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Prix du livre de chef 2018, premier dîner


La sixième édition du prix organisé par la maison Collet (Aÿ) autour des ouvrages de gastronomie signés par des chefs s’est ouverte lundi à Paris avec un dîner d’accords mets-champagne conçu par Christopher Coutanceau. Premier des dix chefs en lice à présenter son livre, paru début mai aux éditions Glénat, le chef de la maison Coutanceau** (La Rochelle) témoigne dans Cuisinier Pêcheur de sa passion pour l’océan et de sa créativité dictée par la mer. Défenseur de la faune et de la flore marine qui collabore avec de nombreuses associations de préservation des ressources marines et milite pour une pêche artisanale, Christopher Coutanceau dévoile à l’amateur ses recettes, mais aussi un calendrier des pêches et des recommandations pour préparer respectueusement les produits de la mer.

Les six accords de Christopher Coutanceau :

Bonbon de lieu jaune au basilic

Champagne Collet Brut Millésimé 2009

Langoustines vivantes de la Cotinière marinées à cru,
gelée de pinces, caramélisées, araignée de mer au naturel

Champagne Collet Blanc de Blancs

Huîtres au lait d’estragon, caviar Kristal et hélichryse

Champagne Collet Extra Brut

Turbot en 2 services :  bardes et févettes, filet et caponata

Champagne Collet Esprit Couture

Sardines de la tête à la queue, ormeaux, glace aux bouffis
Champagne Collet Millésimé 2008 Collection Privée

Galets framboise et fleur de sel de l’île de Ré

Champagne Collet Rosé Dry Collection Privée

La mort soudaine de Serge Dassault

Serge Dassault est mort hier après-midi, dans son bureau. Il ne serait venu à l’idée de personne qu’il meure dans son lit. Cet accident cardiaque brutal souligne une réalité — Serge Dassault était un travailleur infatigable — et la transforme en légende. Il avait 93 ans. Nous ne dresserons pas ici l’interminable liste de ses activités industrielles et politiques, ce n’est pas le lieu. En revanche, nous saluerons son choix de confirmer dans le groupe le Château Dassault, acquis par son père au début des années 70 et devenu plus récemment un grand saint-émilion. Et de lancer peu à peu la création d’un petit groupe de propriétés, ou d’intérêts dans des châteaux prestigieux.

Il avait confié à son fils Laurent la direction des activités viticoles de la famille.
Nous lui adressons nos condoléances attristées et amicales.

Nicolas de Rouyn

La Semaine des primeurs. Le 2017 en Médoc, ça passe ou ça casse ?

Un marselan chinois à l’honneur pour la 25e édition du Concours Mondial de Bruxelles

Les résultats du Concours Mondial de Bruxelles (CMB) 2018 sont tombés. Les dix premiers pays, sur 39, à avoir remporté une médaille cette année sont la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Chine, le Chili, l’Afrique du Sud, la Grèce, la Suisse et la Bulgarie. La Chine, pays hôte, a enregistré une progression de 68 % par rapport à l’an passé avec 131 vins primés. C’est un vin rouge de cépage marselan élaboré dans le Xinjiang qui remporte le titre de Révélation du meilleur vin chinois en 2018.

« 54,7 % des vins primés se vendent à moins de 8,5 euros (sortie de cave), ce qui souligne leur rapport qualité-prix, révèle l’équipe du CMB. Les vins médaillés les plus chers, à 50 euros et plus, sont les chinois (12 médailles en 2018), les espagnols et les portugais (chacun avec 6 médailles), et les vins français (5 médailles). » Autre fait intéressant, la France revient en force en première position des pays médaillés (688 médailles dont 30 Grand Or), suivie de l’Espagne (525) et l’Italie (434). Le Mexique s’est démarqué en recevant le plus grand nombre de distinctions dans l’histoire de sa participation à la compétition.

Louis Havaux, père du Concours
La 25e édition de ce concours créé par des Belges – Louis Havaux, son fils Baudouin et son équipe de Vinopres – se déroulait pour la première fois hors d’Europe, à Haidian, une commune de Pékin, en Chine. La compétition, malgré son nom, se déplace en effet tous les ans dans un pays différent, l’Espagne l’an passé (Valladolid), la Suisse (Aigle dans le canton de Vaud) en 2019. L’intérêt est double. Attirer les 350 dégustateurs de haut niveau nécessaires à la réalisation de cette œuvre – déguster 9 000 vins en trois matinées, en leur offrant en parallèle de découvrir des pays viticoles. Et créer l’évènement sur place. Pour les Chinois, recevoir le CMB a une signification forte. Ce pays qui s’ouvre au vin a tout intérêt à accueillir des professionnels sur sa terre. Et les médailles ont là-bas un rôle plus qu’essentiel dans un marché encore à construire.

Mathilde Hulot

Bouquet d’idées

Qu’on honore la sienne ou celle de ses enfants, voici quelques flacons qui célébreront les mamans comme il se doit. Du champagne rosé ou blanc, en bouteille ou en plus grand. Et un whisky, aussi.

Champagne Ruinart, Dom Ruinart Rosé 2004, 270 euros

La maison Ruinart dit de ce champagne millésimé composé de 81 % de chardonnay et de 19 % de pinot noir vinifié en rouge qu’il est « une sorte de “blanc de blancs rosé” » et précise que la forte proportion de vin rouge entrant dans l’assemblage ne doit pas laisser penser que ce vin est d’une couleur soutenue : « Le chef de cave, en vinifiant ses pinots, ne cherche pas la couleur ou le tanin, il veut des arômes délicats : la framboise fraîche s’accorde avec l’acidité des gelées de groseille sur lesquelles se rajoutent une touche de fraise des bois. Le vin est plus crayeux que fumé. »

Champagne Jacquart, Alpha Brut Millésime 2010, 89 euros (blanc) et 110 euros (rosé)

Cuvée icône de la maison Jacquart, ce champagne brut millésimé se mariera «  parfaitement à un tartare de saumon aux huîtres et aux algues, arrosé d’un gaspacho de concombres ou encore à une langoustine mi-cuite parfumée à l’orange, riz basmati vert, jus réduit en émulsion. » Sa version rosé est l’accompagnement idéal d’un carpaccio de bœuf et « se marie également à la perfection avec des rougets grillés ou encore un sabayon aux fruits rouges. »

Glenmorangie, Grand Vintage Malt 1989, 595 euros

Seconde expression de la série « Bond House No.1 », qui raconte l’histoire de la distillerie écossaise à travers ses meilleures eaux-de-vie, cet assemblage unique est le fruit de vingt-sept années de maturation dans d’anciens fûts soigneusement sélectionnés, dont un ancien fût de côte-rôtie. Ce single malt doté d’un flacon numéroté (cette édition est limitée à 168 coffrets) a été élaboré par Bill Lumsden, directeur de la distillation, de la création et des réserves de whisky chez Glenmorangie.

Champagne Gosset, Grand Blanc de Meunier Extra-Brut, 85 euros

Edition limitée à seulement 5 000 exemplaires, cette cuvée proposée par la plus ancienne maison de vins de la Champagne (fondée en 1584) est le fruit d’une étude consacrée à l’expression du « potentiel de garde des meuniers. » Reflet du patrimoine de la maison et hommage au « cépage le plus répandu en Champagne, utilisé principalement pour donner de la souplesse au vin », précise Odilon de Varine, chef de cave de la maison Gosset, ce champagne a vieilli neuf ans en caves (« il est composée d’une majorité de vins de 2007 et d’une petite touche de vins de réserve. »)

Champagne Henriot, Brut rosé, 105 euros le magnum

Assemblage essentiellement composé de raisins issus de premiers et grands crus champenois, ce champagne rosé « fait la part belle au pinot noir de la montagne de Reims » tout en conservant « la minéralité fraîche du chardonnay issu de la côte des Blancs. » Après avoir passé trois ans « dans le calme, l’obscurité et la fraîcheur » des caves, cette cuvée en format magnum est prête pour accompagner l’apéritif comme pour passer à table avec des plats exotiques, des viandes rosées ou un dessert aux fruits rouges, conseille la maison Henriot.


Fleur de vigne

Avec la photo ci-dessus, la maison de champagne Duval-Leroy annonce l’apparition des premières fleurs dans ses vignes, précisant que c’est dans la parcelle historique de la famille, le clos des Bouveries, que les premiers boutons ont été vus. Directeur adjoint de cette maison installée à Vertus, Julien Duval-Leroy prévoit une pleine fleur pour la fin du mois, ce qui annonce des vendanges précoces. « Afin de peaufiner la naissance de la fleur, Duval-Leroy espère que les températures agréables et la légère brise vont se maintenir à Vertus. Les orages violents des dernières semaines ont déjà touché une partie de la Champagne et risquent de devenir catastrophiques à ce moment si particulier de la floraison. »

Royal champagne

« La Maison Pol Roger a le plaisir d’annoncer que sa cuvée Brut Réserve a été servie à la réception suivant la cérémonie de mariage de Son Altesse Royale le Prince Harry de Galles avec Ms. Meghan Markle au château de Windsor le 19 mai 2018. » C’est par ces mots, surmontés du “Royal Warrant”, accréditation royale obtenue en 1877, que la maison de champagne fondée en 1849 par Pol Roger, qui fut l’adresse préférée de Winston Churchill, confirme avoir fait partie des fournisseurs du royal wedding qui s’est tenu samedi dernier (on découvrira ici le menu complet du déjeuner donné par Sa Majesté).

Pour obtenir ce “Royal Warrant”, « toute entreprise doit fournir la famille royale pendant une période continue d’au moins cinq ans » explique la maison. Ce dernier est donc renouvelé tous les cinq ans. « Le Royal Warrant est toujours intuitu personae, et c’est tout naturellement Hubert de Billy, directeur du développement et membre de la cinquième génération du fondateur, qui a le rôle de “Grantee” chez Pol Roger. » Le document officiel qui met en évidence l’autorisation donnée au « plus anglais des champagnes » d’arborer les armoiries royales est accroché dans le hall de la maison à Epernay.

Le grand public des amateurs est attendu

Lancé en 2017 par l’association Kura Master, présidée par Keiichiro Miyagawa, le premier concours français consacré aux sakés japonais se tiendra cette année dans le cadre de “Japonismes 2018”, série d’événements célébrant le 160e anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France.

Outre l’annonce des sakés médaillés (attendue début juin) et la remise des prix (début juillet), cette compétition présidée par le chef sommelier du Crillon, Xavier Thuizat, passionné et connaisseur qui s’attache à faire découvrir le monde des sakés aux amateurs français, débutera sa session 2018 par un nouveau temps fort avec une dégustation ouverte au grand public.

En parallèle de la dégustation professionnelle par les jurés dans les différentes catégories, les amateurs sont invités à venir vivre l’expérience d’une dégustation à l’aveugle sur la base de tous les sakés présentés au concours (20 % des producteurs de saké y ont participé l’année dernière, 700 sakés sont présentés cette année). Rendez-vous ce dimache 28 mai à l’Aquarium de Paris (75016) de 16 h 30 à 20 h. Entrée : 20 euros sur place et 16 euros en prévente, c’est par ici.

Samedi au château du Moulin-à-Vent

Treize producteurs phares de l’appellation moulin-à-vent, tous cités ci-dessous, présenteront leurs vins aux amateurs ce samedi après-midi (de 14 heures à 19 heures) dans le cadre de la quatrième édition de “Jazz in Moulin-à-Vent” au château du Moulin-à-Vent (Romanèche Thorins), un événement dont le point d’orgue sera le concert donné par Hugh Coltman, « Voix de l’année » aux Victoires du Jazz 2017, organisé en co-production avec Le Crescent. A partir de 19 heures, deux food-trucks proposeront au public un menu unique à 10 euros, hors boisson. Comptez 7 euros pour accéder à cette après-midi de dégustation qui est aussi « une rare occasion » d’acheter des bouteilles au tarif domaine et 20 euros pour assister au concert (la billetterie est ).  

A la croisée des terroirs

Samedi 26 mai, le traditionnel rendez-vous organisé par les vignerons de l’appellation Gigondas “à la croisée des terroirs” emmènera l’amateur à la découverte du vignoble à vélo. Une matinée de balade au cœur du paysage des Dentelles de Montmirail ponctuée par différentes pauses dans des domaines viticoles qui sera suivie d’un déjeuner champêtre à la cave des vignerons de Gigondas (réservation impérative, les places sont limitées). Tarif adulte : 30 euros, tarif enfant (moins de 12 ans) : 15 euros. Plus de détails en cliquant .