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Pendant que j’y pense #28

1- Les vins d’un producteur de pouilly-fumé ne sont pas agréés par son appellation. Air connu, typicité, le succès fait des jaloux, etc. Comme souvent (Richaud, Gourt de Mautens, Domaine de Souch, d’autres, La Bégude, Pontet-Canet, Trévallon il y a déjà longtemps, etc.), ce garçon fait partie des tout meilleurs de ladite appellation. Il s’appelle Alexandre Bain et toute la blogosphère a eu l’occasion de s’émouvoir, à raison. J’ai déjà publié ce que je pense des méthodes des gestionnaires des AOC, sous la forme d’un commentaire anonyme et magnifique…

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Marquis de Terme, c’est d’abord une volonté

Sur les terroirs et dans les chais de Margaux, la course à l’excellence est lancée. La reprise récente des derniers crus classés 1855 encore disponibles explique qu’il n’y ait plus de place pour l’approximation. C’est dans cet environnement de haute concurrence qu’il faut comprendre les enjeux margalais. C’est un challenge à la Winston Churchill, only the best will do, une quête paroxystique de la qualité, une envie de grands vins qui balaient toute autre considération sur son passage. Dans les châteaux, rien n’est épargné pour y parvenir.

La famille Sénéclauze, en propriétaire avisée du cru classé Château Marquis de Terme, a compris plus vite que d’autres que la gestion à la papa avait vécue. Elle pouvait choisir de vendre, elle a décidé de valoriser son patrimoine. En observant le marché pour évaluer ses besoins en compétences, elle a vite réalisé qu’un homme avait pris beaucoup d’avance et comptait dans ses nombreuses propriétés une véritable pépinière de talents. Cet homme, c’est Bernard Magrez. Il était donc naturel que les Sénéclauze s’intéressent aux hommes qui composaient cette dream team. [/col][col width= »six »]Leur choix s’est porté sur Ludovic David, un fonceur à la tête froide et bien faite. Gestionnaire de propriétés chez Bernard Magrez depuis quatre ans, il était mûr pour changer d’écurie et il a rejoint le château Marquis de Terme en tant que directeur général. On est en 2009. En homme d’expérience (ingénieur agronome et œnologue), le dynamique Ludovic, 40 ans à l’époque, prend à toute vitesse la mesure de la tâche qui l’attend, retrousse ses manches et s’y colle tête baissée. Tout en gardant un œil sur le ciel, comment faire autrement ?
Au programme, arrachage, replantation et parcellarisation du vignoble, ré-aménagement des chais de vinification et d’élevage, refonte de la commercialisation, présence accrue à l’international, ouverture du château aux touristes, etc. Un directeur général de cru classé bordelais doit savoir tout faire, en même temps qu’un peu d’ubiquité est requise. Le plus beau est que presque tous réussissent ce grand écart permanent. Qu’on en juge.


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Saga Cazes



Souriez. Michel Chapoutier et Champagne Devaux présentent Sténopé

La même ligne de mire

L’enfant terrible du Rhône, Michel Chapoutier, est un inconditionnel du champagne. Dire qu’il maintient la consommation nationale à lui tout seul est à peine exagéré. Grand amateur, vigneron exigeant, il a toujours avoué un faible pour la Maison Devaux.
Laurent et Marie Gillet cultivent l’art des belles choses. Dans leur joli manoir de Bar-sur-Seine, ils apprécient le bon vin, la musique et la peinture. Ils aiment par dessus tout les vins de Michel Chapoutier.
Cela faisait quelques années déjà que le trio s’était calé sur la même focale, pratiquant dans l’échange amical un trafic de bouteilles plutôt soutenu. L’heure était venue d’affiner les réglages, de cesser de se croiser pour sceller une amitié sur le seau à champagne.

Sept ans de réflexion

La mise au point se fait en 2007. Se dessine l’envie de créer une nouvelle cuvée de champagne, qui soit la photographie la plus fidèle d’un terroir et d’une année. Cet instantané en noir et blanc, forcément millésimé, serait à leur image : sans concession. Michel Parisot, chef de cave de Veuve A. Devaux depuis un quart de siècle, reprend tout à zéro et enclenche le retardateur. Il sélectionne ses parcelles chéries, prélève les meilleurs raisins et leur fait prendre la pose. Le ciel gris et voilé de 2008 promet une attente anxieuse, la délivrance des vendanges livre un bel opus, avec une richesse en sucre confortable et une acidité acérée. Les raisins forgent une pellicule impeccable, sous les coups d’un soleil radieux, arrivé in extremis à la tombée du rideau. Le coup d’essai ne sera donc pas une impression de déjà vu, mais un vin nouveau, élégant et raffiné, promis à un beau vieillissement.

Sténopé 2008

L’Aube se lève sur ce champagne au terroir contrasté, issu des vignes de prédilection de la Maison, celles qui incarneront le mieux le caractère de l’année. La composition exacte est tenue secrète, les parcelles retenues variant pour chaque millésime (avec bien sûr celles de Michel Chapoutier, qui a lui aussi quelques vignes champenoises). Ainsi, Sténopé exécutera une partition unique, donnant l’image la plus fidèle du millésime.
Vinifié sous bois, avec quelques fûts neufs – uniquement des merrains des forêts de Champagne et d’Ardennes, Sténopé est un champagne gracieux, élancé et minéral, joliment étoffé par son passage en barriques. Des saveurs de pralin et de grillé relaient des premières notes citronnées, de bergamote et d’épices. Sa netteté et sa profondeur de champ lui offrent de longues années à vivre encore ; d’ores et déjà, c’est un champagne de table, prompt à débuter dès l’apéritif, parfait sur les poissons et crustacés. Présenté en coffret, avec une étiquette épurée portant le nom et le millésime en braille, écho aux étiquettes de la Maison Chapoutier, il sera commercialisé chez les cavistes et les restaurateurs à partir de fin septembre.

Cuvee-Stenope-75cl-DETOUREChampagne Sténopé 2008
Série limitée à 3 400 bouteilles (130 euros)
et 620 magnums (280 euros).


À propos de Champagne Devaux

Fondée en 1846 à Bar-sur-Seine, cette Maison auboise est depuis près de trente ans la propriété de l’Union Auboise*, coopérative créée en 1967, présidée par Laurent Gillet. Le Groupe Vinicole Champagne Devaux compte ainsi 800 viticulteurs situés sur la Côte des Bar et la Côte des Blancs, représentant environ 1 400 hectares. Dans cet ensemble, la marque Devaux représente le haut du panier, notamment avec sa Collection D (sélections parcellaires, vinification partielle en fûts), et ses vins sont produits à partir de 80 hectares rigoureusement choisis. Champagne Devaux commercialise chaque année 700 000 bouteilles.

* L’Union Auboise appartient au groupe Alliance Champagne, qui regroupe la COGEVI (Collet), la COVAMA (Pannier), la marque Montaudon et le Champagne Jacquart ; l’ensemble commercialise 9 millions de bouteilles par an.


À propos de la maison M. Chapoutier

Michel Chapoutier est l’un des vignerons les plus dynamiques et les plus talentueux du vignoble français. Sa boulimie de conquête de terroirs ne s’est d’ailleurs pas arrêtée à nos frontières puisqu’il vinifie également en Australie et au Portugal. Connu pour ses flacons d’(H)Ermitage, il dispense son talent aux quatre coins du Rhône, à Saint-Joseph aussi avec son ami Yannick Alléno et, plus loin, en Alsace et dans le Roussillon. Aux commandes de sa maison depuis 1989, cet Ardéchois pure souche veille sur près de 400 hectares de vignes, conduites en bio-dynamie. Son groupe pèse aujourd’hui 45 millions d’euros de chiffre d’affaires pour huit millions de bouteilles commercialisées par an.


Une première aux Hospices de Beaune


Le premier chablis de l’histoire du domaine des Hospices de Beaune, qui sera proposé en primeur le 15 novembre prochain lors de la 155e édition de sa traditionnelle vente de charité (nous vous en avons parlé ), a été offert par le domaine Jean-Marc Brocard.


Parcelle conduite en agriculture bio, les vignes du premier cru « Côte de Léchet » ont rejoint le domaine, soixante hectares jusqu’alors uniquement répartis en Côte de Beaune, Côte de Nuits et Mâconnais, début 2015.

Pour sa première récolte aux Hospices, Ludivine Griveau s’est donc également chargée de ces chablisiens raisins « issus d’un coteau du Kimméridgien bénéficiant d’une très belle expositionils augurent d’une très grande qualité pour ce millésime 2015. »



Le vin de la paix, vous connaissez ?


Journaliste, photographe, ingénieur agronome, auteur d’une trentaine d’ouvrages, Pierrick Bourgault a réalisé de nombreux reportages sur les sociétés rurales, les nourritures et les vins du monde. Aujourd’hui, c’est aux vignerons qui « cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins » que le lauréat 2013 du Grand prix de l’Association française du journalisme agricole consacre un livre tout juste paru aux éditions Jonglez. Pour la collection « Patrimoine » de cet éditeur qui s’est fait une spécialité de « sortir des sentiers battus » et dont les guides touristiques ont souvent été primés (voir ici), Pierrick Bourgault a réuni sur 256 pages les plus étonnantes découvertes faites au cours de ses vingt ans de reportage.

Ceps hauts de quinze mètres en Italie et au Portugal, vins de glace du Québec, vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l’Unesco, vin du désert de Gobi, cuvées d’Indonésie issues d’une récolte continue, « vin de la paix » associant plus de 600 cépages du monde entier, vendange du 31 décembre, vignes élevées à la musique classique, effervescent à dégorger soi-même, même le plus averti des amateurs trouvera là de quoi étancher sa soif de connaissances. Car pour être insolite, ce cabinet de curiosités viticoles n’en est pas moins fort détaillé (climats, terroirs, cépages, travail de la vigne, vinification, couleur, élevage et contenants) et disponible en quatre langues (français, anglais, espagnol et italien).

 On peut en découvrir un extrait ici.

Pierrick Bourgault, Vins insolites.
Editions Jonglez, 29,90 euros


La passion du blanc

Créé début 2015 par un groupe d’amis, grands amateurs de vins « et de grands blancs en particulier », la société « La route des blancs » est née de leur volonté d’unir leurs compétences et leurs connaissances des terroirs. Sur cette base, un site de ventes de vins en ligne unique en son genre vient d’être lancé, exclusivement dédié aux vins blancs et aux champagnes. 


Comment ça marche ?
« Une fois inscrits, les membres du club, amateurs avisés ou tout simplement curieux et férus de découvertes, bénéficient d’offres exceptionnelles sur ce que les grands terroirs produisent de meilleur en blanc, au cours de ventes évènementielles d’une durée moyenne de deux à trois semaines. »

Qu’est-ce qu’on y trouve ?
« Des domaines d’exception, déjà reconnus pour la qualité de leur production de blancs, mais dont les vins sont souvent très difficiles à trouver, et des vignerons en devenir, des étoiles montantes, qui nous ont séduits par la qualité de leur travail et la sincérité de leur approche. »

Ici et pas ailleurs
« Les vignerons référencés ont immédiatement adhéré à notre démarche qui met résolument en avant leur production de blancs. Ils nous ont ainsi ouvert leur cave, pour nous permettre de proposer des cuvées rarissimes, comme en ce moment la Solera de Thierry Germain, diamant brut totalement introuvable du Domaine des Roches Neuves, ou des verticales. »

Au programme des semaines à venir sur « La route des blancs », tous les meursaults 1er cru du domaine François Mikulski sur trois millésimes (2007, 2009 et 2013), une verticale de vouvrays du domaine Huet (1990 à 2014) et le Silex de Didier Dagueneau en 2011 et 2012. Chaque mois, une sélections sera proposée « d’excellents vins blancs » à moins de quinze euros. L’inscription est gratuite et sans engagement, c’est par .

L'album de famille de Cave de Ribeauvillé


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire de la Maison.


[hsmap name= »ribeauville »]


Cadillac et ses châteaux

Après une saison estivale ponctuée d’événements organisés dans le cadre de la vingtième édition de ses « Balades en Cadillac », dont la représentation théâtrale bilingue français-anglais qui se tiendra ce samedi dans le parc du château de Cadillac constitue la soirée de clôture (In love with Shakespeare, plus de détails ici), l’appellation cadillac-côtes-de-bordeaux ouvre les portes de cinq de ses châteaux durant tout ce week-end consacré aux Journées européennes du patrimoine.

Pour découvrir le programme complet de ces « Balades Patrimoine », « opportunité pour les amateurs de pénétrer dans des sites chargés d’histoire, mais aussi partager des moments d’échange avec les vignerons », cliquer sur le flyer ci-dessous. Début octobre, l’appellation organisera d’autres visites de propriétés, « Balades Vendanges » dédiées à la vinification sur lesquelles on peut d’ores et déjà se renseigner auprès de la Maison des vins de Cadillac. 



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#GrenacheDay

Aujourd’hui, troisième vendredi de septembre, c’est la fête internationale du grenache. Pour découvrir le programme des événements organisés en France autour de ce cépage à l’occasion de cette cinquième édition, par exemple à la cave de Gigondas, cliquer ici (c’est le site de l’association Grenache Symposium, qui est à l’origine de cette journée de célébration du cépage) et aussi (pour la page facebook).

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