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Les primeurs en primeur, jour 2 : Un anniversaire et une renaissance

Yves Vatelot est arrivé à Reignac en 1990 et en hélicoptère. Comme il avait son brevet de pilote, il a embarqué son épouse et un notaire. Il cherchait un vignoble, il a trouvé Reignac et comme Michel Rolland disposait d’une étude complète des sols de la propriété, il savait à quoi s’en tenir. Peu à peu, il a porté le domaine à 135 hectares par adjonction de parcelles mitoyennes. Une moitié est plantée de vignes, l’autre en bois, prairies, bosquets, étangs et ronciers divers. Tout ce qu’il faut de biodiversité pour rendre un viticulteur heureux. C’est le cas de Nicolas Lesaint, le directeur du domaine, infiniment épanoui avec ses beaux vins, ses chevreuils, ses lapins et son blog, un sommet du genre (clic). C’est un garçon d’une grande sensibilité…lire la suite sur le blog bonvivant

Tain-l'Hermitage et la luttecontre le handicap visuel

Hier, la maison M. Chapoutier a remis un chèque de 24 600 euros à l’Ecole méditerranéenne de chiens guides d’aveugles lors de la manifestation « Rencontre avec l’EMCGA » qui avait lieu à Antibes, durant laquelle l’école à présenté son travail au public. Forte du succès de son partenariat avec Alberta Guide Dogs au Canada, la maison M. Chapoutier est devenue partenaire de l’Ecole méditerranéenne de chiens guides d’aveugles en octobre 2013. Mais son action en faveur de l’insertion des non-voyants est initiée dès 1996 avec l’impression en braille de toutes ses étiquettes de vin. Inscrit dans une politique de soutien d’envergure qui compte différentes actions (notamment l’opération « Chiens-Guides d’Aveugles » dont nous vous avions parlé ici), ce don permettra de financer la tutelle, l’éducation, le placement et le suivi d’un chien-guide pour une personne non-voyante.

Le chien en question ne pouvant être rebaptisé, un chiot dont la naissance est prévue pour juin prochain sera nommé Lorée afin de remercier la maison M. Chapoutier. Précisant l’attachement de sa maison à la présence de l’écriture braille sur toutes les étiquettes depuis presque vingt ans maintenant, Michel Chapoutier s’est déclaré ravi que le succès de l’opération « Chiens-Guides d’Aveugles », « qu’un homme de l’Hermitage, Maurice Monier de la Sizeranne, famille propriétaire des parcelles de la Sizeranne, inventeur de la première version du braille abrégé et fondateur de l’association Valentin Haüy, aurait sans aucun doute apprécié », lui permette d’apporter son soutien à la lutte contre le handicap visuel. « Nous espérons qu’elle contribue également à sensibiliser une part importante de la population française à cette cause. »

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Château Climens 2014,une 
« petite » merveille

Issu d’une année marquée par des conditions climatiques excessives et contradictoires, le premier millésime certifié en biodynamie du domaine* s’avère « aussi limité en quantité que grand en qualité. » Explications dans le journal des vendanges reproduit ci-dessous, signé Bérénice Lurton et Frédéric Nivelle, la propriétaire et le directeur technique de Climens (Barsac).

« Après une année humide et perturbante pour la vigne, l’hiver 2013-2014 s’avère également peu favorable à la constitution de réserves. Particulièrement doux, il bat aussi des records de pluie. Avec le printemps commence la valse des températures. Tandis qu’un anticyclone accompagné de chaleur précoce hâte le débourrement de la vigne début mars, le froid tente une percée tardive entre les 22 et 25 mars. Ces gelées printanières n’auront heureusement pas de conséquences, le premier virage est passé. Après deux millésimes tardifs, 2014 se présente dès lors comme plutôt précoce. Bénéficiant d’une importante humidité dans le sol et de températures supérieures aux normales saisonnières, la vigne se développe assez rapidement au point de présenter – comme en 2011 – une dizaine de jours d’avance. »


Un printemps en montagnes russes

« Comme chacun sait, en avril, ne te découvre pas d’un fil. Le retour de conditions pluvieuses et froides perturbe la pousse et provoque, çà et là quelques symptômes de stress sous forme de décolorations jaunâtres sur le feuillage. Heureusement, Zorro est arrivé à Climens sous la forme d’un tracteur enjambeur à chenilles, commandé et attendu depuis deux ans, qui n’a pas tardé à faire ses preuves. Le 25 avril, après 22 millimètres de pluie dans la nuit, le traitement contre le mildiou est possible dès la fin de matinée. Une révolution pour qui a connu les glissades et embourbages d’enjambeurs, voire les traitements à pied, pulvérisateur sur le dos. Le beau temps revient début mai accompagné d’un vent glacial qui n’épargne pas les travailleurs de la vigne lancés dans les travaux d’épamprage. Mais foin des demis-mesures, la chaleur s’impose ensuite subitement à partir de la mi-mai, dépassant les 27°C. Bien évidemment, l’orage ne tarde pas à gronder, mais nous restons heureusement à l’écart de cette perturbation qui, le 19 mai, déverse une bonne cargaison de pluie sur le Nord-Médoc. Début juin, l’anticyclone des Açores s’installe durablement avec un temps chaud et ensoleillé en journée et des nuits plutôt fraîches avec le retour du vent du Nord. La floraison jusque-là timidement amorcée se déroule alors rapidement, profitant enfin de conditions climatiques favorables. Cela n’évitera pas, hélas, les dégâts dus à la coulure sur les parcelles les plus âgées. Autour du 20 mai, il faisait relativement frais au stade dit des “boutons floraux séparés”, lequel est déterminant pour une bonne fécondation de la fleur. En dehors de cela, les conditions ensoleillées et sèches autour de la floraison nous ont aidés à obtenir un état sanitaire assez exceptionnel au vignoble. Mildiou et vers de grappe sont aux abonnés absents. »

L’automne en été

« A ce mois de juin estival succède une première quinzaine de juillet caractérisée par des pluies et des températures maximales de 22°C. Bien frustrant pour les vacanciers comme les vignerons. Au vignoble, les traitements se succèdent, tant en fonction des précipitations enregistrées que de la croissance de la vigne. Un traitement est déclenché après 20 mm cumulés et ou après 20 cm de pousse. Le soufre et la bouillie bordelaise, utilisés respectivement contre l’oïdium et le mildiou, sont renforcés en tisanes, ortie, ou encore prêle à la période du périgée, qui accentue l’influence de la lune notamment sur les remontées d’humidité. L’osier, riche en salicine (“cousine” de l’acide salicylique), est utilisé comme régulateur en cas de blocage de sève par le froid. Enfin, pour faciliter le bon déroulement de la fleur, nous l’encadrons par des traitements à base de silice et de millepertuis, une tisane maison qui convient bien à Climens. La pression parasitaire est modérée mais nous restons vigilants car la biodynamie repose exclusivement sur une approche préventive. »


« Le développement végétatif de la vigne est cette année particulièrement erratique du fait des intenses variations de température et d’humidité ; les travaux de levage et de tricotage des rameaux se chevauchant, l’équipe de saisonniers atteint jusqu’à 30 personnes (pour 30 hectares) en juillet. Après un week-end du 14 juillet presque digne de la Toussaint, le retour de l’anticyclone des Açores renverse la situation et les températures atteignent rapidement les 35°C dès le 17 juillet. Mais il est dit que l’été ne sera plus en été, le mois d’août particulièrement maussade nous renvoie 10 ans en arrière, en 2004. Les rares journées ensoleillées provoquent de façon cyclique des dégradations orageuses accompagnées de chutes des températures, notamment nocturnes (moins de 12°C, adieu la terrasse, vive la cheminée).
Au plan parasitaire, le risque « mildiou » est toujours jugé très fort par les professionnels. Mais si Climens n’échappe pas au développement de mildiou mosaïque sur l’une des parcelles les plus vigoureuses, notre ténacité a été payante. Aucun symptôme sur grappe, et toujours pas de vers de la grappe, contrairement à 2004. Sans doute n’apprécient-ils guère la fraîcheur nocturne… »

L’été à l’automne

« En septembre, si temps ne change, Climens ne vendange !, (proverbe maison).
Comme il est à la mode ces dernières années, l’été revient à la rentrée des classes. Le vent d’Est maintient de belles conditions anticycloniques, leur lot de nuits fraîches et de belles journées chaudes et ensoleillées avec près de 30°C. Malgré la présence de quelques foyers de pourriture grise dans certaines parcelles, nous gardons espoir de faire une belle récolte. A l’euphorie de la rentrée ne tarde pourtant pas à succéder dans le sauternais le souci de ne pas voir revenir la pluie. Notre ami botrytis est un champignon, tout de même. Un long été indien s’installe, sans aucune précipitation chez nous à l’exception de 9 petits millimètres le 17 septembre. Les 50 qui nous auraient été nécessaires sont allés s’égarer du côté de Montagne-St Emilion. Nous ne pouvons guère nous plaindre, ayant au moins échappé à la grêle qui a encore une fois sévi, notamment sur Grézillac. Pourtant, la situation devient préoccupante. Dès le 15 septembre, nous observons des phénomènes de blocage de maturité (relatés également ailleurs). Sur nombre de grappes, les grains commencent à flétrir. Les vendanges dans le sauternais semblent encore loin, même si on observe les prémices de la pourriture noble sur nos plus jeunes vignes de 2011. Pour un peu, nous ferions la danse de la pluie (après tout, on prête tant d’excentricités aux biodynamistes). »

Ça tourne au vinaigre

« De telles conditions de sécheresse ont limité le développement de la pourriture noble à quelques baies isolées, mais une autre forme de pourriture, redoutable celle-ci, fait son apparition. La pourriture acide (ou bouïroc, en jargon local), qui a le très mauvais goût de transformer les raisins sur pied… en vinaigre. Cette caractéristique du millésime, que l’on retrouve dans de nombreuses régions françaises, serait due à la prolifération d’une nouvelle venue, la drosophile Suzukki. Pourtant les piégeages effectués dans le vignoble de Climens n’en révèlent pas la présence significative. Ce phénomène est plus probablement lié à des moucherons bien de chez nous, dont le développement a été favorisé par les conditions climatiques. Une première trie sanitaire est donc engagée le 22 septembre dans les parcelles les plus atteintes afin d’éliminer les grappes touchées, dans l’espoir d’éviter la prolifération du fléau et de faciliter la future vendange (mais quel arrache-coeur de voir évacuer du vignoble des remorques de raisins sacrifiés). Nous passons ensuite récolter les quelques baies botrytisées tout en continuant à nettoyer. Quinze jours de travail méticuleux, fastidieux, frustrant, mais ô combien indispensable, accompli par notre petite équipe de quinze vendangeurs aguerris. Heureusement, les quelques lots vendangés au cours de cette première trie sont sans défaut, et s’avèreront même magnifiques. La pourriture noble n’étant toujours pas montée au créneau, nous remisons temporairement épinettes et paniers le 6 octobre. Quelques jours après, la pluie daigne enfin nous rendre une visite sérieuse, près de 40 millimètres entre le 08 et le 16 octobre. Tandis que le botrytis se met enfin au travail, l’attente se poursuit, mais elle est fébrile. Nous devrons comme ces dernières années nous montrer réactifs, sachant que le soleil et la chaleur persistants rendront la reprise soudaine. »

Enfin du bon

« Le 20 octobre, c’est reparti, et pour de bon. A notre première équipe vient se greffer celle de vingt-cinq vendangeurs portugais. Le tempo tranche singulièrement avec celui de la première trie. La coupe se fait « à tire » tant le confit abonde maintenant. Le changement est aussi radical au niveau de la météo. Dès le lendemain, le vent se lève avec force en fin de journée. Chassant une petite perturbation, il laisse place à des conditions anticycloniques venant du nord, et fait chuter nettement les températures, 8°C, puis 5°C les 22 et 23 octobre au petit matin. Ces vendanges de deuxième trie réclament au moins autant de rigueur, de patience et de nez que la première car la pourriture aigre a hélas continué à se développer en coeur de grappe. Chacune doit être examinée avec attention par le vendangeur, soigneusement reniflée (les vendangeurs enrhumés sont invités à porter les paniers), coupée au minimum en deux voire disséquée si nécessaire. Heureusement, outre l’équipe de vendangeurs, nous sommes plusieurs à veiller au grain sans relâche : Danièle, notre chef d’équipe maison, ainsi que Vitor, l’intransigeant responsable de la troupe portugaise, arpentent les rangs en vérifiant le travail de chacun, organisant les changements de rang et de parcelles. »


« Tandis que Frédéric se partage entre le chai et les vignes, je navigue sans cesse entre les vendangeurs et la remorque, pour donner un coup de main à Flora et Gaëlle quand les paniers affluent. Les deux jeunes femmes accomplissent un travail fabuleux, examinant sur le plateau de tri le contenu de chaque panier. Elles n’en lèvent le nez, qu’elles ont noir à force de sentir les grappes, que pour indiquer aux chefs d’équipe le numéro d’un panier déficient. Rappelons au passage qu’à Climens, nous ne respectons pas les directives du Ministre de l’Education. Nous attribuons quotidiennement à chacun des vendangeurs une note correspondant à la qualité de leur travail (avec prime à la clé, bien sûr). En somme et plus que jamais, un millésime réclamant des vendangeurs expérimentés et une équipe dirigeante ultra exigeante. Le rythme ne doit pas se relâcher, il s’agit de ne pas traîner et de ne pas se tromper dans le programme des parcelles à ramasser – que Frédéric et moi inspectons quand les vendangeurs sont en pause – afin de ne pas laisser les degrés potentiels trop augmenter. Les barriques enfin se remplissent, entre 10 et 13 par jour, et l’anticyclone nous accompagne jusqu’au bout.
En une semaine, cette récolte soumise à de rudes épreuves est enfin à l’abri. Certes, entre la coulure, la pourriture grise, le flétrissement, et la pourriture aigre, les rendements sont réduits comme peau de chagrin (8 hl/ha). Mais, après tout, nous avons craint, et aussi connu, bien pire. »

De pied en cave

« Les dégustations des moûts puis des vins après fermentation nous rassurent, voire nous enchantent. Notre travail de tri implacable a encore une fois porté ses fruits. Tous les lots sont parfaitement nets et francs. Les vins sont tous très aromatiques, les lots de première trie présentant un profil fruité et particulièrement vif, tandis que la deuxième trie offre des vins complexes, élégants, voire puissants. Les assemblages en cours nous donnent à penser qu’une proportion importante de cette petite récolte passera dans le grand vin, tant la qualité est homogène et remarquable. »

* L’intégralité de ce vignoble de 30 hectares a été convertie en biodynamie en 2010. « Après une période d’adaptation logiquement un peu délicate, les différentes parcelles répondent merveilleusement à cette approche, plus respectueuse et individualisée. » Château Climens est l’un des rares grands crus de Bordeaux à avoir mis en pratique la biodynamie. C’est à ce jour le seul premier cru classé en 1855 à être certifié.

Photo ci-dessus : Matteo Conti/Les Editions d’Autils – Frédéric Nivelle.

La soirée des Lebey 2015

Pour la deuxième année, des restaurateurs parisiens ont jugé le travail de leurs pairs et élu les « meilleures créations culinaires de l’année » dans les catégories entrée, poisson, viande-volaille, dessert et dessert au chocolat. Forte du succès rencontré en 2014, cette initiative des éditions Lebey, qui souhaitent ainsi « fédérer tous les acteurs de la gastronomie parisienne » et valoriser la place de Paris comme capitale gastronomique, se déroule un peu comme « les César ou les Molière » pour le cinéma et le théâtre. C’est la profession qui apprécie la qualité des prestations. Il a donc été demandé aux mille restaurateurs visités pour les deux guides Lebey de bien vouloir voter parmi une pré-sélection de quinze plats établie par les enquêteurs du Guide Lebey des Restaurants 2015. Un collège de quinze personnalités a ensuite été convié début mars à l’école Ferrandi pour goûter ces plats lauréats. Ce soir, après une ouverture en forme d’ateliers permettant aux restaurateurs de rencontrer des artisans et des vignerons « réputés pour l’excellence de leurs produits », un dîner conçu par Pascal Barbot, Pierre Gagnaire et Christian Le Squer sera le décor de la remise officielle des “Lebey” de la gastronomie aux chefs ayant proposé les meilleures créations culinaires de l’année.

Pour découvrir des adresses de la sélection Lebey sur ce site, cliquer

L'album de famille de Château Minuty


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire du Château.


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Qu’est-ce qu’on fait<br>ce week-end ?


Grands crus classés, crus bourgeois, crus artisans, caves coopératives et autres crus du Médoc invitent tout le week-end le public des amateurs comme des néophytes à découvrir leurs vignes, leurs châteaux et leurs chais. Au total, ce sont 53 domaines viticoles qui participent cette année, de dégustations en expositions, restauration et animations (tout le programme est ), à la 23e édition du Printemps des Châteaux en Médoc. A titre d’exemple, on découvrira ici la proposition de Château Loudenne, l »une des rares propriétés viticoles du Bordelais à héberger ses visiteurs.


stmont
Dans le département du Gers, les vignerons de Saint-Mont et Plaimont Producteurs célébreront les vins de l »AOC saint-mont pendant trois jours, dès aujourd’hui et jusqu’à dimanche. Fête dédiée à la découverte du vignoble et de 200 producteurs, la dix-huitième édition de cet événement œnotouristique majeur du Sud-Ouest, dont le riche programme est à découvrir ici, fera comme d’habitude la part belle à la gastronomie, incarnée cette année par Vincent Ferniot, parrain de l’édition 2015.


©CavisteCrusduSoleil

Depuis hier et jusqu’au 26 avril, 400 établissements parisiens (brasseries, bistrots, bars à vin, tables d’hôtes) ainsi que 550 cavistes en France font la part belle aux vins du Languedoc et du Roussillon. Pour célébrer online slots l’ouverture de cet événement dont on découvrira le détail sur facebook (cliquer ), les amateurs pourront (re-) découvrir un caviste uniquement dédié aux vins de cette région (en lire plus ici). Situé dans le 14e arrondissement de Paris, « Les crus du soleil » proposent ce samedi une dégustation en présence des vignerons. Entrée 10 euros.



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Enfin, signalons que la maison de Champagne Veuve Clicquot accueille en ce moment à Reims (au 1, place des Droits de l’Homme, plus de renseignements au 03 26 89 53 90) une exposition de photographies tirées du livre Champagne, La Vie secrète des bulles paru au Cherche Midi dont nous vous avons parlé ici.

5e concours Prix-Plaisir

« Le choix des consommateurs, validé par des experts », tel est l’objet de la dégustation qui se tiendra ce vendredi au Chemin des Vignes et lors de laquelle
1 200 vins français vont être dégustés par 300 amateurs non-professionnels. Répondant à un véritable phénomène de société qui veut que les consommateurs prennent désormais la parole, dans les guides ou sur de très nombreux sites internet, afin de donner leur avis sur les produits qu’ils achètent ou les endroits qu’ils fréquentent, le concours bettane+desseauve Prix-Plaisir est « avant tout un engagement du consommateur auprès des consommateurs, d’après les seuls critères de la satisfaction gustative et du rapport qualité-prix. »

Véritable recommandation, le label Prix-Plaisir garantit en effet que, quel que soit son prix ou son origine, le vin acheté donnera du plaisir à celui qui le choisit. Dégustés à l’aveugle par des consommateurs « connaissant uniquement la région de production et le niveau de prix public du vin » (moins de 5 euros, entre 5 et 10 euros, entre 10 et 15 euros et moins de 25 euros pour les champagnes), les vins qui seront jugés aujourd’hui le seront uniquement en fonction de leur rapport prix-plaisir de dégustation. La sélection sera ensuite validée par les meilleurs experts et les résultats de cette cinquième édition du concours bettane+desseauve Prix-Plaisir vous seront communiqués vers la mi-avril.

Trois nouvelles Riedel

En même temps qu’elle sort une nouvelle gamme de verres Sommeliers plus fins et plus légers (les Superleggero visibles ici), la maison Riedel propose trois nouvelles carafes inspirées par l’histoire de Riedel.
Ci-dessus à gauche, la carafe à décanter baptisée « Riedel » (110 euros) est un hommage à Josef Riedel (1816-1894), représentant de la sixième génération de cette entreprise familiale qui était surnommé le « roi du verre des Monts de Jizera » et sous l’égide duquel la Maison de Bohême devint l’une des entreprises les importantes et prospères d’Europe. Le cachet de style Art Nouveau placé au centre de la carafe était utilisé sur tous les produits de la maison entre 1890 et 1925.
Au centre, la carafe « Bacchus » (320 euros) célèbre le dieu romain du vin, souvent représenté avec une corne dorée. Ses lignes intemporelles sont le fruit du savoir-faire des souffleurs de verre de l’usine tyrolienne de Riedel.
Enfin, à droite, la carafe « Evchen » (320 euros) inspirée de la carafe « Eve » créée en 2008 reprend les mêmes courbes, et le même système d’aération optimale du vin, dans un format plus compact. Tous ces modèles sont disponibles dans les boutiques Bernardaud et sur le site de vente en ligne de la maison Riedel, ici.

Domaine Olivier Leflaive, Chassagne-Montrachet premier cru 2013


 

Chassagne-Montrachet, premier cru, Abbaye de Morgeot 2013

LE VIN : Style de révérend avec une profondeur de nez où se mêlent la brioche, les fruits jaunes avec une touche de fumé ; en bouche on apprécie les rondeurs sensuelles et une trame énergique derrière.

17/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR

LE DOMAINE : Pour déguster les vins d’Olivier Leflaive, il est conseillé de prendre rendez-vous à sa table d’hôtes dans le centre de Puligny, on peut y accorder en toute quiétude mets et vins. On peut également y coucher et les chambres donnent sur le vignoble. Les vins du négoce sont toujours de haute volée grâce à l’expérience et au talent technique de Franck Grux qui permettent d’atteindre une grande précision de style et de négocier des millésimes délicats comme 2012. Depuis 2011, les vins du domaine prennent leur place suite à l’héritage d’Olivier, ce qui permet de goûter des premiers et grands crus de Puligny. Le millésime 2013 est superbement interprété.
montrachet

La Grande Ourse


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Menu

37€ (au dîner), 21€ (au déjeuner)
Formule à 18€ (au déjeuner)

Accueil : jusqu’à 22h. Salon(s). Terrasse.
Fermé le dimanche et le lundi. Fermé 3 semaines en Août.

9, rue Georges-Saché – 75014
Métro : Mouton-Duvernet ou Pernety
01 40 44 67 85
www.restaurantlagrandeourse.fr
Denis Croset

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Ce bistrot est à mettre au banc d’honneur des maisons parisiennes. Cadre simple, accueil sympathique du patron, service impeccable et à midi un rapport qualité/prix sans (beaucoup) de concurrence, mais que veut-on de plus ? Des plats intelligents et un brin créatifs, préparés à base de produits de choix juste cuits comme il faut ? Et bien c’est exactement ce que propose Denis Croset. Réservez et courrez-y.

À LA CARTE, menu à 37€ :

  • Gambas rôties, mangue, avocat et granny smith, vinaigrette au jasmin (supp. 4€)
  • Velouté leger de châtaignes, copeaux de foie gras

 

  • Filet mignon de porc ibérique, polenta crémeuse, jus au pain d’épices
  • Carré d’agneau légumes confits, jus au basilic
  • Entrecôte de 280 grs, pommes grenailles, échalotes confites, réduction de vin rouge

 

  • Morue fraîche poêlée au four, bouillon de tomates parfumé au gingembre, écrasée de pommes rattes

 

  • Chaud-froid de poires aux épices, glace pistache
  • Sablé croustillant, pomme fondante, caramel laitier, glace vanille
  • Délice au chocolat amer, crème anglaise parfumée à la vanille bourbon

 

Notre sélection

  • Crozes-hermitage 2010, Domaine des Lises 44€
  • Chinon Gabare 2011, Domaine Grosbois 29€

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