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En amoureux


Ce samedi, c’est la fête des cœurs qui battent les uns pour les autres.
Pour l’accompagner, voici des champagnes et des vins qui disent « je t’aime » aux tête-à-tête.





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Le vin un peu, beaucoup, passionnément

Parmi les différentes offres émanant du monde du vin à l’occasion de la Saint-Valentin (ici, nous avons réuni quelques propositions de maisons de champagne), voici deux idées de cadeaux qui dureront au-delà de la soirée de demain.

D’abord, l’offre spéciale Saint-Valentin proposée par le site Trois Fois Vin, pionnier du vin par abonnement. Entre promesse et surprises, il s’agit d’un engagement tout à la fois buissonnier – il dure seulement trois mois – et secret, l’identité des vins contenus dans chaque « box » n’étant dévoilée qu’au tout dernier moment.
99 € les trois mois, hors frais de livraison, plus de renseignements ici.

Ensuite, la version bio d’une proposition en passe de devenir classique, l’adoption de pieds de vigne le temps de l’élaboration d’un millésime. Parfaitement illustrée par la bande-dessinée reproduite ci-dessous, l’« Expérience Vin » conçue par Gourmet Odyssey est un parcours pédagogique et œnotouristique à offrir à tout amateur qui voudrait éprouver sa passion de façon plus concrète, au cœur de domaines dont la production est certifiée bio et les vignes parfois cultivées en biodynamie. Le prix de cette offre incluant trois journées dédiées à la découverte du domaine, aux vendanges et à la vinification, varie selon le nombre de pieds de vignes et le domaine choisis.
A partir de 159 € pour 6 bouteilles, toutes les infos sont .

bdGourmetOdyssey

La Provence jouela carte du tendre


A quelques semaines de la tenue de son salon parisien « Un jour en Provence » (ce sera le 9 mars au Pavillon Gabriel), le Conseil interprofessionnel des vins de Provence rappelle, par le biais d’étiquettes arborant des noms parfaits pour le dîner de demain, que sa production ne se décline pas seulement dans toutes les nuances de rose, même si le rosé va aussi très bien à février.

ChateauSaintMartinProvenceDu côtes-de-provence « Irrésistible ! », cuvée déclinée en rosé, rouge et blanc par le Domaine de La Croix (La Croix-Valmer) au côtes-de-provence rosé « Eternelle Favorite » de Château de Saint-Martin (Taradeau, Var) en passant par le
« Moment suspendu » en rouge, rosé ou blanc, du domaine La Grande Bauquière (Puyloubier, Bouches-du-Rhône) et le « Coup de Coeur », également dans les trois couleurs, de Château Paradis (Le Luc-en-Provence, Var), chacun fera en fonction de ce qu’il a à déclarer. Toutes ces propositions de l’interprofession sont à retrouver .

Signalons également la dégustation qui se tiendra ces samedi et dimanche de 10 h à 18 h au château Les Valentines (La Londe-les-Maures) qui profite de la Saint-Valentin pour présenter ses vins, le millésime 2014 en rosé et en blanc, mais aussi une nouvelle caisse panachée des douze cuvées du domaine, comprenant notamment la déclinaison en blanc de sa grande cuvée « n°8 », dans le millésime 2013.

Six vins pour la Saint-Valentin


Fêter l’amour en février trouve ses origines à l’époque romaine, mais l’association de Saint-Valentin aux amoureux est plus récente, elle remonte au Haut Moyen-Âge. Si certain(e)s se moquent aujourd’hui de la tournure commerciale actuelle, d’autres y sont très attaché(e)s. Y déroger pourrait être un reproche servi froid et pendant longtemps. Il nous a semblé utile de vous aider dans cette tache épineuse, que vous ayez été parfaitement prévenants toute l’année ou que vous ayez des choses à vous faire pardonner. Nous avons sélectionné quelques belles bouteilles dont le nom devrait
au minimum vous aider à obtenir un sourire.


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mille-roses

Bordeaux – Margaux, Château Mille Roses 2011

29 euros 15,5/20

Le domaine : Repris en 1999 par Sophie et David Faure, le Château Mille Roses continue d’être restauré et les équipements modernisés. Situé sur les deux communes d’Arsac et de Macau, le vignoble d’à peine dix hectares se trouve exactement entre Cantemerle et Giscours.
Le vin : Vins élégants et équilibrés, aux notes de rose et de pivoine, typé margaux. Couleur dense, sombre, presque noire. Beaux arômes floraux. Bouche séveuse, droite, avec une belle allonge.
ACHETER
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deutz

Champagne – Amour de Deutz Blanc de Blancs 2005

119 euros 18/20

Le domaine : Cette très élégante maison d’Aÿ, installée dans un splendide hôtel particulier, est l’une des plus belles marques du vignoble de la montagne de Reims, fondée en 1838 et dirigée avec précision par Fabrice Rosset. Elle cultive la discrétion et ne refuse pas un certain élitisme, ciblant sa distribution aux cavistes et grandes tables et produisant peu de volumes (un peu moins de deux millions de bouteilles par an). Le vignoble couvre un peu plus de 40 hectares, le reste des approvisionnements provient des meilleurs terroirs situés dans la montagne de Reims, la côte des Blancs, la vallée de la Marne et la région d’Épernay. La gamme impose le respect, depuis le brut non millésimé, appelé classic, et sa version rosée, jusqu’aux cuvées de prestige millésimées, william-deutz (à dominante pinot noir, en ce moment le 2000) et amour-de-deutz (grandiose chardonnay 2005). Toutes les cuvées sans exception sont des champagnes à la fois vineux et très fins, qui peuvent s’imposer avec autant d’éclat à table qu’en apéritif.
Le vin : Le champagne s’ouvre aujourd’hui avec une splendide fraîcheur aromatique. C’est un champagne pur et très racé, parfaite définition du grand chardonnay.
ACHETER[/su_tab]

[su_tab title= »VIN 3″]
fleuve-d'amour

Domaine Zélige-Caravent – Languedoc-Pic Saint Loup, Fleuve Amour 2011

20 euros 15/20

Le domaine : Ce domaine récent, mené en bio, a été créé par Luc Michel qui a sorti les vignes de la grand-mère de la coopération. Il est installé à Corconne, sur la Gravette, des petits éboulis d’effondrement au pied des Cévennes.
La gamme est assez vaste, avec des noms aussi charmants que jardin-des-simples, à base de cinsault, velvet, à majorité de syrah, nuits-d’encre, dédiée à l’alicante, fleuve-amour à majorité de grenache ou Ikebana, un assemblage languedocien classique. Rien ne passe en bois. Les découvreurs de nouveaux terroirs viendront en pèlerinage pour découvrir ce qui se fait ici. Le fil rouge de tous les vins du domaine, quels que soient leurs cépages, est la fraîcheur de la Gravette.
Le vin : En puissance, tannin serré pour l’instant. Du potentiel.
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[su_tab title= »VIN 4″]
crochet

Domaine François Crochet – Sancerre, Les Amoureuses 2013

29 euros 15,5/20

Le domaine : Dans la grande famille des Crochet, François se singularise par son esprit frondeur : il veut l’indépendance pleine et entière du Berry. Il le manifeste à gorge déployée chaque année lors de la Paulée des vins de Loire à Chartres. Il conduit ses arpents de vigne en lutte raisonnée et pratique l’enherbement. La parcelle la plus éloignée du domaine, baptisée Exils, tient compte de la situation géopolitique du domaine, elle offre un terroir de silex de première grandeur.
L’ensemble des cuvées joue la carte de l’élégance et de la finesse, tant sur les rouges que sur les blancs.
Le vin : En rondeurs et en tension, ce vin a de l’éclat et une aromatique déclinant les agrumes.
CONTACTER LE PRODUCTEUR[/su_tab]

[su_tab title= »VIN 5″]
juchepie

Domaine de Juchepie – Coteaux du Layon Faye d’Anjou, La Passion 2009

34 euros (50 cl) 15,5/20

Le domaine : Moustaches effilées, voix de ténor, Eddy Osterling assouvit avec son épouse sa passion pour les grands liquoreux. Leurs crus du Layon cultivés de façon biodynamique pousseraient volontiers à la galanterie et deviennent en la matière des références, de quoi mettre la serviette sur la tête et entonner la chanson de la Paulée des Vins de Loire. Tout va très bien, tout va très bien….
Les vins dégustés révèlent une belle forme dans leur définition aromatique et leur structure.
Le vin : Très miellée, cette passion a besoin de quelques années pour nous déclarer sa flamme.
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[su_tab title= »VIN 6″]
poussedor

Domaine de la Pousse d’Or – Chambolle-Musigny, Les Amoureuses 2012

NC 17/20

Le domaine : Une précision de montre suisse dans l’expression des terroirs, et les grands ne manquent pas ici. Le style des volnays du domaine ressemble à la description du volnay que l’on trouve dans les livres. Pommard tout aussi précis. Le domaine possède également des crus en Côte de Nuits interprétés dans le même style. Patrick Landanger, le propriétaire passionné des lieux, peut être fier de ses derniers millésimes, peu les ont approchés et réussis à ce point.
Le vin : Si vous pensez le grand bourgogne trop puissant, avec des tannins rebelles, ce qu’il est hélas trop souvent, il faut venir ici toucher la délicatesse des rouges. Ils ne sont que sensualité, même en terroir réputé puissant. C’est la patte du domaine, unique.
Les vraies amoureuses ne se livrent pas tout de suite. Il faut gagner leur cœur, votre cave s’en chargera. Mais il vous faudra patienter quelques années…
CONTACTER LE PRODUCTEUR[/su_tab]

[su_tab title= »La bouteille à ne pas sortir le jour de la Saint-Valentin »]solitude

Domaine de la Solitude – Châteauneuf-du-Pape, Barberini 2012

44 euros 15/20

Le domaine : 40 hectares d’un seul tenant, sur la route de Châteauneuf à Bédarrides, une tradition familiale qui remonte aux Barberini, famille toscane du Moyen-Âge dont fut issu un des papes d’Avignon, des terroirs magnifiques dont une bonne partie sur la Crau, voilà qui explique l’assurance de style et la distinction aromatique des derniers millésimes. Le vin de base pourrait avoir un peu plus de vinosité et de complexité mais les cuvées de prestige barberini et la très confidentielle et bien nommée réserve-secrète font partie des grands classiques actuels de l’appellation.
La propriété a bien réussi ses 2012, même son vin de base, plus vigoureux que par le passé. Il reste peut-être quelques bouteilles de vins de réserve 2010, magnifiques expressions de ce beau millésime.
Le vin : Robe claire, boisé un peu insistant mais capable de se fondre, grande onctuosité en fin de bouche.
CONTACTER LE PRODUCTEUR[/su_tab]
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La vraie raison de l’affaire Robuchon

Une série consacrée à l’univers des cuisines est lancée sur France 2 ce soir avec l’acteur Clovis Cornillac dans le rôle du chef passablement violent. Tiens, tiens.

Et c’est France Télévisions qui a sorti « l’affaire Robuchon ». Ça alors.

Le timing est très au point, bravo les gars, c’est du beau boulot. Pour les dommages collatéraux, on s’en fout, hein, il faut la lancer la série pourrie.
Séchez vos larmes, amis émus. Ce n’est ni…lire la suite sur le blog bonvivant

150 médailles pour un cépage

La troisième édition du concours international des grenaches créé en 2013 par le Conseil interprofessionnel des vins du Roussillon (CIVR) a réuni ce lundi à Perpignan 485 échantillons – c’est 20 % de plus qu’en 2014 – présentés par 221 opérateurs, vignerons, coopératives, négociants et distributeurs de six pays différents (France, Espagne, Italie, République de Macédoine, Australie et Afrique du Sud). Tous élaborés avec un minimum de 60 % de grenache, ces vins blancs, rosés et rouges, vins doux naturels, tranquilles, effervescents ou encore liquoreux ont été dégustés par quatre-vingts professionnels, sommeliers, restaurateurs, œnologues, cavistes et journalistes, venus d’Espagne, d’Italie, de France, d’Allemagne, de Belgique, des Etats-Unis, des Pays-Bas et de Corée du Sud.

médaillesgrenache
Parmi les différentes médailles qui ont été attribuées (le palmarès complet est ), soixante-dix ont récompensé des vins d’Espagne et quatorze, des vins italiens. La grande majorité des soixante-quatre médailles qui ont distingué des vins français a été attribuée à des productions du vignoble du Roussillon (vingt-neuf médailles d’or, onze d’argent et trois de bronze). Tous les vins participant au concours ont fait l’objet d’une dégustation le soir-même lors de la Nuit des grenaches du monde qui a réuni des centaines de convives, professionnels comme amateurs. Lors de la conférence de presse donnée à l’issue du concours, Fabrice Rieu, président du CIVR, a annoncé que l’édition 2016 des “grenaches du monde” se tiendrait en Espagne, dans la zone de production de l’appellation d’origine contrôlée Campo de Borja.

Charles Heidsieck, le nouveau chef de cave

Orphelin depuis le décès de Thierry Roset en octobre dernier (en lire plus ici à ce sujet), le poste de chef de cave des champagnes Charles Heidsieck sera à nouveau pourvu en mai prochain par Cyril Brun, un œnologue né à Aÿ il y a 46 ans dans une famille de vignerons négociants. Après quinze ans passés au sein de la Maison Veuve Clicquot, Cyril Brun rejoindra l’équipe dirigée par Régis Camus et travaillera en étroite collaboration avec Stephen Leroux, directeur de la Maison Charles Heidsieck. En charge de l’élaboration des vins dans la permanence du “style Charles”, il s’occupera également de la communication “vins” en France et à l’étranger et des relations avec les partenaires du vignoble. Précisant que la Maison était très heureuse de l’accueillir après la perte brutale subie l’automne dernier, Cécile Bonnefond, présidente des champagnes Charles Heidsieck et Piper-Heidsieck, a indiqué que Cyril Brun « aura à cœur de poursuivre le travail d’exception mené par ses prédécesseurs, en Champagne et dans le monde entier, avec l’expertise et la passion que nous lui connaissons. »

La verticale de Château Haut-Marbuzet de 2012 à 1978

« Je n’ai jamais recherché à ce que le Haut-Marbuzet soit le meilleur vin du Médoc mais à ce qu’il devienne le préféré », s’exclame avec empressement Henri Duboscq. Ce séducteur né, voluptueux jusque dans l’arrondi de ses mots, jongle avec ceux-ci comme le faisait Charles Maurice de Talleyrand également propriétaire à Saint-Estèphe. L’ombre du diable boiteux flotte sur les chais, et entre deux solos de pipette, Henri Duboscq joue le grand air du Congrès de Vienne, puis change de partition en évoquant le duo Talleyrand-Napoléon. Il passe alors les barriques en revue, les caresse jusqu’à la bonde tout en rendant hommage à son père Hervé qui acheta la propriété en 1952.
Travail et passion guident les Duboscq de père en fils, et aujourd’hui leur cru est plébiscité par 20000 clients particuliers, et tous les palais de la République. « Lorsqu’il est jeune, Haut-Marbuzet se comporte comme moi » lance Henri Duboscq, « Il se montre volubile et caressant, et quand il prend de l’âge, il évolue de façon classique. Un vin n’a de génie que celui de son terroir. Lors de sa jeunesse, le charme d’un cru vient de son vinificateur. Dans les années 1980, l’austérité et la virilité des Saint-Estèphe convenaient mal à ma personnalité, puisque je suis gascon, volubile, exubérant et caressant. Au début pour faire un cru qui me ressemblait j’ai dû me battre, becs et ongles contre mon terroir, pour faire un vin jeune qui retienne l’austérité. J’ai alors employé des barriques aux tanins suaves et doux.Soyez tranquilles, ces influences ne sont que passagères car le terroir reprend toujours le dessus. Le temps se charge de calmer toutes les virilités excessives.

Si Haut-Marbuzet est marginal jeune, plus tard il se retrouve génial, comme tous les Saint-Estèphe. Pour moi un vin doit être porteur de volupté, il faut qu’il soit dès sa jeunesse source de jouissance. On se laisse alors porter par un tapissage de bouche fantastique, avec un retour de gorge impressionnant. Le vin rentre alors en bouche et y grandit bien, prodiguant des caresses qui provoquent des réflexes de mastication ».
Ce cru qui utilise le merlot entre 35 et 45 % selon les millésimes se situe sur les meilleurs coteaux de Saint-Estèphe, il dispose d’une onctuosité unique sur l’appellation. L’entonnage des vins chauds en barrique neuve confère dans un premier temps des arômes de grillé qui se fondent avec les tanins du vin.
Les années moyennes sont toujours très réussies et 2007 et 2012 sont graciles comme des jupons de dentelle. Ce cru évolue parfaitement et l’on prendra encore beaucoup de plaisir sur les trois glorieuses que sont les 1988, 1989, et 1990, en attendant les magnifiques 2010, 2009 et 2008. Les 1982,1981,1979,1978 surprennent par leur jeunesse et 1975 est encore en pleine forme, sa fraîcheur menthée et sa chair encore ferme sont dignes d’éloges. Voilà un vin qui parle aussi bien à l’initié qu’au profane, et sous la voûte étoilée des grands du bordelais, il pourrait prétendre figurer dans d’autres classements. L’étoile flamboyante de Haut-Marbuzet a longtemps été jalousée, aujourd’hui elle appartient au classicisme médocain. Le cru est l’un des plus réguliers du Bordelais.


2012

16/20

Tanin gourmand, fruit expressif, texture charnue avec une longue finale tonique.


2011

15,5/20

Registre élégant avec des rondeurs bien tenues.


2010

18/20

Nez de myrtille, mûre, cerise, bigareau, toucher de tanins fondant et soyeux avec un rayonnement exceptionnel, les tanins débordent de sensualité. Entre baroque et classicisme, ce vin arbore une texture de taffetas.


2009

18/20

Une longueur superlative, torréfié, floral, caressant, tanins bien corsetés, avec cette fin épicée, vin qui vous prend et ne vous lâche plus avec un vrai retour de gorge.


2008

16,5/20

Vin sensuel, onctueux, avec des rondeurs pleines de charmes et un fruit superbement mis en valeur pour le millésime, et une trame qui s’étire parfaitement en fin de bouche, beaucoup de raffinement !


2007

16/20

Le volume de bouche est superbe pour ce millésime , les tanins juteux et enrobés sont charmeurs, ils se terminent sur des notes épicées et torréfiées.


2006

17/20

La texture soyeuse et les tanins bien corsetés révèlent la sensualité propre à ce cru qui dans sa jeunesse joue les séducteurs, on peut déjà le boire sur un sauté de bœuf.


2005

17,5/20

Ce vin est en train de se refermer et il bascule vers le classicisme de Saint-Estèphe avec ses accents épicés et sa trame un peu ressérée, vin tout en devenir.


2004

16,5/20

Définition aromatique du vin au nez fougueuse, sa fraîcheur et son fruit sont de bon aloi, la texture veloutée à souhait fait oublier les aspérités de nombreux autres crus du secteur !


2003

16,5/20

Nez iodé avec des fruits compotés, et profond, la bouche offre un beau volume avec une chair sensuelle et un tanin enrobé juste ce qu’il faut. Très bien sur un oeuf au foie gras et pain d’épices. S’adapte parfaitement en gastronomie.


2002

15,5/20

Vin qui fait jeune avec des tanins frais et fougueux sur les fruits rouges et encore une belle allonge.


2001

17,5/20

Flaveurs torréfiées, il y a de l’énergie en bouche, et une belle profondeur. Domine largement le 2000.


2000

17/20

Suavité et longueur en bouche, on est plus en rondeurs qu’en longueur, c’est un vin déjà aimable qui n’a pas la profondeur du 2001.


1999

16,5/20

Vin qui bascule vers les bons côtés classiques de Saint-Estèphe, avec de l’ampleur, des épices et surtout de l’élégance, encore une fois, c’est l’un des meilleurs vins du millésime.


1995

16/20

Après dix ans de fermeture, voici un millésime qui s’ouvre et le fruit dit au tanin, « je ne veux pas que tu me domines », c’est subtil, tout en finesse et en longueur avec une belle fin épicée.


1994

15/20

Du fond et des tanins encore enrobés.


1993

14/20

On a ce qu’il faut de matière avec des flaveurs à la croisée des chemins entre fruits rouges, poivre et sous bois.


1991

14/20

Tanins fondus et raffinés avec de la longueur et du charme. A boire.


1990

17/20

Très St Estèphe avec un tanin profond et épicé, torréfié, avec à la fois un côté soyeux, prend de l’ampleur dans le verre en prenant des accents de tabac et d’épices.


1989

17/20

On a encore une belle harmonie entre l’allonge tannique bien fondue et la texture à la fois suave en attaque et tendue derrière.


1988

16,5/20

C’est classique avec un tanin sérieux et des accents sensuels, c’est l’une des réussites du milléssime car il y a encore une chair pleine de charmes.


1987

14/20

Nez de champignon de Paris, puis les fruits rouges arrivent, attaque fraîche et subtile, un creux en milieu de bouche puis le vin revient, au fil de l’ouverture la bouche devient plus cohérente, c’est un vin de blanc de volaille.


1986

17/20

Ce millésime est sorti en deuxième position de notre dégustation des meilleurs Saint-Estèphe, avec de l’intensité, un tanin ferme et épicé dans un style raffiné. Les grincheux du tanin qui prédisaient à l’époque un petit avenir à ce vin feraient bien de s’y replonger.


1985

16/20

Ce millésime a toujours eu beaucoup de charme, avec sa suavité et ses rondeurs souples et avenantes, il n’a pas la profondeur du 1986.


1983

15,5/20

Encore bien en tanin, ce vin commence à truffer et son toucher de tanin soyeux se prolonge de belle façon.


1981

16/20

Nez de cuir, de poivre noir, attaque en suavité avec un tanin droit et frais, belle surprise pour ce millésime de cabernet.


1979

15/20

Millésime de merlot, nez de truffe, il y a une attaque suave et ronde, tanins sont bien lissés, et le vin a du fond.


1978

17/20

Le fondu de tanins offre soyeux et épices avec une persistance truffée du meilleur effet et ce vin peut comme sur tous les millésimes se frotter aux meilleurs.


CONTACTER LE CHATEAU

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Jeux 2 Goûts, Châteauroux


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Menus


Déjeuner à partir de 14 euros
Dîner à partir de 24 euros
Carte entre 29 et 45 euros

Fermé le Dimanche soir et lundi
40 Rue Grande
36000 Châteauroux
Tél 02 54 27 66 28

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Installés depuis février 2009 à une portée de sabre du Musée Bertrand, les Marchais sont des chasseurs à cheval sur le rapport qualité-prix. Blanchis sous le harnais chez Pierre Gagnaire et dans les grandes écuries, Christophe et Cécile s’installent dans la Brenne à Azay-Le-Ferron où la créativité du chef s’exprime ; il lâche la bride aux saveurs néo-rurales qui prennent un accent exotique souvent très ludique .
Attiré par les cavales de la ville, ce couple de trentenaires est venu plein d’idées, cravacher dans le chef-lieu de l’Indre. Ici pas de galop d’essai car il y a toujours quelque chose d’impérieux chez le gourmand des villes, il est impatient. Il peut se cabrer dès la première bouchée et tourner rapidement les talons. Affichant promptitude et farce tranquille, Christophe Marchais est en selle dès le premier service, et son menu étalon à 14 euros le midi est franc du collier. Il trace son sillon avec une cuisine « jump » en phase avec le marché du jour : le carpaccio de tête de veau escorté d’une duxelle de champignon et poireau a du souffle. Il y a de la malice dans le magret de canard et sa mijotée de pois chiches à la basquaise. Pour rester dans l’esprit la mousse au chocolat caresse une salade de mandarine aux fruits confits. L’ensemble a du ressort et va au-delà de l’énoncé !

Le carte des vins suit l’appellation de l’année du guide Bettane et Desseauve avec un beau choix de vins du Saumurois et une orientation bordelaise, bourguigonne et rhodanienne ciblant les jeunes talents comme les valeurs reconnues.

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Une belle histoire pour la Saint-Valentin

Entre Valentin et Emilion, il y a un jeu de rôle où les fruits de la passion arrivent à maturité. Ainsi, avec ses yeux en forme d’amande où il reste un zeste d’enfance, Marie Bénédicte Lefévère n’a jamais renié ses origines corréziennes : ses ancêtres sont présents dans le vignoble bordelais depuis le XIXème siècle ; avec un fermage pomerolais à Tour Robert et un autre sur Saint-Emilion à Château Badette son père Dominique Leymarie est bien positionné :  » Il trouvait le travail de la vigne trop dur pour moi » explique de sa voix suave cette passionnée du vin  » aussi il m’a poussé vers des études de pharmacie. Néanmoins je prenais toujours des vacances en septembre pour faire les vendanges et vinifier avec lui. Mes diplômes en poche, j’ai travaillé dans plusieurs officines.  »

Au moment de s’installer, cette cavalière de charme contourne l’obstacle en refusant toutes les pistes de la pharmacopée. Alors, preuve d’amour suprême, Christophe son mari lui achète le Château Sansonnet pour assouvir sa vocation. Ce vignoble de 7 hectares sur Saint-Emilion jouxte le premier grand cru classé Trottevieille, au nord est de l’appellation, sur le point le plus élévé du plateau argilo calcaire. Dès son premier millésime en 2009, Sansonnet se fait remarqué pour son tanin enveloppant avec une sève éclatante et une finale fraîche harmonieuse. Les 2010 et 2011 sont de sacrées réussites et en 2012, Sansonnet retrouve son rang de grand cru classé.
Si 2013 s’est bien positionné dans la hiérarchie de la rive droite, le 2014 s’annonce sous les meilleurs auspices.

Voilà une belle histoire de Saint-Valentin.