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Dans ses vignobles du Médoc, Jean Guyon protège la biodiversité

Aventure commencée avec les deux hectares du château Rollan de By en 1989 et complétée au fil du temps par l’acquisition des châteaux Haut Condissas, Tour Seran, La Clare, La Rose de By, Greysac, de By et du Monthil, les vignobles appartenant à Jean Guyon forment aujourd’hui un ensemble de 185 hectares. Au sein du territoire encore sauvage du nord du Médoc, les domaines Rollan de By constituent un précieux écrin de verdure au sein duquel la protection de la biodiversité est un engagement fort. « Préserver l’environnement, retrouver un équilibre, préserver les écosystèmes, valoriser la précision des gestes des équipes et laisser des terres meilleures aux générations futures » sont autant de missions qui ont donné lieu à différentes démarches ces dernières années.

Parmi elle, le fait d’avoir rejoint le réseau Natura 2000 – qui rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu’ils abritent – illustre une volonté de protéger ces terres « de manière active, réglementaire et économique. » Fermer les vannes d’un pulvérisateur lors des passages sur les tournières et en bord de parcelle, préserver les haies et les bosquets au sein des vignes, raisonner les traitements phytosanitaires, protéger les marais, entretenir les prairies et les forêts et protéger tout abri animalier et toute espèce vivante, animale et végétale, sont quelques unes des actions concrètes et quotidiennes qu’implique cette adhésion.

Hampton Water, rosé de stars

A peine lancé, le rosé élaboré par Gérard Bertrand, Jon Bon Jovi et son fils Jesse Bongiovi (photo) se voit élevé au rang de star par le Wine Enthousiast. Chaque année, les Wine Star Awards remis par le magazine récompensent « les hommes et les femmes qui ont contribué au succès de l’industrie des vins et spiritueux dans le monde. » Une mission accomplie par Hampton Water 2018, cuvée de languedoc qui recevra en janvier, lors du vingtième anniversaire de la cérémonie, le “Wine and Culture” Wine Star Award 2019.

Cette catégorie porte spécifiquement sur « la manière dont le vin encourage le partage et rassemble les gens de toutes cultures. » Ici, l’esprit de convivialité des Hamptons et celui du sud de la France se rencontrent sur un terrain commun, « profiter de la vie avec une belle bouteille de vin partagée entre amis. » Aussi rassembleur que peut l’être la musique, et disponible en demi-bouteille, bouteille, magnum et jéroboam, le vin imaginé par le trio est accompagné par cette phrase : Made in France, enjoyed everywhere.

Champagne Lanson, à New York en verticale

Prestigieux rendez-vous rassemblant chaque année des amateurs et collectionneurs du monde entier, La Fête du champagne (en français dans le texte, s’il vous plaît) organisée par le sommelier Daniel Johnnes et le critique vin Peter Liem se tiendra à New York du 7 au 9 novembre. A cette occasion, une collection unique de champagnes Lanson sera servie lors du dîner d’exception consacré à la maison rémoise qui se tiendra au restaurant deux-étoiles Jungsik.

Avec cette verticale de vieux millésimes allant de 2008 à 1961, spécialement dégorgés pour l’occasion depuis 2015 par son chef de caves, Hervé Dantan, la maison Lanson participe pour la toute première fois à cet événement qui s’apprête, lui, à dérouler la sixième édition d’une célébration du champagne ponctuée de dégustations, de séminaires et de dîners de chefs (le beau programme est à découvrir ici).

Limité à quarante-cinq convives, ce dîner en forme de rétrospective retracera l’histoire et le savoir-faire de cette maison née en 1760 au fil de de treize vins servis en magnum : Black Label Brut NV Lanson, Clos Lanson 2006, Gold Label 2008, Lanson Vintage Collection (LVC) 1999, 1996, 1990, 1988, 1985, 1979 1976, Vintage 1969, Vintage 1964, Vintage 1961. Réservation sur le site lafeteduchampagne.com

Le cognac vient d’ici et il le dit

Pédagogique, visuel et faisant la part belle aux valeurs de l’appellation, « parmi lesquelles l’authenticité, la générosité et le souci du détail et du beau », le nouveau site internet de la filière du cognac (cognac.fr) est en ligne depuis quelques jours. Outre le fait de rappeler l’origine contrôlée de «  cette eau-de-vie d’exception appréciée dans le monde entier », son propos est de transmettre la passion et les savoir-faire de ceux qui, chaque jour, travaillent à son élaboration et de faire connaître la dimension humaine et culturelle de cette appellation qui réunit près de 4 300 viticulteurs, 110 distillateurs professionnels et 270 négociants (et génère par ailleurs 17 000 emplois directs et 60 000 emplois indirects).

Découvrir, déguster, visiter, s’engager

Illustration d’une communication fondée sur la promesse et l’expérience, le renouvellement de la vitrine digitale de ce territoire viticole de 78 000 hectares, qui a enregistré en 2018 un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros (soit près du quart de la valeur totale des exportations françaises dans le secteur des vins et spiritueux) permet aussi de réaffirmer le positionnement haut de gamme du cognac. Conçu par Label Agence, spécialiste du digital dans le monde des spiritueux, ce site dont le graphisme épuré et contrasté fait écho à l’univers du cognac (chais, distilleries, vignes) a été lancé en version anglaise et française et est adaptable en Chine au mini-programme Wechat de l’interprofession (BNIC).

L’activité des tonneliers a progressé en France

Tonnellerie Billon. Photo : Michel Joly

La fédération des tonneliers de France annonce avoir poursuivi sa progression en 2018, année marquée par une production de 670 000 unités, soit 2 % de plus, et un chiffre d’affaires de 475,6 millions d’euros, en hausse de 3,2 %. Si les exportations sont restées stables, les 58 adhérents à la fédération (qui emploient 1 900 personnes) ont vu leurs ventes de barriques neuves progresser en France, un marché qui représente 68 % de leur activité globale en volume et 70 % en valeur. Dans un contexte difficile et après une baisse en 2017, le marché français repart à la hausse, encouragé par la bonne santé de la filière cognac et une belle récolte en Bourgogne. Au total, 222 530 fûts ont été vendus dans l’Hexagone (+ 7 %), ce qui correspond à un chiffre d’affaires de 141 543 millions d’euros (+ 9 %).

La Chine viticole se développe

Derrière la France se classent les mêmes pays qu’en 2017 : États-Unis (29 % en volume, 31 % en valeur), Espagne (7 % en volume, 6 % en valeur), Australie et Italie (6 % en volume, 6 % en valeur). La légère baisse des États-Unis, 2 % en volume et 0,1 % en valeur, trouve son origine dans les incendies californiens, les barriques non utilisées ayant été stockées pour la vendange suivante. Par ailleurs, si la plupart des marchés de l’Hémisphère sud ont légèrement décliné en 2018, la Chine est en nette évolution et le développement de la viticulture dans ce pays a pour conséquence une hausse de 20 % en volume et de 26 % en valeur sur ce marché.

Les grands contenants prennent plus de place

Enfin, il faut noter que le marché du grand contenant – demi-muid, foudre, etc. – confirme sa progression avec une hausse conséquente : 21 % en volume et de 26 % en valeur. « En dépit de phénomènes météorologiques qui impactent les rendements et de tensions économiques sur certains marchés », la tonnellerie française maintient son rang, constate Jean-Luc Sylvain, le président de la fédération des tonneliers de France. « Partout dans le monde les vins premium restent prisés des consommateurs et nos clients concentrent tous leurs efforts sur la qualité. Or, et plus que jamais, l’élevage en barrique française est un gage de forte valeur ajoutée. »

Charles Heidsieck, la Champagne du côté tranquille

Quatre coups de cœur du chef de cave de la maison, Cyril Brun, réunis dans une valise-dégustation le temps d’une édition ultra-limitée (300 exemplaires, c’est tout), c’est le moment pour l’amateur de se pencher sur l’autre savoir-faire champenois de Charles Heidsieck. Car avant l’assemblage et la sélection de vins de réserve qui rejoindront ceux de la vendange de l’année, il y a la sélection des crus et ces quatre blancs-là – vinifiés et élevés 15 mois sous-bois dans des fûts de chêne qui ont entre trois et quatre ans de service – ont été réunis afin de constituer une dégustation horizontale à envisager comme une promenade au cœur du terroir de la Champagne, à Villers-Marmery, Vertus, Oger et Montgueux.

Chacun de ces vins a été sélectionné avec la plus grande attention par Cyril Brun afin de donner à voir et à comprendre une partie de son travail de création : « Les coteaux-champenois existent depuis que la vigne a fait son apparition en Champagne. Les déguster permet de comprendre l’identité de nos champagnes. Avant l’apparition de l’effervescence, tous nos vins sont tranquilles, c’est à partir de ces vins que notre intuition guide nos choix d’assemblage. Lors de nos dégustations, quatre barriques m’ont particulièrement marqué. Ces pépites, mes coups de cœurs, sont désormais à partager avec tous les œnophiles curieux d’expérimenter une facette de mon métier d’assembleur. »

Afin d’apprécier entièrement la spécificité et la diversité de chacun, il recommande de les découvrir dans l’ordre cité ci-dessus. On pourra si on le souhaite les accorder respectivement à un selles-sur-cher, un comté (12 mois), un beaufort (18 mois) et un chaource.

Charles Heidsieck, Coffret Coteaux (4 bouteilles), 250 euros

Vente en ligne : trois ex-amateurs partagent leurs coups de cœur issus de tout le vignoble

Ce montage est issu des différentes entrées du site Audeladuvin.com. Ici, de haut en bas, le Languedoc, le Roussillon et la Provence, il y a encore le Sud-Ouest, la Loire, la vallée du Rhône, la Bourgogne,le Bordelais, la Champagne, l'Alsace, le Jura.

Avec une offre qui se veut à mille lieues des « catalogues informatisés rébarbatifs », le site de vente en ligne Audeladuvin.com transforme l’amitié entretenue entre ses créateurs et des vignerons de toute la France en de jolies possibilités de découverte pour l’amateur, évidemment assorties d’un service clients très disponible et de conseils sur le vin et ses usages. Avant cette plateforme créée fin 2015 par deux frères, Bruno et Étienne Colin, « avides de partager leurs trouvailles et coups de cœur » et rejoints en 2018 par Amaury de Condé, il y avait une classique histoire d’amateurs sillonnant la France en quête de flacons sortant des sentiers battus. D’abord toute personnelle, l’aventure s’est étendue aux caves des amis et de la famille voulant profiter des trouvailles des deux frères, « joyeux mélange de vins de soif ou de plaisir de toutes les couleurs, de flacons de garde, de sublimes champagnes comme de pétillants naturels, issus de toutes les régions. » Et c’est toujours cet esprit qui anime aujourd’hui ce site nourri par les dégustations de ce trio, avec pour seul mot d’ordre l’émotion. On y trouve des vins nature, des vins bio, des vins issus de la biodynamie, ainsi que de vieux millésimes. Le travail de plus de soixante vignerons est ici relayé avec plus de 250 références (toutes disponibles à l’unité, précisons-le) vendues au prix “propriété” et livrables en France et en Europe sous 48 heures.

Après le côtes-de-provence, Valérie Rousselle se lance dans le côtes-du-rhône

Le domaine Chante Bise, à Suze-la-Rousse

Déjà propriétaire de vignobles dans le Var, le château Roubine et le château Sainte Béatrice, Valérie Rousselle s’implante aujourd’hui en côtes du Rhône avec son fils, Adrien Riboud. Ce tandem familial, « fort d’une belle complicité » qui est à l’origine du succès des cuvées provençales, vient d’acquérir le domaine Chante Bise, une propriété située entre le mon Ventoux et les dentelles de Montmirail. Un choix qui s’explique autant par le potentiel de développement de ce vignoble au nom chantant que par l’amour de Valérie pour cette région (elle a suivi sa formation de viticulture œnologique pendant plusieurs mois à l’université du vin de Suze-la-Rousse) et pour ses vins.

Comme à Roubine et Sainte Béatrice, dont les 120 hectares sont cultivés en bio, le nouveau domaine de la famille sera mené en bio (il l’est déjà pour moitié). Pilotée par le directeur technique du château Roubine, Pierre Gérin, l’équipe se constitue peu à peu, Michel Rieu, qui était propriétaire de ces terres avec son frère, assurant « une transition en douceur. » Valérie Rousselle et son fils annoncent vouloir valoriser Chante Bise par la création de cuvées qui seront disponibles dès 2020. Chargé du développement, Adrien Riboud prévoit également une rénovation du caveau du domaine « idéalement situé à la limite de la Drôme et du Vaucluse, sur la route touristique reliant Nyons à Bollène. »

Un côtes-du-rhône bio et très bon

Paul Jaboulet Ainé, Parallèle 45,
côtes-du-rhône blanc 2018

Pourquoi lui
Il y a deux grands négociants qui sortent des côtes-du-rhône iconiques, constants et peu coûteux. Un cadeau fait aux amateurs et aux bistrots. Parallèle 45 est l’une de ces deux cuvées. Elle s’appelle comme ça parce que le parallèle 45 passe tout près des caves de la maison Paul Jaboulet Aîné.

On l’aime parce que
La décision récente de Caroline Frey d’en faire une cuvée bio dans les trois couleurs est à la fois courageuse et opportune. Et nous, nous aimons bien ces gens qui osent. Puisque c’est un vin de négoce, Jaboulet devient le premier acteur du vin bio du Rhône avec 10 % des volumes (voir le sujet sur enmagnum.com).

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Bollinger et 007, une histoire qui dure depuis 40 ans

Débuté avec Moonraker, sorti en 1979, le partenariat exclusif entre la maison Bollinger et le plus célèbre des agents secrets de Sa Majesté affiche cette année quarante ans de bons et loyaux services. Entre 007 et son champagne officiel, la relation s’est consolidée au fil du temps, constituant désormais une part importante de l’héritage des deux marques. Ce que confirme Etienne Bizot, le président-directeur général de la société Jacques Bollinger : « C’est une immense fierté que celle de célébrer 40 ans de partenariat entre Bollinger et James Bond, hommage à cette amitié née en 1979 entre mon père, Christian Bizot, et le producteur de James Bond, Cubby Broccoli. Une histoire d’amitié qui repose sur le partage de nombreuses valeurs comme l’excellence et l’élégance. » Et qui a débouché sur « l’un des plus grands partenariats du cinéma », comme le rappellent Michael G. Wilson et Barbara Broccoli, producteurs des films de James Bond, en ajoutant : « Quarante ans et ce n’est pas fini. » C’est bien cet héritage commun qui est célébré avec l’exceptionnelle édition limitée en photo ci-dessous.

Bollinger Tribute to Moonraker, une luxueuse édition anniversaire

Rappelons que dans cet opus, James Bond faisait un saut dans l’espace et c’est à la navette spatiale créée par le chef décorateur Ken Adam que le bel objet conçu par le designer Eric Berthès rend hommage. Contenant un magnum de Bollinger 2007 assorti d’un seau en cristal Saint-Louis, chacun des 407 exemplaires de cet hommage à Moonraker est une pièce unique, œuvre numérotée qui a été travaillée et ajustée à la main. Quant au prix, unique en son genre lui aussi, il célèbre encore l’agent secret britannique : 5 007 euros. L’amateur – de Bond comme de Bollinger – disposant de moins de moyens n’a pas été oublié. La maison a en effet lancé lors du récent James Bond Global Day un coffret célébrant le vingt-cinquième opus de 007, No Time to die, attendu pour le printemps 2020. Cette cuvée millésimée issue d’une année atypique qui a inspiré au chef de cave un champagne « issu exclusivement des grands crus de pinot noir du village d’Aÿ », c’est une première pour la maison, est proposée dans une bouteille noire arborant le nombre 25 formé à partir des titres des précédents James Bond.

Etain, bois noble et un magnum du millésime 2007, Bollinger Tribute to Moonraker est une luxueuse édition limitée à 407 exemplaires.
Champagne Bollinger 2011, édition limitée 007, 190 euros (prix conseillé)