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Chassagne-montrachet premier-cru, Les Embrazées 2013, Thomas Morey


 

Chassagne-montrachet premier-cru, Les Embrazées 2013

LE VIN : Nez d’amande fraîche, profil élancé, accents d’agrumes pour l’aromatique, la maturité est bien maîtrisée, on apprécie la finale saline.

16,5/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR

LE DOMAINE : Fils de Bernard Morey, Thomas Morey est l’un des jeunes de Chassagneles plus doués de sa génération, à la vigne comme en cuverie. Il possède l’un des plus beaux patrimoines de vignes en premier cru du secteur et il s’affirme au fil des millésimes comme une grande signature de la Côte de Beaune

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Taste of Champagne

La première édition d’un festival créé à Londres en 2004 et dédié à la haute gastronomie se se tient à Paris du 21 au 24 mai. Parrainée par Alain Ducasse et Joël Robuchon, Taste of Paris transformera le Grand Palais en un palais du goût où officieront quatorze chefs parisiens, jeune talent ou multi-étoilés (les découvrir ici). Au déjeuner comme au dîner, ces restaurants éphémères proposeront leurs plats emblématiques au format dégustation.

« Fidèle soutient de la création et de l’excellence gastronomique » et associé depuis sa création au festival Taste of London, la maison de Champagne Laurent-Perrier accompagne de façon exclusive ces mini-plats pendant quatre jours. Un monumental bar éphémère, écrin végétal érigé sous la célèbre verrière, permet aux amateurs d’accorder « chacune des cuvées emblématiques de la Maison aux créations culinaires imaginées par les chefs. » 

Outre les cuvées de prestige de cette Maison indépendante et familiale fondée en 1812, Grand Siècle par Laurent-Perrier et Alexandra Rosé 2004, gourmets et gourmands de passage auront également l’occasion de déguster en avant-première le dernier-né de ses vins, Laurent-Perrier Brut Millésimé 2006. Plus de renseignements sur le festival Taste of Paris et billetterie en ligne (à partir de 35 euros pour un pass découverte) en cliquant ici.

Winelab, l’an 2

Cette année, la journée est réservée aux professionnels. Vers 16 heures, toutefois, les portes s’ouvriront aux grands amateurs. Pour tous, c’est l’occasion de découvrir 150 domaines français, argentins, portugais et italiens. Venez retrouver l’Italie du vin, le Portugal et ses vins secs ou encore l’Argentine, éternel outsider en France, qui a néanmoins de vrais (et d’anciens) arguments.
Ils sont venus de loin pour se retrouver au Carreau du Temple à l’aube du mois de juin, autrement dit le 1er juin. Alors, n’hésitez pas, vous non plus, à faire le déplacement.
Dernier détail, nous avons sélectionné 33 vins à moins de quinze euros qui ont été médaillés d’or sur les 1200 présentés au concours Bettane+Desseauve Prix-Plaisir organisé chaque année. Face à 288 jurys populaires et en présence de nos experts, nous avons déniché les vins idéaux pour se faire plaisir à un prix raisonnable. Autant dire qu’il s’agit de valeurs sûres.

Vous êtes un professionnel du vin et vous souhaitez obtenir une invitation pour Winelab, merci d’envoyer votre demande à l’adresse suivante : [email protected]

Salon ouvert le lundi 1er juin de 10h30 à 18h30 (Les entrées ne seront plus acceptées après 18h)
Carreau du Temple – 4 rue Eugène Spuller – 75003 Paris

Plus d’informations sur www.bdwinelab.com


La sommellerie à l’épreuve

La 23e édition du Concours du meilleur élève sommelier en vins et spiritueux de France se tient ces jeudi et vendredi à Tain-l’Hermitage. Créée en 1993 à l’initiative de Michel Chapoutier, cette compétition placée sous le haut patronage du ministère de l’Education nationale et récompensant chaque année l’élite de la sommellerie française « jouit aujourd’hui d’une excellente réputation et constitue un véritable tremplin pour les lauréats et une belle référence pour leur entrée dans le monde du travail. »

Réservé aux élèves sommeliers qui suivent leur scolarité dans les lycées hôteliers ou CFA français, ce concours a lieu à l’issue d’épreuves de sélection organisées au sein des établissement scolaires participants (ils sont au nombre de 31 pour cette édition 2015). Un seul candidat par école sera présent lors de ces deux journées de demi-finale et finale traditionnellement parrainées par un professionnel du monde du vin.

Cette année, c’est Fréderic Engerer, directeur général d’Artémis Domaines, structure regroupant les vignobles de la famille Pinault (Château Latour à Pauillac, Domaine d’Eugénie à Vosne-Romanée, Château Grillet en vallée du Rhône ou encore Araujo Estate dans la Napa Valley) qui contribue au prestige de cet événement qui fait rayonner la noblesse du métier de sommelier. Que le meilleur gagne (deux billets d’avion aller-retour pour l’Australie et la découverte des vignobles australiens de M. Chapoutier).

Le détail des épreuves :

Jeudi 21 mai, demi-finale au lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage.
A partir de 14 h, épreuve de dégustation d’un vin blanc et d’un vin rouge (30 minutes chacun) et épreuve écrite portant sur la législation des vins et spiritueux, la technologie professionnelle, l’œnologie, la connaissance des vignobles français et de la culture générale (60 mn). Annonce des résultats à 19 h 30.

Vendredi 22 mai , finale à la Maison M. Chapoutier (Tain l’Hermitage).
De 8 h 30 à 11 h 30, après un tirage au sort déterminant son ordre de passage, chaque candidat se présente devant le jury pour être jugé sur une épreuve d’accord met-vin avec quelques questions en anglais, une épreuve de décantation, une épreuve de dégustation (un vin blanc, un vin rouge, une liqueur et une eau-de-vie), ainsi que sur son comportement et sa prestance.

Primeurs 2014, les prix « français »

Chez Bernard Magrez, 2014 sort au même prix que 2013, déjà inférieur à 12 et 11 et notre homme annonce : « Nous sommes les seuls à Bordeaux à proposer des prix en 2014, 2013, 2012 et 2011 inférieurs à nos cotations de 2008. » C’est joli. Il faut dire aussi que proposer pape-clément 2014 à 57 euros HT, c’est très amateur-friendly.

Chez les autres, le très attendu Fieuzal sort son blanc à 31,75 euros HT. Là aussi, on est dans le grand vin à prix « français »…lire la suite sur le blog bonvivant

De l’art de la salle


Avec pour objectif « la sauvegarde et le développement des cultures et des patrimoines culinaires régionaux et nationaux », l’Académie internationale de gastronomie (AIG) appuie différentes initiative à caractère culturel, éducatif, nutritionnel et touristique concernant la gastronomie et attribue également chaque année depuis 1990 ses grands prix de l’Art de la cuisine, de la Culture gastronomique et de la Science de l’alimentation ainsi que celui, depuis 2005, de l’Art de la salle.

C’est ce dernier qui vient d’être attribué au directeur du restaurant Le Taillevent, Jean-Marie Ancher, en photo ci-dessus, distinction consacrant une carrière débutée dans cette même maison en 1975, à 17 ans. « Mémoire vive de l’établissement, passé par tous les postes avant d’en devenir le directeur, Jean-Marie Ancher incarne les valeurs du savoir-recevoir à la française. Entre distinction, discernement, passion et sincérité ce passeur d’émotions envisage son métier comme une vocation. C’est cet engagement que l’Académie internationale de gastronomie couronne, en même temps que l’exemplaire continuité avec laquelle il s’exprime au Taillevent. »

Il y a quarante ans, débutant comme commis au Taillevent, Jean-Marie Ancher n’imagine pas y tenir une semaine. L’institution l’impressionne autant que ses maîtres d’apprentissage qui lui transmettront pourtant une passion pour la vie. Finalement, il s’accroche, apprend l’anglais, décroche son CAP Restauration et passe par l’École hôtelière de Paris. Il gravit ensuite les échelons et devient demi-chef de rang avant de recevoir un ultimatum en forme de consécration. On est en 1982 et le légendaire Jean- Claude Vrinat lui intime : « Allez à la Samaritaine pour prendre vos mesures. Vous serez maître d’hôtel, c’est cela ou la porte. » Premier maître d’hôtel puis bras droit de Vrinat de 1986 à 2007, il lui succède à sa mort, nomination évidente pour Valérie Vrinat qui voit en lui « le meilleur disciple » de son père.

Depuis Jean-Marie Ancher reçoit au Taillevent « comme un ami au domicile, pour donner avec ses équipes du bonheur à 200 % ». Pour l’Académie internationale de gastronomie qui l’honore aujourd’hui, cet artiste de la salle démontre que « le classicisme à la française n’est pas un cérémonial empesé, mais une gestuelle cultivée et humaniste. » Celui qui envisage chacun de ses services comme une épreuve de fond avoue qu’il éprouve encore le trac et s’isole pour méditer vingt minutes avant d’entrer en salle. Manière sans doute de se retrouver avant de se consacrer absolument aux autres. « J’aime tous mes clients. Je reçois de la même façon quelqu’un qui viendra une seule fois dans sa vie que celui qui revient toutes les semaines. »

Lanson s'installe au Raphaël

Depuis une semaine et pour deux ans, la maison champenoise Lanson propose aux amateurs de déguster une sélection de ses champagnes devant la vue exceptionnelle dont on bénéficie depuis la terrasse éphémère de l’hôtel Raphaël, un 360° sur Paris qui fait la part belle à la Tour Eiffel autant qu’à l’Arc de Triomphe.

On peut déjeuner dès à présent dans cet écrin de verdure haut perché (de 12 h 30 à 14 h, réservation au 01 53 64 32 00) et on pourra également y dîner quand les soirées seront plus chaudes, c’est-à-dire à partir du mois de juin, de 19 h 30 à 22 h.

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Une sélection de rosés pour faire venir l'été.

A l’heure où chacun attend patiemment que les « saints de glace » cessent de rafraîchir l’atmosphère, l’enseigne Monoprix nous fait passer directement du printemps à l’été en présentant sa sélection de rosés, « cinq coups de cœur issus des meilleurs terroirs de France. » Fruités, floraux frais et légers, ces vins faits pour les beaux jours, les déjeuners sur l’herbe et les amis sur la terrasse sont disponibles en exclusivité dans les magasins de l’enseigne.

De gauche à droite, un coteaux-du-languedoc élu par le jury Monoprix Gourmet (Château La Sauvageonne, Cuvée Pica Broca, 9,95 euros), un coteaux-varois-en-provence fait pour les grillades, un poisson ou encore un plat exotique (Domaine Saint-Mitre, Confidence, 6,50 euros), la bouteille comme un flacon d’un côtes-de-provence (Château de Berne, Impatience, 9,95 euros), un touraine capable d’accompagner tout un repas (Domaine de la Charmoise, 6,70 euros) et un gris issu de l’AOC touraine-mesland à boire très frais (Clos Château Gaillard, 6,15 euros).

©Monoprix-Sélectionrosés2015

Louis Max, renouveau en duo

Propriété d’un mécène genevois passionné de vin, la Maison nuitonne Louis Max possède au total près de 250 hectares de vignes, en Bourgogne (Mercurey et Rully) mais aussi en Corbières et en Côtes-du-Rhône. Installée à Nuits-Saint-Georges depuis 1859, elle entretient évidemment un partenariat avec des vignerons portant sur plus de cinquante hectares de vignes des côtes de Nuits et de Beaune. Approvisionnement extérieur ou « maison », le souci reste le même, obtenir les meilleurs raisins « dans le respect du terroir et de l’environnement. » Depuis 2007, la totalité du vignoble Louis Max est conduit en agriculture biologique. Les vendanges sont manuelles et cette démarche est certifiée par l’organisme Ecocert.

©LouisMax-JFJolietteDavidDubandOutre cette exigeante approche culturale, cette Maison qui conjugue « qualité et singularité » a récemment mis en place une collaboration, peu courante en Bourgogne, avec un winemaker. C’est une idée de Jean-François Joliette (ci-contre, à gauche), Beaunois, fils de vigneron, passé par le domaine Laroche à Chablis avant de prendre la responsabilité commerciale des champagnes Mumm puis de la Maison Louis Max, en 2007. En « meneur clairvoyant », il s’est attaché en juin dernier les services de David Duband (à droite sur la photo), vigneron à Chevannes, en côte de Nuits. Passionnés par la Bourgogne, les deux hommes se connaissent depuis longtemps. C’est ensemble qu’ils élaborent le millésime 2014, fruit de nouvelles méthodes de vinification et d’élevage (sélections parcellaires, utilisation de levures indigènes, vinif en vendanges entières, peu d’extraction…) et premier jalon d’une collaboration envisagée sur le long terme.

Si le style du 2014 sera différent, David Duband n’en a pas moins également goûté tous les vins du millésime 2013. Le nouveau « directeur artistique » de Louis Max estime que si la technique est importante, elle ne doit supplanter ni l’expérience, ni la tradition. « Pas de truc dans le vin, ça ne se formate pas. Le vinificateur n’est qu’une sorte d’accoucheur. » Une vision que partage Jean-François Joliette, qui souhaite offrir des vins modernes, emprunts d’élégance et de puissance aromatique, qui puissent être dégustés avec plaisir dès leur jeunesse. Artisans du renouveau de Louis Max, ces deux-là ont pour objectif de redonner à cette belle Maison tout son éclat, accompagnés en cela par Eric de la Boise, Bourguignon pure souche et chef de caves de la Maison depuis près de 25 ans, qui « met en œuvre au quotidien les orientations fournies par Jean-François et David. »

©LouisMAx

334 vins à moins de 15 euros dégustés et sélectionnés par des jurys populaires

[col width= »six »]Il y a des vins qui se gardent et d’autres que l’on veut immédiatement apprécier. Pour les premiers, notre mission consiste à anticiper, parfois des décennies à l’avance quel est le potentiel final du vin : cela demande une précision de jugement et d’analyse qui ne s’acquiert qu’avec le travail et l’expérience des experts. Pour les seconds le plaisir se mesure immédiatement et à l’aune du prix. Aussi est né il y a maintenant cinq ans l’idée de vous associer à cette sélection pour évaluer le potentiel Prix-Plaisir de vins accessibles et prêts à boire. Le Jury Prix Plaisir existe avec une formule simple et efficace :
« des vins jugés par les consommateurs, validés par les experts. »

Comment ça marche ?

Aux abonnés de MyBettaneDesseauve, nous adressons un appel à candidatures. L’idée est de réunir des passionnés, mais des amateurs. Parfois certains sont venus deux ou trois ans de suite, mais aussitôt que nous sentons se développer les travers du pro chez tel ou tel dégustateur, il n’est plus invité.
En tout, ils étaient 288 répartis sur une journée et 24 tables de 3 dégustateurs. Chaque table était placée sous la responsabilité d’un expert Bettane + Desseauve. Son rôle consiste à re-déguster les vins sélectionnés par le jury populaire et à confirmer, ou non, le choix de la table.
Pendant cette journée, 1 168 vins ont été dégustés à l’aveugle. Chaque bouteille était habillée par nos soins d’une feuille d’aluminium alimentaire.
Il y avait 571 rouges, 341 blancs, 138 rosés et 118 effervescents.
Parmi tous ces vins, 87 se sont vu attribuer une médaille d’or ; 121, une médaille d’argent et 126, une médaille de bronze. Ce qui a tout de même laissé au bord du chemin quelques 834 bouteilles. C’est un peu dur, mais c’est la loi du genre.[/col]
[col width= »six »]

Les prix de vente de ces vins

Tous les prix des vins se situaient entre 5 et 15 euros pour les rouges, les blancs et les rosés et entre 15 et 25 euros pour les effervescents. Les premiers étaient classés en trois catégories : moins de cinq euros, de cinq à dix euros, de dix à quinze euros. Bien sûr, c’est la deuxième catégorie (de cinq à dix euros) qui se taille la part du lion en termes de médailles, c’est aussi celle qui présentait le plus grand nombre de bouteilles.

À quoi ça sert ?

D’abord, à vous aider. En effet avec ce concours bettane+desseauve Jury Prix-Plaisir, nous confirmons avec un certain éclat qu’il est possible de trouver de bonnes choses ailleurs que dans les catalogues les plus luxueux. Que ce choix est fiable en ce qu’il est le résultat de dégustateurs plus proches de Monsieur Tout-le-monde que de Michel Bettane et que, dans cette catégorie de vins, le goût général compte sans doute plus que la capacité à disséquer les qualités organoleptiques d’un grand vin. Quoique. Le débat est ouvert.
Ensuite, on a tous un copain, un cousin ou un vieil oncle « qui s’y connaît » et qui a ses entrées chez tel vigneron inconnu qui pour une poignée d’euros lui fourgue d’impossible jajas qui lui vont très bien, mais qui nous désespèrent tous.
Avec cette liste de plus de 300 médaillés, il vous faudra un an de découvertes pour en faire le tour et sans autre déconvenue que celles liées à vos préférences gustatives. C’est déjà pas mal.
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Élection Prix Plaisir, par ici