Accueil Blog Page 88

Charles Perrin, une famille en or

Voilà les Perrin, Ceux de Beaucastel et plus. L’histoire d’une famille très unie qui transforme en or tout ce qu’elle touche. le jour de notre visite, c’est Charles Perrin qui nous a reçu. Écoutons-le

Charles Perrin, vous avez 40 ans, vous êtes l’un des sept cousins Perrin, cette cinquième génération issue de votre père François et de votre oncle Jean-Pierre. C’est qui le patron ?
Il n’y a pas une personne qui dirige. C’est notre particularité, nous sommes une famille. On s’appelle Famille Perrin, autant pour le château de Beaucastel que pour nos autres domaines. C’était déjà comme ça avec la génération d’avant. Chacun d’entre nous s’occupe des sujets liés aux affaires de la famille. On se réunit une fois par mois avec mon père et mon oncle. Chacun présente son bilan, les futurs investissements, etc. Ça peut aller d’une pompe pour la cave à un tracteur pour les vignes jusqu’à un investissement dans le marketing. Chaque sujet est soumis à l’accord des neuf. On débat, on évoque les nouveaux projets, la possibilité d’acheter une parcelle ici ou là, qui s’en occupera, etc. C’est toujours au cours de ces réunions qu’on se répartit les tâches. Tout le monde a un pied dans les vignes et dans la cave et un pied sur les marchés. On échange nos tâches et nos projets. Personne ne vit sur le domaine, à part mon père et mon oncle. Personne n’a un sujet à vie. On change tous les cinq ou six ans et il n’y a pas de spécialisation. On a tous commencé à travailler à la vigne ou dans la cave, y compris ceux qui ont des profils atypiques. C’est un système assez valorisant qui nous permet d’être au courant de ce qui se passe. On travaille en famille, pour le bien de la famille.

Et ça marche ?
On décide ensemble dans la transparence la plus grande. Tout le monde a le même salaire et tout ceci a été mis en place par mon père et mon oncle. Notre génération a instauré quelques règles pour éviter les tensions, notamment en ce qui concerne la transmission. Nous avons tous plusieurs enfants, à notre tour de travailler pour eux. Nous avons décidé qu’aucun conjoint ou conjointe ne pouvait être impliqué dans les affaires de la famille. C’est impossible pour l’un d’entre nous de vendre ses parts à un investisseur étranger à la famille. Il y a une charte, l’idée c’est de construire ensemble, chacun de son côté étant responsable de ses sujets. Ce système est un peu à contre-courant de ce qui se passe dans le monde des propriétés. Aujourd’hui, le consommateur aime voir un homme ou une femme incarner le domaine et les vins.

Est-ce un système durable ?
Je ne sais pas. On essaye de se retrouver par petits groupes pour les questions de vinification et pour les assemblages. Le reste de l’année, il n’y a pas besoin d’avoir plus de monde en cave. Il y a du travail pour une personne, pas pour neuf. Chacun a fait des études très différentes. Les plus anciens de la nouvelle génération, comme Marc et moi, ont été invités à faire autre chose. À la mort de mon grand-père, Beaucastel ne pouvait pas faire vivre plus d’une famille. C’était un problème majeur et, à ce moment-là, mon père et mon oncle ont décidé de créer un négoce, La Vieille Ferme, et d’acheter des propriétés pour faire travailler tout le monde. Quand j’étais plus jeune, je me souviens que mon père me disait : « Charles, vous êtes sept, vous ne pourrez pas tous vivre sur la propriété et être vigneron ici. N’imagine pas que ce domaine sera à toi. ». J’ai vécu à Beaucastel, j’ai baigné dans cet univers et quand je me suis rendu compte que je ne reprendrais pas seul ce domaine, j’ai eu d’autres envies. D’abord, des études dans la finance, puis une école de commerce. J’ai monté une société à Paris et j’ai aussi travaillé dans le conseil. Un peu avant mes 30 ans, en passant le week-end ici, je me suis vraiment rendu compte du joyau au sein duquel j’avais été élevé et je me suis senti bien dans cet endroit. Comme je voulais y revenir, j’ai dû apprendre à travailler à la vigne et en cave. Pour Marc Perrin, c’est un peu la même histoire. Les plus jeunes d’entre nous ont travaillé ici avant nous. Mon jeune frère César, avec qui j’ai dix ans d’écart, a commencé dès sa sortie de l’école.

Aujourd’hui, l’ensemble des activités fait vivre vos sept familles ?
Chacun d’entre nous a une fonction clé dans l’entreprise, selon ses compétences et son expérience. Tout a commencé avec Beaucastel, propriété historique et emblème familial. Mon arrière-arrière-grand-père l’a transmise à sa fille, qui s’est mariée avec un Perrin. Leur fils, Jacques Perrin, en a hérité. Lui l’a léguée à mon père et à mon oncle. Lors du décès de mon grand-père, disparu à 50 ans en 1978, mon père avait 24 ans. Mon oncle et lui n’avaient pas eu le temps de s’organiser. Plutôt que de se disputer autour de la transmission de Beaucastel, ils ont décidé de développer d’autres activités. Lorsqu’il vivait à Marseille, mon grand-père avait acheté une petite marque qui s’appelait La Vieille Ferme. C’était une société de distribution qui livrait du vin en vrac dans les bistrots. Ils ont décidé de la développer et de proposer, au lieu du vrac, des vins en bouteilles dans les trois couleurs. Historiquement, c’est donc la première marque de négoce de la famille. Dans les années 1980, les marques de négoce étaient encore assez marginales. Le principe de La Vieille Ferme a toujours été simple, proposer du vin bien fait à un prix d’entrée de gamme. Aujourd’hui, c’est la première marque de vin français vendue aux États-Unis. La marque, dans les trois couleurs, représente plus de 15 millions de bouteilles.

Et avec l’augmentation des droits de douane ?
C’est très compliqué. Comme les vins de La Vieille Ferme sont plutôt produits sur des terroirs frais, ils sont en-dessous de 14° d’alcool et sont concernés par la taxe “Airbus”. Pour autant, nous continuons de faire quasiment 50 % de nos ventes aux États-Unis, pour l’ensemble de nos domaines et de nos marques. La menace de ces taxes nous avait un peu préparés à la crise de la Covid. Dès le début du mois de janvier 2020, nous nous étions mis dans une situation de sécurité, c’est-à-dire moins d’achats et moins d’investissements. Au fil des années, nous avons eu la possibilité d’acheter des propriétés dans la vallée du Rhône. Sous le nom Famille Perrin, nous sommes aujourd’hui les premiers propriétaires de vignes dans la région, plutôt dans les appellations du Rhône méridional. L’ensemble représente à peu près 300 hectares, en propriété pour une grande partie avec un peu d’approvisionnement pour nos côtes-du-rhône quand la demande augmente pour notre négoce. Pour résumer, nous sommes à 80 % autonomes pour nos vins Famille Perrin. Selon le millésime, cela représente un à deux millions de bouteilles. Lors d’une bonne année, château-de-beaucastel est tiré à 150 000 bouteilles. On sort 30 000 bouteilles pour le blanc et 100 000 bouteilles pour la cuvée Coudoulet de Beaucastel. ll y a quinze ans, nous nous sommes associés avec Nicolas Jaboulet dans le Rhône-nord. Nous n’étions pas des spécialistes de ce vignoble, alors on a décidé de créer avec lui le domaine des Alexandrins. C’est une propriété de vingt hectares où l’on fait, en propre, du crozes-hermitage et du saint-joseph. Il y a une petite activité de négoce pour faire des vins en côte-rôtie et en hermitage, seulement quelques barriques par an.

Qui s’occupe du commerce ?
Personne n’est responsable d’une seule entité. On se partage les pays et les zones de distribution, chacun en prend la responsabilité et on change régulièrement entre nous. C’est un système qui nous permet de voir beaucoup de choses différentes. Nous n’avons jamais mis tous nos vins sous la même marque. On aurait pu être tentés de tout mettre sous pavillon Beaucastel. Notre force, c’est de pouvoir vendre les vins de La Vieille Ferme, dont nous sommes très fiers, sans jamais toucher à l’image du château de Beaucastel. Nos domaines sont séparés, chacun a son histoire.

Et il y a aussi la grande histoire Miraval.
On s’est associé en 2012 avec le couple Angelina Jolie-Brad Pitt. L’histoire est folle. Nous avons un domaine en Californie. Notre importateur américain connaît bien Brad Pitt. À cette époque, l’acteur avait des problèmes avec sa propriété en Provence et cherchait un consultant pour l’aider. Il nous a approchés. Dès le départ, la famille a décidé de ne pas participer à ce projet de consulting. C’était un débat assez houleux entre nous. Mais comme l’endroit est absolument sensationnel, nous en sommes tombés amoureux et nous avons proposé à Brad Pitt de s’associer. Évidemment, la propriété comme le foncier viticole lui appartiennent. Nous avons simplement créé une société d’exploitation à parts égales. Il met à disposition ses infrastructures et nous nous occupons de la viticulture et des vins. En août 2012, une semaine avant les vendanges, le cuvier était en mauvais état. On a apporté notre matériel et nos équipes et la famille se sont impliquées dans les vinifications. Petit à petit, nous avons créé Miraval. Au moment de la sortie du rosé, on a communiqué sur notre association. La presse a un peu déformé l’histoire en annonçant que Brad Pitt se mettait à faire du vin alors que ça faisait six ans qu’il était là. Le lancement du vin a été incroyable, peut-être l’un des plus importants au monde avec plus de trois cents articles de presse sur le sujet en deux jours. La demande a été phénoménale, allant jusqu’à créer un engouement pour les vins rosés clairs aux États-Unis. Avec d’autres, comme Minuty ou Château d’Esclans, Miraval a fait exploser la consommation de rosé dans le monde. Le buzz était dur à maîtriser. Dans notre pays, le concept “star et vin” est forcément synonyme de mauvaise qualité et de coup marketing. C’est une attitude très française, il y a beaucoup de jalousie. La marque s’est vite exportée aux États-Unis. La présence de Brad Pitt a rendu les Américains curieux des vins et de ce qui se passait ici.

Vous dites que c’était difficile à gérer ?
Nous n’avons jamais communiqué sur le couple Jolie-Pitt. En quelque sorte, il fallait que ce soit le secret le plus mal gardé au monde parce que chaque interview sur le vin devenait un entretien sur eux. La presse people s’est emparé du sujet et c’est devenu une espèce de folie qui, à un moment donné, nous a fait peur et nous a poussés à beaucoup de vigilance dans notre communication. On s’est vraiment concentrés sur le vin et Brad Pitt a fait très peu d’interview sur le sujet. On a décidé de proposer Miraval par l’intermédiaire de nos réseaux de vente, avec les agents commerciaux qui s’occupaient de Beaucastel. Le succès a été incroyable. Ce type de rosé appartient à un segment très premium, plus proche de celui du champagne et pas forcément idéal pour les réseaux de vente des vins de Beaucastel. Il a fallu apprendre ce nouveau métier. Il y a eu aussi un peu de frustration. Nous avons mis plus de trente ans pour construire une réputation forte pour notre cuvée Hommage à Jacques Perrin. En seulement trois jours, celle de Miraval était faite. Et très forte.

Et maintenant ?
Aujourd’hui, on s’occupe de la propriété et nous y avons beaucoup de projets. Comme c’est un super terroir pour les blancs, nous avions mis entre parenthèse la production de vins rouges. Les vignes plantées en bas de la vallée mouraient d’avoir trop d’eau. Depuis, tout est mis en place pour assurer un bon drainage des sols. Pour ce travail de reconstruction, il y a trente personnes qui travaillent à temps plein. Brad Pitt ne fait pas les choses à moitié. C’est un passionné d’art qui fait tout son possible pour embellir le lieu. Ce qu’il gagne avec le vin, il le réinvestit dans le domaine. Avec lui et Lydia et Claude Bourguignon, nous avons beaucoup travaillé à l’identification des sols. On replante beaucoup. Comme c’est un terroir très froid, on a planté du pinot noir pour nos rouges. Il faut encore un peu de temps. On a aussi planté des syrahs en terrasses. Pour nos rosés, on cherche à travailler aussi sur des vins parcellaires comme la cuvée Muse, vieillie plus longtemps à la fois en demi-muids et en cuve béton ovoïdale.

Vous êtes également en Champagne ?
Oui. Depuis peu, on sort un champagne Miraval avec le domaine Pierre Péters sur lequel nous intervenons à 100 %. Là-aussi, nous avons monté une société et construit un local dédié. C’est un champagne rosé. Nous y travaillons depuis trois ou quatre ans avec Rodolphe Péters. L’assemblage est composé de chardonnays de réserve associés avec du pinot noir de l’année, pour la couleur. Le problème avec les champagnes rosés, c’est l’oxydation précoce. En vieillissant, le pinot s’oxyde parfois très rapidement. C’est une toute petite production, seulement 5 000 bouteilles.

Pourquoi faire un champagne rosé ?
Il y a dix ans, sur l’ensemble de nos domaines, nous produisions environ 80 % de rouge, 15 % de blanc et seulement 5 % de rosé. Aujourd’hui, la part de rosé est montée à 50 %. La couleur est devenue une tendance mondiale. Pourtant, il faut comprendre qu’on ne travaille pas de la même façon. Il faut anticiper, la viticulture est différente. Nous avons des équipes spécialisées dans le rosé dès la vigne et des spécialistes de la couleur dans nos caves. Si l’on compare aux vins rouges, dans sa technique et dans son élaboration, le rosé ressemble à de la pâtisserie. Beaucoup de gens pensent qu’un cuisinier sait forcément faire un bon gâteau, mais ce n’est pas toujours le cas. Ce sont deux métiers différents. Là où il y a de l’improvisation et du génie dans la cuisine, il y a de la précision et de la technique dans la pâtisserie. Pour le rosé, c’est la même chose. Miraval essaye de devenir une marque experte en la matière, présente dans plusieurs terroirs et appellations. C’est l’idée avec ce champagne.
Photo : Mathieu Garçon

Article paru dans En Magnum #022, disponible ici.

Le fleurie des fous

Domaine Marc Delienne,
La Vigne des fous, fleurie 2018

Pourquoi lui
Nous aimons beaucoup Marc Delienne, ce néo-vigneron qui a tout appris dans les vignes et le chai d’Éloi Dürrbach, au domaine de Trévallon. Nous l’avons déjà « chroniqué » dans En Magnum. Il était temps de passer aux travaux pratiques.

On l’aime parce que
Ce vin est issu de la Madone, la vigne la plus pentue de l’appellation. Là, tout se fait à la main et à la pioche. Et les labours, à l’aide d’un treuil. Pourquoi croyez-vous que cette parcelle s’appelle la vigne « des fous » ? C’est aussi un amphithéâtre de vignes comme on en croise rarement avec son sol de granit rose et son exposition multiple qui impose des vendanges en plusieurs fois. Autant de complications qui ont un prix.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Le mondovino de la semaine n°23 tourne à fond

Chaque jour a du nouveau. En voici six : La bonne étoile. La Canopée. L’autre Tour de France. Vivre. La ripisylve du château. Zéro sulfite

La bonne étoile

Au cœur du village de Bages, la belle façade de la chartreuse de l’unique Relais & Châteaux du Médoc affiche fièrement sa cinquième étoile. Elle vient briller sur ce grand cru classé de Pauillac, ses chambres d’hôtes et son café Lavinal. La famille Cazes ne fait pas les choses à moitié. Pour passer un excellent moment dans les vignes, vous n’avez plus qu’à suivre cette étoile du berger.

Informations et réservations cordeillanbages.com et cafelavinal.com

La Canopée

À Jurançon, on trouve d’excellents vins blancs secs, à l’image de ce Canopée du domaine Cauhapé, issu de vignes de 30 ans et d’une vendange bien mûre de petit manseng. Résultat d’un travail précis, il étonne par sa vinosité unique. On apprécie ses belles notes exotiques et florales.

22,90 euros sur jurancon-cauhape.com

L’autre Tour de France

Il n’est question ni de vélo ni de maillot jaune, mais d’un tour de France du littoral français organisé par l’équipe des Maisons & Domaines Les Alexandrins au volant d’un WineTruck customisé. William et Edgar partent à la rencontre des cavistes et des amoureux du vin pour leur faire découvrir les crus du Rhône nord avec des crozes-hermitage, des saint joseph et d’autres surprises. Découvrez le parcours ici.

Pour plus d’informations lesalexandrins.com

Vivre

C’est le titre du single disponible depuis mercredi 9 juin à 20h00. Il célèbre la réouverture totale des restaurants et cette nouvelle étape du déconfinement. Un bel hommage du monde du vin à celui de la restauration. À partir du 10 juin, on pourra aussi participer à la cagnotte Leetchi « Solidarité restaurateurs ». Les dons seront intégralement reversés au fonds de dotation Hésiode de l’Association française des maîtres-restaurateurs. Bravo les artistes.

Plus d’informations sur solidariterestaurateurs.com ou hesiode.org

La ripisylve du château

Le long de la rivière « Les Clous » qui traverse le clos du Château sur près de 500 m de long, le château de Meursault vient de planter plus de 150 végétaux, pour la plupart comestibles, capables de cohabiter avec la vigne. C’est la première étape de la création d’un jardin-forêt viticole, projet mené avec l’association Forêt Gourmande. Une nouvelle initiative en lien avec la certification HVE (niveau 3) et la conversion en bio des 67 hectares du domaine depuis le millésime 2018.

Pour plus d’informations chateau-meursault.com

Zéro sulfite

100 % expression du fruit pour ce cabernet franc dans authentique et plein de fraîcheur. Ce chinon, signé par la maison, est en phase avec la philosophie de son propriétaire Arnaud Couly-Dutheil : « Partisans de l’utilisation de peu de sulfites, nous avons poussé la démarche à l’extrême avec cette cuvée, sans ajout de sulfites. ». Une réussite.

Couly-Dutheil, Pur Sans, chinon, 12,35 euros. coulydutheil-chinon.com

Bonne fête, papa

On l’aime parce qu’il est unique et qu’il le vaut vraiment.
Voici donc une belle sélection d’attentions pour la fête dédiée.
Sélection Marie-Charlotte Wambergue et Hicham Abou Raad

Papa est amateur de bon et de beau

Offrez-lui des fleurs designées par l’artiste Bethan Laura Wood.
Coffret Perrier-Jouët Blanc de Blancs en édition limitée et numérotée,
64 euros, en exclusivité aux Caves Duclot.

Papa est un globe-trotter

Voyage à Cuba avec ce Rhum, assemblage de plusieurs jus âgés de 7 à 14 ans vieillis en fûts de chêne.
Edition Limitée signée du designer Stéphane Ashpool, Havana Club 7 ans, 24 euros. havana-club.com

Papa amateur de vin en magnum

La cuvée Château Clarke fête ces 40 vendanges dans le médoc avec ce coffret collector qui renferme un magnum de 2018.
Château Clarke, édition 40 vendanges limitée à 400 magnums cirés et sérigraphiés, dont 40 en vente sur l’épicerie en ligne Edmond de Rothschild Heritage, 100 euros.

Papa se met au bio

Le Ricard aussi, avec ces deux versions fruitées associées à l’anis vert pour désaltérer sous le soleil d’été.
Ricard fruitée Amande ou Ricard fruitée Citron, 25 euros les 70cl, en exclusivité chez Nicolas. ricard.com

Papa pétille

Cet assemblage à 50 % de pinot noir et de chardonnay ajoute de l’élégance et de la fraîcheur à ce magnum qui a passé plus de 10 ans en cave.
Cuvée D 2008 de Champagne Devaux, 140 euros le magnum chez les cavistes

Papa est un perfectionniste

Les verres « Ultralight » sont si fins et si légers qu’ils garantissent une dégustation optimale du vin. L’aromatique est alors magnifiée en particulier avec cette série soufflée bouche imaginée par Philippe Jamesse, sommelier, dégustateur et grand connaisseur du champagne.
Coffret 2 verres Synergie 60 signature P. Jamesse, Lehmann, 70 euros sur lehmann-sa.com

Papa aime les mélanges cosmopolites

Un gin Irlandais auquel on a ajouté un ingrédient Italien ? Le citrus mostruosa, agrume originaire de Sardaigne, apporte saveur et acidité à cet assemblage crémeux.
Drumshanbo Gunpowder Irish Gin, 70cl, 48,90 euros cher les meilleurs cavistes.

Papa et sa dive bouteille

Ce 100 % pinot noir tient son nom du poème Le semeur de Cendre de Charles Guérin. Produit dans le Roussillon par Hervé Bizeul, vigneron réputé qui aime faire bouger les lignes, il peut rivaliser la tête haute avec nombre de cuvées bourguignonnes issues du même cépage.
Aimer, rêver, prier, se taire, Domaine du Clos des fées, 30 euros chez les cavistes.

Papa a un tennis-elbow

Et aime les tire-bouchons autonomes. Ce qui est le cas de ce modèle électrique intelligent. Le plus ? Une pompe à faire le vide d’air qui préserve la bouteille entamée. Pas sûr que papa en ai l’utilité, mais quand même.
TBEvolution, Climadiff, 119,90 euros sur climadiff.com

Papa est un ange, c’est connu

Et il aime le whisky, plus précisément le pur malt, surtout lorsqu’il est produit en France. Celui-ci est fabriqué à partir d’orge malté bio, non tourbé et sans aucun additif.
Ange, Alcools Vivant, 57 euros chez les cavistes.

Papa surf sur toutes les vagues

La vague idéale, dans le jargon des surfeurs est cette vague que l’on ne surfera jamais deux fois. Elle est naturellement puissante et équilibrée. C’est aussi le cas de ce millésime, assemblage de Merlot (76%), Cabernet Franc (20%) et Cabernet Sauvignon (4%).
Château Fleur Cardinale, Saint-Emilion Grand Cru, 2019, en magnum, Edition collector « Surf Session », 119 euros, sur millesina.fr. Une version du coffret accompagnée d’un surf réalisé par le célèbre « Chipiron » sera mise aux enchères sur Idealwine mi-juin.

Papa aime bien dire « c’est moi qui l’ai fait »

Camus propose de faire soi-même l’assemblage d’un cognac. Vous recevez chez vous le kit composé d’un verre d’assemblage, 4 montres de 5 cl de cognacs, 1 pipette de dosage, 1 éprouvette, vous scannez le QRCode et vous prenez rendez-vous en ligne avec le master-blender qui va vous guider dans sa création. À l’issue de l’expérience, le cognac XO ainsi composé vous sera livré dans son coffret.
L’Expérience Master Blender, Camus, 190 euros sur camus.fr

Papa aime épicer la conversation

Le moulin à poivre d’Olivier Rœllinger allie efficacité et tradition avec son corps en bois rouge et sa manivelle et calotte en métal. Papa va ainsi pouvoir choisir, puis moudre du poivre à la minute.
Moulin Roellinger, Peugeot, 79,90 euros sur fr.peugeot-saveurs.com

Papa est hyper-connecté

La nouvelle cave à vin de La Sommelière est inédite et intelligente. Elle permet de visualiser en temps réel depuis son smartphone le registre digital de son contenu, de localiser instantanément l’emplacement d’un vin, de trouver les emplacements encore disponibles ou encore d’être alerté des dates d’apogée, ou de la nécessité de réapprovisionner un vin. C’est aussi un bon moyen de surveiller les souris qui voudraient danser en l’absence de papa.
Ecellar185, La Sommelière, 3 990 euros chez les revendeurs spécialisés et sur lasommeliere.com

Papa n’a pas d’âge

Maison familiale depuis 1893, Delord est passé maître dans l’assemblage des eaux-de-vie millésimées. Ce coffret permettra d’étudier toute la complexité de leurs arômes qui évoluent au fil de leur vieillissement.
Coffret Bas-Armagnac 10, 20, 30 ans d’âge, en 20 cl, Maison Delord, 55 euros chez les cavistes.

Papa aime faire plaisir à ses amis

Il sera ravi de partager avec eux le deuxième vin d’Ausone. Un endroit, des vins, une famille aussi magique et discrète que sa production.
Chapelle d’Ausone, Saint-Emilion Grand Cru, 2015, 220 euros.

Papa est attaché à ses trésors

Vos placards renferment des assiettes d’un autre temps ? Soyez éco-responsable et confiez-les à Béa, elle les customisera sur demande. La palette de ses créations est immense et très diverse.
BéaYato, sur-mesure à partir de 85 euros au 06 61 92 21 51.

Papa adore les voyages

Un dépaysement garanti avec ce rhum Réserve Spéciale vieillit en fût de chêne par Bologne. La plus ancienne distillerie de Guadeloupe avec une plantation de cannes vieille de trois siècles et qui s’étend des pentes du volcan de la Soufrière jusqu’à la mer des Caraïbes.
Rhum Bologne, Réserve Spéciale, env. 50 euros. rhumbologne.fr

Papa aime les premiers et grands crus

Ça tombe bien, ce champagne est un assemblage de plus d’une dizaine de villages classés premiers ou grands crus. 2008 est un grand millésime pour la Champagne et marque le bicentenaire de la Maison Henriot.
Champagne Henriot, Brut Millésimé 2008, 65 euros. champagne-henriot.com

Papa préfère l’exclusif

Il sera bien servi avec ce whisky destiné exclusivement au marché français. Il est cosigné par Waterford et la Maison du whisky. Ce Lacken Edition 1.1 est distillé à partir de l’orge cultivée uniquement par Francis Kehoe et récoltée en 2016 dans le comté de Wexford.
Waterford, Single Farm Origin, Lacken 1.1, 79,90 euros, whisky.fr

Papa est un newold

Votre papa est amoureux des eaux-de-vie confidentielles et très anciennes. Cette Blanche d’Armagnac est distillée à partir de folle blanche, le cépage le plus ancien d’Armagnac. À la différence de l’armagnac de couleur marron doré, celle-ci est transparente.
Laballe, Eau de vie, Blanche d’Armagnac, 45 euros, boutique.laballe.fr

Papa est amoureux de la Bretagne

Et de son littoral comme celui de Pleubian qui est doté d’une curiosité exceptionnelle. Le sillon du Talbert est une étonnante langue de sable et de galets, longue de trois kilomètres. Elle pointe son nez vers le large d’un côté et la Celtic Whisky Distillerie de l’autre qui produit ce premier Celtic Blend.
Celtic Whisky Distillerie, Gwalarn, 29,90 euros, tregorwhisky.com

En Magnum relaxé

Thierry Desseauve, en sa qualité de directeur de la publication du magazine En Magnum et de Président de la société éditrice Bettane Desseauve SAS a été poursuivi en justice par Mme Fleur Godart pour « injure publique en raison de son sexe ». Cette dernière estimait s’être reconnue dans un dessin de Régis Franc publié dans notre numéro 21 (1) et « y être présentée comme une prostituée ». L’affaire, très médiatisée, a été traitée en audience publique par la dix-septième chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris le 4 mai dernier. Les juges ont rendu leur verdict ce 8 juin et ont débouté Mme Fleur Godart de l’ensemble de ses demandes en déclarant son action irrecevable « faute d’être identifiable sur la publication ». Les deux parties ont dix jours pour faire appel de la sentence rendue.

  • Nous avons consacré notre éditorial du numéro suivant, le 22, à cette affaire et ses répercussions : à lire ICI.

Les master class du Grand Tasting, c’est une fois dans une vie

Dans votre verre et pendant 45 minutes, les vins se succèdent pour comprendre, pour apprendre, pour l’enchantement.

Du pomerol, un pessac-léognan, une rareté historique
Les pomerols sont Beauregard et Petit-Village, des terroirs de légende sur le plateau de Pomerol, récemment repris pour la plus grande gloire de ces propriétés qui le méritaient.
Le pessac-léognan, c’est le grand Smith Haut Lafitte, star des dégustations à l’aveugle en rouge et en blanc, un endroit merveilleux encerclé par la forêt, quatre millésimes de haut niveau. Tout ce qu’il faut pour transformer une dégustation en expérience.
La rareté, c’est ce fameux Clos Cristal inventé par un mécène doublé d’un philantrope, un grand clos planté de murs en travers du clos. La vigne est plantée au nord des murs et passe par un petit trou pour s’épanouir au sud. Un délire ou une vision ? À vous de juger. Moi, je trouve ça très bon et je ne suis pas le seul. Master Class animé par Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde.

Retrouvez le planning complet des master class sur grandtasting.com/masterclass/
Réservez vos billets et vos accès aux master class sur grandtasting.com

Le mondovino de la semaine n°22 tourne à fond

Chaque jour a du nouveau. En voici quatre : Le Médoc ouvre ses portes, Le Père Noël est une ordure, Delamotte adopte Saint-Grégoire, Le bon beaujolais blanc

Le Médoc ouvre ses portes

Des grands crus classés, des crus bourgeois, des crus artisans, des caves coopératives et de nombreux domaines du Médoc vous attendent les 5 et 6 juin pour un week-end convivial plein de découvertes. Au choix, des visites gratuites, des dégustations et des animations. Le château Loudenne, une propriété vieille de 350 ans, symbole de glamour et de modernité, fait découvrir son histoire prestigieuse et son vignoble dessiné par l’estuaire. Balades, dégustations, démonstrations et expositions sont au programme (chateau-loudenne.com). Autre bon plan, la découverte de l’agroforesterie au château Anthonic. Jean-Baptiste et son fils Théophile vous expliqueront l’intérêt d’avoir des arbres, des haies et des plantes pour la culture de la vigne. (chateauanthonic.com)

Le programme complet sur portesouvertesenmedoc.com

Le Père Noël est une ordure

Des trois vies d’Yves Rousset-Rouard, producteur de cinéma, homme politique et producteur de vin, on retient souvent la dernière. Côté cinéma, il a produit Les Bronzés et Le Père Noël est une ordure. Côté vin, avec son fils Alexis, il cultive 39 hectares en conversion biologique répartis en 60 parcelles sur le versant nord du massif du Luberon. Son domaine de la Citadelle propose une large gamme de vins. Deux coups de cœur, les cuvées Châtaignier rosé et Artèmes blanc. La première est marquée par la gourmandise, la rondeur et la finesse. La seconde est complexe, suave et riche avec une belle longueur.

Châtaignier rosé 2020 : 9,90 euros
Les Artèmes blanc 2020 : 13,90 euros
Disponible sur domaine-citadelle.com

Delamotte adopte Saint-Grégoire

Les grandes maisons de champagne ont dans leur ADN la sauvegarde du patrimoine, de l’architecture et de l’art. C’est au tour de la maison de champagne Delamotte de voler au secours des chefs d’œuvres du patrimoine culturel français en participant au financement de la restauration de la Chapelle royale du château de Versailles. La maison champenoise a choisi de parrainer la statue de Saint-Grégoire le Grand. Une œuvre signée Pierre Lepautre, architecte de l’époque de la construction du château.

Plus d’informations : champagne-delamotte.com

Le bon beaujolais blanc

En beaujolais, on a le choix entre deux cépages rois, le gamay et aussi le chardonnay. En voici un issu de vignes vieilles plantées sur une parcelle appelée « Clos du Vieux Bourg » dans le village de Corcelle. Travaillé avec soin par Dominique Piron, 14e génération de vignerons originaires de Morgon, on apprécie sa fraîcheur désaltérante et son fruit croquant où se côtoient minéralité et notes d’agrumes. À apprécier dans sa jeunesse.

Dominique Piron, beaujolais blanc 2019, 10,50 euros, domaines-piron.fr

Château Pontet-Canet, 10 ans de biodynamie

Ce cru est devenu l’un des plus recherchés du Médoc. Propriétaire concerné et passionné, Alfred Tesseron est désormais épaulé par sa fille Justine. Leur complicité a permis la conversion du vignoble à la viticulture bio, inspirante pour tous les voisins, et le perfectionnement d’un outil de travail adapté à leur recherche de vérité dans l’expression du terroir et du millésime. Il n’y a plus de second vin, toute la récolte fait le grand vin. Sur le plan du style, dans les derniers millésimes une proportion d’élevage en cuves béton équilibre le boisé à la perfection et libère toute la pureté aromatique d’un jus exceptionnel.

Lors du Grand Tasting qui aura lieu les 11 et 12 juin au Pavillon Gabriel, le master class « Château Pontet-Canet : 10 ans de biodynamie » retrace l’histoire des grands millésimes qui auront marqué cette décennie de biodynamie à Pontet-Canet.

Château Pontet-Canet : 10 ans de biodynamie
Vendredi 11 juin, 17h30-18h15
Précurseur dans le monde des grands crus classés bordelais, la biodynamie a été initiée au Château Pontet-Canet dès 2004. Le château a été certifié en 2010 par Biodyvin puis en 2014 par Demeter.

Présenté par : Justine Tesseron (Directrice générale et co-propriétaire du château)
Pontet-Canet 2004 : début de la biodynamie à Pontet-Canet
Pontet-Canet 2010 : certification en biodynamie sur l’ensemble du vignoble
Pontet-Canet 2012 : utilisation des amphores en béton pour l’élevage des vins du château (à hauteur de 35%)
Pontet-Canet 2014 : 10 ans de biodynamie à Pontet-Canet

Consultez le programme complet des master class sur grandtasting.com/masterclass/

Informations et réservations : grandtasting.com/billetterie/

« Chez Krug, tout change et rien ne change »

 J’ai rencontré Maggie Henriquez chez Krug en octobre 2019. Elle était présidente de la maison historique depuis dix ans, il était temps de faire un tour d’horizon avec elle. Interview passionnante

Vous avez repris la maison dans une période très difficile. En 2008, La crise des subprimes éclate pendant l’été aux États-Unis et arrive en France en septembre. On a raconté que la Champagne avait eu beaucoup de difficultés dès le premier trimestre 2009. Comment avez-vous eu le courage, ou l’inconscience, de reprendre une maison dans cet état ?
Je suis arrivée en 2009 sans connaître la situation de la maison, avec une expérience très marquée par les “turn around”. J’ai travaillé dans beaucoup de situations de crise, celle de 89 au Venezuela, celle du Mexique, celle de 2001 en Argentine. Je suis habituée à ces circonstances et à travailler dans des organisations très larges. J’arrive chez Krug qui est une petite maison avec cette perception de moi-même comme très experte dans la crise. 2009 était déjà une année très difficile pour la maison. Je me suis dit : « C’est petit, c’est facile ». C’est la formule des échecs. Ma première année fut l’année la plus difficile de ma carrière. Fin 2009, nous avions perdu déjà un volume important additionné à celui qu’on avait perdu en 2008. J’ai terminé l’année avec la sensation d’avoir échoué et de ne pas avoir pris les bonnes décisions. 67 % de pertes en volume et 98 % de pertes en résultat, vous imaginez ?

Fin 2009, catastrophe totale. Quels étaient les chiffres de cet échec ?
En 2008, la maison avait perdu 45 % et s’attendait à ce qu’on puisse rapidement arrêter la chute en 2009. On avait accumulé 67 % de pertes en volume et 98 % de pertes en résultat. Ma situation était vraiment catastrophique. Je pense que le groupe s’est rendu compte que j’étais un peu loin de ce concept de luxe, etc. La direction m’a invitée à expliquer cette situation désastreuse. Je me souviens de ce qu’on m’a dit : « Maggie, oublie tout ce que tu as fait dans le passé, oublie l’idée que tu puisses arriver en six mois à avoir une stratégie et une vision. Tu es en face de quelque chose où le temps est nécessaire. Tu auras besoin de trois ou quatre ans pour y arriver. Le luxe c’est le temps. » Après cet entretien, de retour chez moi, je commence à lire un livre que j’avais acheté, mais que je n’avais jamais ouvert, Luxe oblige de Kapferer et Bastien.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Grand Tasting, des masters class essentiels

Un repas au restaurant, une sortie au théâtre ou au cinéma. Petit à petit, la vie reprend. L’amateur de vin peut enfin retrouver les salons. Une occasion unique de rencontrer les femmes et les hommes qui font les vins, échanger avec eux et déguster leurs cuvées. Pendant ces deux jours, huit masters class de haut niveau sont au programme pour vous permettre de découvrir ou redécouvrir des domaines d’exception.

Les master class du Grand Tasting
Programme du vendredi

12h15-13h – Stéphane Ogier : Les lieux-dits de Côte-Rôtie – 45 euros
Présentation de 4 lieux-dits de Côte-Rôtie sur le millésime 2017. Diversité de chaque terroir, influence sur le choix de vinification et impacte sur leur style et expression organoleptique.
Présenté par : Stéphane Ogier
Côte-Rôtie, But de Mout 2017 (rouge)
Côte-Rôtie, Côte-Bodin 2017 (rouge)
Côte-Rôtie, Montmain 2017 (rouge)
Côte-Rôtie, La Viallière 2017 (rouge)

13h30-14h15 – Domaine de l’Arlot : Verticale de Nuits – 45 euros
Mise en lumière du Nuits-Saint-Georges (1er cru Clos des Forêts, Saint Georges Monopole) à travers quatre millésimes.
Nuits-saint-georges 1er cru, clos-des-forêts Saint-Georges (rouge)
Millésimes 2017, 2015, 2013 et 2018

14h45-15h30 – Châteaux Beauregard & Petit Village : deux grands crus de Pomerol, deux identités. – 40 euros
Situés au cœur de la prestigieuse appellation de Pomerol, Château Petit-Village et Château Beauregard expriment l’alliance entre Merlot, Cabernet-Franc et Cabernet-Sauvignon. Les 28 hectares réunis (10.5 ha à Petit-Village et 17,5 ha à Beauregard) créent un ensemble pionnier de la viticulture biologique à Pomerol.
Château Beauregard
Millésimes 2017, 2015, 2009 et 2010

17h30-18h15 – Château Pontet-Canet : 10 ans de biodynamie – 45 euros
Précurseur dans le monde des grands crus classés bordelais, la biodynamie a été initiée au Château Pontet-Canet dès 2004. Le château a été certifié en 2010 par Biodyvin puis en 2014 par Demeter. Ce master class retrace l’histoire des millésimes qui auront marqué cette décennie de biodynamie à Pontet-Canet.
Présenté par : Justine Tesseron (Directrice générale et co-propriétaire du château)
Pontet-Canet 2004 : début de la biodynamie à Pontet-Canet
Pontet-Canet 2010 : certification en biodynamie sur l’ensemble du vignoble
Pontet-Canet 2012 : utilisation des amphores en béton pour l’élevage des vins du château (à hauteur de 35%)
Pontet-Canet 2014 : 10 ans de biodynamie à Pontet-Canet


Programme du samedi

12h15-13h00 – Riedel : La forme d‘un verre influence-t-elle votre appréciation des vins ? – 45 euros
Venez découvrir le rôle du verre dans l’expérience de la dégustation des vins ! On peut être sceptique devant l’idée que la forme d’un verre puisse avoir la moindre influence au nez et encore plus en bouche sur l’appréciation d’un vin. Et pourtant ! Il suffit d’une dégustation comparative pour en mesurer l’impact. Cet atelier vous permettra à travers quatre verres Riedel de la nouvelle collection Performance, (2 vins rouges et 2 vins blancs) de comprendre pourquoi la forme d’un verre, loin d’être anodine, se doit d’être adaptée aux caractéristiques du vin pour en offrir le meilleur.
À l’issue de cette dégustation, chaque participant repartira avec son set comprenant les quatre verres Riedel utilisés (valeur prix public 100 euros).

13h30-14h15– Château Smith-Haut-Lafitte : La signature d’un grand terroir de Graves – 45 euros
Découverte de l’expression et de l’élégance de notre grand terroir de « graves gunziennes » à travers quatre millésimes différents.
Présenté par : Fabien Teitgen (Directeur général)
Grand cru classé de Graves, Château Smith-Haut-Lafitte 2012 (rouge)
Grand cru classé de Graves, Château Smith-Haut-Lafitte 2014 (rouge)
Grand cru classé de Graves, Château Smith-Haut-Lafitte 2016 (rouge)
Grand cru classé de Graves, Château Smith-Haut-Lafitte 2010 (rouge)

15h45-16h30 – Cave Robert et Marcel : Grands crus de Loire – 40 euros
Découvrez en avant-première le plus vieux vin rouge présent sur l’appellation Saumur Champigny, depuis 1890, Le Clos Cristal. La coopérative Robert & Marcel présente ses deux premiers millésimes depuis sa reprise du vignoble en 2016. Pépites assurées !
Présenté par : Nicolas Emereau (Directeur général)
Crémant de Loire, Impetus 2012 (blanc)
Saumur Champigny, Clos Cristal 2018 (rouge)
Saumur Champigny, Clos Cristal 2017 (rouge)
Coteaux de Saumur, Héritage 2016 (rouge)

Pour obtenir votre billet au Grand Tasting Paris

https://www.grandtasting.com/billetterie/
La e-billetterie des entrées reste ouverte jusqu’à 18h30 le vendredi 11 juin et jusqu’à 15h30 le samedi 12 juin. Merci de votre compréhension.

Un master class, c’est quoi ?
Comprendre la genèse des grands vins grâce aux explications des producteurs et des winemakers présents est une occasion unique de les apprécier encore plus, encore mieux. Un master class est une dégustation commentée de quatre à six vins, qui se déroule pendant 45 minutes dans une salle close.

Elles sont accessibles uniquement sur réservation sur le site dans la limite des places disponibles.
Dans une salle de 50 places, chaque dégustateur est assis derrière une table où sont présentés les vins. La dégustation est menée au micro par un dégustateur expert accompagné du ou des producteurs.
Réservez vos billets et vos accès aux master class, dès à présent, sur grandtasting.com