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Cadillac et ses châteaux

Après une saison estivale ponctuée d’événements organisés dans le cadre de la vingtième édition de ses « Balades en Cadillac », dont la représentation théâtrale bilingue français-anglais qui se tiendra ce samedi dans le parc du château de Cadillac constitue la soirée de clôture (In love with Shakespeare, plus de détails ici), l’appellation cadillac-côtes-de-bordeaux ouvre les portes de cinq de ses châteaux durant tout ce week-end consacré aux Journées européennes du patrimoine.

Pour découvrir le programme complet de ces « Balades Patrimoine », « opportunité pour les amateurs de pénétrer dans des sites chargés d’histoire, mais aussi partager des moments d’échange avec les vignerons », cliquer sur le flyer ci-dessous. Début octobre, l’appellation organisera d’autres visites de propriétés, « Balades Vendanges » dédiées à la vinification sur lesquelles on peut d’ores et déjà se renseigner auprès de la Maison des vins de Cadillac. 



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#GrenacheDay

Aujourd’hui, troisième vendredi de septembre, c’est la fête internationale du grenache. Pour découvrir le programme des événements organisés en France autour de ce cépage à l’occasion de cette cinquième édition, par exemple à la cave de Gigondas, cliquer ici (c’est le site de l’association Grenache Symposium, qui est à l’origine de cette journée de célébration du cépage) et aussi (pour la page facebook).

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Au-delà du magnum


Que ce soit pour les excellentes conditions de vieillissement qu’ils offrent au vin, pour la rareté de leur production par les domaines ou pour leur caractère spectaculaire, les très grands formats (5, 6, 9, 12, 15, 18, 27 litres) sont très appréciés des collectionneurs de grands crus. Propriétaire du château Ducru-Beaucaillou (Saint-Julien), Bruno-Eugène Borie s’intéresse depuis longtemps à ces flacons d’exception et propose ses vins dans des formats allant de la classique bouteille de 75 cl à l’exceptionnel contenant de 27 litres qu’il nomme babylonium.

C’est sur la base d’un cahier des charges correspondant au niveau d’excellent exigé d’un grand cru classé et grâce à une technologie développée avec Stéphane Meyrieux, dont la société fournit les viticulteurs en matériel d’embouteillage et d’emballage depuis 1910, que la “mise en bouteilles” dans ces très grands contenants se fait dans des conditions exemplaires à Ducru-Beaucaillou. Mais Bruno-Eugène Borie et Stéphane Meyrieux ne se sont pas arrêté à la conception de cet outil innovant. Ils ont également décidé résoudre les problèmes liés au service du vin contenu dans ces très grands et si peu maniables flacons, dont le poids peut aller jusqu’à 50 kilos (pour 27 litres).

Sécurité, praticité, rapidité, le dispositif en image ci-dessous, baptisé « Somm’Butler 27 », offre « un débit régulier et fiable avec une capacité de service de 10 verres de 10 cl à la minute, soit une demie heure pour les 270 verres d’un babylonium® de 27 litres » sans avoir à incliner la bouteille. L’oxygénation est limitée au maximum et un système « tâte-lie » empêche le portage des dépôts et sédiments vers le verre. Le système « Somm’Butler 27 », dont Château Ducru-Beaucaillou a l’exclusivité jusqu’à la fin de l’année, se décline en trois versions, électrique, manuelle et azote, cette dernière permettant de conserver une bouteille entamée dans les meilleures conditions pendant plusieurs jours.

©Somm'Butler27®
Somm'Butler27®

155e vente des Hospices de Beaune, on se prépare


Les vendanges viennent de s’achever dans le vignoble des Hospices de Beaune et l’on pourra se faire une idée du millésime 2015 grâce à cette interview en vidéo de Ludivine Griveau, en charge des vins du domaine depuis novembre 2014. En attendant leur vente en primeur lors de la célèbre vente aux enchères de charité qui se tient chaque année à Beaune le troisième dimanche de novembre, la maison Albert Bichot, qui permet depuis 2009 aux particuliers de participer à cette vente et qui proposera également cette année pour la première fois ses vins en primeur (en apprendre plus ici), rappelle aux amateurs le déroulement des événements qui président à ces achats :

Vendanges & vinifications

Ludivine Griveau va élaborer durant tout le mois de septembre les 47 cuvées qui seront proposées aux enchères le 15 novembre lors de la 155e vente des vins des hospices de Beaune.

Dégustation & sélection
En octobre, la maison Albert Bichot ira déguster plusieurs fois tous ces vins afin de retenir les cinq, deux blancs et trois rouges, qui seront proposés à la vente aux amateurs (à partir de 3 bouteilles, toutes les explications dans la vidéo ci-après, inscription ici).


Annonce & mise en vente

Début novembre, cette sélection sera dévoilée sur la boutique en ligne d’Albert Bichot, qui propose également des vins achetés lors des ventes précédentes (pour la découvrir, cliquer ).




2015 dans l'AOC moulin-à-vent

« Avec un mois de juillet en moyenne 4°C au-dessus de la normale mensuelle et une pluviométrie cumulée avril-août de 168 mm, soit la plus basse enregistrée depuis 1964, 2015 est le deuxième millésime le plus précoce depuis 1993, après 2003. Ces fortes chaleurs, le manque d’eau jusqu’au 8 août, et des vents chauds du sud ont permis un excellent état sanitaire de la vigne, et une maturation accélérée des raisins grâce à laquelle nous avons vendangé à la date idéale. »

C’est avec un titre qui annonce un « millésime de la maturité » que le château du Moulin-à-Vent ouvre le compte-rendu de ses vendanges 2015, dont le rendement moyen assez faible (27 Hl/hectare quand le décret d’appellation en autorise 52) est cependant supérieur à ceux des récoltes 2012 et 2009. Les 30 hectares en AOC moulin-à-vent que possède le château ont été vendangés sur six jours entre le 27 août et le 2 septembre. Les 80 saisonniers ont récolté à la main, dans des bacs de 30 litres faits pour préserver la peau fragile du gamay, des raisins dont les niveaux d’alcool étaient compris entre 12,8 % et 13,5 % (« en période de vendanges les raisins prennent 0,3 % d’alcool/jour »).

« La grande caractéristique du millésime 2015, c’est la maturité. Maturité générale, bien sûr, mais en particulier la maturité phénolique qui est très avancée, avec des degrés relativement bas. C’est rarissime ! » explique Brice Laffond, directeur technique au château. « Nos vendanges précoces ont permis de capter cette maturité phénolique optimale tout en gardant des degrés contenus, ce qui n’aurait plus été le cas si nous avions attendu plus longtemps. Ces conditions uniques donneront des vins riches mais équilibrés, puissants et racés. Un millésime d’exception. »

Les raisins du cœur

Cela fait plus de vingt ans que se déroulent sur différentes parcelles de la maison M. Chapoutier des vendanges à vocation solidaire. Dimanche dernier, « dans une ambiance festive et conviviale », trois cents bénévoles ont ainsi récolté plus de quarante tonnes de raisins afin « de soutenir et de promouvoir le don de moelle osseuse. »

Organisées par l’association M. Chapoutier Vins et Santé, ces « vendanges du cœur » ont à la fois pour but de sensibiliser le public à cet « acte généreux » qu’est le don de moelle osseuse (la France manque « cruellement » de donneurs, notamment de moins de 40 ans) et de financer son encadrement médical.

Les 35 centimes d’euros récoltés par kilo de raisin ramassé lors de cette 21e édition, permettront de « financer les examens nécessaires pour constituer les typages des inscrits et l’acquisition de matériel scientifique » en faveur de l’ Etablissement français du sang (EFS) de Valence et des laboratoires HLA de Lyon et de Grenoble.

Capture d’écran 2015-09-16 à 01.31.23Au fil des ans, les « vendanges du cœur » ont permis de récolter 711 tonnes de raisins et de reverser 465 681 euros de dons à l’EFS. Elles sont également à l’origine de l’inscription de 2 346 personnes dans le fichier de donneurs volontaires de moelle osseuse.

Pour plus de renseignements sur ce qu’est le don de moelle osseuse, cliquer ici, pour plus de détails sur l’association Vins et Santé de la maison Chapoutier, cliquer .

Dauzac : l'âge de la maturité


Sous la nouvelle gouvernance d’une équipe dédiée et la direction de Laurent Fortin,
ce cru classé de Margaux prend place dans la course de l’excellence


Le domaine

Château Dauzac est une magnifique propriété de 120 hectares, située à l’extrême sud de l’appellation Margaux, sur la commune de Labarde. Quarante cinq hectares sont plantés en vignes, remarquablement reconstituées au milieu des années 1980. La densité de plantation de 10 000 pieds à l’hectare a été respectée, les porte-greffes soigneusement choisis après analyse des sols et le cabernet-sauvignon domine largement avec 65 %, complété uniquement par 35 % de merlot. Cette proportion augmentera encore certainement dans un proche futur. Le micro climat, largement influencé par l’estuaire de la Garonne distant de 350 mètres, protège souvent la vigne du gel de printemps, tout en harmonisant les différences estivales de température entre les nuits et les jours. La composition des sols de graves est d’une rare homogénéité ce qui explique la qualité remarquable des vins des plus jeunes vignes qui produisent La Bastide de Dauzac, étonnamment proche en style du grand vin. Le reste de la propriété comprend un étang, un magnifique parc aux essences rares, et des prairies, l’ensemble garantissant un remarquable équilibre écologique, soigneusement entretenu. On le voit les atouts du cru sont nombreux et l’autorisent à rivaliser avec les plus célèbres crus du secteur.

Le vignoble

Château Dauzac produit un margaux d’un grand classicisme d’expression. Ce style a été voulu par le fameux professeur Emile Peynaud, engagé par la famille Chatellier en 1978 pour remettre le vin sur les meilleurs rails. Eric Boissenot conseille depuis de nombreuses années le domaine dans le même esprit, son père ayant été le plus fidèle disciple du maître. Il peut compter sur la compétence de Philippe Roux, directeur technique du château depuis 20 ans et complètement attaché à ce style. Ce classicisme se définit comme une recherche aussi aboutie que possible d’harmonie entre l’alcool, l’acidité et le tanin, obtenue par un contrôle précis de la maturité optimale du raisin et un respect absolu de cette vendange.
Les raisins sont cueillis manuellement en petites caisses, soigneusement triés, mis en cuves par gravité et vinifiés dans l’esprit du millésime. Des cuves de plus petite taille permettent de respecter encore plus précisément le parcellaire du vignoble en vinifiant de façon indépendante tous les lots et faciliter ainsi l’assemblage. On en percevra l’heureuse influence avec la dégustation des cinq derniers millésimes et, en particulier, du tout dernier, le 2014, encore en progrès sur les précédents.


Lire l’intégralité de la saga

Saga Cazes

L'appli des gourmands


Indispensable carnet d’adresses recensant les meilleurs artisans que la lecture sur smartphone optimise d’une géolocalisation, le Guide des gourmands revient cette année dans sa version papier, abandonnée depuis 2013 au profit d’une diffusion exclusive sur internet. De quoi satisfaire tous les genres d’amateurs, en tout lieu et à toute heure.

Pour cette édition 2016, après que l’équipe du guide a « visité, testé, dégusté une année durant », ce sont près de 2 000 artisans qui sont répertoriés « pour leurs produits d’exception, traditionnels ou innovants », dont les treize nouveaux « coqs d’or » listés ci-après.

Ces adresses sont accessibles dès à présent sur Internet (abonnement annuel + application, 20 euros) et dans l’édition papier (20 euros). Pour les deux versions, comptez 30 euros. Ajoutons, nous vous le rappellerons, que les Coqs d’Or tiendront salon à Paris le week-end des 21 et 22 novembre à l’hôtel Marriott Rive Gauche (entrée 8 euros, gratuit pour les moins de 12 ans).

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François Chabré, vigneron à Ambierle (Loire)

pour ses saucissons « comme autrefois »

Quentin Marty, de la Ferme de Fazillac à Saint-Pantaly-d’Excideuil (Dordogne)
pour ses foies gras du Périgord IGP

Jean Denaux, boucher à Sens (Yonne) 

pour ses viandes exceptionnelles et son rare jambon cul noir du Limousin

Florent Tarbouriech, à Marseillan (Hérault)
pour ses huîtres roses de Bouzigues

Stéphane Conrad, à Saint-Léger-sur-Sarthe (Orne)
pour ses camemberts bios

Frédéric Torrès, chocolatier à Prades (Pyrénées-Orientales)
pour ses chocolats et ses exceptionnels macarons

Jean-François Dalmau, à Serralongue (Pyrénées-Orientales)
pour ses miels du Roussillon, dont celui de châtaignier

François Longueteau, de la Distillerie Longueteau en Guadeloupe
pour ses rhums

Thibault de la Fournière, (Charente)
pour ses rhums de l’île Maurice, notamment son Cane Crush

Christian et Guillaume Drouin, des Calvados Drouin à Coudray-Rabut (Calvados)
pour leurs Calvados C. Drouin et Louis de Lauriston

Roman et Jarra Thum, charcutiers à Vienne (Autriche)
pour leur jambon cuit et lard gras

Juan Ramon et Alvaro Guillen de l’Hacienda Guzman à Séville (Espagne)
pour leurs huiles d’olives

Iker Alzugaray, de la Maison Iker à Saint-Sébatien (Espagne)
pour sa sélection de produits espagnols, légumes, poissons et fruits de mer, porc basque, charcuteries ibériques

Mas Janeil, Le Traou de l'Ouille, Côte-du-Roussillon 2012


 

Le Traou de l’Ouille, Côte-du-Roussillon 2012

LE VIN :
Une parfaite définition des cépages blancs locaux (grenache blanc, gris et maccabeu) sur schiste avec une petite note pétrolée qui ne vient en rien troubler le caractère de fruits blancs et d’abricot venu du raisin mais au contraire lui donner le cachet et l’originalité qui font les vrais grands vins. On admirera la façon dont le bois est intégré après plus de deux ans de bouteille et l’intensité de la texture sans aucun excès d’alcool. François Lurton ouvre une voie royale à ses collègues s’ils partagent la même exigence.

 

Non noté

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LE DOMAINE :
Le sublime vignoble de Maury a eu l’intelligence d’étendre son appellation aux rouges non mutés mais ne donne pas le sentiment d’avoir senti qu’il peut aussi produire des vins blancs secs peut-être plus accomplis car plus élégants et complexes. Pour le moment les grenaches du secteur de Calce ont plus de notoriété car plus évidents à comprendre immédiatement avec des notes de pain grillée rappelant les chardonnays de bourgogne, mais ils n’ont pas la tension et l’énergie que seul le schiste apporte. Mais il faudra savoir pratiquer une viticulture digne du terroir comme le fait François Lurton sur un extraordinaire coteau situé sous la falaise de Quéribus et qui porte le nom savoureux de Traou de l’Ouille, littéralement le trou d’eau. Car seule une juste maturité obtenue par le travail des feuilles et pas par passerillage sur des vignes déplumées, donne des vins équilibrés. Et quelle leçon dans ce magnifique 2012 de contrôle de l’oxydation, qui plombe tant de vins du secteur, et dans l’intégration du bois.

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Le challenge pluie – plaisir

Les pluies torrentielles du samedi ont fait place aux pluies diluviennes du dimanche. Devant ma fenêtre, l’avenir est sombre. Réagir. Ne pas laisser la mélancolie nous envahir. Voilà trois bonnes idées pour gagner contre le spleen des dimanches de pluie.
– Un champagne rosé : la cuvée « Sourire de Reims » de la maison Henri Abelé, un pur jus de griottes avec des bulles fines, le haut de gamme des sensations, très belle réussite…

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