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Les beaunes de haute volée du Domaine Albert Morot

Pour les amateurs de beaune rouge dont nous faisons évidemment partie, une dégustation de la production d’un seul domaine permet de montrer bien des facettes de cette superbe appellation, surtout quand elle est bien représentée comme c’est le cas avec le Domaine Albert Morot et ses sept premiers crus.

Diplôme d’œnologie de l’université de Montpellier en poche, Geoffroy Choppin de Janvry s’est installé ici en 2000 afin d’y insuffler une viticulture plus saine, certifiée bio en 2015, avec de faibles rendements et des méthodes de vinification très peu interventionnistes où l’usage du soufre n’apparaît qu’à la fin d’un long élevage. Les 2018 sont délicieux, comme l’est régulièrement la production du domaine.

Le vin
Domaine Albert Morot, Beaune premier cru les Bressandes, rouge 2018

C’est régulièrement la cuvée la plus aboutie du domaine par son volume et son intensité de bouche. Seuls les Teurons et leur finesse peuvent lui faire de l’ombre cette année. Délicat et généreux à la fois, il est plus orienté vers les épices et la réglisse que vers les nuances florales pour une fois.
17/20

Le prix
33 euros

Les coordonnées
http://www.albertmorot.fr/
03 80 22 35 39 // [email protected]

Ouverture exceptionnelle du Domaine Faiveley

#sortezchezvous
A situation inédite, proposition inédite. Cet été, Erwan et Eve Faiveley, septième génération de la famille, ouvrent exceptionnellement les portes du domaine éponyme.
Construite il y a bientôt deux siècles, la cuverie le “38” accueillera du 1er juillet au 31 août 2020 les amateurs de vins. Cette cuverie est l’âme du domaine, l’endroit où sont vinifiés les 25 Premiers Crus et 12 Grands Crus du domaine : Corton « Clos des Cortons Faiveley », Corton-Charlemagne, Clos-de-Vougeot et bien d’autres.

Pour les amoureux de la Bourgogne
Une boutique éphémère est mise en place pour l’occasion. Une sélection de vins du domaine sera proposée à la vente avec notamment un accès privilégié à certaines cuvées phares.

Pour la 1ère fois, la famille Faiveley invite les passionnés du vin à vivre une expérience unique : découverte de 200 ans d’histoire familiale, de traditions et de savoir-faire à travers une visite-dégustation de 1h30. « La situation inédite que nous avons vécue en ce début d’année, l’été que nous passerons certainement tous en France, nous ont donné envie d’ouvrir exceptionnellement les portes de notre domaine afin d’accueillir les amoureux de la Bourgogne. », explique Eve Faiveley.

Vente de vins au domaine
De 10h à 18h, du lundi au samedi.
Visite et dégustation de 5 vins
(2 Villages, 2 Premiers Crus et 1 Grand Cru)
Sur rendez-vous uniquement, du lundi au samedi, de 10h à 16h.
Durée : 1h30 / Tarif : 50€/pers.

Contact
Eve Faiveley – [email protected] – www.domaine-faiveley.com
Domaine Faiveley
8 rue du Tribourg
21700 Nuits-Saint-Georges
+33 (0)3 80 61 04

La revue des Primeurs 2019, épisode 1 : Merveilles à petit prix

Dans cette nouvelle série de cinq épisodes, Thierry Desseauve nous présente sa revue des Primeurs 2019 et nous livre ses coups de cœur : Merveilles à petit prix, Super Bordeaux, Choix des connaisseurs, Ligue des Champions et World Class.

Voyage au cœur des Primeurs, épisode 9 : Margaux

Après le confinement, Michel Bettane, Thierry Desseauve, Denis Hervier, Hélène Durand et Louis-Victor Charvet ont pu aller à Bordeaux pour déguster les Primeurs 2019. Chaque jour, ils vous donnent leurs impressions et leurs coups de cœur. Épisode 9 : Margaux.

Voyage au cœur des Primeurs, épisode 8 : Saint Estèphe

Après le confinement, Michel Bettane, Thierry Desseauve, Denis Hervier, Hélène Durand et Louis-Victor Charvet ont pu aller à Bordeaux pour déguster les Primeurs 2019. Chaque jour, ils vous donnent leurs impressions et leurs coups de cœur. Épisode 8 : Saint-Estèphe.

Voyage au cœur des Primeurs, épisode 7 : Les premiers crus classés

Après le confinement, Michel Bettane, Thierry Desseauve, Denis Hervier, Hélène Durand et Louis-Victor Charvet ont pu aller à Bordeaux pour déguster les Primeurs 2019. Chaque jour, ils vous donnent leurs impressions et leurs coups de cœur. Épisode 7 : Les premiers crus classés.

Voyage au cœur des Primeurs : épisode 6, Pessac-Léognan

Après le confinement, Michel Bettane, Thierry Desseauve, Denis Hervier, Hélène Durand et Louis-Victor Charvet ont pu aller à Bordeaux pour déguster les Primeurs 2019. Chaque jour, ils vous donnent leurs impressions et leurs coups de cœur. Épisode 6, Pessac-Léognan.

Frédéric Magnien, la finesse méconnue des vins du nord de Nuits Saint-Georges

Il faut faire la distinction entre les vins de négoce, même s’ils sont vinifiés en raisin par le talentueux et énergique Frédéric Magnien, et ceux de la propriété, signés Michel Magnien, où un meilleur contrôle des vignes explique parfois un supplément de finesse et de précision.
Viticulteur passionné, Frédéric Magnien aime un style de vin riche en couleur et en tannin. Mais son approche s’affine et ses rouges évoluent vers plus d’intensité que de puissance, avec un supplément d’élégance réjouissant dans le millésime 2018. Bravo.

Le vin
Frédéric Magnien, Nuits-Saint-Georges premier cru les Damodes, rouge 2018

Damodes est une cuvée soyeuse, tout en rondeur et en élégance, bien dans l’esprit actuel des vins de ce climat du nord de Nuits, posé sur des graviers, au-dessus d’un socle de marbre rose. Si les nuits-saint-georges au sud du village ont souvent une structure tannique affirmée, il est souvent bien difficile de différencier à l’aveugle les vins du nord de l’appellation, comme Damodes, de ceux de Vosne-Romanée : ils peuvent atteindre des niveaux de finesse comparables à ceux du prestigieux voisin. Parmi tant d’autres, la note de pruneau de ce 2018 est visible, harmonieuse et délicieuse, sans être dominante. On applaudit devant tant de délicatesse.

Le prix
80 euros

La note
17/20

Les coordonnées
03 80 58 54 20// [email protected]

Six émotions du Prix Plaisir 2020, à moins de 15 euros

Le Prix Plaisir 2020 a été organisé dans des conditions particulières, mesures sanitaires obligent. Les dégustateurs amateurs n’ont pas chômé et les dégustateurs non plus ! Beaucoup de vins à déguster et beaucoup de belles surprises. Voici une sélection de six médaillés d’or qui ont particulièrement charmé nos jurés, à moins de 15 euros.

La révélation
Alma Cersius, In Vino Erotico, IGP coteaux-de-béziers 2018
Dommage que les coopérateurs de cette cave située près de Béziers n’aient pas vu la réaction de Michel Bettane devant la qualité de leurs vins. Révélation du concours Prix Plaisir 2020 avec onze médailles dont cinq en or, ils ont impressionné consommateurs et experts avec ce vin étonnant de fraîcheur aromatique, de rondeur en bouche et de souplesse dans les tannins. Croquant, plein de fruit et séduisant, il faut retenir cette signature et en acheter beaucoup.
7,95 euros
Disponible dans la boutique en ligne

Impressionnant
Caves Bailly-Lapierre, L’Inattendu, crémant-de-bourgogne
Déjà médaillée l’an dernier, on savait cette cave capable de faire bon. Le niveau atteint cette année est impressionnant. Six médailles sur les trois marches du podium. Dont cette bulle qui porte bien son nom, superbe de puissance aromatique et large en bouche, intensément longue dans sa finale minérale. Sûrement l’un des crémants-de-bourgogne les plus accomplis du marché. Une surprise mémorable qui résume à elle seule tout l’esprit de ce concours.
13 euros
Disponible à la boutique

Magnifique grenache
Château de la Gardine, rasteau 2017
La famille Brunel est aussi attachante que talentueuse. Elle sait produire de grands vins du Sud, dans un style reconnu de tous à Châteauneuf-du-Pape et atypique sur les terroirs de ses autres appellations. Modèle d’équilibre, ce rasteau réussit à exprimer ce qu’on attend d’un grenache : une bonne maturité de fruit, des notes puissantes d’épices, de la fraîcheur dans les tannins, une bonne structure en bouche. Il ira à merveille avec un agneau au thym.
14,50 euros
Disponible dans la boutique en ligne

Gamay, terroir, plaisir : trio gagnant
Château du Moulin-à-Vent, Les Terrasses du Château, moulin-à-vent 2018
Dix ans de travaux dans les chais et de restructuration dans les vignes. Le château historique de l’appellation s’est élevé aux premiers rangs des producteurs de moulin-à-vent. On retrouve dans ce Terrasses du Château, introduction idéale au reste de la gamme, ce qui fait le style du cru : un fruit croquant et un toucher de bouche suave. Voilà un gamay de terroir qui donnera du plaisir.
14 euros
Monoprix

Modèle à suivre
Château Suduiraut, Blanc sec de Suduiraut, bordeaux blanc 2019

Le Sauternais ne produit pas de blancs secs sous le nom de sa première appellation. Cette reconnaissance lui permettrait pourtant de donner à ces vins de premier ordre la force du classement de 1855 et la réputation du cru. Un jour, peut-être. En attendant, on peut se fier au jury du concours Prix Plaisir. Il a eu le nez fin en médaillant ce blanc salin au nez d’agrumes et de fruits jaune où le sémillon domine de peu le sauvignon. Vous cherchez un modèle de bordeaux blanc de plaisir ? C’est lui.
14,90 euros
Millesima.fr

Classicisme nantais
PM&M Luneau, Hortense, muscadet Sèvre-et-Maine sur lie 2018
Pierre-Marie et Marie Luneau sont toujours dans les bons coups pour faire bouger les lignes dans le vignoble du pays nantais. Leur dynamisme et leur bon sens du commerce se sont mis au service d’un savoir-faire et d’une vision. Nouveau-né et issu de leur petite activité de négoce, ils obtiennent l’or pour ce bon muscadet précis et droit, classique de l’appellation et qui trouvera parfaitement sa place sur vos tables d’été.
9 euros

Les rosés de l’été qui commence (mon Top 5)

Longtemps, je me suis compté dans les rangs de la petite troupe lamentable qui voulait que les rosés ne soient pas des vins. C’est une longue visite au domaine de la Bégude, à Bandol, qui m’a décillé. Là, Guillaume Tari m’a fait goûter des rosés surprenants, dont un qui avait douze ans d’âge. Ce qui distingue un grand vin d’un petit, c’est sa capacité à durer. Nous y étions. Plus tard, j’ai découvert quelques merveilles en côtes-de-provence, à Peyrassol notamment, mais pas seulement. Les rosés bio de Château Gassier ont fait le job aussi. J’ai commencé alors à en conserver en cave et aujourd’hui, pour mon plus grand plaisir, je bois des rosés qui ont entre deux et dix ans d’âge. Parfois, ça ne marche pas, certains vins n’ont pas tenu la distance aussi courte soit-elle. La plupart du temps, je débouche des splendeurs. Voilà mon Top 5 du moment, à ce stade de l’été balbutiant.

 

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