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Restaurant Ed.Em, Chassagne-Montrachet


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4 Impasse des Chenevottes,
21190Chassagne-Montrachet
03 80 21 94 94

Menu à 35 euros

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Edouard Mignot en cuisine et Emilie Rey en pâtisserie forment le duo étoilé gagnant de Chassagne Montrachet. Ils incarnent la force tranquille de ce village béni de Bacchus. Comme un tableau impressionniste, le poulpe de roche confit trône sur un lit d’haricots verts Saint Fiacre. Ils se mêlent allègrement à la déclinaison d’œuf et de moutarde agrémentée de fleurs estivales. C’est un ravissement non seulement pour l’œil mais également pour le palais : on a toutes les formes de texture, du moelleux au granuleux en passant par le croquant et le fondant, avec des saveurs déclinant l’iode, l’acidulé et le végétal. On tient là, un des plats de l’été 2015. Dans les verres le Chassagne Cailleret 2012 est le premier millésime du domaine, Lamy Caillat qui entrera dès Septembre dans le guide Bettane et Desseauve par la grande porte. Ce vin est également dans les meilleures dispositions pour accueillir une lotte croustillante escortée de navets à l’émulsion d’oseille. Le comté fruité à la gelée de vin et sa vanille et chantilly de moutarde garde toute la saveur du fromage tout en lui apportant une touche bourguignonne. De même l’époisse en deux versions et sa croustille de pain et chutney constitue une franche réussite.La tarte renversée framboise et pistache traduit la grande maîtrise d’Emilie qui ne fait pas sa sucrée car les framboises le sont naturellement. La carte des vins très bourguignonne décline de belle façon les grands classiques comme les domaines émergents de Chassagne. C’est sur cette appellation qu’il y a les meilleurs rapports qualité/prix.

À DEGUSTER :

  • Les Bourgeons au déjeuner 35 €
    Menu servi au déjeuner du mercredi au samedi midi, sauf jours fériés
    Le chef vous suggère ses envies et ses coups de cœur du marché de la journée…
    Il se compose d’une entrée, d’un plat et au choix fromage ou dessert

 

RESERVER[/col]


Yquem, le premier des premiers

Sur la plate-forme de vente de vins en ligne (aux enchères et à prix fixes) iDealwine, un service d’alerte permet aux amateurs qui le souhaitent d’être avertis de la disponibilité du vin qu’ils cherchent, dans le millésime souhaité. Service rendu aux acheteurs, cet outil est également un indicateur des vins les plus recherchés sur le site. En 2010, iDealwine en avait tiré un premier palmarès consacrant « la prééminence de la région bordelaise avec 42 alertes concernant des vins de cette région sur les 50 vins les plus recherchés (soit 84 %). » En 2013, les bordeaux représentaient 82 des 100 vins les plus recherchés. En 2015, c’est 92.

« Les alertes concernent très majoritairement les grands crus classés bordelais et notamment les “premiers”, Yquem, Lafite-Rothschild, Mouton-Rothschild, Latour, Margaux, Haut-Brion, Cheval Blanc, Angélus, Ausone, Pavie et Petrus. » Le vin le plus recherché est château-d’yquem dans des millésimes allant de 1975 à 2005. Viennent ensuite ex-aequo les vins de Léoville Las Cases, Petrus et Mouton Rothschild. Concernant les appellations, pauillac arrive en tête avec 19 vins parmi les 100 les plus recherchés, suivie par les AOC sauternes et barsac (15 vins), saint-julien (11), saint-émilion (10), margaux (9), pomerol et saint-estèphe (8), pessac-léognan (6), haut-médoc (3), moulis (2) et côtes-de-bourg (1).

Hors région bordelaise, ce palmarès des most wanted wines indique des demandes d’alerte portant sur le Languedoc (5 millésimes différents de Domaine de la Grange des Pères, déjà 19e du Top 100 en 2013) et la vallée du Rhône (Clos des Papes 2005 et Rayas 2000 et 2005). Si 7 bourgognes figuraient parmi les 100 premiers vins recherchés en 2013, ce n’est plus le cas en 2015. Il faut élargir le spectre à un millier de références pour trouver 46 demandes d’alerte, dont vingt concernant la Romanée-Conti. Bordeaux représente 56,6 % du total de toutes les demandes d’alerte programmées par les amateurs sur le site, suivi par la Bourgogne* (15,9 %), le Rhône* (9,9 %), la Loire (4,7 % ), la Champagne (4 %), les vins étrangers (2,3 %) et le Languedoc (2,1 %).

* En Bourgogne, hors Romanée-Conti, les domaines les plus recherchés sont Henri Jayer, Louis Jadot, Leroy, Georges Roumier, Leflaive, Raveneau, René et Vincent Dauvissat, Ramonet, Méo-Camuzet, Joseph Drouhin, Domaine de l’Arlot, Domaine d’Auvenay, Comte Georges de Vogüé, Coche-Dury et Armand Rousseau. En vallée du Rhône, les alertes portent sur Château Rayas, Yves Cuilleron, Vieux Télégraphe, Le Clos du Caillou, René Rostaing, Paul Jaboulet Aîné, Marius Gentaz-Dervieux, Etienne Guigal, Chapoutier, Jean-Louis Chave, Henri Bonneau, Georges Vernay, François Villard et Château-Grillet.

Carte d’identité du vignoble chilien, 2e étape : la Vallée centrale

Michel Bettane au Chili, notre saga de l’été


L’été a commencé chaud, nos vins auront peut-être cette année
un profil d’hémisphère sud. Autant commencer à s’y habituer en révisant nos connaissances
sur les vins chiliens, modèles du continent sud-américain.

CARNET DE ROUTE >À consulter ici…

 

Vallée de Maipo

Vignoble de terrasses alluviales du fleuve, avec deux grands centres, Birque, un peu plus en altitude, et Macul, aux portes de Santiago. Comme à Cahors le haut de la seconde terrasse et la troisième donnent les sols les plus propices à une maturité équilibrée des cabernets sauvignon et cabernets francs, un peu moins convaincante sur les merlots. Ce fut le point de départ de la production de vin fin dans le pays et cela reste pour les vins dégustés le secteur donnant les rouges les plus élégants et les plus complexes, dont certains font à juste titre partie de l’élite mondiale. Les blancs souvent plus intelligemment vinifiés qu’ailleurs sont équilibrés mais évidemment moins impressionnants.

Vallée de San Antonio

Vallée voisine de Casablanca, elle aussi sous l’influence océanique avec la présence constante des brises de mer. Un petit secteur portant le nom de El Rosario possède une réputation particulière donnée sans doute par la viticulture très probe de Matetic, le producteur le plus connu de la vallée. J’aurais espéré des vins de plus grand caractère, surtout en blanc mais on voit bien en fin de maturation des raisins que le manque d’eau est hélas ici préoccupant. Les vins ont des finales salines intéressantes mais manquent e volume de bouche et surtout terminent sur des notes amères et tendues qui contredisent la pureté des arômes. Les meilleurs vins dégustés ont été des rouges de syrahs. Un autre secteur de la vallée nommé Leyda peut réussir en revanche d’admirables sauvignons comme le 2003 d’Amayna, vinifié avec le concours de Jean Michel Novelle, merveilleux vigneron suisse et Claudia Gomez qui a longtemps travaillé avec Alphonse Mellot et Didier Dagueneau. Ce vin de vendanges presque tardives, sublime à 12 ans d’âge, est certainement le plus grand vin blanc d’Amérique du Sud dont j’ai souvenir, mais son style heurte hélas le public local habitué à des expressions immatures plus proche du caractère habituel des sauvignons de Nouvelle Zélande. Un jour viendra quand même…….

Vallée du Cachapoal

Secteur assez inégal et rarement mis en valeur dans des cuvées de prestige. La zone la plus favorable semble l’alto Cachapoal, au pied de la cordillère où l’on produit de bons cabernets sauvignons qui n’égalent pas en finesse de tannin les meilleurs de Maipo. Avec un peu plus de précision dans les vinifications ils pourraient pourtant se comparer en eux comme le montrent les éléments encore séparés qui constitueront le grand vin d’Altaïr en 2014. Je crois beaucoup au cabernet franc dans ce secteur à en juger par la superbe cuvée Maquis.

Vallée du Colchagua

Un des grands centres de production et des plus justement réputés, autour de la délicieuse petite ville de Santa Cruz, qui résume tout le charme du Chili historique et dispose d’un musée paléontologique et historique du plus grand intérêt. Le vignoble couvre 1500 hectares dont les meilleurs sont de classiques vignes de piémont.
Le climat est étonnant, un des plus chauds de la vallée centrale mais avec une meilleure régulation des pluies ce qui explique un paysage étonnamment vert. Les vins ont de la puissance et de la complexité et j’espère que dans l’avenir les cépages méditerranéens, qui produisent aujourd’hui les vins les plus expressifs, seront plantés en plus grande proportion. Les carmenères m’ont également beaucoup séduit. Le visiteur y trouvera quelques unes des « wineries »les plus spectaculairement modernes du pays comme Lapostolle ou Montes. Les blancs naturellement souffrent de la chaleur des jours de mars et avril.

Vallée du Curico

Nous descendons vers le sud et la plaine s’élargit ce qui permet la plantation d’un vaste vignoble de près de 20 000 ha, avec comme particularité une très grande proportion de cépages blancs sauvignon et chardonnay. La firme catalane Miguel Torres fut la première à produire des vins ambitieux dans ce secteur mais je n’ai pas pu en déguster. Les malbecs d’Odfjell m’avaient il y a quelques années laissé une très bonne impression.

Vallée du Maule

Le grand centre de production du Chili un peu équivalent à notre Languedoc-Roussillon, avec 30 000 ha en production, le plus souvent plantés sur les larges hauts plateaux du secteur. Il connait un micro climat encore plus chaud dans les journées, contrastant davantage avec la fraîcheur des nuits. Beaucoup de vignes donnent les vins de grande diffusion, souvent vendus en vrac à l’exportation pour être embouteillés dans leur pays d’arrivée. Les supermarchés anglais y trouvent leur compte, un peu moins les grandes firmes malgré les dizaines de millions de litres à faible plus- value. Le cépage dominant reste le fameux « païs » ou mission, planté par les pionniers espagnols et qui n’est pas si médiocre qu’on le dit si on sait en limiter les rendements. Il y a bien entendu des secteurs plus favorables, en direction des Andes qui réussissent au carignan. Ce ne sont pas des vins de grande garde sauf quelques exceptionnelles cuvées d’assemblage, de noble style comme Erasmo de la Reserva de Caliboro.

Vallée de l’Itata

Le micro climat de cette zone en pleine mutation, directement au sud de la vallée du Maule, est lui aussi assez chaud et sec. Elle s’est surtout développée
dans le secteur favorable de la ville de Chillan, à l’est, côté Andin. Les deux cépages les plus brillants sont le muscat, qui donne certains de blancs les mieux constitués du pays et de façon qui ne m’a pas surpris le cinsault, avec des rouges d’une pureté de fruit remarquable. Il semble qu’ici comme dans bien d’autres zones chaudes et sèches il stresse moins que le grenache, avec une élégance de texture et de fin de bouche supérieure au carignan et une buvabilité largement supérieure, liée à son degré d’alcool modéré.. Les viticulteurs seraient bien inspirés de le planter davantage.


Laroche : Un domaine qui a marqué l'histoire de Chablis


Du milieu du XIXe siècle jusqu’à AdVini, le domaine Laroche est riche d’une longue histoire. En leader de son appellation, il emmène la notoriété des « vrais » chablis jusqu’au bout du monde.


Laroche, c’est un nom qui compte à Chablis. Le patronyme y est d’ailleurs fréquent, sans que les familles soient liées pour autant, mais il n’y a qu’un seul Domaine Laroche. Installé au cœur du vieux Chablis, dans des bâtiments érigés par les moines de Saint-Martin de Tours, le site est riche de sa patine historique. Les plus vieilles caves encore utilisées aujourd’hui, ainsi que la crypte, furent creusées au IXe siècle, le reste des bâtiments date du XIIIe siècle. Longtemps conservées sur place, les reliques de Saint-Martin (316-397) ont depuis longtemps laissé place à des pièces et autres demi-muids.
Créée en 1850, l’entreprise compte aujourd’hui l’un des plus vastes vignobles de l’appellation, un peu plus de 91 hectares en propriété, dont 3 grands crus (Blanchots, Les Clos et Bouguerots) et 7 premiers crus (Fourchaumes, Montmains, Vaillons, Côte de Léchet, Vaudeveys, Beauroys et Fourneaux), mais au total, 10 premiers crus ont été vinifiés si on ajoute les achats complémentaires. Présente dans les principaux terroirs, Laroche fait ainsi partie du cercle très restreint des acteurs en proposant une vision aussi fidèle qu’exhaustive.

Le patrimoine n’est pas seulement viticole : ainsi, le monumental pressoir à double abattage, construit au XIIIe siècle. Il n’en reste que deux de cette taille et de cette époque, l’autre est au Château du Clos de Vougeot. Savoir qu’il continue de fonctionner chaque année, même de façon symbolique, force le respect et vous replonge instantanément à l’époque des moines.
Autre singularité, Laroche est l’un des rares domaines de Chablis à posséder une véritable œnothèque. Si quelques domaines ont mis au fil des générations quelques flacons de côté, Michel Laroche a dès 1976 conservé la plupart de ses grands vins, et souvent en grands contenants, ce qui permet aujourd’hui de déguster des verticales sur plusieurs crus. Un patrimoine rare pour une appellation qui n’a découvert l’intérêt à la garde de ses vins qu’au tournant des années 1990.


Lire l’intégralité de la saga

Saga Cazes



Duval-Leroy, un précurseur en Champagne

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La tendance du sur-mesure ne cesse d’inspirer. Des designers aux viticulteurs, on peut tout imaginer sur-mesure. Mais alors, qu’est-ce exactement que le sur-mesure version champenoise ?
À l’occasion des 60 ans de Carol Duval-Leroy, présidente et directrice générale, la maison éponyme a décidé de vous offrir l’opportunité de jouer au vigneron le temps d’une cuvée. Du choix du cépage jusqu’au dosage, vous êtes seul capitaine à bord, guidé par la chef de caves, Sandrine Logette-Jardin.
Rien n’est laissé au hasard. Pas question de choisir sa cuvée à distance derrière son écran. Les Duval-Leroy vous invitent à passer deux jours « à la maison » comme ils disent, afin de comprendre le terroir, les cépages, la vinification, l’assemblage et le dosage. En effet, à Vertus, le champagne est une affaire de famille, Carol Duval-Leroy dit qu’elle est fière de voir ses fils lui succéder. Avec cette cuvée, la maison vous propose donc de partager sa mémoire et de prendre part à cette vie de famille. La promesse d’une belle histoire à écrire.
Ce programme compte surtout, pour le moment, parmi ses quelques membres, de grands cuisiniers. La raison en est que la maison dit vouloir répondre à une exigence croissante sur la provenance des produits. Le champagne ne déroge pas à la règle. En 2015, le consommateur veut savoir ce qu’il mange et ce qu’il boit.[/col]
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Deux chefs M.o.f. (Meilleur ouvrier de France) étoilés et une sommelière se sont lancés dans l’aventure. Eric Fréchon, chef du restaurant Épicure de l’Hôtel Bristol à Paris, Christophe Bacquié, chef du restaurant éponyme de l’Hôtel du Castellet dans le Var et Rachel Lefebvre, chef sommelière au restaurant Octopus à Béziers . À la question « Cette cuvée, vous l’avez faite pour vous ou vos clients ? » Christophe Bacquié répond « Pour mes clients avant tout, selon mes goûts et ma cuisine » avec tout de même une pointe de fierté de voir son nom accollé à Duval-Leroy sur l’étiquette.
La maison ouvre donc un marché prometteur, notamment vers l’étranger qui pétille déjà à l’idée de boire son propre champagne à des milliers de kilomètres des terres d’origine. Mais pas de place pour le clinquant ou la frime, Duval-Leroy tient à garder une image traditionnelle, familiale et sobre. Pour autant, Charles Duval-Leroy, l’un des fils, admet préférer garder l’anonymat de certains de ses clients d’Outre-Atlantique (les pronostics sont ouverts).
N’oublions pas l’essentiel : votre cuvée sur-mesure vous coûtera 40 000 euros pour 1 000 bouteilles (prix d’entrée). À ce prix, la maison conserve vos bouteilles dans ses caves afin de vous éviter de devoir payer, en plus, la construction d’une cave sur-mesure.[/col]


Eau précieuse

C’est dans un contexte de restriction d’eau lié aux fortes chaleurs qui concerne trente départements à la mi-juillet que la Cité des civilisations du vin actuellement en construction à Bordeaux* s’est dotée d’un système de récupération des eaux de pluie, dans un souci de durabilité écologique autant qu’économique.

Maître d’ouvrage de ce bâtiment dont l’ouverture est prévue pour 2016, la ville de Bordeaux « a décidé de mettre en place une installation innovante pour récupérer l’eau de pluie de la toiture de son futur emblème touristique et culturel international », une mission qui à été confié à l’entreprise Kipopluie, sous-traitante du groupe Eiffage.

Comme on le voit sur la photo ci-dessus, trois cuves de 120 m3 ont été enfouies début juillet au pied du bâtiment, « une cuve de récupération des eaux de pluie ainsi que deux grandes cuves de réserve incendie. » La solution de récupération mise en œuvre par Kipopluie permettra une autonomie quasi-complète de l’arrosage du site.

« Grâce à cette alternative écologique, la Cité des civilisations du vin souhaite réduire ses charges liées à l’eau et s’inscrire comme un projet viable pour l’environnement et l’économie de la région. »

* Répétons-le, on peut suivre l’avancée du chantier en images ici.

Le style Henriot célébré à Londres

Laurent Fresnet, le chef de cave de la maison de Champagne Henriot a été élu « Sparkling Winemaker of the Year 2015 » lors de l’International Wine Challenge, important concours de dégustation à l’aveugle qui s’est récemment tenu à Londres.

Après avoir obtenu son diplôme national d’oenologue et un DESS vins de champagne, Laurent Fresnet a parcouru le monde de la Nouvelle Zélande à l’Afrique du Sud, en passant par le Portugal et la Provence, où il exerce le métier d’oenologue.

Revenu en Champagne, il occupe le poste de responsable de production chez Cazals avant de prendre la direction de la coopérative « La Vigneronne » à Vertus. C’est en 2006 que le « garant du style Henriot » est entré dans la maison en tant que chef de cave et responsable des approvisionnements.

Chateauneuf-du-Pape entame un nouveau cycle

La fédération des syndicats de producteurs de Châteauneuf-du-Pape vient d’élire à sa tête Thierry Sabon, 44 ans, vigneron au Clos du Mont-Olivet. Il remplace le président en place depuis vingt ans, Bruno le Roy de Boiseaumarié (Château Fortia), qui n’a pas souhaité être reconduit dans ses fonctions après un mandat qui a vu entre autres la création de la maison des vins de Châteauneuf-du-Pape (Vinadéa), la création de l’organisme de défense et de gestion de l’AOC (aujourd’hui présidé par Thierry Usséglio) et le rapprochement avec le syndicat des vignerons de Tavel « pour la mise en œuvre d’actions promotionnelles conjointes dans les pays situés hors de l’Union européenne. »

Thierry Sabon a d’abord effectué un parcours universitaire en sciences physiques avant de suivre des études en viticulture-oenologie. Outre ses expériences en vallée du Rhône, il s’est aussi formé en Afrique du Sud (Groot Constancia) et en Australie (Buronga Hill Winery). Il présidait jusqu’alors le syndicat des propriétaires-viticulteurs de Châteauneuf-du-Pape, responsabilité désormais dévolue à Serge Gradassi (Domaine des Pères de l’Eglise). En tant que président de la fédération des syndicats, dont les vice-présidents demeurent Baptiste Grangeon (Domaine de Cristia) et Jean-Marc Diffonty (Château Sixtine) et le secrétaire général Jean-Louis Canto (Domaine de la Roncière), des dates-clés l’attendent déjà.

Le cinquantenaire du concours des vins de la Saint-Marc se tiendra en effet en avril prochain et la célébration des 80 ans de l’AOC, en mai. Le déménagement de la maison des vignerons, l’aménagement d’une vinothèque avec bar à vins et d’un espace muséographique au centre du village ainsi que la réunification des différents syndicats de l’appellation sont également au programme.

Photo ci-dessus, ©chateauneuf.com

Des colibris à Saint-Emilion

Avec son chai signé par l’architecte Jean Nouvel, son restaurant avec vue, qui fait la part belle à la gastronomie du Sud-Ouest (voir ici), et ses propositions œnotouristiques allant des classiques visites des lieux à des ateliers d’initiation à la dégustation, Château La Dominique était déjà une belle destination pour l’amateur venu à la découverte de Saint-Emilion.

©GuilhotMille-LaDominiquePour enrichir cette démarche résolument tournée vers ses visiteurs, la propriété vient d’accueillir les deux sculptures monumentales en photo ci-dessus (La Famille des colibris, 1,6 mètre de hauteur) et ci-contre (Hommes debout, plus de 4 mètres de haut), œuvres de l’artiste Guilhot Mille dont l’installation a fait l’objet d’un vernissage tout début juillet.

La réalisation de ces sculptures en acier a impliqué l’entreprise Fayat TP ainsi que les ateliers de l’ensemblier du métal Castel & Fromaget, filiales du groupe Fayat. Rappelons que le fondateur et président d’honneur du groupe, Clément Fayat, est propriétaire de ce grand cru classé de Saint-Emilion depuis 1969.



Le champagne est-il la gloire de la coopération ?

Je finis à l’instant un admirable magnum de brut de Devaux, la collection D. Une vieille bouteille, oubliée à fond de cave depuis quelques années. C’est un brut sans année, l’expression de base du champagne. Ce magnum était formidable de raffinement, un vin élancé, élégant même, délié, harmonieux, beau comme un top-model sur un catwalk. C’est un vin produit par une grosse coopérative, l’Union auboise…lire la suite sur le blog bonvivant