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Malartic et son environnement

Engagée depuis 1997 dans une conduite raisonnée de ses vignes qui a été certifiée en 2008 et à nouveau en 2013, la famille Bonnie poursuit une réflexion éco-exigeante qui va bien au-delà de ces pratiques respectueuses limitant l’usage des produits phytosanitaires au strict minimum nécessaire. Aujourd’hui, à l’heure d’aborder la dernière phase de la certification « Haute Valeur Environnementale » (cliquer ici pour tout savoir sur ce processus), la propriété met en ligne sa charte interne concernant l’environnement.

En texte et en image, celle-ci rend compte des bonnes pratiques qui ont cours sur les 75 hectares de vignes des châteaux Malartic-Lagravière et Gazin Rocquencourt, notamment des premiers pas en bio et biodynamie, mais aussi tout autour, des haies jusqu’aux ruches en passant par la rénovation des bâtiments ou le recyclage des déchets. Bienfait pour la faune, la flore, la diversité à l’entour, cette gestion attentive de l’impact de l’exploitation sur son environnement l’est aussi pour les vins « qui gagnent d’année en année en profondeur, en minéralité, en typicité, tout en demandant moins d’intervention humaine. »


(cliquer sur l’image pour l’agrandir)
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L'album de famille de Champagne Ayala


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire du domaine.


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Les primeurs en primeur 2014 : vu par Fabrice Bernard, Millesima


Les primeurs en primeur : dix jours, dix vidéos, dix avis + 1 bonus


La Semaine des primeurs 2014 commence le 30 mars 2015. D’ici là, vous allez pouvoir comprendre ce nouveau millésime en regardant dix vidéos,
une par jour. Par ordre d’apparition à l’écran : Didier Cuvelier, Léoville-Poyferré. Vincent Millet, Calon-Ségur. Éric Boissenot, œnologue-consultant. Bernard Magrez, Pape-Clément, Fombrauge, etc. Nicolas Audebert, Rauzan-Ségla et Canon. Anne Le Naour, Grand-Puy-Ducasse, Meyney, etc. Lucas Leclercq, Lafon-Rochet. Pierre Meylheuc, La Dominique. Jean-Charles Cazes, Lynch-Bages.Fabrice Bernard, Millesima


http://vimeo.com/122312876


http://vimeo.com/122538753


http://vimeo.com/122306947


http://vimeo.com/122307512


http://vimeo.com/122305136


http://vimeo.com/122302803


http://vimeo.com/122298505


http://vimeo.com/122300716


http://vimeo.com/122299870


http://vimeo.com/122297126


Pourquoi le magnum ?

Le mois prochain, les amateurs de champagne auront l’occasion de déguster la cuvée emblématique de la Maison de Champagne G.H.Mumm, Cordon Rouge, dans les millésimes 1985, 1990 et 1996 proposés en magnum. Baptisée « La Collection du chef de caves », cette série limitée est un « recueil de millésimes » racontant les plus beaux accomplissements des chefs de caves G.H.Mumm. Au sein de “l’œuvre” constituée par ses prédécesseurs, Didier Mariotti, l’actuel chef de caves de la Maison, a sélectionné des millésimes incarnant à la fois « la permanence du style de G.H.Mumm et sa capacité à se renouveler. » La trilogie en photo ci-dessus est née, et seuls 150 magnums de chacun de ces trois millésimes seront disponibles dès le mois d’avril auprès d’une sélection de cavistes et établissements gastronomiques.

A la question de savoir si l’on doit conserver les vins de cette collection, Didier Mariotti répond plutôt non. « Nous les avons gardés spécialement pour vous jusqu’à trente ans. Nous avons été patients pour vous, c’est notre savoir-faire. Je conseille donc de les déguster dès à présent. Evidemment si vous avez le désir et la curiosité de les conserver dans les conditions requises d’une bonne cave, vous verrez ces vins évoluer encore sur des notes tertiaires et vous révéler une nouvelle facette de leur personnalité. » Et ce format alors, pourquoi ? « Le magnum répond autant aux exigences d’un vieillissement prolongé qu’au plaisir de goûter des vins d’exception dans un format élégant. Signés un par un, ils portent la trace de la main de l’homme, depuis la vigne jusqu’au flacon, autant que l’empreinte du temps. »

G.H.Mumm, cuvée Cordon Rouge en magnum, 300 € pour le millésime 1996, 400 € pour le millésime 1990 et 500 € pour le millésime 1985 (prix indicatifs).

Les Zygomates


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Menus

10€ enfant
18€ au déjeuner

Formules à 15,50€ au déjeuner et 25€ au dîner

Accueil : jusqu’à 22h30.
Fermé le dimanche et le lundi. Fermé en Août.
7, rue de Capri – 75012
Métro : Daumesnil ou Michel Bizot
01 40 19 93 04
www.zygomates.com
Alexandra Baron & Christophe Baron

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Un petit bistrot sympa installé dans une ancienne boucherie qui respecte les produits et sert une honnête cuisine de ménage qu’on pourra apprécier en l’accompagnant de vins vendus à des prix raisonnables. Et en prenant aussi le temps d’admirer le plafond d’origine et la collection de vieux réveils.

À LA CARTE, menu à 32,50€:

  • Grosse raviole de boudin noir, pommes et foie gras à la crème de calvados
  • Cannelloni de saumon fumé et ses rillettes
  • Crème de chataigne et son œuf poché au magret de canard fumé

 

  • Épaule d’agneau de sept heures
  • Fricassée de rognons de veau à la moutarde à l’ancienne
  • Aiguillettes de canard au poivre de Sichuan, purée de patates douces

 

  • Steak d’espadon sauce vierge
  • Filet de bar, sauce vin blanc aux baies roses
  • Noix de saint-jacques au riz noir et clémentines

 

  • Croustillant de pommes, sauce caramel
  • Assiette gourmande des Zygomates
  • Verrine de crème citron et suprêmes de pamplemousse en crumble

 

Notre sélection

  • Bordeaux supérieur 2010, Château Pierrail 21€
  • Ladoix 2008, Chevalier 36€
  • Corse-sartène 2011, Sant’Armettu 25€
  • Côteaux-de-l’ardèche syrah 2009, Delas 17€

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DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

LOGO-LEBEY

 

Monbazillac et pas Sauternes ?

Pour faire une suite au débat ouvert sur l’idée portée par trois producteurs majeurs de l’appellation Sauternes qui consiste à mettre du Perrier dans le sauternes pour séduire une population qui serait avide d’émotions nouvelles, je me suis intéressé à d’autres vins issus de raisins botrytisés, les monbazillacs. C’est une comparaison valide dans la mesure où le voisinage géographique la permet.
Et voilà que la lettre d’information professionnelle VSB publie les chiffres de la coopérative de Monbazillac. D’intéressant, le débat passe au passionnant. Qu’apprend-on ?
Ceci :
« Les ventes en bouteilles ont atteint 1 460 000 cols, dont 1 230 000 en monbazillac. »
Bref, les coopérateurs sont ravis, ils engagent des travaux d’extension de leur cuverie, l’appellation va bien, le monbazillac se vend. La seule coop doit vendre à peu près autant de bouteilles que tout Sauternes et Barsac réunis.

Quelle est la différence entre un monbazillac et un sauternes ?

1. L’assemblage. Un peu de muscadelle accompagne le sémillon et le sauvignon, ce qui vaut au monbazillac une structure aromatique un poil différente de celle du sauternes.
2. La gloire. Un sauternes, c’est plus chic qu’un monbazillac. C’est plus cher aussi.
Pour le reste, l’exigence de l’appellation est à peu près la même qu’à Sauternes. Recherche d’une botrytisation poussée des raisins, vendanges manuelles en plusieurs tries, rendements très bas. Ce qui signifie une production aussi coûteuse et difficile qu’à Sauternes. Le tournant stylistique qui rapproche les monbazillacs des sauternes a été pris au milieu des années 90, une fois actée l’interdiction des vendanges mécaniques en 1993.

Alors, quoi ?
Si l’on en croit les grands amateurs, un sauternes, c’est bien meilleur qu’un monbazillac. Pourtant quelques producteurs (Tirecul-La Gravière, Vari) sortent des cuvées « prestige » à plus de 60 euros les 50 centilitres quand leurs cuvées plus classiques trouvent un marché entre 18 et 30 euros. On est là dans les prix du peloton sauternais.

Pourquoi le monbazillac marche et pas le sauternes ?
J’ai posé la question à Bernard Magrez, nouvel arrivant à Sauternes avec son Clos Haut-Peyraguey. Il met 30 000 bouteilles en marché sous deux étiquettes et assure les vendre sans difficulté via ses forces de vente. Même si c’est un bulldozer, Magrez ne peut obliger personne à boire ses vins. Alors, si le goût ne semble pas un problème, le genre (sucré) non plus et le prix pas davantage, que se passe-t-il avec les propriétés qui n’y arrivent pas ?

Si vous avez une idée sur la question, la page « commentaires » de cet article est faite pour accueillir votre avis.

L’affaire du sauternes allongé de Perrier, ici :

http://bonvivantetplus.blogspot.fr/2015/03/du-perrier-dans-mon-sauternes-pardon.html

Le week-end de Nuits

Un semi-marathon, une marche nordique ouverte à tous, un salon du chocolat, un marché gourmand, des expositions, un défilé en musique, des manèges et le désormais traditionnel dîner « Nuit des Nuits », c’est un week-end de fête qui accompagne à la 54e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges qui aura lieu dimanche à 14 h 45 au cellier du château du Clos de Vougeot.

Comme à Beaune, cette vente à la bougie est présidée par une personnalité (cette année, Florent Pagny) et une pièce de charité est vendue au profit d’une association (pour en savoir plus sur ELA, cliquer ici). Samedi de 14 h à 17 h et dimanche de 15 h à 17 h, les amateurs pourront découvrir le millésime 2014
« au pied des fûts » à la cuverie du Domaine des Hospices (10 € l’entrée).

Par ailleurs, les vignerons et négociants de l’appellation présenteront leur production à la dégustation tout le week-end sous les halles de Nuits-Saint-Georges lors de la 7e édition des « Nuits au grand jour » (entrée 12 €).
Samedi et dimanche, de 10 h à 17 h 30. La liste des exposants est et les
billets sont disponibles en prévente ici.

Nuitsaugrandjour

André et Bernard Cazes, la passion du rivesaltes

[col width= »six »]Les multiples décennies n’ont entamé ni l’allure alerte, ni l’enthousiasme juvénile, ni la passion de la vigne et du vin d’André et Bernard Cazes, qui donnèrent ses lettres d’or à leur maison. Je les ai rencontrés au début de ma carrière de journaliste et bien des fois depuis, je voulais les retrouver chez eux, au milieu de leurs vins, de ceux que Bernard appelle malicieusement des « vins à la douceur naturelle », ces rivesaltes et muscats que leur père Aimé commença à produire avant-guerre, qu’André, carrure de rugbyman et sourire de séducteur, mit en bouteille sous la signature familiale dès les années cinquante et que Bernard perfectionna inlassablement à partir des années soixante-dix. En dégustant avec eux une trentaine de merveilles couvrant quatre décennies et demi, je me rendais compte une nouvelle fois à quel point ces vins paraissent taillés pour l’éternité.[/col]
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Un Aimé Cazes 1973 brille de mille feux avant, pendant et bien après qu’on ait humé son bouquet de fin rancio, savouré son corps voluptueux et oublié de recracher une dernière gorgée à l’interminable persistance aromatique. Mais ce miracle non de l’éternelle jeunesse mais plutôt de l’éternelle maturité se reproduit pareillement avec des vins bien plus modestement tarifés, les rivesaltes « ambré », « tuilé », vieillis 12 à 15 ans ( !) en foudre, les « grenat », mis tôt en bouteille sans travail oxydatif, les muscats qui acquièrent au vieillissement une palette aromatique incroyablement diversifiée. Peu de vins, en France et dans le monde, sont capables de vieillir aussi longuement et avec autant d’harmonie.[/col]


Lire l’intégralité de la saga


Saga Cazes



Castel en Allemagne

C’est avec des nouveautés et une présentation de sa stratégie sur les marchés européens à fort potentiel que l’entreprise Castel sera présente au salon Prowein de Düsseldorf qui se tiendra du 15 au 17 mars. Dès dimanche, le stand Castel (Hall 11 Allée E) s’animera sur le thème de la mixologie autour de la nouvelle marque de vins aromatisés « VeRy Fizz’ » lancée début 2015 en même temps que trois vins effervescents Famille Castel, exemple typique du genre d’offres très ciblées avec lesquelles Castel aborde ses marchés à l’international, et notamment l’Europe qui représente 65 % de son activité export.

Assurer « une qualité vitivinicole à la portée de tous » en mettant les consommateurs au cœur de son développement, cela restera la stratégie de l’entreprise en 2015 et pour les années à venir. En association avec Wine Intelligence, Castel a en effet lancé des « études-portraits en Allemagne, aux Pays-Bas, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Chine, au Japon et en Russie » dont l’objectif est de mieux cerner chacun de ces pays, leurs tendances et leurs habitudes de consommation, afin de leur proposer « des réponses adaptées quels que soient les profils des consommateurs, du néophyte au plus expert, avec un plan d’action pays sur 3 à 5 ans. »

Si les marques de négoce, notamment Famille Castel, tiennent une grande place dans cette conquête, les vingt propriétés appartenant à la famille Castel* (Châteaux & Domaines Castel) et ses douze grands crus partenaires font également partie de la politique de développement de la maison pour 2015. Celle-ci sera d’ailleurs initiée en Allemagne, pays où Castel « bénéficie d’une commercialisation historique depuis 1954 » et réalise aujourd’hui 5 % de ses activités export. Issus de quatre grandes régions productrices de France, les vins des Châteaux & Domaines Castel y satisfont plusieurs profils consommateurs, dont les « adventurous connoisseurs » (Etude Wine Intelligence).

Considérés comme de fins connaisseurs, ces derniers consomment du vin trois
à cinq fois par semaine et se tournent plus facilement vers des vins moyen et haut de gamme. En Allemagne, ces amateurs représentent « 43 % de la valeur du marché et 29 % des volumes vendus. » Lundi, sur le salon Prowein, des masterclass seront consacrées à Château Haut-Coulon et Château Tour Prignac (présentation du millésime 2014) ainsi qu’au grand cru classé Château Marquis de Terme, en présence de Ludovic David, son directeur général.
Plus de renseignements ici.

*Elles couvrent plus de 1 400 hectares de vignes en France en viticulture raisonnée dont 70 % certifiées TerraVitis, auxquels s’ajoutent 1 900 hectares de vignobles en Afrique.

La belle enchère

Estimée entre treize et quinze mille livres sterling, la carafe ci-dessus a été adjugée plus de vingt et un mille livres (environ 29 500 €) par la maison Bonhams lors de la vente aux enchères de whiskys qu’elle dirigeait hier à Edimbourg (le catalogue, les résultats, sont ).

Première création de la « Six Pillars Collection », collaboration en six étapes entre la distillerie écossaise The Macallan et la cristallerie Lalique, cette carafe
« The Macallan In Lalique » numérotée contenant un single malt de cinquante ans d’âge est l’une des plus recherchées par les collectionneurs.