 40% Sémillon, 20% Muscadelle sur sols argilo-calcaires.
Vinification : Vendange mécanique avec tris. Vinification par gravité, pressurage lent, fermentation
en cuve inox 20-30 jours à 18°C. Élevage en cuve inox sur lies fines jusqu’à la mise en bouteilles.
Dégustation : Nez de pamplemousse et de fleur de tilleul. Bouche généreuse tout en légèreté.
Prix public départ cave : 8 euro.
Tél. : 05 57 84 55 08

Château Les Tuileries
Jean-Michel Menguin (nouveau talent)

Cépages : 70% Sauvignon blanc, 30% Sémillon, sur sols argilo-calcaires et argilo-graveleux.
Vinification : Vinification à froid. Élevage sur lies.
Dégustation : Nez d’agrumes sur des notes florales, de buis, de cassis. Belle acidité en bouche avec une finale fruitée sur la pureté.
Prix public départ cave : 5 euro.
Tél. : 05 56 23 61 70

Château Turcaud
Stéphane Le May (4e nomination)

Cépages : 45% Sauvignon blanc, 10% Sauvignon gris, 42% Sémillon, 3% Muscadelle sur sols de graves et de boulbènes.
Vinification : traditionnelle sur vendange éraflée. Macération pelliculaire de 16h. Élevage en cuve inox.
Dégustation : Le nez est sur la finesse des arômes de fleurs. La bouche mise sur l’élégance du fruit.
Prix public départ cave : 5,50 euro.
Tél. : 05 56 23 04 41

Château Vignol
Dominique Doublet (5e sélection)

Cépages : 60% Sauvignon blanc, 10% Sauvignon gris, 20% Sémillon,10% Muscadelle sur sols argilocalcaires.
Vinification : Fermentation avec contrôle des températures. Élevage sur lies une quinzaine de jours.
Dégustation : Nez sensuel de fruits blancs. Belle maturité et vivacité sur une finale généreuse et équilibrée.
Prix public départ cave : 6 euro.
Tél. : 05 57 24 12 93